Séance de MARDI 27/11/2018 à Servel

Le 27 novembre est la date de naissance de Aldo Maccione, acteur comique turinois qui a connu une certaine célébrité en France.

Table 1, dite « Je suis timide mais je me soigne » : Jérôme, Christel, Nicolas-2, Nourdine, F-R, Camille, Olivier_L et un nouveau déjà accro, Sylvain jouent dans la bonne humeur à des jeux favorisant l’extraversion, d’abord à Room 25 (victoire contre les gardiens N2 et Sylvain) puis à Galerapagos (les survivants seraient F-R et Nourdine, sachant que N2 a réussi à mourir deux fois et que Jérôme a été mangé tout cru, il n’est pas verni !)

Table 2, dite « Les Terreurs de l’Ouest » : le gros-coop-qui-fait-parler, Spirit Island, avait été vu à « Dimanche on joue ! ». Le voilà de retour avec dans le rôle des Esprits protecteurs de l’ile autrefois paradisiaque Neox (la Foudre), François (la Terre) et Dom (la Rivière). La mécanique par laquelle les colons-envahisseurs se déploient en trois étapes (explorer/construire/ravager) permet de faire de jolis coups en anticipant, au prix d’une réflexion plus prolongée. Les styles de jeu des Esprits semblent chouettement individualisés et la coopération et l’échange sont encouragés par des Pouvoirs qui sont plus forts quand mis en œuvre au profit d’un autre joueur. Cette partie de découverte (mode « facile » donc budget de 15 pions de Désolation, mais pas de choix simplifié des cartes Pouvoirs acquises) s’est conclue par une victoire en deuxième phase (élimination de tous les bâtiments). On a terrorisé les Terreurs !

Table 3, dite « Tais-toi quand tu parles » : cinq durs-à-cuire de la table 1 repartent pour un Hanabi,  jeu coopératif où les paroles sont minimales.

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Séance de VENDREDI 26/01/2018 à St-Elivet

Le mot télévision apparaît avant la chose, en 1900, lors de l’Exposition universelle de Paris. Mais c’est le mardi 26 janvier 1926 que des membres de la Royal Institution assistaient à la première séance de télévision. Il ne s’agit que d’une petite image animée en noir et blanc de 30 lignes verticales, mais elle permet de distinguer clairement la silhouette d’un personnage transmise à partir d’un émetteur situé dans la pièce voisine.

La séance a lieu à Londres, 22 Frith Street, dans le laboratoire de l’inventeur, un ingénieur et entrepreneur écossais du nom de John Logie Baird. Après de longues recherches, il avait présenté une première fois son procédé en octobre 1924 dans le magasin Selfridges, sur Oxford Street, mais le résultat avait été trop médiocre pour être pris en considération.

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La télévision de John Baird est l’aboutissement d’une longue chaîne d’innovations.

Tout commence en 1875 quand l’Américain G. R. Carey suggère l’emploi du sélénium, un matériau dont la résistivité varie en fonction de l’éclairement, pour la transmission d’images à distance. Quelques années plus tard, en 1883, l’Allemand Paul Nipkow invente et fait breveter un disque tournant analyseur d’images, le télescope électronique. John Baird en tirera parti pour son dispositif.

En 1923, le chercheur américain d’origine russe Vladimir Zworykin invente une caméra électronique (iconoscope) à l’origine de la télévision électronique et le 18 novembre 1929, alors qu’il travaille pour Westinghouse, il présente le premier récepteur de télévision entièrement électronique. En concurrence avec John Baird, l’inventeur américain Charles Francis Jenkins fait en juin 1925 une démonstration publique de transmissions d’images animées selon un principe similaire à base de disque tournant analyseur d’images.

En juillet 1928, l’infatigable John Baird procède à de premiers essais de télévision en couleur. Un peu plus tard enfin, le 30 septembre 1929, il effectue en association avec la BBC (la radio britannique) les premières émissions régulières télévisées à partir de l’émetteur de Daventry.

A Parties Civiles, 92 ans après, pas besoin de téléscope ni d’iconoscope pour se voir ou s’entendre !

Table 1, dite « L’angle Eco » : table découverte de Container – un jeu simulant l’économie mondialisée, qui ne date pas d’hier mais qui se fait rare sur les étals, y compris d’occasion. Un jeu qui fut, nous dit la mémoire profonde du blog, joué à Parties Civiles dans une version commerciale (illustration) en 2011, et depuis tombé dans l’oubli. Un challenge de plus, en conclut Dom, qui se fit fort de le relever en le fabricant maison, cubes en bois, calendriers des postes à l’appui, et  qu’il complèta d’une imposante mallette de vrais jetons de joker. L’ensemble a fière allure. Le jeu lui-même aussi, qui permet de simuler de manière surprenante les écanismes micro-économiques à l’oeuvre dans le commerce des marchandises. On produit des biens, qu’on met ensuite en vente, au prix de son choix, on en achète, qu’on charge dans ses containers et qu’on transporte en mer, avant de les vendre à bon port. Comme le prix des marchandises varie selon les objectifs secrets des joueurs, et que ce mécanisme de calcul se double d’un autre, redoutable, qui supprime la denrée en plus grand nombre dans ses entrepots en fin de jeu, qu’on peut également racheter ses propres marchandises mises aux enchères, on a affaire à un jeu d’une certaine complexité dans ses calculs. Faut-il produire en masse avec de nombreuses marchandises, quitte à inonder le marché, ou miser sur des containers bien garnis ? Faut-il produire soi-même les couleurs qui nous font gagner ? Autant d’interrogations qui firent bifurquer les joueurs sur des stratégies divergentes.

A l’arrivée, c’est Xel (103) qui emporte la mise, à la grande surprise de Dom, 10 points derrière, et à la faveur d’une offrande de Tristan, qui paya 17 une cargaison qui en apporta donc 34 à Xel car, quand on n’achète pas ses propres produits et qu’on les vend au plus offrant, la banque double la mise ! Tristan, sceptique sur la stratégie, termine à 64, tandis que Votre Humble Serviteur (39) et Thomas (32) furent plombés par leur recours excessif à l’emprunt !

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Table 2, dite « Perdu de vue » : à Mysterium, Hugo, Christophe, Cécile et Pierre ont eu l’air de bien s’amuser. Mais n’ont-ils pas perdu de vue l’objectif du jeu ?

Table 3, dite « Coucou c’est nous » : la bande habituelle (Pierre, Paul et les autres) se retrouve autour d’un Mechs vs. Minions, qui fut, comme de juste, gagné.

Table 4, dite « Rendez-vous en terre inconnue » : à Tzolk’in – Le clandrier maya, JiBee honorait sa table de sa personne, et la gratifia d’une victoire, preuve que sa présence à éclipses ne nuit pas à son rayonnement. Thibault, Olive et Maël exploraient en terre inconnue et complètent dans cet ordre le tableau d’honneur.

Table 5, dite « La tête et les jambes  » : à Mythic battles, deux parties furent jouées entre Mickaël, Axel et Guillaume. Si les deux premiers remportèrent le premier opus, on se perd en conjecture pour le second.

Table 6, dite « Les experts » : à Zomibicide Black plague, Hélène, Baptiste, Neox et François-René ont survécu. Un travail d’experts.

Table 7, dite « Koh lanta » : à Galerapagos, une brochette de joueurs aguerris luttaient pour survivre dans la bonne humeur.

Table 8, dite « Zone interdite » : à la table de Codenames, les Rouges (Thomas, Tristan, VHS) se mesurent aux Bleus (Dom, Xel, Guillaume):

  • 1-0 pour les Rouges, malgré un brillant Académie 4 de Dom, et non sans s’interroger sur la poésie d’un éclat de verdure
  • 1-1: les Bleus égalisent sur une Tramontane mal maîtrisée, qui visait Bise et Gaule (avec FR comme maître espion, aurait pensé qu’il aurait fait autre chose de cette combinaison de mots)
  • 2-1: les Bleus gagnent par défaut et après quelques sueurs froides qui firent dire à Dom: « on ne tripote pas sans se concerter », les Rouges pointant la zone interdite (Chasse assassin sur l’indice Canard)

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Séance de MARDI 26/12/2017 à St-Elivet

Le 26 décembre 1805, à Presbourg (aujourd’hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), l’empereur d’Autriche François 1er tire les conséquences de l’écrasement de son armée à Austerlitz. Il signe avec Napoléon 1er un traité de paix par lequel il renonce à la Vénétie, tandis que la Bavière, alliée de Napoléon, lui enlève le Tyrol. Par un article secret, François 1er renonce à son titre d’empereur du Saint Empire romain germanique, fondé par Otton 1er près de mille ans auparavant. Sa décision sera rendue officielle, dans l’indifférence générale, sept mois plus tard, le 6 août 1806.

212 ans après, à Lannion, le grand Est était en force, avec 5  de ses représentants contre 4 au grand Ouest, du fait d’un fort entrisme du corps franc alsacien sur le front du Ponant, comme une sorte de Saint Empire ephémère.

Table 1, dite « Blitz krieg» : en guise d’introduction, les 9 protagonistes s’assoient pour une partie de Time bomb – les artificiers, mal accordés, ne réussiront pas à la désamorcer.

Table 2, dite « Soleil voilé » : Dans l’Aiglon, Edmond de Rostand fait ce récit de la bataille d’Austerlitz:
« L’armée est une mer ; il attend le soleil ; Il le voit se lever du haut d’un promontoire ;Et, d’un sourire, il met ce soleil dans l’Histoire. »
Sur le champ de bataille de Descent, Xel, Neox, Doc Nico et votre humble serviteur n’ont pas eu cette hauteur de vue, et la mer de leur armée se révéla fort étale, dispersée aux quatre vents et finalement impuissante. Rien qui pouvait gêner, en face, la marche consulaire de François-René vers une victoire certaine.

Table 3, dite « Pas complètement à l’Ouest » : à cette table de 7 Wonders, l’Ouest s’impose (Vincent, 47), mais pas complètement car l’Est opposa une belle résistance (Charles-Edouard 43, Lisa 36, qui, bien toute amazone qu’elle était, partit avec un retard militaire fatal), tandis que Julien-3, 32, ferme la marche impériale.

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Table 4, dite « Voir St-Hélène et mourrir » : à Galerapagos les tables 2 et 3 se rejoignent et trois parties furent jouées, la réussite étant fortement corrélée au nombre de survivants laissés pour compte en chemin, voire dévorés en route…

Table 5, dite « Front de l’Est » : Les Poilus conclurent cette épopée militaire au large spectre, et à une heure fort peu chrétienne, ceci expliquant que votre chroniqueur, ayant regagné ses pénates, ne saurait relater cette table avec précision. Ne vous moquez pas, il travaillait le lendemain et paiera vos retraites.

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Séance de VENDREDI 24/11/2017 à St-Elivet

Le 24 novembre 1963, Jack Ruby assassinait froidement Lee Harvey Oswald, tueur présumé  (et officiel selon la commission Warren) de JFK. Son avocat organisa la défense autour d’une condition mentale rare dont aurait souffert son client : l’épilepsie psychomotrice. En effet, au moment des faits, il aurait souffert d’une crise, aurait agi par automatisme et ne se souvient plus des faits après coup. Le district attorney-adjoint tailla en pièces cette défense et prouva hors de tout doute l’intention criminelle du défendeur : non seulement Jack Ruby savait ce qu’il faisait mais, en plus, il en était fier. Jack Ruby lui-même affirmera plus tard qu’il a tué Lee Harvey Oswald sur un coup de folie survenu au moment même, quoique lors de son arrestation, il affirma à plusieurs policiers que sa mort épargnait à l’épouse du Président la souffrance de devoir paraître au procès de l’assassin de son mari.

Le 14 mars 1964, le jury reconnaîtra Jack Ruby criminellement responsable du meurtre de Lee Harvey Oswald et le condamnera à la peine de mort pour meurtre avec préméditation. Après son procès, il est interrogé par le juge et le procureur de la Commission Warren à la prison du comté. Son témoignage confirme ce qu’il a toujours affirmé. Sa condition mentale s’étant détériorée depuis sa condamnation, Ruby prend à part Warren et le procureur et leur confie un secret: il entend des voix venir des soubassements de la prison, selon lui celles des 25 millions d’âmes juives qui y ont été éliminées par les partisans de la John Birch Society, une organisation radicale de droite. Craignant pour sa vie, il exige qu’on le transfère à Washington pour témoigner, à l’instar du mafieux Joe Valachi qui, en septembre 1963, a témoigné contre la mafia à visage découvert devant les caméras.

Les avocats de Jack Ruby finissent par faire reconnaître par une cour d’appel que le premier procès a été mal mené du fait de sa tenue à Dallas. La sentence est commuée dans l’attente d’un nouveau procès qui doit se tenir à Wichita Falls au Texas. Le 3 janvier 1967, Jack Ruby meurt, avant la tenue d’un nouveau procès, d’une embolie pulmonaire consécutive à un cancer avancé qui s’est étendu au foie, aux poumons et au cerveau.

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54 ans après les faits, une commission spéciale « Parties Civiles » se constitua à Lannion. Elle y organisa une dégustation de crêpes, puis produisit le rapport suivant, dont le lien avec l’affaire en question apparaît singulièrement trouble.

Table 1, dite « Epilepsie psychomotrice » : une épique équipée rassembla à Conan, François-René, Hugo, Nicolas II, Mickaël et Vincent. Ce dernier nous déclara: « Overlord a joué de malchance, l’ancien pénétra dans l’auberge avec un Golem et un nécromancien. Par deux fois, une nuée pestillentielle l’épuisa. Au bout de 4 relances, le Golem fut tué, lâchant un objet qui précipita la nécrose du nécromancien. »

Table 2, dite « Légende noire » : si Oswald et Ruby n’étaient assurément pas des tendres, ils sont pour autant rentrés, fût-ce par sa face sombre, dans la légende américaine, à l’instar des Mechs vs. Minions, incarnation de la célèbre League of legends. On ne doute pas que Paul, Camille, Guillaume et Thibault ont ici fait triompher le bien.

Table 3, dite « Frères d’armes » : la fine équipe des cambrioleurs de Burgle bros a été parfaitement contrôlée par une fine équipe (Thomas, Xel, Olive, Christophe).

Table 4, dite « Conspirationniste » : de grossiers limiers (oui, un limier n’est pas toujours fin) sont partis explorer, le long des couloirs du temps (précisément, le haut moyen-âge), les sources d’une conspiration ourdie dans l’ancien empire dit The great zimbabwe. Tristan, Doc Nico, Xof et Neox étaient de l’expédition, et c’est ce dernier qui découvrit, au prix d’une minutieuse excavation, la magic bullet qui pourrait bien changer la face de l’histoire…

Table 5, dite « Two legs bad, four legs good » : à Evo, variation sur le thème de l’évolution climatique à l’instar des Evolution / Evolution climate, nous faisons prospérer un troupeau de dinosaures sur une carte composée de différents paysages, plus ou moins adaptés aux évolutions climatiques. Le principe du jeu est séduisant: on fait prospérer sa horde avec des naissances (oeufs), on la déplace (pattes), on la protège des chaleurs (ombrelles), du froid (fourrure), et des attaques de ses congénères (corne), il y a même une queue, et, devinez quoi, c’est celui qui a la plus longue qui a l’initiative. Tous ces équipements indispensables s’acquièrent dans une phase d’enchère, où, grande originalité, on mise avec ses PV !
Le hic de ce jeu, c’est qu’il y a des dès, utilisés notamment aux combats. Et les dès, c’est, comment vous dire, chaotique, en particulier pour Dom qui réalisa l’exploit de rater tous ses jets de combats (faisant notamment plusieurs fois 6 alors qu’il gagnait sur 1,2,3,4,5). Une excuse toute trouvée pour justifier son score pitoyable de 8, loin des hauteurs du classement où l’on citera, dans cet ordre, Jeff (31), VHS (31), Franck (35), et Nourdine (39). Un jeu où il faut savoir s’adapter, et où il vaut mieux avoir de quoi se déplacer pour éviter les contrées hostiles, car, comme le disent constamment les moutons, serviles soutiens de Napoléon dans Animal farm : « two legs bad, four legs good« .

A ce propos, parmi les hypothèses les plus controversées sur l’assassinat de JFK, figure la thèse (soutenue par les partisans de la thèse du complot d’extrême droite comme par les avocats du complot soviétique) des deux Lee Harvey Oswald : un vrai, et un faux qui se serait fait passer pour le premier afin d’agir inaperçu.  Il s’agissait de faire croire que Lee Harvey Oswald était un agent communiste. Oswald aurat été remplacé lors de son séjour en Russie par un agent russe lui ressemblant, qui prit sa place lors du retour aux États-Unis, les auteurs s’appuyant sur l’examen et la comparaison de photos d’Oswald avant, pendant et après son séjour en Russie. Autrement dit, selon cette thèse, concernant Oswald, « two legs bad, four legs good« .

Table 6, dite « La première pierre » : à L’âge de Pierre, Tristan prit soin de laver l’affront subi à TGZ en lapidant Doc Nico, Xel et Christophe, dans cet ordre.

Table 7, dite « Magic bullets » : à Galerapagos, par la grâce d’une noire magie, Thomas possédait tous les revolvers et leurs balles. Et ce n’est jamais une bonne idée de le laisser jouer avec. Dom et VHS en témoignent, sacrifiés sur l’autel d’une première tentative de sauvetage (et innocents comme l’agneau, car ce n’est pas faute d’avoir contribué aux rations des troupes et à la fabrication du canot). Il y eut une deuxième partie où l’on parierait que tout le monde n’est pas monté sur le radeau et que certaines personnes utilisérent le clic-clic. Car, Claude MC l’avait prédit, de la terre en Afrique, comme dans le sud de l’Amérique on utilise la même logique même si ça n’est pas démocratique.

Table 8, dite « Histoire parallèle » : en guise de trou normand, un Codenames Duet fut joué et perdu entre Dom et VHS. Cela se joua sur un hayon incompris, qui visait Espace + Banc, et non Montant.

Table 9, dite « Inavouable » : une partie finale de Codenames a regroupé les Rouges (FR, Nourdine, Hugo, VHS) et les Bleus (Thomas, Nicolas II, Dom, Guillaume, Xel):

  • 1-0 pour les Rouges, FR étant à la manoeuvre avec brio, sortant notamment un Miche 3 (Pain, Peau, Bombe) et un Somalie 2 (Corne, Noir)
  • 1-1, manche perdue par les Rouges sur un Vestibule improbable qui visait Palais et Entrée tout en cherchant à éviter à tout prix grilles, portes et tout ce qui ressemblait à un Montant, mot blanc. Palais était d’ailleurs un rappel d’un joli Dent 4 initial (avec Appareil, Blanc et Tête).
  • alors que les Bleus s’égarent malgré une grille ultra-facile (genre: Militaire 3 pour Canon, Défense et Pompe), c’est un 2-1 pour les Rouges, qui concluent sur une Plantation controversée (Pouce ou Cale ?). C’était Pouce, mais les raisons en seront inavouables. N’avouez jamais.

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Séance de VENDREDI 10/11/2017 à St-Elivet

Le 10 novembre 1630, en présence de Louis XIII, le cardinal de Richelieu se confronte à la reine mère Marie de Médicis qui est devenue son adversaire le plus déterminé. Il l’emporte le lendemain, au terme d’une « Journée des Dupes », et peut dès lors mettre son intelligence au service de la monarchie.

À la tête du Conseil du roi, ou Conseil d’En Haut, depuis 1624, Armand Jean du Plessis, cardinal et duc de Richelieu, a mis au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes. Il a aussi combattu avec efficacité les protestants de l’intérieur et leurs alliés anglais. Après le siège de La Rochelle et l’Édit d’Alès, il ne reste plus grand-chose de l’ancienne grandeur des protestants français. Richelieu voudrait maintenant garantir la tranquillité de la France sur ses frontières. Il se dispose à combattre la maison catholique des Habsbourg qui, d’un côté, gouverne l’Espagne et, de l’autre, les États autrichiens et se dit prêt à s’allier aux protestants allemands en guerre contre l’empereur Habsbourg.

C’est plus que n’en peut supporter le parti dévot de la Cour, regroupé autour de la reine-mère Marie de Médicis. La reine elle-même, Anne d’Autriche, sensible aux attraits de son beau-frère, est proche de ce parti autrichienne par sa mère. Le 10 novembre, en son palais du Luxembourg (l’actuel siège du Sénat), la reine-mère sermonne son fils et l’adjure de se séparer de Richelieu. Elle lui reproche de ménager les protestants, d’opprimer la noblesse, et de se désintéresser du bien-être du peuple.

Le cardinal, devant l’importance de l’enjeu, tente d’entrer dans la pièce où se déroule l’entretien. Mais Marie de Médicis a commandé à ses huissiers d’en tenir toutes les portes fermées. Toutes ? Non. Une porte dérobée s’offre à Richelieu. Dans ses Mémoires, le cardinal raconte : « Dieu s’est servi de l’occasion d’une porte non barrée qui me donna lieu de me défendre lorsqu’on tâchait de faire conclure l’exécution de ma ruine ».

Marie de Médicis dira plus tard : « Si je n’avais pas négligé de fermer un verrou, le cardinal était perdu ». Il semble en fait que l’habile cardinal ait usé de son influence sur une femme de chambre pour approcher le roi. Il se fait injurier en italien par la reine-mère, qui s’adresse à son fils en ces termes : « Préférez vous un laquais à votre propre mère ? ». Richelieu s’agenouille devant le roi et la reine-mère et, dans une humilité calculée, baise le pan de robe de celle-ci.

Louis XIII tourne les talons et se retire à Versailles, où il possède un modeste relais de chasse (son fils Louis XIV en fera le palais que l’on connaît). Les courtisans croient en la victoire de la reine et s’inclinent devant elle. Là-dessus, le roi fait appeler Richelieu. D’un naturel timide et hypocondriaque, Louis XIII déteste son ministre qui est tout son contraire, intelligent, distingué, ambitieux, travailleur. Mais en son for intérieur, il approuve sa politique, qui préserve la France de la guerre civile et des menaces étrangères. Aussi lui renouvelle-t-il sa confiance dans l’intimité de son relais de chasse, promettant de ne jamais se séparer de lui, en quoi il tiendra parole.

Un courtisan, Bautru, comte de Serrant, prononcera alors une phrase promise à la postérité : « C’est la journée des dupes ! ». Vainqueur du bras de fer, le cardinal obtient du roi l’éloignement de la reine-mère, qui devra se résoudre à l’exil aux Pays-Bas.

387 ans après la journée des dupes, St-Elivet ressembla parfois à un débit de boisson, version café du commerce, ambiance sonore  la clé. Bière et cidre coulèrent à flots en prévision d’un prochain déménagement, maintes parties y furent jouées, maintes conversations y furent menées, de sorte que l’on ne craindra pas de qualifier le centre, en cette joyeuse soirée de novembre, de riche lieu.

Table 1, dite « Légende des siècles » : où François-René, Jack, Nolwenn (remplacée par Nicolas II à la 89 ème), et votre modeste narrateur ont embrassé un scénario de  Mechs vs. Minions, un jeu coopératif dans l’univers de League of Legends s’appuyant sur une mécanique de base et des scénarios spécifiques (10 au total), qui proposent aux héros de remporter des objectifs spécifiques aux scénarios. La mécanique principale est celle de la programmation (à la RoboRally) sur la base de cartes d’action draftées en temps limité.

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Mechs vs Minions reprend l’univers de League of Legends bien sûr, mais place les joueurs dans une situation bien différente. On reprend les 4 héros typiques, mais qui seront ici les étudiants fréquentant une école de conduite de Mechs et aux prises avec des événements très étranges se déroulant dans leur école. Notre équipe de choc n’a eu aucune peine à faire de cette partie un succès.

Table 2, dite « Guerre triangulaire » : où Julien de Paimpol sort victorieux d’un duel triangulaire à Warhammer 40 000, avec Baptiste dans le rôle de la victime expiatoire.

Table 3, dite « Portes barrées » : où Thomas dévoile avec fierté sa dernière acquisition, Burgle bros, petit jeu coopératif dans l’univers du cambriolage. Le plateau est constitué de tuiles posées face cachée, représentant 3 étages à explorer. Des murs délimitent des espaces, et à chaque étage un garde va se déplacer vers un objectif ! Mais avant d’arriver au coffre, des pièges vous attendent (alarmes, caméras de surveillance, voire risque de chute à l’étage inférieur !). La fine équipe également composée de Neox, Xel et Louane, est parvenue à ses fins.

Table 4, dite « La soirée du dupe » : où nous retrouvons Le mystère de Whitehall – petit frère du célèbre Lettres de Whitechapel – avec Michal dans le rôle de Jack l’éventreur, Mickaël en MC, Vincent et Armand et Jean-Louis étant enquêteurs. On retrouve le même système de jeu mais en plus rapide et dynamique. En effet, ici, Jack programme quatre emplacements dans les quatre coins différents de la carte. Il n’a que 15 tours pour passer de l’un à l’autre. S’il réussit à déposer les quatre jetons comme prévu il a gagné, mais c’est clairement très chaud car même si les inspecteurs sont moins nombreux, le plateau est plus serré et les enquêteurs savent dans quel coin Jack sera pour son dernier coup. Plus rapide, plus fluide et tendu que son grand frère en somme. Au point que Jack, qui s’y voyait déjà, n’a pu passer sa dernière nuit au chaud, s’étant fait coffrer au dernier tour !

Table 5, dite « Cardinale » : où Saint-Paul s’impose sans forcer à Ciao Dino. Nicolas II, Jeff, Hugo et Christophe ont admiré la ruse cardinalice.

Table 6, dite « Hôtel des monnaies » : où Grand Austria Hotel voit débarquer Dom, Guillaume, Joan et Olive. Guillaume cs’imposera grâce à une combinaison de cartes machiavélique, qui fera dire à l’un des protagonistes: « il y a un suceur à l’Austria Hotel ».

Table 7, dite « Défendue » : où Paul remet le couvert à Citadelles. Hugo et Christophe ont découvert et apprécié.

Table 8, dite « Vivre ou survivre » : où, à Galaparegos, Thomas a sauvé sa peau sinon son âme, en laissant sur le carreau d’innocents naufragés tels que Xel, Paul, François-René, Nicolas II et VHS. Bon, d’accord, ils ne sont pas tous innocents…

Table 9, dite « Changement de main » : où, après une longue pause entrecoupé de paroles et de boissons frelatées, on s’accorde pour un nocturne Codenames. Pour les Bleus: Joan, Vincent, Nicolas II, Thomas, et les Rouges: Xel, François-René,VHS, Neox, Dom, Guillaume.

  • 1-0 pour les Rouges: une victoire très tactique emmenée par VHS qui gagne tout en retenue avec des indices en 2, misant sur les méprises répétées des Bleus, et qui conclut en beauté par deux indices aux antipodes: Cancre 2 (Retenue, Double), et Macron 1 (Marche).
  • 1-1: les Bleus égalisent de manière invraisemblable, en trouvant trois blancs de suite ! Une manche entamée par une fellation inachevée sur une Langue oubliée, et conclue par une autre fellation, cette fois-ci aboutie (Hôtel, Flûte) ! Les Rouges se sont fracassés sur un Echecs 2 qui visait Pion, facile, et Guide, moins évident alors que Main, choisi, était sur la table.
  • 2-1: après un beau départ (Tête 4), les Rouges l’emportent sur un Alcool 2 (Poire, Bouchon).

Une partie qui se conclut sur deux aphorismes dont on vous laissera le soin d’identifier les protagonistes:

  1. Ce qui me fait peur, c’est que je comprends … plus facilement que …
  2. …, faut le laisser parler, mais pas le laisser conclure

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Séance de MARDI 3/10/2017 à St-Elivet

Avec le traité des 2+4, un traité de paix entre les deux États allemands et les quatre puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale (États-Unis, France, Royaume-Uni et Union soviétique) signé à Moscou le 12 septembre 1990, la totalité du territoire allemand (comprenant Berlin) devient pleinement souverain au moment de la réunification qui intervient le 3 octobre 1990. À cette date, la constitution de la RDA devient caduque, remplacée sur l’ancien territoire est-allemand par la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne.

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27 ans après la réunification, un bon paquet de trégorrois ont fait le mur pour aller s’encanailler à St-Elivet. Quitte, en y croisant le trésorier, à sortir leur carnet de chèques pour s’acquitter de l’indispensable cotisation que tout bon parti-civilien se doit d’avoir payée rubis sur l’ongle au 1er octobre 😉 Quant à nous, nous profiterons de cet anniversaire pour revisiter la littérature allemande.

Table 1, dite « Être et temps » : « The Marcy Case », scénario de T.I.M.E Stories avec DocNicolas, Sophie, FR et Dom, nous est aimablement relaté par ce dernier:

Où l’on se retrouve en 1992 dans une petite ville américaine envahie de zombies et de corps en  décomposition, à la recherche d’une adolescente qui a disparu et qui jouera un rôle important dans l’histoire future de l’humanité. Le problème c’est qu’on ne sait pas la reconnaître, que des ados on a en récupéré quelques unes, pas toutes en bon état, et qu’au moment crucial où il a fallu en balancer une dans l’hélicoptère de secours on a dû tirer à la courte paille … et les tests ADN ont été négatifs.
Troisième run et troisième échec pour la bande de baroudeurs burinés pourtant sévèrement armés, depuis la batte à clous jusqu’à la Gatling portative ; ils avaient eu l’impression de bien optimiser leur parcours des différents lieux et de bien choisir quand cogner et quand finasser mais cela n’a pas suffi. Et c’est un ennemi encore plus redoutable que les chairs putrides, la lourdeur des paupières, qui a eu raison de leur détermination.

Table 2, dite « La montagne magique » : à Paper tales, jeu de cartes à combo en simultanéPaper Tales, vous draftez lors des 4 tours de jeu les Unités, emblèmes glorieux de votre Royaume. Ces Unités peuvent apporter une valeur militaire pour triompher dans les guerres, le revenu pour recruter ces Unités, les ressources permettant de construire des bâtiments, ou encore divers moyens de remporter des points de Légende. C’est Julien de Lannion qui s’impose de justesse, devançant Nourdine, Franck et Gérard.

Table 3, dite « Le chat et la souris » : si, en Allemagne, on parle de coalition jamaïcaine, à Black feet, on fait dans l’expédition maritime, pas très loin des eaux caribéennes. C’est Tristan qui s’impose, Neox, Thibault et Baptiste n’ayant rien vu venir… Avec Tristan dans les parages, c’est souvent le jeu du chat et des souris !

Table 4, dite « Affinités électives » : dans le douillet confort de la bibliothèque, deux parties de Dominion furent jouées, avec bien entendu des decks différents. Dans la première, Jérôme triompha grâce aux jardins avec 27, devant Xel, 18, VHS, 9, et Jean-Yves, 7. Dans la seconde, il sombra à cause des rats avec 14, tandis que je l’emportai avec 48, devant Xel, 45. Moralité: si vous l’invitez un jour, prévoyez une garden-partie plutôt qu’une mélodie en sous-sol…

Table 5, dite « Faux mouvements » : multipliant les faux mouvements, Nourdine, Julien, Thibault et Tristan ont perdu deux parties coup sur coup de Galerapagos.

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