Séance de VENDREDI 10/05/2024 à Servel

undefinedLe 10 mai 1774, La bougie allumée à la nuit, au balcon de la chambre de Louis XV, est éteinte lorsque le souverain meurt suite à une septicémie aggravée de complications pulmonaires. Étant variolique, il n’est pas embaumé et reste le seul roi de France à ne pas avoir reçu cet hommage post-mortem, le seul aussi à naître et mourir au château de Versailles. « Bien-Aimé » en début de règne, resté tel dans la plupart des régions de France à sa fin, il est très impopulaire à Paris, à tel point que sa mort donnera lieu à des fêtes joyeuses dans la capitale.

19 ans plus tard, le 16 octobre 1793, durant la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, après avoir ouvert les cercueils bien conservés de Louis XIII et de Louis XIV, les révolutionnaires trouvent dans celui de Louis XV un cadavre nageant dans une eau abondante due à la perte d’eau du corps non embaumé, enduit de sel marin, et qui tombe rapidement en putréfaction. Les révolutionnaires brûlent de la poudre pour purifier l’air de l’odeur infecte qu’il dégage et le jettent, comme les autres, dans une fosse commune sur de la chaux vive. Le 21 janvier 1817, Louis XVIII fait rechercher les restes de ses ancêtres dans les fosses communes pour remettre leurs ossements dans la nécropole des rois mais aucun corps ne pourra être identifié

250 ans plus tard, Parties civiles réunissait, autour de son roi bien vivant et bien aimé, une assemblée joyeuse.

Table 1, dite « Décomposition finale » : nouvelle sortie de Bruxelles 1893, un jeu récemment ressorti dans une version nouvelle, et qui engrange de nouveaux adeptes. Son mécanisme très bien huilé pourrait en faire un nouveau classique, et l’ambiance art nouveau est parfaitement traduite, ce qui ne gâche rien. Au terme d’une partie haletante, la feuille de score indique Steven 133, Olive, 117 au terme d’une folle remontée, Fred, bien placé partout mais trop éparpillé, et François, à la peine sur ses nobles et systématiquement grillé dans les majorités, 108. Mais ce résultat est immédiatement contesté, entaché de deux grosses erreurs de score : premièrement, les bonus de Notre-Dame ont été comptés à la fin, et non au début, ce qui fausse le calcul ce celui qui octroie 1 PV supplémentaire pour 7 (François et Steven ont un trop perçu), deuxièmement, les bonus finaux des lignes horizontales ont été omis ! Pas de discussion possible pour le vainqueur, mais au vu de ces bévues, François sera éjecté du podium sur tapis vert.

Table 2, dite « Une reine et son dauphin » : Au terme d’un Biathlon crystal globe très disputé, avec des rebondissements tout au long du parcours, Thomas, vu en tête après le premier tour mais victime de mauvais tirs au deuxième s’est fait griller😈et le score final par équipe donne 134 Xel, 124 Thomas et 123 Flavien. Faraway est ensuite une découverte pour Flavien, qui démarre modestement à 39, cédant le pas aux aguerris Thomas, 66 et Xel, 73.

Table 3, dite « Chronique d’une mort annoncée » : Mickaël et Dom retournent sur la planète rouge de On Mars, cette fois accompagnés par le scaphandre de Christophe. Inversant leurs choix précédents Mickaël débute à la surface tandis que Dom commence en orbite. Ce dernier développe rapidement une technologie au maximum ce qui lui permet de scorer 6 points à chaque fois qu’il construit une tuile blanche; par contre il ne parvient pas à acheter le scientifique brun qui irait avec sa carte Plan. En face, Mickaël met la main sur les scientifiques bleus et gris qui lui permettent d’activer gratuitement au choix 5 cartes Plan. Il réussit aussi un très beau coup en utilisant son objectif secret qui lui permet de placer deux bâtiments. Christophe et lui réalisent un contrat à 12 PV, cela va peser lourd alors que la fin de partie approche. Dom foire une combinaison compliquée qui devait permettre l’acheter des Plans et de les construire dans la foulée tandis que comme à son habitude Mickaël, redescendu à la surface en navette privée, construit un abri qu’il garnit d’une horde de colons. Comme on pouvait s’y attendre, l’avance prise par Dom en cours de partie ne résiste pas au décompte final et Mickaël s’impose avec 104 PV devant Dom 87 et Xof 76.

Table 4, dite « Embaumés volontaires » : à Marvel Champions, une victoire de plus pour la fine équipe de Jérôme, OlivierB et François-René. Ce dernier en finit rouge de plaisir, à moins que ce ne soit le soleil. Vite, un tube de baume solaire pour notre roi bien-aimé !

Image illustrative de l’article AnubisTable 5, dite « Embaumement volontaire » : Table haletante de Codenames pour finir, avec les Bleus (François, Thomas, Steven, François-René, Fred), et les Rouges (Dom, Nico77, Mickaël, Élie) :

  • Bleus 1-0 : au terme d’une remontada impressionnante, les Bleus l’emportent par un raisonnement imparable avec 5 mots de suite trouvés ! L’indice Observatoire visait (Mars, Lunette), et ils parviennent à se rattraper sur Notre-Dame (Croix, Lumière, Ville), et triangulent Bec et Dragon pour identifier l’indice vainqueur : Défense (le régiment de dragons avait cheminé dans les têtes)
  • Rouges 1-1 : une manche marquée par l’énigmatique indice Anubis – un dieu funéraire de l’Égypte antique, maître des nécropoles et protecteur des embaumeurs, représenté comme un grand canidé noir couché sur le ventre, sans doute un chacal ou un chien sauvage. Les équipiers de François-René pensent assez logiquement à Vénus pour la divinité et Loup, mais Vénus est faux, et l’indice suivant, Poil 0, leur fait comprendre qu’ils doivent éviter le loup. Hélas, cette valse-hésitation leur sera fatale et ils finissent embaumés volontaires (finalement c’était (Plateau, Palais)).
  • Rouges 2-1 : les Bleus meurent sur le fil, les armes à la main, Steven bloquant à l’instant décisif devant la combinaison (Mouche, Queue) : son indice Prendre échoue sur Pince, alors qu’un Vache aurait fait l’affaire… En face, Dom règle le match avec le joli Stonehenge 2 (Cercle, Ruine), après avoir induit en erreur sur un Krakatoa 2 (Ile, Ruine), qui faisait penser au bouchon du volcan !

Séance de VENDREDI 03/05/2024 à Servel

Le 3 mai 1791, la Pologne se dote d’une constitution, deuxième acte juridique de ce type en Europe (après la Constitution corse du 18 novembre 1755) et troisième au monde (après la Constitution américaine de 1789). Inspirée de la pensée politique et sociale des Lumières européennes ainsi que de la Constitution américaine de 1787, elle dispose en ses onze articles que le gouvernement doit donner la priorité à la nation plutôt que de défendre les intérêts de privilégiés. Son premier article accorde un statut dominant à la religion catholique mais, en même temps, garantit la liberté de croyance et de pratique des autres religions, confirmant la tradition de tolérance du pays. Acte législatif majeur dans l’histoire de la république des Deux Nations (Pologne et Lituanie), elle est la première constitution adoptée par la voie démocratique en Europe, et le symbole de la mutation pacifique d’un système politique.

Dans les faits, sa principale innovation est d’abolir le liberum veto. Cet usage, fondé sur l’idée de l’égalité des nobles polonais entre eux, d’où ils tiraient le principe de l’unanimité du vote, autorisait un seul député à la Diète à imposer un arrêt immédiat de la session en cours en criant « Je n’autorise pas ! », reportant toutes les mesures prises à la tenue d’une nouvelle diète. Le principe du liberum veto, élément essentiel du système politique de la république des Deux Nations, instaurait un pouvoir de contrôle illimité du pouvoir central par la noblesse, à l’opposé des systèmes de monarchie absolue en France, Espagne, Autriche, Prusse ou Russie, et du système britannique, où le contrôle du pouvoir exécutif par le Parlement était fondé sur le vote à la majorité.

Les historiens voient dans le liberum veto la cause principale de la déliquescence de l’appareil politique de la république des Deux Nations et de son démembrement lors des trois partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). En effet, la turbulente noblesse polono-lituanienne, de moins en moins capable de s’entendre pour former un gouvernement, va en faire un usage croissant, au point de paralyser toute action gouvernementale. Durant la période 1573–1763, sur les 150 diètes qui ont été tenues, près d’un tiers ont échoué à passer une quelconque législation, principalement à cause du liberum veto. À partir de 1736, plus aucune diète n’arriva à son terme normal ! De plus, les puissances voisines, principalement l’Empire russe et la Prusse, ont profité du chaos pour s’immiscer dans les affaires internes de l’Union. Le liberum veto était un moyen idéal car il suffisait de soudoyer un seul député pour faire échouer toute mesure contraire à leurs intérêts. Selon l’historien Michel Mourre, « le plus extraordinaire est que, avec une disposition constitutionnelle aussi absurde, l’État polonais ait encore réussi à survivre pendant plus d’un siècle »

Moins révolutionnaire que celle dont se dotera la France cinq mois plus tard, la Constitution du 3 mai 1791 est un texte novateur, perçu comme dangereux par les monarchies absolues. Supprimée avec la Pologne elle-même en 1793 à la suite du partage du pays par ses voisins, elle devint un symbole de l’indépendance du pays. Aujourd’hui, le 3 mai est célébré comme fête nationale en Pologne.

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233 ans plus tard, Parties civiles réunissait une assemblée de membres égaux entre eux, qui avaient fait de leur présence consentement unanime.

Table 1, dite « Consensus unanime » : à la suite d’une missive reçue, notre noble assemblée reçoit en grand équipage un druide, pardon, l’auteur d’un jeu, venu trouver des cobayes pour tester son prototype. Son nom était Younael et son œuvre prenait le fier nom An Drouiz Meur – c’est-à-dire le grand druide en bon français. Nico777, Camille, Franck et Paul étaient les bêta-testeurs, les deux derniers nommés trustant les deux premières places. Le consensus fut unanime sur la qualité du jeu parmi la noble assemblée, personne n’ayant usé du liberum veto

Table 2, dite « Deux nations, un maître » : Nico77 et Younael se retrouvent seuls pour ferrailler à Star Wars Unlimited. Notre visiteur du soir a l’air doux et gentil comme le druide de son jeu, mais ne vous y fiez pas : dans le costume de Dark Vador, il fut impitoyable, et, dans cette lutte entre deux Nations, le seigneur Sith a par deux fois mis l’empire à sa botte.

Table 3, dite « Habitude séculaire » : par delà les siècles des siècles, la fine équipe de Gloomhaven (Jérôme, François-René, OlivierB, Armand) engrange un gain par la force de l’habitude.

Table 4, dite « Une si longue attente » : de nouveaux adeptes rejoignent la confrérie de Vital Lacerda pour un nouvel opus de On Mars, Mickaël et Steven initiant Xof et Tristan. Une fois encore, l’attente de la feuille de score a dépassé largement le budget d’heures supplémentaires alloué à nos pigistes.

Table 5, dite « Nouvelle ère » : le grand grimoire de Parties Civiles fait foi : voilà presque 8 ans que Bruxelles 1893 n’était pas venu sur nos tables. S’il fait son retour, c’est dans une réédition récemment acquise par Fred, qui échoue cependant à honorer cette rédemption d’une victoire. Avec 115, il sort dauphin d’un duel avec Gilles, 130 et meilleur architecte, dans un podium que complète Olive, 103.

Table 6, dite « Le grand siècle » : soirée grand siècle à cette table de larrons en foire, qui enchaîne pas moins de 4 jeux dans une joyeuse effervescence. Grâce à de judicieux achats de cartes, le loyaliste Thomas s’adjuge le gain à A study in Emerald avec 15 PV, suivi de François, 9 PV et loyaliste également, qui doit sa médaille à une attaque venue de nulle part sur Marie-Anne, prélude à une sourde lutte à deux qui laissera son adversaire restauratrice à un score nul et vierge. Xel, l’autre restauratrice, a tenté de combattre les monstres avec vaillance et, engrangeant 6 PV, complète le podium. S’ensuit un Ticket gagnant, un jeu nouvellement acquis et étrenné mardi, qui enchaîne les courses hippiques aux déroulements imprévisibles. François tient le haut du pavé avec 24, grâce à une merveilleuse troisième manche où il prédit le premier et le troisième. Avec 24, il explose la concurrence, Marie-Anne, 11, Xel, 8, et Thomas, 7 se contentant des accessits. A Scout, Thomas prend sa revanche de peu, 41 contre 36 à François, Marie-Anne 29 et Xel 25. Et c’est Marie-Anne qui, grâce aux desserts (ce qui n’étonnera personne), s’impose à Sushi Go : 41 contre 39 à François, 31 à Thomas, 26 à Xel.

Table 7, dite « Univers mentaux » : à Mot malin, il s’agit de faire coïncider divers univers mentaux, et ce n’est pas toujours mince affaire, à l’image de cette partie entre François-René, Fred, Nico77 et Jérôme. Ainsi, quand l’indice Mont-Blanc, pour les aristocrates de cette table, évoquait un « Joli crayon », pour la noblesse, elle faisait plutôt penser à un « Joli dessert » !

Séance de MARDI 13/09/2016 à St-Elivet

Un petit parfum de rentrée pour ce retour à Saint-Elivet.

Table 1, dite « Aux aventuriers » : Xel, Paul, Baptiste et Frank jouent à Cap’taine Carcasse (adaptation française de Dead Man’s Draw), un  jeu de « stop ou encore » avec une pincée d’effets chaotiques, puis à The world of smog : au service de sa majesté. Ils avaient l’air réjoui après. Voilà voilà.

Table 2, dite « Aux moustachus » : Nicolas-2, Jérôme, François-René et Nicolas-Neox jouent aux souris coopératives en vivant la première aventure de Mice & Mystics. Ils viennent à bout du scénario, non sans avoir perdu 50% de l’effectif.

Table 3, dite « Aux belges » : Bruno initie Tristan, Jean-Yves et Dom à Bruxelles 1893, un bon gros jeu comme sait les faire Pearl Games, avec du placement de bourgeois (ben quoi, les meeples ont des hauts-de-forme !) et pas mal de moyens d’interagir avec les petits copains. Beaucoup de rouages et de façons de marquer des points, avec de surcroît des multiplicateurs qui peuvent creuser l’écart, ce qui ne facilite pas le choix de sa voie. La lutte entre les barbus (Bruno et Tristan) au moment du décompte final a été haletante, arbitrée par votre inflexible narrateur armé de son redouté livret de règles. Tristan l’emporte avec 99 points contre 97, puis Dom 83 et Jean-Yves 59. A noter : les deux gagnants avaient joué à fond la stratégie « construction » qui leur rapporta respectivement 40 et 48 PV. Face à elle, le plein de meeples de VHN ne scora que 20 PV. A vérifier lors d’une autre partie s’il n’y a pas un biais en faveur des bâtiments.

Table 4, dite « Conflits de voisinage » : Nicolas-2 et Jérôme disputent ensuite une partie de Armadora. Il s’agit là d’une réédition d’un jeu autrefois connu sous le nom de Nuggets, réédition ajoutant un thème fantasy pas vraiment nécessaire à ce qui est un petit jeu abstrait combinant contrôle territorial et bluff. A noter, il peut se jouer à 4 en 2 équipes de 2, la communication entre partenaires devant se faire à voix haute. Si on m’a dit qui a gagné, j’ai oublié.

Table 5, dite « Table tournante » : en fin de soirée, VHN sort de son sac un jeu abstrait jusque-là inédit à PC : Rumis (également appelé Blokus 3D). Il s’agit là d’un Tetris tridimensionnel, où des règles simples (continuité des couleurs et respect des hauteurs) cachent un jeu profond et qui ne pardonne pas les erreurs (ou la cruauté de joueurs se coordonnant pour en éliminer un, Bruno a pu en faire l’expérience !). L’existence de plusieurs plateaux de jeu (nous en avons testé 3 sur les 4 de la boîte, mais une dizaine d’autres se trouve sur internet) garantit le renouvellement. J’ai été un peu surpris du succès qu’il a rencontré ; les deux premières parties ont vu Tristan triompher de Bruno, Paul et VHN. Dans la troisième, avec Bruno et Paul remplacés par F-R et Nicolas-2, ce dernier fit quelques coups brillants et emporta une victoire méritée. A noter une erreur dans le décompte (mais vu les écarts, elle n’aurait je pense pas changé les résultats) : il faut déduire de son score le nombre de ses pièces restées non placées.

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Séance de MARDI 12/04/2016 à St-Elivet

7 fois nominé mais jamais récompensé aux Césars malgré une carrière débutée en 1957, Jean-Pierre Marielle est cependant titulaire d’un « Gobelet d’or » décerné par le Festival International du Film de Shanghai, on l’oublie trop souvent. Mais en même temps, c’était quand même il y a 21 ans. Quoi qu’il en soit, ce soir,  l’enfant terrible du cinéma français,  fêtait son anniversaire. Une occasion en or de revisiter sa filmographie riche comme une galette de Pont-Aven.

marielle

Table 1 dite « Ce que mes yeux ont vu » : A Mysterium, François-René tente péniblement de faire partager ses visions à Jeff, Vincent, Thomas, Thierry, David et Nicolas II. Ce fut un échec à la table de marque, mais, la table voisine s’en souvient, un franc succès au fouriromètre, instrument que plusieurs protagonistes de cette table savent maltraiter à la perfection.

Table 2 dite « On est toujours trop bon avec les femmes » : Bruno propose à Xel, Nicolas I et VHN d’essayer Au service de sa majesté, une création que nous avions vu présenter par son géniteur il y a quelques temps à un festival ludique de Belle-Ile-en-terre. La version du commerce est fidèle au prototype: même design trés réussi, et même agacement face à certains aspects de la conception du jeu, notamment des cartes bonus quasiment injouables. Le tour de jeu est fluide, subtilement chaotique, mais cette partie découverte nous laisse sur notre faim, car nous avons oublié d’appliquer l’effet d’un personnage en début de partie. Or cet effet était décisif: cette figurine campée sur un cercle interdit tout simplement de s’emparer de l’artefact qu’il recèle. Xel fut donc la seule à pouvoir l’acquérir et sa victoire s’ensuivit sans coup férir (30 minutes chrono), d’où le titre de cette partie.

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Table 3 dite « Les grands ducs » : La table 2 enchaîne, toujours sur une proposition de Bruno: à Bruxelles 1893, nous parcourons la capitale de l’art nouveau pour acquérir et revendre toiles de maître. Voici un jeu où il existe de multiples manières de marquer des points. Il vaut donc mieux en choisir une, si possible lucrative, et s’y tenir, ce que je fis, assomant la concurrence avec 132, pendant que Xel (96) coiffait Nicolas (93) au poteau pour le premier accessit. Bruno, avec 60, se contente du César du meilleur décor.

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Table 4 dite «  Coup de torchon » : François-René mystifie Nicolas II et Thierry dans un Dungeon raiders vite fait sur un coin de table.

Table 5 dite « Tous les matins du monde » : alors que je me retire, Xel, Bruno, François-René, Thierry et Nicolas II revisitent la grande guerre avec Les Poilus, petit jeu de cartes de fin de soirée. Ils furent dérangés par des appels intempestifs de votre serviteur victime d’une crevaison et en quête de chauffeur. Une excuse toute trouvée pour expliquer la perte de concentration qui causa leur déconfiture…

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 18/04

De nombreux joueurs, « comme d’habitude » pourrait-on dire !
Cette séance fut marquée par la générosité de David, qui reversa des « gains personnels » à l’association sous forme de « bonbons », « biscuits » et « boissons ».

Il s’ensuit au moins quatre tables.

Table n°1, dite « d’interaction modérément chaotique »…
… où Jack « NHS », Mks et moi-même « Marvin », (re)découvrâmes Arcana. C’est un jeu de carte que je qualifierais de « assez léger » et de « modérément chaotique », mais aussi de « néanmoins sympathique ».
Il s’agit de « builder » un « deck » en réalisant des « enchères ». L’originalité tient au fait que les cartes achetées deviennent ensuite la « monnaie » de ces « enchères ».
La partie se déroula au milieu d’un « chaos bruyant mais convivial » généré par la table n°2, et à ce jeu de nerfs, c’est Jack qui remporta la mise.

Table n°2, dite « chaos bruyant mais convivial »…
… où plein de joueurs ont joué. Je crois y avoir vu au moins Baptiste, Hélène, François-René, Gwen « barbu », Ulysse et Audrey (il me semble). Il est possible que j’oublie quelqu’un ou que je commette une erreur, auquel cas, « tant pis ».
J’ignore le jeu qui fut pratiqué, mais vu le bruit généré, ça devait être « marrant ».

Table n°3, dite « planquons nous dans la bibliothèque, personne ne nous fera chier »…
… narrée par David, dit « le bienfaiteur de la soirée » :

Xel, François, Jonathan, notre président (qui commençait à nous manquer) et VHN s’attablent pour une partie de Bruxelles 1893, un jeu qui évoque les architectes promoteurs de l’Art Nouveau tout juste naissant. Pour devenir le plus célèbre, création et vente d’œuvres, constructions, influence de personnages connus… à l’époque en Belgique, et par des gens possédant une culture suffisante aujourd’hui encore.

Le jeu s’articule autour de deux plateaux et repose essentiellement sur le placement d’ouvriers. Sur le plateau Art Nouveau, le placement est payant et s’accompagne d’enchères et d’un troisième effet kiss-cool. Sur le plateau bruxellois, le placement est gratuit et toujours disponible, mais son usage coûtera un ouvrier à celui qui en abuse le plus. Ajoutez à cela la gestion de ressources et la vente d’objets d’art à la façon du marché de Puerto Rico, un petit plateau personnel… Et vous comprendrez deux choses.

D’abord la longueur des explications de VHN, car il fut aussi narrateur des règles, puisqu’il s’agissait d’une partie inaugurale chez Parties Civiles. Ensuite, et que l’opprobre retombe sur la tête du même, l’innocente et ridicule petite bourde qui s’immisça dans cette lecture, aux conséquences pourtant si importantes dans le résultat final.

Jonathan qui s’arroge la première place, distançant de très loin ses poursuivants, profitera donc rapidement de son
succès avant que ses opposants ne se précipitent dans le forum pour prendre connaissance des détails erronés ayant permis cette victoire. (Le suspense est insoutenable.)

Corrolaire de François :

Une table, dite « art nouveau », réunit David, JiBee, Johnattan, Xel et VHS, autour de Bruxelles 1893, dont David, son possesseur, expose avec brio les règles subtiles. Plongés dans un décor art nouveau fin de siècle, nous explorons les multiples possibilités: acheter et vendre des oeuvres d’art, construire des immeubles, forcément art nouveau, avec des matériaux dont l’utilité évolue au gré d’une horloge manipulée par les constructeurs successifs, influencer des notables, ou encore retirer des valeurs en bourse. Pour cette partie découverte, chacun affûta une stratégie différente: NIP multiplia les étages de ses constructions, Jonhattan s’improvisa collectionneur d’art, je lorgnai sur les notables, David fit fortune en bourse, et Xel se focalisa sur son placement sur le marché qui lui octroyait des bonus lucratifs. A l’arrivée, la stratégie extrême de Jonhattan lui permit d’asseoir une écrasante hégémonie sur le marché de l’art et de triompher, laissant ses poursuivants à distance d’une bonne station de métro.

Table n°4, dite « de l’autre côté de la porte »…
… où Jeff, Dominique et Marie-Anne ont joué à un « cubes en bois » de Martin Wallace : First Train to Nuremberg. Le jeu – excellent au demeurant mais trop peu sorti de sa boite – se solda par la victoire de Dominique.

Table n°1+2=5, dite « neuf joueurs ça fait beaucoup »…
… où les « survivants » des tables 1 et 2 se sont réunis autour de Nosferatu. Nous étions neuf pour ce jeu qui se pratique au plus à huit, donc Hélène « abdiqua » et se contenta du rôle de « spectatrice ».
Passée l’explication de règles, qui comme on peut l’imaginer autour d’une table aussi « densément peuplée » fut plutôt « laborieuse », nous fîmes deux parties. Les deux parties virent Nosferatu, dit « le Vampire », et son « acolyte » l’emporter. Notons un coup de « bluff » brillant de François-René qui lui fit emporter la seconde partie d’un cheveu. Ce jeu est « sympathique », mais ce jugement « personnel » n’engage que moi.

Je pense pouvoir affirmer qu’il n’y a pas eu d’autre table, mais si c’est le cas, les intéressés se manifesteront.

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