Séance de VENDREDI 19/07/2019 à Servel

Le 19 juillet de l’an 64 après Jésus-Christ, sous le règne de l’empereur Néron, la Ville éternelle est ravagée par un incendie. L’empereur, après avoir supervisé les secours, se hâte d’engager les travaux de reconstruction avec l’objectif d’embellir la ville, se dotant d’un palais encore plus grandiose que le précédent. Ce nouveau palais, la Maison dorée (Domus aurea), s’étendra sur 80 hectares, débordant la colline du Palatin pour rejoindre celle du Caelius. Sa splendeur émerveille les contemporains. Entre les deux collines, les jardins et un lac sont agrémentés d’une statue colossale de l’empereur lui-même : 44 mètres de hauteur !

La rumeur le soupçonne d’avoir lui-même provoqué l’incendie dans cette intention de remodeler la ville. Pour s’en défendre, il laisse accuser les chrétiens d’en être à l’origine. C’est ainsi que débuter la première persécution de l’ère chrétienne. Parmi ses victimes, des Juifs dénommés Pierre et Paul, jetés comme d’autres dans la fosse aux lions.

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Néron

Table 1, dite « Sur la terre comme au ciel » : à cette partie de Saint Seiya, trois joueurs calmes comme des anges. François-René triomphe avec 59, dans les habits du chevalier du cygne, devançant un élégant chevalier du dragon incarné par Olivier L., et la gracieuse Andromède campée par Neox.

Table 2, dite « Colossale » : pour la première fois, nous essayons Richard cœur de lion avec un nombre de joueurs impairs, ce qui crée la position du joueur Neutre. Celui-ci, incarné par Xof, prend au gré des tours parti pour l’une ou l’autre des factions: celle du roi Richard (Thomas et VHS), ou celle de Jean sans Terre (Xel et Mickaël). A ce jeu où les conditions de fin de partie et de victoire sont multiples, la subtilité s’impose. Et c’est encore plus vrai avec le joueur Neutre, qui a des pouvoirs redoutables, notamment celui d’influer sur le sort des campagnes, et qui bénéfice en plus d’objectifs caché pouvant être explosifs. A cette partie, Richard commet l’erreur fatale de faire trop galoper son armée, qui se détache irrémédiablement à la grande joie du Neutre, dont c’était l’un des objectifs, et qui se paie le luxe d’en remplir un autre, le retour précipité du roi: pas moins de 9 PV de bonus pour un total de 16 et la messe est dite sur une victoire colossale. Des autres membres de la faction victorieuse, Thomas (10) a plutôt bien mené sa barque tandis que votre serviteur (4) s’est laissé porter par les événements au lieu d’agir sur eux, erreur fatale à ce jeu.

Table 3, dite « Urbanisme débridé » : La table de Warhammer 40 000 met en scène, comme toujours, un urbanisme campagnard aussi débridé que foisonnant. Julien, Benjamin et Romain furent les protagonistes de cette page d’histoire dont le grand livre reste à écrire..

Table 4, dite « Eternelle jeunesse » : la jeunesse est venue prêter main forte à cette table, Le seigneur des anneaux, regroupant Paul, Erwan, Olivier, Armand et leurs progénitures. Le résultat importe peu. La roue des ans tourne: les petits joueurs d’aujourd’hui seront les grands de demain, et en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Amusez-vous les enfants, il est plus tard que vous croyez.

Table 5, dite « Incendies volontaires » : pas de Codenames pour finir la soirée, la boîte a été empruntée: on jette donc son dévolu sur un Time bomb. Big Ben a été incendiée deux fois par les rouges, et chacun eut sa part de victoires dans cette partie où votre serviteur eut une main vide bien plus souvent qu’à son tour, avant de sortir du bois dans la dernière manche.

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Dîner ludique de SAMEDI 29/06/2019 à Servel

Je me souviens de nappes en papier, qui donnaient à ce dîner un air de kermesse, et de la jovialité qui passait de table en table. Je me souviens de la sauce bolognaise fondante et équilibrée qui accompagnait des poignées de pâtes fraîches. Je me souviens que la cuisinière, Hélène, avait dit: 15h30 c’est large, mais que la préparation de la salade de fruits avait affolé l’horloge. Je me souviens de joueurs de molki dans la fraîcheur de juin, quand nous étions attablés au chaud autour d’une partie d’Azul. Je me souviens avoir pensé à cette publicité d’une compagnie d’assurance en voyant Marie-Anne enchaîner les victoires à des jeux qu’elle découvrait pour la première fois. Je me souviens du dilemme entre kir classique et kir breton. Je me souviens du trésorier, de son air affable à l’enregistrement de modestes participations aux frais, et de son instance à refuser la demi-part d’une jeune convive ayant déjà dîné. Je me souviens qu’on a mis très longtemps à sortir de table. Je me souviens de l’inauguration de Richard cœur de lion et d’un diabolique dernier tour où il fallait soit jouer pour gagner, soit jouer pour ne pas perdre, les deux étant antithétiques. Je me souviens qu’on parlait de nos métiers. Je me souviens d’une table à rallonge avec un gros jeu derrière la nôtre. Je me souviens d’une petite berline vert amande sur le parking. Je me souviens que Dom et Doc Nico étaient absents. Je me souviens d’une longue enfilade de joueurs à Imagine en attendant l’apéritif. Je me souviens qu’en sortant, on n’avait pas vu le temps passer.

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