Le 6 août 1806, date de l’abandon par François II de sa qualité d’empereur des Romains, peut être considéré comme l’acte de décès légal du Saint-Empire romain, un regroupement politique de terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge, dirigé par l’empereur des Romains. Il se considérait comme le continuateur légitime de l’empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint est attesté en 1157 pour légitimer le pouvoir de manière divine.
L’étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l’Empire comprend presque tout le territoire de l’actuelle Europe centrale, des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse ainsi que des parties de la France et de l’Italie. Son histoire et sa civilisation sont donc un héritage partagé par de nombreux États européens actuels.
L’époque moderne marque pour l’Empire l’impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d’étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L’Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre protection aux sujets contre l’arbitraire des seigneurs et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants, et par l’Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont intégrés comme États impériaux. L’Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire et auront raison de lui.
A Parties Civiles, 213 ans après, nous avons revisité l’histoire sous toutes ses formes réelles et imaginaires.
Table 1, dite « Deux ex machina » : Le seigneur des anneaux accueille Armand, Eric, Elouan, Olivier, Franck et le petit Paul, qui se font submerger par une centaine d’orques et de gobelins. Mais, deus ex machina, ils parviennent in extremis s’en dégager et remporter la victoire.
Table 2, dite « Saint-Nicolas des Chardonnets » : Nouvelle expédition dans la forêt « enchantée » de Root, cette fois avec Neox-Chat, F-R-Loutres, Nicolas2-Vagabond, Dom-Oiseaux et DocNico-AllianceSylvestre. On découvre le peuple de la rivière qui est animé d’un certain esprit d’entreprise puisqu’il vend ses services (cartes supplémentaires, guerriers mercenaires, déplacements par les rivières) aux autres factions en échange de guerriers qui lui servent à faire ses propres actions. Et il est libre de moduler les prix à chaque tour, à la Container. Alors que 5 joueurs cohabitaient sur le plateau, cette partie a vu moins de combats que la fois précédente à 4. Neox a ainsi pu largement se consolider sur une moitié de plateau devenue peu à peu imprenable, et à la fin ses 25 guerriers avaient été déployés. F-R a choisi en milieu de partie de partir sur une condition de victoire alternative (contrôle de 2 coins opposés), que les autres se sont ingéniés à lui refuser. Dom a eu du mal à construire un moteur efficace (on dira que c’est la faute à la pioche) et a pas mal subi les coups de force de l’Alliance qui s’est déployée dans la même zone. N2 (avec le Bricoleur) a pu se fabriquer des objets avec son marteau, le rendant assez peu dépendant des autres joueurs. La victoire s’est jouée entre les 3 Nicolas, et c’est Doc qui finit le premier à 30 points. Bon, il y a eu un oubli de règle, mais au moins il a fait mentir ceux qui avaient prédit la victoire du Vagabond.
Table 3, dite « Révolution de palais » : à Brass: Birmingham, nous retrouvons trois baroudeurs de ce Wallace historique, revisité ici dans va version kickstartée avec des changements de règles non négligeables, et ses célèbres et incontournables brasseries. La partie fut riche et dense, en attestent les scores: avec 139, votre serviteur repart bronzé, tandis qu’en haut du podium, c’est Xel, 163, qui coiffe l’empereur Thomas, 157, pour une petite révolution de palais.
Table 4, dite « In aqua veritas » : à Deep sea adventure la vérité (et ses trésors) se trouve au fond de l’eau, mais tout l’art consiste à remonter à la surface au bon moment et sans s’en être trop lesté. A cet exercice, c’est Thomas qui s’en sort le mieux (39), avec Sophie juste derrière (34). Xel et votre narrateur ont fini noyés trois fois de suite et échouent à 0.
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