Le 1er juillet 1979 le géant de l’électronique japonais Sony met sur le marché un produit révolutionnaire : un lecteur de cassettes portable avec un casque miniaturisé. Il existait déjà des enregistreurs à cassette portables utilisés par les journalistes, mais le Walkman, un produit grand-public léger et robuste destiné à emporter sa musique avec soi était une vraie nouveauté technique et bientôt sociologique : il proposait une nouvelle forme d’évasion et il devenait possible et acceptable de se déplacer en public dans sa bulle, coupé du monde environnant. Sony fut surpris par le succès fulgurant du produit dont la marque devint un nom commun. Pour ceux qui les ont connus les walkmans étaient de grands consommateurs de piles et rappellent une époque où la numérisation du monde ne faisait que commencer, l’image et le son étaient encore analogiques. Quant à la bande magnétique, une technologie remarquable de stockage de données, elle est toujours utilisée 46 ans plus tard pour faire de la sauvegarde et de l’archivage dans les data centers d’aujourd’hui.
Table 1, dite « Evasion » : Après pas mal de défections on se retrouve à six (Xel, Faline, F-R, Armand, BenjaminG et VHN). On hésite entre une et deux tables et on se lance finalement dans une partie de Room-25 avec 2 gardiens et 4 candidats à la sortie de la prison aux pièces mobiles. Rapidement deux suspects sont identifiés : Benjamin qui pousse ses collègues et Dom dont la description imprécise d’une salle voisine conduit Xel à y pénétrer pour ne plus en ressortir. Dom, coincé dans une salle avec seulement deux issues, se déplace sans faire grand chose tandis que les autres, bien regroupés, finissent par trouver la salle de sortie quand soudain F-R fait un coulissage qui l’éloigne. On a trouvé le second gardien mais pas de chance, Dom et F-R jouent coup sur coup. Ils continuent à éloigner la Room 25 et F-R finit par pousser Benjamin dans une salle dont il ne ressortira pas vivant. C’est donc une victoire des gardiens.
Suit une partie de Bomb Busters après le départ de Benjamin, scénario 20. C’est avant tout un jeu de logique sur un thème assez transparent de désamorçage d’explosif en repérant les bons fils. Grâce à une belle intuition d’Armand on progresse ensemble dans l’identification des groupes de fils et la paire fatale de fils rouges est repérée alors qu’il reste de la place au groupe pour deux fausses déductions. « J’ai vu plus serré » conclut F-R philosophe.