Séance de VENDREDI 31/01/2020 à Servel

Inauguré le 31 janvier 1977, le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (CNAC) – répond à la volonté du président Georges Pompidou de voir au centre de Paris un équipement culturel d’un type nouveau, voué à toutes les formes de la création contemporaine. Dans l’esprit de ses concepteurs, le centre se voulait une réponse à un certain nombre de faillites de la politique culturelle française : l’incapacité à créer un musée d’art moderne digne de ce nom, le retard de la lecture publique par rapport notamment à l’Europe du Nord, le dédain dans lequel les autorités avaient tenu la musique contemporaine. Au lendemain de mai 1968, la fondation du centre Pompidou apparaissait aussi comme un nouveau défi lancé à l’académisme des institutions culturelles d’État. L’architecture du centre suscita une vive polémique : canalisations, escaliers électriques, passerelles métalliques, tout ce qui est traditionnellement dissimulé est ici ostensiblement montré à la vue de tous. On surnomma le centre « Notre-Dame de la Tuyauterie », ou encore « le Pompidolium ». On railla un « hangar de l’art », une « usine à gaz », une « raffinerie de pétrole », un « fourre-tout culturel » ou une « verrue d’avant-garde »

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43 ans après, Beaubourg a imposé sa singularité dans le paysage culturel, et Parties Civiles célébrait des jeux modernes, mais aussi très anciens.

Table 1, dite « Fourre-tout religieux » : Ils y reviennent, c’est bon signe ! Quand Gérard signale discrètement être revenu avec sa petite boîte de Pax Renaissance, Frédéric se déclare, ainsi que Tristan qui a pris le temps d’étudier les règles et est chaud comme la braise. Ajoutez-y l’inévitable Dom et la table est complète pour une lutte mouvementée et tendue dans l’Europe du XVe siècle. Et cette fois la durée de jeu est revenue à quelque chose de raisonnable pour un gros jeu à quatre.

Le début de partie a ressemblé à la précédente, avec Gérard se construisant à l’Est une théocratie islamiste solide. Le message sur la condition de victoire visée était clair. Côté Ouest, les 3 autres jouaient des coudes avec quelques couinements à chaque fois qu’une concession (un petit cube mais qui est une des rares façons de financer ses opérations) était éliminée. Au milieu de partie, Tristan et Frédéric ont acquis des badges « Islam » qui les mettent en position de profiter du dur labeur de Gérard et de remporter une victoire théologique quand l’occasion se présentera. Dom de son côté arrondit sa pelote et s’ingénie à empêcher cette condition de victoire en mettant en jeu des évêques d’une autre couleur. La première comète arrive enfin mais aucun des trois Imams ne l’achète, puisque cela reviendrait à consommer une action et leur argent pour activer une condition de victoire dont les deux autres risqueraient de profiter dans la foulée. Intéressante situation de « je te tiens par la barbichette » (du prophète ?). Finalement, une fois que le prix a suffisamment baissé c’est Dom qui l’achète pour activer la condition de victoire « Renaissance » (2 badges « Law » de plus et le plus de Républiques). Aussitôt, haro sur le Dom dont des prédicateurs enflammés dénoncent la victoire prochaine !

Pendant ce temps, une seconde comète entre en jeu et Gérard prend en main la carte avec badge Islam qui le mettra à égalité avec Tristan, bloquant provisoirement toute victoire religieuse (oui mais Gérard dispose d’une action Behead qui lui permettra au bon moment de supprimer une des cartes à badge Islam de Tristan. On te voit venir, Gérard !). Au tour suivant, Dom se crée une République pour se rapprocher de la victoire Renaissance, aussitôt contré par Fred. Et Tristan ? tout le monde l’avait apparemment oublié, en particulier Gérard qui n’a pas joué sa carte Islam. Le bougre barbu, majoritaire en badges Islam, achète la comète, active la victoire Religieuse et remporte la partie dans la foulée. Les autres jurèrent, mais un peu tard, qu’on ne les y prendrait plus. 

Table 2, dite « Abstraction » : à Deep madness Le Doc, Olivier L, François-René, Camille, Florian et Sophie ont fouraillé. Analyser le résultat relève de l’abstraction.

Table 3, dite « Traîtrise au sommet » : à Betrayal at the House on the hill en compagnie de Mickaël, les jeunes Paul et Alexandre, Olivier-3 et Franck ont recherché le traitre au sommet de la colline. Il était parmi eux, c’est sûr.

Table 4, dite « Outrenoire » : à Runebound, Julien, Neox, Xof et Baptiste ont broyé du noir à la façon de Soulages. Le résultat est caché derrière ce noir.

Table 5, dite « Cécité interdite » : Lucas arrive avec son jeu de Mah-Jong qui séduit Xel, votre serviteur, RomJé et Samuel, de retour parmi nous, et nouvel adepte. Une partie sous le signe du poulet (chicken), ce mah-jong spécial ne scorant aucun point (ce qui en fait une main remarquable en soi) dont on vit des exemples réussis et ratés (il faut avoir de bons yeux: on oublie toujours le petit truc qui marque un point, et de ce fait invalide le chicken et donc le mah-jong). Lucas joua le rôle de MJ, puis se fit supplanter dans ce rôle par RomJé au bout de la nuit car ce dernier, après avoir maintes fois différé son départ, et s’être enfin décidé, fut remplacé illico par Doc Nico qui passait par là, et lui servit de coach de luxe, offrant enfin un siège à Lucas, qui, lui, réalisa un mah-jong magnifique avec une main très pure en caractères, digne d’un musée d’art moderne !

Table 6, dite « Verrue d’avant-garde » : on s’en voudrait de passer sous silence cette table de Necromunda, où Steven & Co déployèrent au vu de tous une architecture d’avant-garde dont l’apparence tranche avec le style policé de la maison de quartier.

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Séance de VENDREDI 01/06/2019 à Servel

Il y a 149 ans naissait Karl von Clausewitz (1780-1831), théoricien prussien de la guerre, connu par ses écrits posthumes, De la guerre, et une formule tranchante et quelque peu réductrice : «La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens».

Après une scolarité médiocre, cadet à 12 ans, il est précipité dans les batailles de la première coalition contre la France. Lieutenant à 15 ans, il se lance sur le tard dans les études et entre en 1801 à l’Académie militaire, où officient d’illustres théoriciens de la guerre. Lui-même repart en campagne. Il est capturé en 1806 à Auerstaedt.

Plus tard, libéré, il est chargé de cours à la nouvelle Académie de guerre de Prusse, la Kriegsakademie. Son mariage avec la comtesse Marie von Brühl lui ouvre les portes de l’aristocratie berlinoise. Refusant de faire allégeance à la France, il s’engage en 1812 aux côtés des Russes. En 1818, il est promu général et devient le directeur de la Kriegsakademie.

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Clausewitz

Chef d’état-major en 1830, il participe à la répression de la révolution polonaise et meurt à Breslau lors de la grande épidémie de choléra qui frappe l’Europe en 1831.
Ses écrits sont alors rassemblés et publiés par sa veuve. On y lit la difficulté de modéliser les guerres et aussi une réflexion sur la «guerre totale».

L’image de Clausewitz est aujourd’hui ambivalente. Considéré, à l’égal d’un Thucydide, comme la plus grande référence de l’histoire de la pensée stratégique, il est aussi un auteur contesté, parfois envisagé comme celui qui ouvre la porte aux guerres totales du XXe siècle.

A Parties Civiles, il nous arrive de considérer que le jeu est la continuation de la guerre par d’autres moyens. A moins que ce ne soit l’amour ?

Table 1, dite « Guerre totale » : à Warhammer 40 000 en version Necromunda on fait la guerre comme d’autres vont au turbin: régulièrement, et avec les mêmes adversaires familiers (à savoir, Julien, Steven et Romain). Et Julien a gagné, cela aussi ne saurait nous surprendre..

Table 2, dite « Pensée stratégique » : à Gugong chacun sait qu’il faut avoir la souplesse d’esprit d’un mandarin et la détermination d’un gang de triade pour mener sa barque au milieu des nombreux espaces de visite. Il faut aussi faire preuve de déférence envers l’empereur. Le portrait chinois ainsi brossé, entre rouerie, conviction et politesse, nous oriente immanquablement vers Tristan, qui administra une leçon de pensée stratégique à ses adversaires, comme traduit la feuille de marque: avec 60, il surclasse Mickaël, 32 et possesseur du jeu, votre serviteur, 30 et auteur de trop peu de beaux coups, et deux débutants, Frédéric, 28, et Olivier-3, 26, qui ne déméritèrent point.

Table 3, dite « La marche de l’empereur » : La soirée débute par un Ave Cesar dans un format de compétition officielle (3 courses sur 3 circuits différents tracés dans le Circus Maximus) regroupant des Ben-Hur expérimentés (F-R, Thom et Dom) et débutants (Thibault, Xel et Nicolas-visiteur). Sous le regard de César dans la tribune officielle, un roi est né : François-René qui ne fait pas dans le détail puisqu’il remporte les 3 courses (dans la dernière Dom a pu y croire en étant en tête dans le dernier virage mais non). Il était déjà connu comme le prince de Formule Dé, il faut croire que ces jeux de course lui parlent. Le podium est clair et net avec 18 PV pour F-R, 11 pour Dom et 4 pour Thomas qui l’emporte sur Thibault au nombre de courses terminées. On peut noter un apprentissage collectif puisque sur le circuit qui avait vu tout le monde tomber en panne sèche il y un mois, trois concurrents ont bouclé leurs 3 tours tandis que la dernière course les a vu presque tous passer la ligne d’arrivée. Dans l’ensemble, ce jeu de course aux coups fourrés est apprécié et on va pouvoir revenir en introduisant avec les règles avancées, voire de nouveaux circuits.

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Winner’s Circle

Table 4, dite « Les gens bons ne sont pas venus beurrer les tartines » : Les mêmes étrennent un autre de jeu de course, Winner’s Circle, cette fois avec des canassons au lieu de chars antiques. Toujours motorisé par le Race Deck multiusages. En fait c’est autant un jeu de paris qu’un jeu de course puisqu’on est libre de faire avancer (presque) n’importe quel cheval à son tour de jeu. Selon le résultat du dé, on sera tenté soit de faire bien avancer un cheval sur lequel on a parié, soit au contraire de gaspiller le mouvement d’un autre qu’on n’a pas choisi. Les règles sont très simples, ce qui n’a pas empêché Dom de faire quelques erreurs majeures dans leur explication ! Disons juste que la partie a été dominée par le clan des jambons-beurre (F-R et Thomas, qui jouaient respectivement avec le rose et le blanc). Copains comme cochons et sûrement favorisés par le dé, ils ont laissé les autres dans la poussière de la piste. Pour calmer F-R il va falloir ressortir les jeux de cubes !

Table 5, dite « Second empire » : à Arkadia, si votre serviteur s’est déporté pour observer des gens bons, Mickaël et Olivier-3 sont restés pour se faire de nouveau corriger par Tristan, ce qui se passa, car ils furent crédités de 105 et 90 respectivement contre 135.

Table 6, dite « Silicone vallée » : pour finir, Codenames met aux prises les Bleus (Thibault, Nico-invité, Dom et votre serviteur) aux Rouges (Xel, François-René, Thomas). Un match en trois set qui se conclut d’une manière incroyable. Mais n’anticipons pas.

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Supersub n’est pas rentré en jeu !
  • Bleus 1-0: les Rouges ont donné la manche en se perdant dans les références absconses, comme Peach (une princesse de Super Mario) ou Jean Sarkozy (un cadre de l’industrie du soulier), après avoir échoué à deviner Droite qui accompagnait Malraux à la Culture !
  • Les Rouges égalisent avec de beaux indices comme Ruée (Or, Mule) ou Moulin (Pavé, Bras, Grain).
  • Bleus 2-1: Renforcés par Tristan, revenu de cirer le banc et qu’on voyait bien dans le rôle du super-sub façon David Fairclough (footballeur des Reds de Liverpool connu en France pour avoir marqué le troisième but lors du match Liverpool-Saint-Étienne en quart de finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1977, mettant ainsi fin à l’épopée des verts), et dont la pensée profonde indiquait une nouvelle fois la marche à suivre, les Rouges font pourtant confiance à Thomas et sa supposée golden hand. Mais celle-ci faillit: l’indice Silicone 3 ne visait nullement la vallée nouvelle surgie d’un corsage par la magie d’une pose d’implants mammaires – raison du choix fatal de « Poule » – mais les joints dont on assemble les carreaux !

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Séance de VENDREDI 10/05/2019 à Servel

Le 10 mai 1774, Louis XV passait de vie à trépas, il fut le seul roi de France à naître et à mourir au château de Versailles.

Le 26 août 1715, sentant la mort venir, Louis XIV avait fait entrer le jeune Louis dans sa chambre, l’embrassant et lui parlant avec gravité de sa future tâche de roi, dans des mots qui sont par la suite passés à la postérité, qui y a vu une sorte de testament politique du grand roi et des remords concernant sa propre action :

« Mignon, vous allez être un grand roi, mais tout votre bonheur dépendra d’être soumis à Dieu et du soin que vous aurez de soulager vos peuples. Il faut pour cela que vous évitiez autant que vous le pourrez de faire la guerre : c’est la ruine des peuples. Ne suivez pas le mauvais exemple que je vous ai donné sur cela ; j’ai souvent entrepris la guerre trop légèrement et l’ai soutenue par vanité. Ne m’imitez pas, mais soyez un prince pacifique, et que votre principale application soit de soulager vos sujets. »

La bougie allumée à la nuit, au balcon de la chambre, est éteinte à la mort de Louis XV, qui survient des suites de la variole (septicémie aggravée de complications pulmonaires), dans l’indifférence du peuple et la réjouissance d’une partie de la cour. Variolique, il n’est pas embaumé : il est aussi le seul roi de France à ne pas avoir reçu cet hommage post-mortem. Il laissera le trône à son petit-fils, le futur Louis XVI.

L’impopularité de Louis XV est telle que sa mort est accueillie dans les rues de Paris par des festivités joyeuses, comme l’avait été celle de Louis XIV. Lors des obsèques, le 12 mai, pour éviter les insultes du peuple sur son passage, le cortège funèbre réduit contourne Paris de nuit, par l’ouest, avant d’arriver à la basilique Saint-Denis. La décomposition du corps est si rapide que la partition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples ne peut être réalisée.

Dix-neuf ans plus tard, le 16 octobre 1793, durant la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, après avoir ouvert les cercueils de Louis XIII et de Louis XIV (relativement bien conservés) les révolutionnaires ouvrent celui de Louis XV et trouvent le cadavre nageant dans une eau abondante due à la perte d’eau du corps qui avait été en fait enduit de sel marin, et n’avait pas été embaumé comme celui de ses prédécesseurs. Le corps tombe rapidement en putréfaction, les révolutionnaires brûlent de la poudre pour purifier l’air de l’odeur infecte qu’il dégage et le jettent comme les autres corps, dans une fosse commune sur de la chaux vive.

Louis XV

Une légende populaire veut que Louis XV se soit exprimé au sujet de sa mort et aurait dit : « Après moi le déluge ». Cette expression prétendument prophétique (son successeur Louis XVI étant guillotiné lors de la Révolution française), qui n’apparaît qu’en 1789, est apocryphe, elle a été également attribuée à Madame de Pompadour en 1757, alors que la favorite cherchait à consoler le roi très affecté par la déroute de Rossbach avec ces mots « Il ne faut point s’affliger : vous tomberiez malade. Après nous le déluge ! ».

A Lannion, en cet autre 10 mai, c’était aussi le déluge. Mais nous sommes toujours là, et nous souhaitons à notre humble président, qui partage sans nul doute avec Louis XV le surnom de bien-aimé, un règne aussi long (58 ans, 8 mois et 9 jours ) à la tête de notre auguste assemblée, qui, ce soir, a voyagé de par le monde.

Table 1, dite « Guerre légère » : à Warhammer 40 000 en version Necromunda on fait la guerre, mais on sent bien que l’atmosphère est légère. Il y eut bien sûr Julien, Steven et Romain.

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Table 2, dite « Et Dieu sauve la reine » : première découverte de la soirée: Manila (dans sa version bricolée par Dom) nous entraîne dans une régate de longue haleine où les retournements sont nombreux et le suspense règne en maître, incarné par les jets de dés. Dieu ne joue peut-être pas aux dès, mais il offrit la victoire à Xel sur le dernier coup (42 poins avec le pirate, 128 au total). En tir groupé, Dom (113), Tristan (106) et votre serviteur (101) complètent le tableau.

Neta Tanka

Table 3, dite « Lignée royale » : à cette table, c’est Mickaël qui régale, avec Neta Tanka. Le long de la Grande Rivière Gelée, vit la tribu des Frostrivers. Ses membres vivent en harmonie avec la Nature. La tribu obéit aux lois des Quatre Anciens, eux-même dirigés par le plus vénérable des Anciens : le Neta-Tanka. Au crépuscule de sa vie, il réunit tous les Clans de la Tribu des Frostriver pour désigner son successeur…. Comme de juste, le grand Ancien désigna le vénérable possesseur du jeu: il l’emporte devant Yann, Frank et le petit Paul.

Table 4, dite « Une épopée » : dans Les contrées de l’horreur, Neox, le Doc, FR et Nicolas II ferraillent pour neutraliser Cthulu. Ils y parvinrent au terme d’une épopée épique.

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Bretagne

Table 5, dite « Cortège nocturne » : les découvertes s’enchaînent, et c’est à Olive de dévoiler Bretagne – un jeu où l’on construit des phares. Olivier-3 et Frédéric complètent le cortège des bâtisseurs à cette table à l’issue mystérieuse tant son issue fut nocturne.

Table 6, dite « Patience et longueur de temps » : à Istanbul la table 2 enchaîne, à ce jeu où il ne faut point trop tarder à acquérir ses gemmes. C’est Xel qui, en reine doublement sacrée, se pare des joyaux de la couronne.

Table 7, dite « Embaumée » : pour finit, Codenames met aux prises les Bleus (FR, Maxime et votre serviteur) aux Rouges (Dom, Xel, Vincent). Un match serré que les Bleus règlent finement avec indice final pour connaisseurs (et à la façon de Xel, même si c’était FR qui était à la manœuvre) et qu’on conservera longtemps en mémoire : Rugby 2 (Fourche, Oeil). Le jour venu, il méritera pour cela, et l’ensemble de son œuvre, d’être embaumé en grande pompe (mais peut-être préférera-t-il la pompe sans le baume).

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Séance de VENDREDI 03/05/2019 à Servel

Ce trois mai, Parties Civiles est en mode « trois salles, trois ambiances » !

Table 1, dite « Animalière » : première salle dite « aux cubistes » où les amateurs de jeux de gestion phosphorent en silence, ce qui n’exclut pas les coups vicieux. Une partie d’Altiplano voit s’opposer Nicolas-2 et Olive. Le second l’emporte 94 à 88 puis, passant du lama au renard, ils disputent une partie de Renard des Bois, petit jeu de cartes.

Table 2, dite « Brassicole » : on retrouve autour d’un Brass (dans sa version Birmingham qui introduit la bière parmi les ressources produites) des habitués (Thomas et Xel) et des moins familiers (Jeff et Vincent). On sentait que la partie se jouerait entre les deux premiers nommés, les bookmakers des Midlands avaient pris les paris et c’est Xel qui s’impose finalement avec 134 PV.

Table 3, dite « Coriace » : deuxième salle dite « aux cultistes » où un groupe de quatre personnages mus par l’esprit d’aventure et l’appât du gain, fort différents mais soudés par les épreuves traversées (ce qui ne veut pas dire que l’harmonie y règne !) explore des lieux mal famés dans des odeurs fortes et le bruit des combats. Nous voilà de retour à Gloomhaven avec ces aventuriers maintenant bien velus (expérience de niveau 5 ou 6). Mais voilà, la coriacité des créatures rencontrées progresse en proportion ! Ce soir dans la Ruinous crypt on a bien dégusté, entre celles qui imposent un désavantage (on tire 2 cartes de son deck de modificateurs d’attaque et on garde le moins bonne), celles qui ont un bouclier de force 4 (on soustrait 4 du nombre de dommages infligés) et celles qui ont retaliate 3 (elles vous font 3 dommages chaque fois que vous la touchez, parfois même en cas d’attaque à distance !).

Pour tout dire, dès la première pièce la partie a semblé perdue face à un mélange de cultistes, de Night Demons et de squelettes à leur suite. Jack en particulier encaisse une série d’attaques dévastatrices. Quant au dernier démon, il faut une éternité pour en venir à bout, la faute à des attaques malchanceuses. Mais on se reprend, Julien dispense ses soins et Dom fait le ménage dans la deuxième pièce. On se dirige vers la dernière dont Neox prend soin d’ouvrir la porte avant de se replier, ce qui attire le Frost Demon élite à travers un piège. On finit de nettoyer avant de goûter un repos bien mérité. Autour d’une boisson fermentée locale, Neox évoque ses projets de retraite prochaine. Dans quel personnage se réincarnera notre Quartermaster ?

Table 4, dite « Dystopienne » : dans la dernière salle dite « aux puristes », nous trouvons des joueurs allergiques au carton et n’acceptant de manipuler que des figurines en plastique, évoluant dans des décors tridimensionnels pour les plus radicaux d’entre eux. Reconnaissons tout de même le talent de peintre de certains. Ainsi OlivierL et Sébastien qui jouent à Eden Burn Out, jeu d’affrontement post-apocalyptique.

Table 5, dite « Envahissante » : on y revoit Batman avec DocNico, François-René et Mickaël. Beaucoup de matériel et plusieurs tables nécessaires pour un scénario différent de celui de la semaine précédente.

Table 6, dite « Féroce » : Steven et Romain, de la tribu des fans de Warhammer, s’affrontent sans faire de quartier à Necromunda.

Table 7, dite « Gélatineuse » : il y aussi eu un Descent avec Frank, PaulJr, Olivier3 et ???. On ne nous a pas confirmé que les monstres rencontrés étaient gélatineux.

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