Séance de VENDREDI 18/02/2022 à Servel

Après la mort prématurée du roi François II en décembre 1560, Catherine de Médicis, régente du Royaume, mène une politique de tolérance envers le culte réformé. Lieutenant général du royaume, le duc François de Guise, dit le Balafré, avait repris Calais aux Anglais cinq ans plus tôt, ce qui l’a rendu immensément populaire auprès des catholiques français. Mais, opposés à cette politique, lui et son parti, qui étaient jusque là les véritables maîtres du royaume, sont écartés de la cour et du pouvoir. Le 1er mars 1562, sur les terres du duc en Champagne, des affrontements ont lieu entre ses troupes et des protestants qui célébraient leur culte (interdit) dans une grange. Plus de 30 protestants sont tués et 100 sont blessés. Cette affaire, le massacre de Wassy, provoque une prise d’armes des protestants et déclenche la première des guerres de Religion. Commandant l’armée du roi, le duc est vainqueur des huguenots à Rouen, à Dreux, puis tente de reprendre Orléans. Pendant le siège d’Orléans, un gentilhomme protestant, lui tire un coup de pistolet le 18 février 1563. Grièvement blessé, le duc de Guise meurt quelques jours plus tard.

Capturé, le tueur déclare sous la torture avoir agi sur ordre des chefs protestants. Il est écartelé un mois plus tard, le 18 mars 1563, en place de Grève, à Paris. Cet attentat est le premier d’une longue série, jusqu’à la mort d’Henri IV. Il illustre la faveur dont jouit à cette époque le « tyrannicide », présenté comme légitime par des penseurs catholiques espagnols.

Aucun tyrannicide en vue cette soirée de Parties Civiles : qui songerait à en vouloir à notre président débonnaire ?

Table 1, dite « Arcanes et pouvoirs » : Partie de Res Arcana pour Adélie, Samuel, Vincent et Dom. Les 3 premiers ont déjà joué (mais semble-t-il pas avec les mêmes règles…) et Dom découvre. A partir d’une main de 8 cartes, l’idée est de les mettre en jeu progressivement en construisant une machine à produire des ressources pour acheter des cartes spéciales qui rapportent des pouvoirs et des points, le premier à 10 PV l’emporte. Adélie y réussit le mieux, ce sera la seule à mettre en jeu l’ensemble de ses 8 cartes. Samuel a la chance de commencer avec des petites cartes en main, rapides à construire et démarre aussi plutôt bien. Le hasard a garni le deck de Dom de 3 Dragons sur 4, des cartes chères qui peuvent attaquer les autres joueurs en détruisant leurs ressources. Il les introduit peu à peu, mettant de sérieux bâtons dans les roues de Samuel et surtout de Vincent qui voit ses maigres ressources s’envoler avant qu’il ait le temps de les utiliser. Une fois qu’Adélie a mis en jeu une carte qui rapport 2 PV par tour, la partie est pliée. Elle l’emporte avec 11 PV devant Dom avec 7. L’impression globale a été mitigée. Le nombre limité de cartes, leur coût de construction très variable et les synergies plus ou moins efficaces qu’elles permettent laissent assez peu de latitude aux joueurs dans leurs choix de début de partie, et ensuite ils peuvent difficilement pivoter.

La table réduite à Adélie et Dom dispute ensuite une partie de Jaipur, bon jeu à 2 rarement vu aux soirées. Il se joue en deux manches gagnantes et la partie a été équilibrée : Adélie remporte les manches 1 (75-71) et 3 (71-54) tandis que Dom s’adjuge la n°2 (65-82).

Table 2, dite « Relique barbare » : on célèbre le retour de Tristan à nos table par une partie Schwarzer Freitag  – ce qui ne veut pas dire que sa venue soit synonyme de vendredi noir, au contraire ! A ce jeu de marché, il s’agit d’acheter et de vendre au bon moment les ressources sur le marché, sans oublier de convertir son gain en lingots d’argent et d’or, car ce sont eux qui détermine le vainqueur. Mais comme leur prix va croissant au long du jeu (de 20 à 100), il faut les acquérir au bon moment en préservant des subsides pour le marché, ou en ayant recours à des subventions publiques, qui permettent d’accroître son pouvoir d’intervention. C’est François qui maîtrise le mieux l’ensemble de ces contraintes, avec une stratégie équilibrée et un sens du market timing que n’aurait pas renié Warren Buffet. Et comme disait ce dernier, c’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui nageaient sans maillot… Avec 14 lingots, il devance nettement Xel, 11, et Tristan, 9.

Un Die Crew 2 rassemble ensuite les participants, rejoints par François-René, pour une partie qui enchaîna les victoires spectaculaires.

Table 3, dite « Pichenettes et intrigues » : à cette table de party games, on vit Frank, Nicolas II et Louane s’exercer à Pinch out puis à Cartaventura. Selon de bonnes sources, ils ont tous gagné, sous vos applaudissements.

Table 4, dite « Moines et soldats » : il n’y a pas que l’ex Facebook pour rêver Méta : à Roll Player le jeu consiste à créer un personnage de jeu de rôle ! A l’exercice, Xof se révèle le meilleur en réalisant un personnage de Moine dragon (libre traduction). Avec 34, il devance Jack, Paul, et Olivier B.

Tables 5 et 6, dites « Au long cours » : Neox, Baptiste, Steven et François-René continuent leur campagne au long cours : Le seigneur des anneaux – il en va de même pour Olivier L et Mickaël à Infinity Code One