Séance de MARDI 25/07/2017 à Ti Koad

Il est 4h15 en ce matin du 25 juillet 1909. Après 32 échecs en deux ans qui lui ont valu le surnom de «roi de la casse», Louis Blériot tente le tout pour le tout et, en 27 minutes, vole de Calais à Douvres aux commandes de son dernier-né, le Blériot XI. Le vent est tombé durant la nuit et le moment semble propice pour relever le défi lancé par le journal britannique, le Daily Mail : traverser la Manche à bord d’un «plus lourd que l’air». Blériot fait signe à son mécanicien : il se lance !
Il y a 40 kilomètres de mer à traverser: une immensité, car aucun repère ne vient guider l’aviateur, qui repère des bateaux qui lui indiquent la direction de Douvres, en Grande-Bretagne. Puis il aperçoit l’immense drapeau tricolore que son ami, le journaliste Charles Fontaine a déployé dans un champ pour qu’il sache où se poser.
À 5h12, après un virage, c’est chose faite : Blériot coupe le moteur sur le sol anglais. Une foule immense l’accueille. Le roi le recevra le lendemain. L’événement a un retentissement mondial.

108 ans se sont écoulés depuis la première traversée aérienne de la Manche. A Parties Civiles, on s’est contentés de traverser Lannion, mais il y avait des packs de bière pour rester dans l’ambiance anglaise, et aussi trois jeux aux noms anglophones.

Table 1, dite « Plus lourde que l’air » : à Metal adventures, on part à l’aventure, seul ou avec des alliés de circonstance, pour piller des vaisseaux gorgés d’or ou écumer des planètes exotiques. Une mission que Xel mena à bien, semant Neox, Baptiste et Frank, ses infortunés poursuivants.

Table 2, dite « Vol qualifié » : après une valse hésitation au sujet d’un jeu teutonique proposé par Dom et qui n’eut pas l’heur de plaire à tous, P.I. fut l’objet d’un consensus. A ce jeu de détectives dans un New York plutôt imaginaire, il faut rester concentré, et avoir parfois un peu de chance. « Mais comme ça se joue en trois manches, la chance est lissée », prétendit Paul, qui s’adjugea la victoire dans un vol qualifié parfaitement maîtrisé, sur un point de règles qu’il dénicha lui-même dans le livret.  En effet, en cas d’égalité, celui qui a déployé le moins d’enquêteurs est déclaré vainqueur. Nous aboutîmes donc au résultat suivant: 1. Paul (17), 2. VHS (17), 3. Dom (15), 4. Jérôme (5), 5. François-René (4).

Table 3, dite « Manche décisive » : Codenames, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais ce qu’on va y trouver. Une réplique tirée de Forrest Gump bien sûr, qui fut l’objet d’un indice qui restera dans les annales (Boîte, Banc, Veine). Dans ce match en trois sets, où les Bleus (FR, VHS, Jérôme) étaient opposés aux Rouges (Paul, Xel, Dom), nous avions les deux premiers mais le troisième nous échappa, car nous optâmes pour Tronc, qui semblait plus apparenté à une Fellation dont nous avions laissé un morceau en route. Cette erreur scella le sort de la manche, et, partant, de la partie, qui fut marquée par plusieurs trouvailles: Es 2 (Fut, Docteur), Huile 2 (Baleine, Noix), Impressionnisme 3 (Cirque, Aube, Cadre) ** voir ci-dessous ** et par un Dealer 2, improprement associé à Rail et Coque, au lieu de Rail et Témoin, ce qui provoqua l’émoi d’un maître-espion pas du tout impassible, causant un incident passible d’une pénalité largement méritée. Ainsi perdirent les Bleus, offrant aux Rouges un renversement inespéré.

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Séance de VENDREDI 15/07/2016 à Ti-Koad

La loi du 15 juillet 1975, relative à l’élimination des déchets et à la récupération de matériaux donne une définition du déchet: « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ». Cette définition, toujours en vigueur, s’accompagne du principe dit du pollueur-payeur, qui a parfois du mal à entrer dans les moeurs… Un petit pas vers la bonne poubelle, c’est un grand pas pour la planète, et ceux qui n’en sont pas convaincus sont invités à une croisière sur le septième continent. Voilà, c’est dit !

Sinon, à Ti Koad, 41 ans après, il y eut un bon petit paquet de tables, dont je vous laisserai faire le tri.

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Table 1, dite « enterrée »
…où Dom invite Nicola II, Paul et votre humble serviteur à Quartermaster. A ce remake de WW2, six pays sont en jeu, et donc, à quatre, deux joueurs contrôlent deux pays, en l’occurence Royaume Uni et USA pour Dom, Allemagne et Italie pour Paul. Je complète l’Axe avec le Japon tandis que Nicolas II, le bien désigné, prend les rênes de la Russie pour les Alliés. Voici une partie où le Japon, bénéficiant d’un tirage initial favorable avec beaucoup de cartes déploiement (car c’est la faiblesse du Japon, il a peu d’armées et peu de cartes qui les déploient), et la fameuse carte « Prospérité de l’Asie », qui rapporte 1 PV par territoire éloigné conquis (Asie du sud-Est, Philippines, Indonésie). A ce petit jeu, le Japon marque bientôt régulièrement 6 à 7 points et l’Axe se retrouve rapidement à 25, tout près de la barre de 30 qui scelle la victoire. L’anglais, bénéficiant de la puissance du Commonweath, s’installe alors en Inde, freinant la progression du Japon qui désormais hésite à conquérir l’Asie du Sud-Est, pour préserver ses cartes Déploiement. Mais le tournnant de la partie sera l’entrée en scène des USA sur le théâtre Pacifique avec la carte Pearl Harbour, puis, surtout, la conquête du Japon, qui sera immédiatement chassé de sa base, puis, dans le même mouvement, occupé par le biais d’une des nombreuses cartes Statut des américains (j’avais vu que le Japon était menacé dans son fief, mais pas anticipé qu’il pût être concomitamment conquis). Le coup de grâce fut une guerre économique, privant le Japon du reste de son deck et l’emmenant tout droit vers un enterrement de première classe, malgré un ultime baroud d’honneur kamikaze en Asie du Sud-Est grâce aux efficaces cartes Riposte. Pendant ce temps-là, Allemagne et Russie se faisaient des politesses entre Moscou et Donetsk, l’anglais défendait mollement sa base, et l’Italie était en perdition. Le hara kiri du Japon, désormais contraint à scorer 0, fut le chant du cygne de l’Axe, dont la chute fut foudroyante. Au 19 ème tour, la messe était dite et les Alliés triomphèrent.

Table 2, dite « recyclée »
…où Ivan, nouveau venu (mais le talent n’attend pas le nombre des années), l’emporte sans discussion à Metal Adventures face à une opposition formée d’Hélène, Olivier, et Baptiste aux mains d’argent.

Table 3, dite « biodégradable »
…où Xel se défait de Jérôme et Nicolas-Neox à Hit Z Road, encore un Wallace qui sort des placards, mais à contretemps dans un téléscopage malheureux avec une tragique actualité. Un jeu où qui vous propose d’incarner des survivants dans un monde post-apo’ (infesté de zombies), qui accomplissent un périple le long de la route 66.  Le but du jeu est de survivre pendant 8 tours et de marquer des points en faisant des actions héroïques en poutrant du zombie ou en affrontant des évènements funestes. Hit Z road est un jeu de gestion de ressources (essence, balles, adrénaline) avec une phase d’enchère et une phase de combats contre les zombies avec des dés, et il semble qu’aux enchères, certains y ont laissé plus que des plumes…
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Table 4, dite « verte de rage »
…où, un La fureur de Dracula vit, sur le fil, la mise à mort du vampire (Mickaël) face à une troupe de chasseurs sans merci (Michal, François-René et Thierry).

Table 5, dite « en vert et contre tous »
…où Baptiste, grand style, se rèvèle seigneur de Lords of Scotland face à Olivier et Ivan. Un trésorier maître de l’Ecosse c’est dans l’ordre des choses, mais, reconnaissons-le, il en a le physique de l’emploi.

Table 6, dite « incinérée »
…..où la table 3 se reconstitue pour un opus d’Ashes – un jeu de deck building pas si court que ça où Nicolas-Neox l’emporte devant Xel et Jérôme et, du même pas, prend la porte, pendant que ses opposants restent et rejoignent la table 7.

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Table 7, dite « compostée »
…..où, à Codenames, les bleus, formant une équipe soudée et homogène (François-René, Thierry, VHS, puis Jérôme) font du compost des rouges (Dom, Paul, Nicolas II, puis Xel), sur le score sans appel de 4 à 1. On retiendra de cette partie le méconnu (mais très réel) réseau hydraulique de la Suisse, évoqué par Dom, ce puits de science auquel son équipe ne sut s’abreuver, les errements des rouges sur le thème de l’oenologie et de Gérard Depardieu (tombé dans fût quand il était petit), alors que les bleus faisaient des étincelles avec un Ensemencement 2 (enceinte & jardinière) de haut vol, et une manche conclue sur un Echecs 2 fort bien amené (pion & tour). A noter, quand même, la jolie Pluie 3 des rouges (eau, liquide, pépin).

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Séance de VENDREDI 13/05/2016 à St-Elivet

Beaucoup de variété et d’activité en ce vendredi post-AG dans une salle St-Elivet où l’on put entendre un silence concentré (beaucoup) et des cris (un peu, mais pas trop sinon les voisins se plaignent).

Table 1, dite « Abracadabra ! » : Jack, Jibee, Julien-Paimpol et Jhomas jouent à Trickerion: Legends of Illusion, un jeu récent de la catégorie poids lourd-placement d’ouvrier dans lequel des illusionnistes se mesurent entre eux en réalisant des tours de plus en plus forts (par exemple, jouer pendant plus de 4 heures ce qui fait que le résultat de la partie n’est pas encore tombé sur nos téléscripteurs. Je suis cependant sûr qu’il finira par apparaître magiquement dans ce compte-rendu).

Table 2, dite « Ouille ! » : F-R, Frank-3, Jeff et VHN découvrent Space Alert, un jeu coopératif frénétique à actions programmées. Les joueur sont l’équipage, sympathique mais un peu novice, d’un vaisseau spatial qui se voit attaqué par toutes sortes de menaces (ennemis, aliens, etc. pas besoin de vous faire un dessin). Pendant 7 courtes minutes, ils doivent décider de leurs actions en se coordonnant pour organiser le combat en utilisant les armes, protégeant le vaisseau et gérant l’énergie disponible. Autant dire qu’en cas de malentendu, l’issue est le plus souvent fatale (et parfois hilarante). Il m’en coûte de l’écrire mais nous avons échoué deux fois de suite au scénario d’initiation (sachant qu’avant de le rejouer, il y a eu un échange sur le thème « ce sera trop facile vu que maintenant on sait où, quand et avec quelle force apparaissent les menaces ». Hum). A noter pour ceux qui ont une heure à perdre, le manuel est rédigé de façon particulièrement drôle.

Table 3, dite « A l’assaut ! » : Baptiste-le-rupin-galactique, Axel, Mickaël et Nicolas-Neox jouent à Metal Adventures, un jeu plein de bruit et de fureur dans un futur spatial et steampunk. C’est Nicolas qui a été le pirate interstellaire le plus redoutable.

Table 4, dite « Sauve qui peut ! » : Tristan, Julien-Lannion et Frank-1 jouent à The Island, un jeu vachard où il faut s’échapper d’une île qui coule à cause de la montée des eaux provoquée par le changement climatique parce que sa bouée est crevée. Rares sont les jeux où les personnages peuvent se noyer ou se faire manger par des requins ! Tristan sera le survivor de ce vendredi soir.

Table 5, dite « Iä ! Shub-Niggurath ! » : Nicolas-Neox, Axel, F-R, Frank-3 et un Vincent tombé du ciel se frittent à Cthulhu Wars. Il semblerait qu’Axel ait appris à ses dépens qu’il ne faut pas aller chercher Vincent et que Nicolas ait fini par s’imposer.

Table 6, dite « En voiture ! » : Baptiste, Jeff, Mickaël enchaînent 2 parties des Aventuriers du Rail (en Grande-Bretagne puis, après une correspondance en Islande, en Pennsylvanie). La première partie est gagnée par Mickaël (95 points) devant Baptiste (82) et Jeff (9, non ce n’est pas une faute de frappe me demande-t-on de préciser). Ce dernier se refait dans la seconde partie qu’il emporte.

Table 7, dite « Michty me ! » : Tristan, Julien-Lannion (qui découvre) et VHN jouent à Glen More, un jeu de gestion poids-moyen avec quelques mécanismes originaux qui était sorti il y a quelques semaines. Chaque joueur a choisi des options de développement assez différentes et l’ordre d’arrivée est le précédent cité (56/50/44 points). Étonnamment, tout le monde a trouvé que le jeu était plus intéressant quand on utilise les vraies règles 😛

Table 8, dite « Chameau ! » : Tristan et Dom se retrouvent en tête à tête dans Jaipur que Tristan remporte 2 manches à 1.

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Séance de MARDI 19/04/2016 à St-Elivet

En ce 19 avril, Eliot Ness, aurait eu 113 ans. Cet agent du Trésor américain,  dont la détermination à faire respecter la prohibition à Chicago le plaça à la tête des Incorruptibles, livra une guerre sans merci à Al Capone, parrain de l’Outfit de Chicago, de 1925 à 1932, et qui tombera finalement pour fraude fiscale. Devenu, en 1935, avec la fin de la prohibition, directeur de la sécurité publique de Cleveland, il y mènera une campagne de lutte contre la corruption dans les services de police et de secours, ainsi que contre le jeu. Mais il échouera cependant à arrêter le Cleveland Torso Murderer, tueur en série qui fit trembler la région au milieu des années 1930. Cela lui sera vivement reproché par un député dont Ness suspecte fortement le cousin d’être le tueur en série, sans réussir à en réunir les preuves. Cet échec contribuera à la fin d’une carrière honorable à Cleveland, qu’il devra, tragique ironie, quitter en 1942 à la suite d’un accident de circulation dû à l’alcool. Son livre, The Untouchables, référence à la tentative de Capone pour acheter ses agents, sera publié en 1957, peu après sa mort d’une crise cardiaque.

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Eliott Ness n’était pas à St-Elivet en ce mardi: jeux et chocolats y prospérèrent sans encombre.

Table 1, dite « cœur de pirate » : Baptiste-aux-mains-d’or propose Metal adventures, un univers où, face à des nations stellaires assoiffées de pouvoir, des hommes et des femmes au cœur vaillant décident de vivre leur propre destin. Leur existence dangereuse, mais vibrante de liberté et d’exotisme, en fit l’espace d’un soir des pirates de l’espace ! Hélène s’adjuge le cœur des pirates, dans une partie à laquelle participa également Nicolas 1er.

Table 2, dite « intouchable » : François-René s’associe à JiBee et Xel pour défier Dom, Bruno et VHS à revisiter la  2ème guerre mondiale à Quartermaster. Dans une première partie, ils jouent l’Axe, qu’ils finissent par faire gagner après avoir pilonné l’Union Soviétique, abandonnée de tout soutien allié et notamment Anglais. Dans une seconde manche, qui s’imposait pour compenser la frustration de l’équipe alliée face au blitz krieg allemand, ils triomphent, cette fois avec les Alliés, en imposant à L’Allemagne et à l’Italie (deux pays que je contrôlais suite au départ inopiné de Bruno) une guerre économique sans merci, les privant de deck, et donc de toute action, bien avant la fin. Et pendant ce temps, le cousin Russe allait se dévergonder en Orient en délaissant ses bases, que l’Allemagne, privée de cartes conquête, ne put jamais investir ! Décidément, cette équipe de choc était intouchable.

Table 3, dite « serial winner » : à Marvel dice masters, Jean-Yves s’adjuge les trois manches, secondé par Thierry dans les deux premières et Thomas dans la troisième, tandis que Jérôme repart bredouille.

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Séance de VENDREDI 15/04/2016 à St-Elivet

Cette soirée où Raymond Poulidor devint octogénaire connut une séance riche en tables et rivalités, à l’image du fameux coude à coude entre le « quadragêneur » et Jacques Anquetil au puy de Dôme, le 12 juillet 1964, illustré par le cliché mythique de Roger Krieger.

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Table 1, dite « maillot jaune» : où Thierry nous a raconté comment il avait arpenté la France en long, en large et en travers pour dénicher L’âge des Dieux, jeu épuisé depuis des années mais ô combien passionant. A l’inverse de Poulidor, il acheva victorieux son Tour de France.

Au début de ce jeu, chaque joueur a un dieu ou une déesse avec un pouvoir spécial, par exemple, Thierry hérita du dieu de la fourberie, et ses peuples restèrent éventuellement secrets jusqu’à la fin, tout en lançant des attaques sournoises.  Tous les peuples sont prédisposés au départ sur le plateau de jeu,  divisé en territoires. Orcs, gobelins, gnomes, sorciers, nécromanciens, elfes noirs, hauts ou sylvains, fées… vont alors se battre pour dominer ou simplement survivre.

La partie se déroule en 10 tours. Jusqu’au 7ème, chaque tour commence par un évènement particulier:
– aux tours 1, 3, 5 et 7, on distribue une carte destinée (désignant un peuple) respectivement de taille 4, 3, 2 et 1. La taille correspond aux territoires possédés par le peuple au départ, mais aussi sa capacité à se développer. Après la distribution du tour 7, chacun peut effectuer entre 0 et 2 paris sur le développement des peuples.
– aux tours 2, 4 et 6, les peuples mineurs (dont les cartes destinées de sa taille n’ont pas été distribuées) vont se révolter et attaquer au choix de chaque joueur un peuple adjacent: les peuples de taille 3 ou moins au tour 2, 2 ou moins au tour 4, 1 au tour 6.
Le tour de jeu est très simple:  une phase de fortification donnant un bonus de +1 en défense sur le territoire concerné, une phase de combats où chaque joueur à tour de rôle va déclencher une rixe entre 2 peuplades (un combat réussit sur un résultat de 3+ sur un d6, affecté par les bonus d’attaque et de défense) et enfin une phase d’actions où chaque joueur va jouer une carte d’action (8 en main au départ) ou une carte destinée (qui désigne un de ses peuples).

La subtilité du jeu réside dans la dualité des cartes actions, qui représentent aussi les peuples qui interviennent dans la phase des paris. Un pari réussi donne des gains importants (3 points par pari contre 1 point par terriroire) et, surtout, on peut parier sur d’autres peuples que le sien. Il vaut donc mieux avoir une stratégie à long terme, ce qui est possible car on connaît dès le départ ses 8 cartes attaque.

A l’arrivée, si Thierry visse la poignée en fin de partie pour avoir la bise avec 21 PV. Je le talonne d’une unité (avec deux paris gagnés) suivi de près par Gael (17 PV), alors que Frank (8 PV) a passé son temps à détruire mon premier peuple, bellicisme acharné qui l’aveugla au point de passer par la fenêtre.

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Table 2, dite « la sorcière aux dents vertes » : François-René (dit FR) invite Nicolas-Neox, Dom et Laurent à un voyage au bout de la nuit: Les contrées de l’horreur. Ils y ont connu la sorcière aux dents vertes….

Table 3, dite « dans le coffre » : à Invazions, jeu d’affrontement asymétrique par équipe, deux espèces luttent pour la domination d’un territoire. D’un côté, un joueur incarne les humains et va devoir défendre les lieux pour développer un antidote, utilisant un système de gestion de ressources pour déployer ses troupes. De l’autre, un ou plusieurs joueurs vont incarner chacun une horde de zombies et coopérer pour attaquer les lieux humains et ainsi libérer les zombies captifs, ce qui n’est pas gagné car leurs attaques peuvent être contrées par les cartes des humains. Une mécanique de jeu teintée de deckbuilding, ce qui a dû plaire à Thomas, Xel, Axel, et Paul, notre nouveau sympathisant. On retiendra que c’est « dans le coffre » que Axel, l’unique humain, profita de son deck surpuissant pour anéantir les zombies. Aurait-il salé la soupe ?

Table 4, dite « filochée » : Baptiste-aux-mains-d’or propose Metal adventures. Thomas, Axel, Paul et Mickaël ont filoché jusqu’à point d’heure.

Table 5, dite « enrhumée » : A Barony, Jacques fait parler la classe pour enrhumer, dans cet ordre, Jeff, Tristan et Baptiste. Comme l’aurait dit Poupou d’un accent rocailleux, « First is first, second is nowhere ».

Table 6, dite « ajustée » : pour un entremets entre deux plats de résistance, Thierry et votre humble serviteur font le trajet exotique de Jaipur. Repus d’or et de rubis, j’ajuste mon adversaire 2 manches à 1 en fumant le cigare.

Table 7, dite « à la pancarte » : à Agricola, Jacques avait la pancarte, ce qui se révéla justifié: 44 en fumant la pipe, mais Xel, 33, et Tristan, 32 lui ont un temps sucé la roue, pendant que Jeff (18) faisait le gouvernail.

Table 8, dite « au bon wagon » : les bleus (VHS, Xel, FR, Tristan) ont pris le bon wagon à Codenames. pendant que les rouges (Dom, Paul, Thierry et Jeff) mangeaient la luzerne. Une victoire 3 à 1 sans coup férir, émaillée d’éclats de rires et couronnée par un splendide Sol 3 qui révéla Note, Clé et Tapis pour sceller la victoire, pendant que les rouges s’égaraient dans le sillage improbable d’un hollandais volant. On retiendra de cette partie deux échanges cultes entre Thierry et Dom, qui montrent que les rouges avaient la tête ailleurs:

« Tu n’as pas amené de pommes ?, ‘Non, ce n’est pas la saison », et:
« On peut faire un sablier avec les cartes du DUC ? », « ?? »

Table 9, dite « tricotée » : à Tokaido. Michal, Elaine, Mickaël et Vincent déroulent. Malheureusement, l’histoire finit sans table de marque pour la chronique.

Table 10, dite « le temps des cerises » : c’est l’heure des braves, et, pour retrouver la pédale, Dom extrait des profondeurs du DUC un Qwinto, où FR (31) n’eut pas besoin de passer le coude pour devancer Dom et VHS (16), puis Xel (10), qui ramasse les casquettes, mais se refait la cerise dans une seconde manche avec 37, devançant FR (23) et Dom (18), alors que votre modeste narrateur (13) reste en croustille.

Table 11, dite « hors délais » : La table 10 enchaîne avec un nouvel opus du DUC, Qwixx, où FR (56) envoie dans la moulure Xel (47), Dom (36) tandis que votre dévoué chroniqueur fait de l’huile (28). Mais à l’heure de la sortie, nous étions tous hors délais depuis longetmps.

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