La dictature de Robespierre prend brutalement fin le 27 juillet 1794. Le président du Comité de Salut public et ses proches sont arrêtés après un an de pouvoir sans partage.
La veille, à midi, l’Incorruptible est monté à la tribune de la Convention et a tenu un discours lourd de menaces dénonçant une «ligue de fripons», sans donner de noms. Les députés s’inquiètent car la loi de Prairial lui permet de faire arrêter et exécuter le moindre suspect. Tous ceux qui ont quelque motif de craindre Robespierre prennent peur et se dévoilent, tels Collot d’Herbois, qui proteste contre la «dictature de la vertu», ou Fouché qui a profité de son autorité pour s’enrichir…
Quand il s’approche de la tribune pour parler à nouveau, Robespierre est houspillé. On le montre du doigt aux cris de : «À bas le tyran !» Dans un sursaut de courage, un député, Cambon, lance à la tribune sa mise en accusation. Il est arrêté ainsi que son frère, Saint-Just, Lebas et Couthon, tous membres du Comité de Salut public.
Les prisonniers sont transférés à l’Hôtel de ville et se retrouvent sous la protection des sans-culottes, fervents partisans de la Révolution. Tandis que sonne le tocsin, le député Barras se dépêche d’intervenir. Il rassemble des troupes et entre dans l’Hôtel de ville.
C’est la fin. Dans la confusion, Robespierre est blessé à la mâchoire par un coup de pistolet. Il sera guillotiné le lendemain, avec Robespierre jeune, son frère, ainsi qu’une vingtaine d’autres partisans. Le jour suivant, 80 autres robespierristes montent à l’échafaud. Les Thermidoriens, ces députés qui ont osé s’en prendre à Robespierre, libèrent les suspects et mettent fin à la Terreur tout en préparant la mise en place d’un nouveau régime, le Directoire, dont on espère qu’il ramènera la paix, l’ordre et la prospérité sans trahir les acquis révolutionnaires.
Quelques temps plus tard, un climat, de concorde mais non dénué d’émulation, régnait à Parties Civiles.
Table 1, dite « When we were kings » : un nouveau venu sur nos tables, Le dilemme du roi, où il s’agit de prendre les bonnes décisions pour soi-même et son royaume, sans pour autant délaisser le bien-être de ses sujets. Deux parties en furent jouées, Vincent et Lucas en sortirent couronnés, Jimmy et François-René étant gros Jean comme devant.
Jimmy s’en va et, entre les fripons restants, la baston commence, avec un Hit z Road qui, de l’avis général s’est mal passé. Lucas en ressort le moins éclopé.
Table 2, dite « Lèse-majesté» : classique s’il en fût, Brass: Birmingham fait son retour, et c’est sans peur que Thomas se voit défié. Mais, à l’issue d’une partie homérique, il n’y eut pas de crime de lèse-majesté: il l’emporta avec 151, grâce à quelques coups d’estoc remarquables, devançant Dominique, qui, avec 147, avait bien trompé son monde. Xel, 129, et votre modeste narrateur, 123, complètent un quarté de haut vol.
Table 3, dite « Salut public » : nous voici à Pixie Queen. Un jeu où les Pixies sont des petites créatures mythologiques qui volent et trompent les gens, surtout parce qu’elles ont peur de leur Reine qui gouverne en tyran et exige constamment de nouveaux présents. Nicolas II rétablit le salut public et s’impose, mais timidement, avec un score négatif (-3) ! Il faut croire que Benjamin, Gilles et Émilie ont eu encore plus peur car ils ont fini encore plus négatifs !