Séance de VENDREDI 22/11/2019 à Servel

Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des États-Unis, est assassiné d’un coup de fusil lorsque le cortège présidentiel traverse à vitesse réduite et en décapotable le centre de Dallas. Une heure et demie après la fusillade, un homme, Lee Harvey Oswald, est arrêté dans un cinéma pour avoir tué un policier. Identifié comme un des employés du dépôt de livres, d’où on a tiré sur le cortège selon des témoins, et où l’on retrouve au cinquième étage du bâtiment, un fusil à lunette lui appartenant, il est considéré par la police comme le suspect de l’assassinat du président. Deux jours après, lors de son transfert à la prison de Dallas, il est à son tour assassiné par Jack Ruby, un propriétaire de boîte de nuit.

Afin de dissiper les doutes et interrogations concernant un complot d’assassinat, Lyndon B. Johnson nomme une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les faits. Les conclusions de la commission Warren, établissant la seule culpabilité d’Oswald dans l’assassinat, n’empêchent pas les contestations et critiques qui se focalisent sur la non prise en compte de témoignages et de pièces du dossier, ainsi que sur la théorie de la balle unique (magic bullet), selon laquelle une seule balle aurait causé trois blessures en traversant les corps de Kennedy et du gouverneur Connally !

Afficher l’image source

Les conclusions officielles seront remises en cause lors de l’enquête du procureur Jim Garrison, aboutissant à un procès retentissant mettant en accusation l’homme d’affaires Clay Shaw pour conspiration d’assassinat. En 1976, une seconde commission d’enquête est chargée de réexaminer les pièces et éléments sur l’assassinat de Kennedy. Tout en confirmant l’essentiel des conclusions du rapport Warren, elle conclut cependant à la présence d’un second tireur, et par conséquent à la probabilité d’un complot….

56 ans après, à Lannion, un Président a été épargné, mais des princes ont péri !

Table 1, dite : « Fast fool » : à Food Chain Magnate, Tristan propose du lourd, et on ne parle pas que de calories. Thomas tente le challenge, et Jeff, de passage, est séduit aussi. Mais ce n’est pas tout ! Quelques temps après, Justine et Thibault s’installent aussi à la table. Et, à l’arrivée, voilà le prince du fast-food défait par un rookie ! C’est ce jeune fou de Thibault (du genre jeune mais qui comprend vite) qui ressort vainqueur avec 470, devant Jeff, 391.

Table 2, dite « A la parade » : RomJé régale avec son exemplaire tout neuf de It’s a wonderful world. Il a recruté des jeunes de corps et d’esprit (Frank et le petit Paul, Olivier-3), mais c’est un vétéran, Olive, qui s’impose comme à la parade, aux dépends du Petit prince.

Table 3, dite « Magic tablet » : à Teotihuacan on retrouve l’univers précolombien et les mécanismes ardus de Tzkolk’in, et pour cause, on y retrouve le même auteur Daniele Tascini, associé ici à David Turczi. Olive est à la manœuvre et invite Neox, Xel et Audrey. Le maïs est ici remplacé par les fèves de cacao, qui vont décider du sort du jeu. En effet, Xel avait 5 points d’avance à l’orée du dernier tour, mais une petite fringale la fait perdre de 1 point à l’arrivée, faisant du Président Neox, qui sort de sa poche une tablette de chocolat au moment décisif, un survivant inattendu !

Table 4, dite « Rubis sur l’ongle » : en mode reconfiguration rapide alors que les tables se créent rapidement autour d’eux, Dom, Camille et VHS se rabattent sur Grand Austria Hotel où l’on décline les fondamentaux de l’hotellerie. A l’issue d’une partie haletante, Dom l’emporte avec 118 devant votre narrateur, 105, et Camille, 87. Une victoire rubis sur l’ongle qu’il doit à ses 17 pièces en fin de partie, car; on l’oublie parfois, elles deviennent des PV à l’heure du décompte !

Table 5, dite « Décapotée » : une table de Claustrophobia 1643 rassemble Olivier-3 et Mickaël. Ce dernier, incarnant le mal, avait décapoté, claustrophobie oblige, et le mal triompha. Il faut le redire: en amour comme en voiture, la capote protège.

Table 6, dite « Complotiste » : RomJé nous invite à une nouvelle découverte dans cette soirée qui en fut riche. Avec La batarde il nous propose un jeu de plis de cartes venu de Lyon où l’on parie sur le nombre que l’on va faire, et pourvu de mécanismes retors, comme les atouts avec une hiérarchie de cartes spéciales (Jongleur, Musicien…) qui scorent à l’atout, et, ultime pirouette, la possibilité de verrouiller l’atout choisi et de faire monter les enchères. Une option choisie à l’envi, pour ne pas dire l’excès, par Doc Nico, qui en fut puni en terminant dernier (-12). Le crime profita à Olivier-3 et RomJé, vainqueurs avec -2. Largement de quoi échafauder une théorie du complot !

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 15/11/2019 à Servel

Soirée dans le grande salle avec quelques refrains traînant dans l’air.

Table 1, dite : « Double je » : configuration inhabituelle pour Claustrophobia 1643, normalement un jeu à deux : face à OlivierL, Neox et Sébastien jouent à quatre mains. Olivier en rit, lui qui a récemment malmené Camille. Et pourtant les deux parties de la soirée se concluent par une nette correction infligée par la paire de compères.

Table 2, dite « Hit the road, Jack » : configuration resserrée pour la reprise des enquêtes de Sherlock Holmes : Yona remplace son frère tandis que François est retenu par une observation anatomique (sans même y convier Jasper Meeks, le célèbre légiste). Première soirée sur les traces de Jack l’éventreur sur le pavé mal famé de Whitechapel. A retenir, ce n’est pas parce qu’un individu est Docteur qu’il faut croire toute ce qu’il dit. Au moment des questions nous pensions avoir plutôt bien cerné le sujet ; au moment des réponses il a fallu concéder un excès de confiance, le score final étant de 35.

Table 3, dite « Un autre monde » : Mickaël, Frédéric et Eric ont rêvé d’un autre monde avec Dreamscape. Victoire onirique pour l’homme Eric.

Table 4, dite « Rebel rebel » : quatre amateurs de jeux velus (ou en l’occurrence barbus) se plongent avec Pax Pamir dans les luttes de pouvoir dans l’Afghanistan du XIXe. Deux connaissent et apprécient (Gérard et Tristan) tandis que deux découvrent et vont apprécier (Benoit et Christophe). La partie a duré jusqu’au dernier Dominance Check et c’est Christophe qui s’est imposé avec 12 points (et 0 à Tristan). Il ne faut pas sous-estimer les wargameurs qu’on invite à sa table.

Table 5, dite « Un peu plus près des étoiles » : une table avec Jeff, Jérôme et Elouann commence par un Ganymède. Ensuite, Smallworld pour finir par Secret Hitler. A chaque fois c’est Elouann, qui avait ce soir une bonne étoile, qui gagne. Ils sont pénibles, ces jeunes.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 08/11/2019 à Servel

Dans la soirée du 8 novembre 1895, il n’y a rien à la télé. Wilhelm Röntgen fait des expériences où il étudie la propagation des rayons cathodiques (en fait des faisceaux d’électrons) produits dans un tube de Crookes. Il découvre par hasard qu’un papier photosensible placé en arrière du tube luit, même si on interpose des matériaux d’opacité variable (papier, aluminium, bois mais pas le plomb). Intrigué par ce paradoxe et poursuivant ses investigations sur ce nouveau rayonnement qu’il nomme « X » (comme l’inconnue en maths), il constate qu’il peut impressionner le papier photographique et qu’il permet de distinguer avec un certain contraste les organes et les os du corps humain. La main de sa femme est ainsi entrée dans l’histoire des sciences tandis que le mari pionnier sera récompensé par le premier prix Nobel de physique en 1901.

Les applications médicales et récréatives (attractions de foire) se développeront rapidement mais il faudra du temps pour comprendre les effets néfastes des rayons X et nombre des pionniers de la radiologie seront amputés des doigts ou de la main. Propulsons-nous maintenant 124 ans en avant.

Table 1, dite « Rayonnement » : et revoila Tapestry, inauguré mardi, avec cette fois quatre joueurs (Neox, Lucas, Tristan et Julien). Les règles avaient été bien bûchées et la partie a eu une durée plus raisonnable. Les joueurs qui découvraient tous ont rayonné dans diverses directions de développement, avec une tendance expansionniste pour Julien (au détriment de Tristan semble-t-il) et bétonniste pour Lucas. Ce dernier, avec le personnage de l’Architecte, a méthodiquement construit son plateau individuel et l’a emporté avec une avance confortable. Il rayonnait après sa victoire.

Table 2, dite « Pionniers » : poursuite de la campagne de Descent pour Olivier3, Frédéric, Frank et Paul qui explorent toujours plus loin. Cette soirée est récompensée par une victoire collective contre l’intelligence de l’ordinateur, qui les a tous réjouis.

Table 3, dite « Paradoxe » : après les Paladins mardi, partie des Architectes du Royaume de l’Ouest avec ici Romjé, Audrey, Benoit et VHN. Audrey n’hésite pas à descendre sur la piste de vertu pour y remonter en fin de partie. Dom, pas à un paradoxe près, a deux apprentis s’activant au marché noir qu’il visite assidument. Pourtant c’est lui qui construit intégralement la cathédrale et finit au sommet de la piste de vertu. Benoit qui visait aussi la cathédrale en est réduit à se reconfigurer en milieu de partie. Quant à Jérôme, il déroule avec efficacité une stratégie « bâtiments » en en construisant cinq qui combotent bien. Avec 34 PV, il l’emporte devant Dom (29) et les deux autres (25).

Table 4, dite « Effets néfastes » : Camille et Olivier-L enchaîne deux scénarios de Claustrophobia 1643. Dans les deux cas c’est Olivier, aux commandes des forces obscures, qui a le dessus.

Table 5, dite « Etude de propagation » : la table 1 moins Lucas s’essaie à Asteroyds, un jeu de programmation en temps limité où il faut slalomer entre des corps célestes mouvants. Le programmeur Tristan s’impose.

Table 6, dite « Opacité » : histoire d’oublier les erreurs tactiques de la partie récente, nouvelle session de A Study in Emerald à cinq (Thomas, VHN, F-R, Mickaël et Frédéric). Pendant le round d’observation, c’est Thomas qui garnit le plateau d’agents tandis que F-R maintient l’opacité sur son affiliation (ainsi il achète à la fois la carte Zombies et la carte anti-Zombies). Mickaël, dans le flou, s’équipe de la carte permettant de changer de camp. Dom révèle trop tôt qu’il est Restaurationniste et les 3 Loyalistes lui tombent aussitôt sur le paletot. Il fait monter de 6 points la piste de son équipe, ce qui profite tout autant à F-R qui attend son heure dans l’ombre. Mais, rejouant le scénario de la semaine passée, Mickaël précipite la fin de partie (en éliminant le dernier agent de Dom, sur un malentendu de règle) dans une configuration défavorable pour son équipe. Dom finit au score juste devant son compère F-R. Bon allez promis la prochaine fois plus d’erreurs !

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 13/09/2019 à Servel

Afficher l’image source

Le 13 septembre 1592, on rapporte que Montaigne fit convoquer par écrit dans sa chambre sa femme et quelques gentilshommes du voisinage et que, pendant qu’on disait la messe en leur présence, il rendit l’âme au moment de l’élévation. Les idées de Montaigne sur la mort ont évolué depuis 1572 quand il pensait, en stoïcien, que la grande affaire de l’homme est de se préparer à bien mourir. Il pense maintenant en épicurien qu’il faut suivre la nature : « Nous troublons la vie par le souci de la mort. Je ne vis jamais un paysan de mes voisins réfléchir pour savoir dans quelle attitude et avec quelle assurance il passerait cette heure dernière. » « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie. » Et les Essais s’achèvent sur une invitation au bonheur de vivre : « C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être. Nous cherchons d’autres manières d’être parce que nous ne comprenons pas l’usage des nôtres, et nous sortons hors de nous parce que nous ne savons pas quel temps il y fait. De même est-il pour nous inutile de monter sur des échasses, car sur des échasses il faut encore marcher avec nos jambes. Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul.»

427 ans ont passé depuis que le moraliste a quitté ce monde, et à Parties Civiles, où jouir de son être n’est pas un vain mot, nous avons toujours beau jeu, soirée après soirée, de chercher d’autres manières d’être. En témoigne le récit de cette soirée où cohabitèrent différents arts de jouer et de vivre.

Table 1, dite « Occupation comique » : à Sherlock Holmes: Détective conseil la fine équipe des enquêteurs (Camille, Maïwenn, Vincent, Elouan, Franck, Paul, Thomas, Dom, François-René et votre humble serviteur) se retrouvent à Queen’s Park pour explorer le deuxième opus de ce spin off. Montaigne nous a incités à ne pas nous prendre au sérieux (« La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté. »), et c’est heureux au vu d’une journée qui prête surtout à rire, et dont le fruit apparaît bien maigre, laissant notamment derrière nous un code resté énigmatique.

Table 2, dite « Occasion à saisir » : rien n’a filtré de cette partie de Black Angel où Olivier-3, Jérôme-2, Vivien et Frédéric se disputaient la part des anges. L’un d’entre eux a pourtant gagné, peut-être à son détriment tout comme Montaigne devint maire de Bordeaux: « Messieurs de Bordeaux m’élurent maire de leur ville alors que j’étais éloigné de la France et encore plus éloigné d’une telle pensée. Je refusai, mais on m’apprit que j’avais tort, l’ordre du roi intervenant aussi en l’affaire. »

Table 3, dite « Esprit libre » : découverte de Barrage – du neuf, du lourd, du calculateur, et avec des clients costauds pour une table dominée par Tristan, sous les yeux de Xel, Neox et Mickaël. « Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même », conclut en esprit libre le vainqueur, paraphrasant les Essais.

Table 4, dite « Règle immuable » : un duel entre le bien et le mal oppose Audrey à Olivier-L à Claustrophobia 1643. L’équilibre éternel des forces fut encore une fois vérifié, chacun s’octroyant une victoire. C’est injustice de détériorer les règles de la nature, nous avait enseigné le philosophe.

Table 5, dite « Affaire de famille » : Kristell, Gérard, Yannick et Olive s’essaient à Inis – une victoire de la fille précédent une autre du père. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi  » aura-t-elle pu conclure, à l’instar de Montaigne parlant de La Boétie. Ou peut-être parce que le talent se cultive en famille, et que bon sang ne saurait mentir.

Tables 6 et 7, dite « Maison de tolérance » : « Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis » lit-on sous la plume de Montaigne. Reconnaissons donc que Julien, Baptiste, Benjamin et les autres protagonistes de ces tables imposantes, de ces livrets touffus, de ces règles pour initiés de Warhammer 40 000 ont, aussi, le droit à la tolérance. Et peut-être même, disons le mot, à l’admiration devant un monde que nous regardons sans le voir. Parties Civiles est aussi une grande maison de tolérance.

Table 8, dite « Bouts de vie » : interprétant à contresens le précepte du philosophe devenu épicurien, « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie », les protagonistes de ce Codenames final ont réussi l’exploit inédit de convoquer trois fois l’assassin dans les trois premières manches ! Cette partie historique voyait donc les Rouges (Gérard, Dom, François-René, Maïwenn, Xel) affronter les Bleus (Kristell, Yannick, Olive et votre serviteur).

Rouges 1-0 : les Bleus foncent sur le mot assassin Entrée pour un Pancarte 2 qui visait Carré et Carton. C’était Pancarte et non Panneau, notez bien !

Rouges 2-0 : les Bleus sont encore une fois punis par le choix de l’assassin Coupure pour l’indice Electricité (au lieu de Tableau: il fallait dire plutôt électrique !

Rouges 2-1 : Dom fonce à bras raccourcis sur l’assassin Bulle pour l’indice Abraracourcix, y voyant le personnage de BD qu’il est pourtant en effet !

Rouges 3-1 : voyages en tous genre avec Maïwenn à la manœuvre, qui enchaîne Fe….tion, Marco Polo et Taj Mahal ! En face les Bleus doivent rendre les armes malgré le joli Poule 2 (Oeuf, Peau).

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 08/02/2019 à Servel

Résultat de recherche d'images pour "mendeleiev degré vodka cartoon"
Dmitri Ivanovitch Mendeleïev

En ce 8 février, Dmitri Ivanovitch Mendeleïev aurait eu 185 ans. Connu pour son travail sur la classification périodique des éléments, publiée en 1869 et également appelée « tableau de Mendeleïev », il démontra que les éléments chimiques pouvaient être arrangés selon un modèle qui permettait de prévoir les propriétés des éléments encore non découverts. Moins connue, une légende folklorique russe prétend que Mendeleïev serait « l’inventeur de la vodka » pour avoir déterminé le degré idéal d’alcool de la vodka à 38° – par la suite fixé à 40° pour faciliter le calcul de taxes sur l’alcool. Cette légende s’appuie entre autres sur le fait que Mendeleïev fut directeur du bureau des poids et des mesures de Saint-Pétersbourg et consacra sa thèse doctorale à la combinaison de l’alcool et de l’eau. Si l’histoire reste très populaire, elle est contredite par les faits, le degré alcoolique normalisé de la vodka à 40° ayant été introduit en Russie dès 1843 !

Résultat de recherche d'images pour "mendeleiev degré vodka cartoon"

A Lannion, une indéfinissable alchimie règne dans les soirées de Parties Civiles. Si toute classification de ses éléments est vaine, relevons cependant, le temps d’un soir le challenge d’associer les tables par affinitiés…

Table 1, dite « Alchimie parfaite » : deux valeureux aventuriers, Olivier et Sébastien, s’affrontent à Claustrophobia 1643. Cette histoire débute à Prague, le 23 mai 1618. Lors d’une réunion avec le roi Mathias 1er, Empereur du Saint-Empire et souverain de Bohême, des protestants sont défenestrés. Rarement négociations s’achevèrent si mal : si un monticule de purin sauve ces gens d’une mort certaine, l’agression allume la mèche d’un tonneau volatil. Ce tonneau mûr pour une guerre sanglante a un nom: l’Europe. 25 ans plus tard, un affrontement sanglant a lieu pour le contrôle d’une colonie humaine fondée sur les rives du Styx: la nouvelle-Jérusalem. Et nous voivi en 1643… Dans ce jeu de survie actique, l’un des joueurs dirige le groupe d’humains qui explore les lugubres couloirs infernaux et affronte un flot incessant de troglodytes, alors que son adversaire incarne les démons qui prennent d’assaut ces aventuriers. A l’issue d’une joute haletante, l’inattendu se produisit: une égalité scella l’alchimie parfaite enre les deux compères !

Table 2, dite « Semelles de plomb » : à la table de Scythe, quatre costauds venus du froid s’attaquèrent au petit Paul, vêtu de l’uniforme allemand. Leurs semelles de plomb résonnant sur le champ de bataille ne lui laissèrent aucune chance, et le benjamin sombra (4 PV, 0*) non sans une dernière attaque kamikaze sur la brute de Crimée (Jack), qui régla l’affaire (41, 6*). Les frères slaves Russe (Vincent, 28 PV, 4*) et Polonais (Xof, 29 PV, 3*) ne furent pas en reste pour faire parler la poudre, laissant à bonne distance Jeff-le-viking (15 PV, 2*).

Table 3, dite « Nickel chrome » : à Spirit Island une équipe soudée composée de la sainte-trinité Xel, François-René et Neox garde une île paradisiaque des humains l’ont découverte et s’y installent. A coups de tonnerre, d’inondations, de famines et d’autres subterfuges, ils ont réussi à chasser les envahisseurs, tout ceci en protégeant les tribus autochtones respectueuses de leurs dieux. Une victoire nickel chrome.

Table 4, dite « Le quatrième élément » : Tristan, Olive et Doc Nico réussissent enfin à jouer à Wildcatters en enrôlant l’indispensable quatrième élément: ce fut Mickaël. Une campagne d’excavation de l’or noir au très long cours s’ensuivit, dont nous suivrons la conclusion sur le forum. Une chose est sûre, la terre n’en sortit pas indemne.

La main finale de votre modeste chroniqueur lui rapporta 198 PV: 50+60+40+40+8

Table 5, dite « Laborantine » : Vivien, Dom et votre modeste narrateur jouent les cobayes de Frank pour tester le dernier opus de sa création, Ceux de ma tribu. Comme dans une expérience de laboratoire, ils ont soupesé chacune des options, commenté les choix de règles, et les PV des différentes combinaisons de ce jeu basé sur de subtils modèles probabilistes ! Nous avons aussi voyagé en paroles, de Cannes à Essen en passant par Parthenay, étirant jusqu’à la fin de soirée les 20 minutes théoriques de ce jeu moins petit qu’il n’en a l’air. Si le créateur du jeu l’emporta avec 650 à la tête d’une horde d’animaux, Dom se distingua sur les lieux avec 550, votre serviteur misa sur les ours, les prêtres et les groupes d’animaux (198), et Vivien (158) joua un peu – souvent à la place des autres – et commenta beaucoup. Si, dans le jeu comme dans le tourisme, ce n’est pas la destination qui importe, mais le voyage, cette table en fut la parfaite illustration.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 01/02/2019 à Servel

Nouveau mois, nouveaux jeux.

Table 1, dite « Chewbaccienne » : les deux vétérans Xof (Empire) et Jack (Rébellion) s’affrontent à Star Wars Legion. Avec qui la Force fut-elle ?

Table 2, dite « Entraînante » : encore plus de m2 et de figurines pour l’équipe de Warhammer-40k, Baptiste, Julien, Vincent-Tempest et Steven. En mode entraînement en vue de tournois prochains. Chacun pour soi mais qui a triomphé ?

Table 3, dite « Aimé Jacquienne » : la Sherlock-team est de retour avec un changement noté sur la feuille de match (Camille à la place de François). Troisième soirée à explorer les enfilades labyrinthiques de Carlton House à l’occasion d’une soirée mondaine. Oui mais le bling-bling des ultra-riches (inviter Beyoncé à se produire au bal de début de sa grande fille, on n’a pas idée !) leur a joué des tours et il nous incomba de faire la lumière sur cette triste soirée.

On retiendra que le collectif, prenant des notes sur son petit carnet, plus discipliné que la fois précédente mais toujours dans une joyeuse ambiance, a bien assuré. Des contributions diverses alliées à la mémoire du groupe ont permis de reconstituer avec précision l’affaire principale, à l’exception d’une erreur de personne faute d’une analyse suffisamment poussée de la liste des invités (ben oui, avec à la table une pleureuse castratrice qui chouine sur le coût de chaque visite…). Et pour la suite il faudra aussi éviter de voir des Sherlocks partout ! Mais avec 55 points, l’équipe rentre au vestiaire la tête haute.

Table 4, dite « Indigeste » : Tristan, Olive et DocNico voulaient jouer à Wildcatters mais ils n’étaient que trois, ils jouèrent donc à Yokohama. Le Doc s’avère un peu trop gourmand : en hôte accompli, il préfère faire visiter les diverses possibilités du jeu plutôt que précipiter la fin de la partie. Mal lui en prend, Tristan en profite pour se glisser devant au tableau des points. Celui là, il faut toujours le surveiller comme le lait sur le feu.

Table 5, dite « Emerveillée » : quelques addicts du Kickstarter, Nicolas-le-Président, Mickaël et OlivierL, découvrent ensemble et avec ravissement une livraison récente, Claustrophobia 1643. Ils arrivent même à le transformer en jeu à trois. Nous feront-ils connaître comment finit leur soirée ?

Table 6, dite « Initiatique » : Nicolas-2 emmène Vivien et Yann (un nouveau venu) voir les merveilles de 7 Wonders. Il sont suffisamment enchantés pour rejouer immédiatement, avec successivement N2 puis Yann au Panthéon.

Table 7, dite « Mordante » : une petite dernière nocturne pour F-R, Nourdine, ThomasC et ??? qui doivent protéger les pom-pom girls de Zombie Bus (présenté comme « un jeu coopératif avec un gagnant »).

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum