Séance de MARDI 11/06/2019 à Servel

Le Paris-Bordeaux-Paris du 11 juin 1895 est en général considéré comme la première grande course automobile de l’histoire. 46 concurrents en prirent le départ, avec parmi eux quelques tricycles et une demi-douzaine de bicyclettes à moteur (des mobs, quoi) dont deux à vapeur et une avec un moteur 5 cylindres en étoile dans la roue arrière. Ca ne rigolait pas à l’époque chez les ingénieurs.

Ce qui frappe sur la ligne de départ c’est la diversité des solutions techniques retenues, caractéristiques d’une industrie jeune au foisonnement inventif. Ainsi on trouve des voitures propulsées à la vapeur, l’électricité et divers produits dérivés du pétrole. Les frères Michelin en profitent aussi pour mettre à l’épreuve leurs pneumatiques gonflables. A l’arrivée, tous les premiers utilisent l’essence et cette course matérialise l’avènement du moteur à combustion interne. Le pétrole connait ainsi un bref moment de gloire qui durera moins de deux siècles.

Si le premier revenu à Paris est Emile Levassor conduisant une Panhard & Levassor (la classe !), il n’obtient que le 2e prix car sa voiture était à 2 places. Conformément au règlement c’est le quatrième équipage, MM. Koechlin au volant d’une Peugeot 4 places (moteur de 1,3 l développant 3,7 CV et emmenant le bolide à 20 km/h), qui décroche le premier prix bien qu’arrivé 11 heures plus tard. 224 années plus tard, il n’y avait que 6 concurrents à se présenter pour la soirée.

Table 1, dite « Bref moment de gloire » : Thomas et VHN entraînent Camille dans une partie de La Gloire de Rome qu’elle découvre. D’abord réservée, elle semble avoir apprécié ce jeu à l’originalité d’un classique (tempo des tours et de la partie, gestion du « lot commun » central) et aux combos parfois éhontées. Dom garnit très vite ses clients et peut multiplier les actions, puis se met à faire main basse sur le lot commun après avoir construit l’Entrepôt qui permet de considérer chacun de ses clients comme un Ouvrier. La partie prend fin relativement vite par épuisement des chantiers en ville. Avec 41 PV (dont 7 issus des 14 cartes de son stock grâce à la Muraille), l’Imperator Dominicus finit avec une nette avance sur ses partenaires.

Ils disputent ensuite une partie rapide de Welcome to the Dungeon : deux fois de suite c’est Camille qui est envoyée avec son barda vider la pile de monstres. La première fois elle s’en sort facilement, la deuxième fois de justesse et voilà une solide gagnante.

Table 2, dite « Compétition d’énergies » : François-René-1, Nicolas-2 et Olivier-3 jouent à un autre jeu de cartes à combos, Seasons qui a en plus des gros dés multicolores. Ici c’est N2 qui en ayant réussi quelques lancers redoutables et cristallisé des énergies, finit avec une nette avance (de l’ordre de 40 points) sur ses partenaires.

Table 3, dite « 4 places, Oui ! 2 places, Non ! » : fusion des tables 1 et 2 pour finir avec deux parties de Time Bomb. Dans la première, les « bons » (qui étaient 4) arrivent à couper les 6 fils désamorçant l’engin explosif. Dans le seconde, ils ne parviennent pas à empêcher les comploteurs (qui étaient 2) de le faire sauter. Mais comment expliquer que les deux fois Thomas ait été parmi les force du mal ?

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Séance de VENDREDI 08/06/2019 à Servel

L’après-midi de ce vendredi 8 juin fut marquée par une tempête d’ouest inhabituelle en cette saison dont les pluies intenses et les rafales (119 km/h mesurés à l’aéroport) couchèrent quelques arbres, coupèrent quelques lignes électriques et décoiffèrent quelques mises en plis. A 20h30 tout était rentré dans l’ordre.

Table 1, dite « décoiffante » : ce vendredi marque l’apparition à PC de Kingdom Death : Monster, un jeu hors normes dans tous les sens du terme. Difficile pour quelqu’un qui n’y a pas participé de retranscrire l’expérience de jeu, une contribution invitée d’un des participants serait idéale (laissez-vous tenter OlivierL, Sébastien, DocN et Neox !). Il s’agit d’un jeu coopératif de campagne (une trentaine de séances) où une poignée de survivants (qui seront développés durant leur -brève- existence comme dans un jeu de rôles) va tenter de survivre à des rencontres avec des monstres tous plus monstrueux. L’univers est sombre, les règles touffues, les figurines livrées en grappe à assembler -comme les maquettes en plastique de notre enfance- et l’ensemble hors de prix. Les mécaniques de jeu, elles, font abondamment appel aux jets de dés. Que dire de la faiblesse du groupe d’humains à peine vêtus, dépourvus d’armes et dont la peau se laisse lacérer si facilement ? qu’il y aura des morts. En nombre. Mais peut-être qu’ils auront eu des descendants, aménagé leur environnement, appris à fabriquer et accumuler des objets, voire à agir efficacement en groupe. Et s’il s’agissait d’un jeu métaphysique, cherchant à retracer l’itinéraire improbable qui a fait d’homo sapiens plus qu’un autre type de singe ?

Les quatre protagonistes ont pris la bête en main en jouant le prologue où ils ont dû affronter un lion avec juste un caillou en main. Ils y sont parvenus à la deuxième tentative et peut-être même qu’ils pourront faire quelque chose d’utile avec la dépouille. Désormais les choses sérieuses commencent.

Table 2, dite « tempétueuse » : c’est autour de la mer Baltique représentée sur le plateau de Kogge que se retrouvent Thomas et VHN (motivés), Tristan (échaudé) et Mickaël (dubitatif). Lors de la mise en place, Thomas et Dom choisissent tous deux Reval comme ville de départ. Mine de rien une telle configuration est pénalisante car leurs deux comptoirs se sont rarement remplis. Tristan et Dom ouvrent le score, le premier avec un jeton-bonus, le second avec un deuxième comptoir. Histoire de se refaire, Dom pille une ville grise dont il obtient 8 cubes et se prépare lui aussi à acheter un jeton-bonus. Las, il n’a pas vu venir Mickaël qui pille sa cargaison et ruine son plan. Tristan pour sa part utilise efficacement son comptoir violet et finit par acquérir un second jeton-bonus. Plus rien, même la main richement garnie en cartes de Thomas, ne peut plus l’empêcher d’arriver aux 5 points de développement qui marquent sa victoire immédiate.

Table 3, dite « rafalée » : un scénario de Zombicide centré autour d’une prison regroupe F-R, Xel, Vincent, Camille, Armand et Olivier3. Succès collectif, apparemment la tactique a consisté à courir plus vite que les zombies après en avoir abattu un certain nombre à l’arme automatique, à atteindre la prison et à en fermer la porte en laissant les morts-vivants au dehors, parmi les éléments déchaînés.

Table 4, dite « à l’ouest » : la table 2 se laisse convaincre de passer du caboteur au train à vapeur et découvre Northern Pacific. C’est un jeu aux règles ultrasimples et au matériel minimal où les joueurs construisent collectivement un réseau de voies ferrées vers la côte ouest américaine au départ de Minneapolis, en essayant de le faire passer par les villes où ils ont investi dans l’immobilier. Tout l’intérêt y réside dans le mix d’incitations/coopération/trahison qu’on retrouve aussi dans Chicago Express joué récemment. Au terme des 3 manches, c’est VHN qui coiffe Thomas au score.

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Séance de MARDI 14/05/2019 à Servel

Le 14 mai 1607, après 6 mois de traversée aventureuse, 104 anglais (sujets du roi James Ier) débarquèrent près de la ville actuelle de Jamestown, Virginie et y établirent la première colonie permanente en Amérique du Nord. Choisi pour son site facilement défendable et proche d’un estuaire navigable, l’emplacement était néanmoins marécageux, privé d’eau douce et sans bonne terres cultivables. Cohabitant moins que plus en harmonie avec les tribus Algonquins, très dépendants des renforts et des vivres envoyés du pays, ils furent décimés par la maladie et la famine pendant l’hiver 1609-1610 au point qu’il y eut possiblement des épisodes de cannibalisme. On a depuis établi qu’ils arrivèrent pendant le pire épisode de sécheresse régionale en 800 ans. Déjà des victimes du changement climatique.

Table 1, dite « Traversées aventureuses » : tous à bord ! Les capitaines Thomas (novice), Olive et Dom larguent les amarres pour une partie de Kogge. Partie relativement rapide à trois, où les même causes (l’absence de cube, ressource-clé du jeu) produisant les mêmes effets (un pillage d’entrepôts), tout le monde fait rapidement un raid sur une des villes pour récupérer 5 à 10 cubes. Les bateaux des petits copains ont donc été épargnés (à trois joueurs on se rencontre un peu moins souvent). Thomas est le seul dans la partie à réussir à récupérer un jeton-bonus tandis que le Maîtres des Guildes (a.k.a l’échevin) fait ses deux tours de Baltique à un rythme soutenu. La dernière enchère voit Olive poser trois cartes « 6 », pensant avoir affaire gagnée mais VHN qui mise en dernier étale quatre « 1 ». Il précipite la fin de la partie et c’est la cale de sa cogue, pleine de cubes blancs, qui fait la différence (Dom 83 PV, Thomas 49, Olive 34). Mais si Olive, qui avait acquis son second jeton Raid, avait réussi à rejoindre Dom (il s’est beaucoup plaint des traîtres courants de la Baltique qui ont empêché son embarcation de rejoindre les destinations qu’il souhaitait), il lui aurait pris 26 points et le podium aurait été différent.

Table 2, dite « En harmonie » : Xel, F-R, Olivier3, Vincent et Neox sortent Les chevaliers de la table ronde. Pas de traître à l’horizon, nos preux chevaliers, « héroïques » selon leurs propres mots, ont écrit leur légende dans une coopération parfaite, finissant tous sains et saufs avec 9 épées blanches contre 3 noires.

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Séance de VENDREDI 03/05/2019 à Servel

Ce trois mai, Parties Civiles est en mode « trois salles, trois ambiances » !

Table 1, dite « Animalière » : première salle dite « aux cubistes » où les amateurs de jeux de gestion phosphorent en silence, ce qui n’exclut pas les coups vicieux. Une partie d’Altiplano voit s’opposer Nicolas-2 et Olive. Le second l’emporte 94 à 88 puis, passant du lama au renard, ils disputent une partie de Renard des Bois, petit jeu de cartes.

Table 2, dite « Brassicole » : on retrouve autour d’un Brass (dans sa version Birmingham qui introduit la bière parmi les ressources produites) des habitués (Thomas et Xel) et des moins familiers (Jeff et Vincent). On sentait que la partie se jouerait entre les deux premiers nommés, les bookmakers des Midlands avaient pris les paris et c’est Xel qui s’impose finalement avec 134 PV.

Table 3, dite « Coriace » : deuxième salle dite « aux cultistes » où un groupe de quatre personnages mus par l’esprit d’aventure et l’appât du gain, fort différents mais soudés par les épreuves traversées (ce qui ne veut pas dire que l’harmonie y règne !) explore des lieux mal famés dans des odeurs fortes et le bruit des combats. Nous voilà de retour à Gloomhaven avec ces aventuriers maintenant bien velus (expérience de niveau 5 ou 6). Mais voilà, la coriacité des créatures rencontrées progresse en proportion ! Ce soir dans la Ruinous crypt on a bien dégusté, entre celles qui imposent un désavantage (on tire 2 cartes de son deck de modificateurs d’attaque et on garde le moins bonne), celles qui ont un bouclier de force 4 (on soustrait 4 du nombre de dommages infligés) et celles qui ont retaliate 3 (elles vous font 3 dommages chaque fois que vous la touchez, parfois même en cas d’attaque à distance !).

Pour tout dire, dès la première pièce la partie a semblé perdue face à un mélange de cultistes, de Night Demons et de squelettes à leur suite. Jack en particulier encaisse une série d’attaques dévastatrices. Quant au dernier démon, il faut une éternité pour en venir à bout, la faute à des attaques malchanceuses. Mais on se reprend, Julien dispense ses soins et Dom fait le ménage dans la deuxième pièce. On se dirige vers la dernière dont Neox prend soin d’ouvrir la porte avant de se replier, ce qui attire le Frost Demon élite à travers un piège. On finit de nettoyer avant de goûter un repos bien mérité. Autour d’une boisson fermentée locale, Neox évoque ses projets de retraite prochaine. Dans quel personnage se réincarnera notre Quartermaster ?

Table 4, dite « Dystopienne » : dans la dernière salle dite « aux puristes », nous trouvons des joueurs allergiques au carton et n’acceptant de manipuler que des figurines en plastique, évoluant dans des décors tridimensionnels pour les plus radicaux d’entre eux. Reconnaissons tout de même le talent de peintre de certains. Ainsi OlivierL et Sébastien qui jouent à Eden Burn Out, jeu d’affrontement post-apocalyptique.

Table 5, dite « Envahissante » : on y revoit Batman avec DocNico, François-René et Mickaël. Beaucoup de matériel et plusieurs tables nécessaires pour un scénario différent de celui de la semaine précédente.

Table 6, dite « Féroce » : Steven et Romain, de la tribu des fans de Warhammer, s’affrontent sans faire de quartier à Necromunda.

Table 7, dite « Gélatineuse » : il y aussi eu un Descent avec Frank, PaulJr, Olivier3 et ???. On ne nous a pas confirmé que les monstres rencontrés étaient gélatineux.

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Séance de VENDREDI 26/04/2019 à Servel

« Vingt-six avril, ça pète à Tchernobyl » dit un proverbe ukrainien. Mais à Servel, l’énergie contaminante des joueurs est restée confinée dans l’enceinte de la maison de quartier.

Table 1, dite « Déballée » : Neox, DocNico, François-René et Mickaël se lancent dans un Batman fraîchement livré, le genre de jeu qui justifie de devoir déménager pour plus grand. « Comme Conan mais différent », pourrait-on résumer (trop) vite. C’est le Doc qui s’impose en commentant sur les erreurs stratégiques de ses adversaires.

Table 2, dite « Débutée » : Jack a convaincu Jeff, OlivierL et Maxime de se lancer dans la campagne Scythe – le réveil de Fenris. Nous savons très peu de choses sur les règles spécifiques à la campagne et à l’enchaîne-ment de ses 8 parties. Ce que nous savons, cependant, c’est que Jack a été déclaré vainqueur de cette manche d’ouverture. Le narrateur n’a pas d’expérience directe mais selon les avis glanés l’auteur, Jamey Stegmaier, a réussi un tour de force en transformant un excellent jeu en remarquable jeu de campagne, rejouable de surcroît (aucune carte n’a été déchirée et aucun plateau gribouillé au cours de cette soirée !).

Table 3, dite « Dédoublée » : Benjamin, VHN, Thomas et Olivier3 prennent place autour de Bruges, les deux premiers ayant déjà une séance au compteur. C’est un jeu poids-moyen qui permet d’enchaîner deux parties. Dans la première, Benjamin pose dès le début le personnage qui rapporte 2 sous à chaque fois qu’un autre joueur pose un personnage, un bel investissement ! Thomas se spécialise en canaux tandis que Dom retourne 2 de ses 3 marqueurs d’excellence dès le premier tour. Pas mal d’événements néfastes et de cartes croc-en-jambe jouées, pour au final une victoire de VHN avec 55 PV, Benjamin menant le pack regroupé autour des 40 PV. Dans la seconde partie c’est Dom qui tente une stratégie « canaux » pendant que Benjamin se construit un tableau de 10 personnages avec de solides combos et qu’il profite bien d’un meeple gratuit à chaque tour. Son avance sur la piste de réputation lui donne la victoire avec 53 PV contre 51 PV pour VHN et une bonne quarantaine pour les suivants.

Table 4, dite « Déchaînée » : la table 2 se lance dans le scénario Unlock « A Noside story » et en vient à bout. Yes !

Table 5, dite « Dérouillée » : un Codenames de clôture voit s’opposer des Rouges (F-R, Mickaël et VHN) et des Bleus (Thomas, Maxime et Doc). Vu l’heure déjà tardive, on part sur 2 manches gagnantes. La première est très serrée et se conclut sur un Boisson 3 qui conduit par association d’idées (Verre et Bar) les Bleus sur l’assassin Piano. Dans la deuxième où chaque équipe a révélé des mots de l’adversaire, les Rouges gagnent à la régulière avec Auto-Tamponneuse 2 (Manège, Siège) et bien qu’égarés par Chasse 2 (Pigeon, Botte et pas Cours), tandis que les Bleus se perdent en conjectures anatomiques sur Scrotum 3.

Les Bleus insistent alors pour une troisième manche, avec en maîtres-espions F-R à la peine et Maxime à l’instinct. De nombreux mots blancs ont été révélés mais là encore les Bleus finissent dans les bras de l’assassin. Who’s your daddy, hmm ?

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Séance de MARDI 19/03/2019 à Servel

Il faut croire que le 19 mars a des affinités avec le cinéma. Déjà en 1895 les frères Lumière impressionnaient leurs premiers rouleaux avec les appareils qu’ils venaient de breveter. Mais pas seulement, l’après-guerre américaine a vu naître des noms bien connus.

Table 1, dite « Harvey Weinstein (1952) » : un casting de rêve (Benjamin, Thibault, DocNico et Jack) mais une BO sans relief pour une partie-fleuve du space opera Projet Gaia. Le rédacteur n’a pas plus aller au bout de la projection de presse.

Table 2, dite « Bruce Willis (1955) » : une partie d’Architectes du royaume de l’ouest regroupe Baptiste, Neox, Vincent et VHN. Neox joue le bad boy en laissant sa vertu s’effondrer. Il enchaîne les constructions et se moque bien d’avoir quelques hommes de main en prison, il peut les libérer moyennant deux sous. A l’opposé VHN s’attaque au chantier de la cathédrale et sature sa piste de vertu tout en gardant un œil sur Baptiste, seul capable de rivaliser sur ce terrain. Vincent, c’est plus fort que lui, empile dette sur dette, autant de points négatifs qui le plomberont en fin de partie. Au final c’est Dom qui en planifiant ses actions au poil de meeple sort gagnant avec 34 PV d’un trio bien regroupé autour de 30.

Table 3, dite « Glenn Close (1947) » : liaisons dangereuses à Coimbra pour Xel, Olive et Maxime. On aurait pu croire que la femme aurait mené la danse mais au final c’est Maxime qui maximise son score et laisse derrière lui des espoirs brisés parmi les remparts de la cité.

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Séance de MARDI 12/03/2019 à Servel

Le petit reporter, accaparé par d’autres activités fort civiles, ne fit qu’un passage express dans la salle où il observa deux tables. Comptons sur les participants pour compléter ces notes prises à la volée.

Table 1, dite « Des fleurs que mars verra, peu de fruits on mangera » : c’est plus fort que lui, Benjamin a ressorti Agricola. Face à lui, un spécialiste des soins aux animaux, Florian. Le gagnant a-t-il été flexitarien ?

Table 2, dite « Le soleil de mars, donne des rhumes tenaces » : effectivement plusieurs inscrits ont renoncé à venir. Nouveau jeu (Gentes), nouvelle tête (Gilles) et nouvelle épreuve pour François-René condamné à pousser du cube en compagnie de Neox et Gabriel.

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Séance de VENDREDI 01/03/2019 à Servel

Ce vendredi premier mars était le 60e jour de l’année et vit une soirée à quatre tables, chacune dans sa pièce on prend ses aises. A ces 4 tables participèrent au total 15 joueurs. 4 x 15 = 60, le compte est bon.

On peut noter que la prochaine séance du mardi aura lieu le 64e jour de l’année, soit 4 au cube (4^3 = 64). Mais 60 n’est pas un cube, aussi n’y eut-il aucun jeu de cubes ce vendredi-là, fait assez rare pour être mentionné.

Table 1, dite « 4 fois 2 » : un Zombicide à huit, cela promettait d’être long pour Eric, Elouan, Yann, Vivien, Frédéric, Christophe, Nicolas-2 et Arnaud (et Gabriel ?). Tellement long que VHN s’envola avant que l’aube ne chasse les zombies.

Table 2, dite « 4 et demi » : on inaugure UBOOT, un jeu coopératif en temps réel motorisé par une app, avec un magnifique modèle tridimensionnel (un Colt Express pour les grands !). Aux postes de combat, on reconnait Nourdine, Jérôme, Vincent et un François-René hybridé de DocNico. Ils commencent par un faux départ, ayant déclenché la plongée alors qu’une partie de l’équipage entretenait le canon sur le pont. Après s’être faits sermonner par l’amiral, ils repartent en chasse.

Table 3, dite « 2 plus 1 » : les combattants de Warhammer 40K étalent leur matos, avec un Baptiste contre Vincent-2 arbitré par Steven.

Table 4, dite « 4 contre 1 » : le groupe habituel de Gloomhaven confronte un boss-Wyvern (une sorte de dragon) dans le scénario Scorched Summit. Il dispose de 65 PV et d’une suite de monstres de soutien dont les déplaisants Zephyrs qui apparaissent peu à peu et qu’on ne peut pas toucher. En fait cela ce passe plutôt bien même si plusieurs aventuriers sont très affaiblis. Ils font place nette relativement vite mais, tout à leur tâche, négligent de ramasser pièces d’or et coffre au trésor.

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Séance de MARDI 26/02/2019 à Servel

Le 26 février 1908 naissait Frederick « Tex » Avery. Entre 1935 et 1955, il va laisser une empreinte inoubliable dans l’art du dessin animé en créant des personnages comme Bugs Bunny, Daffy Duck et Droopy, en imaginant des univers délirants et en jouant avec les limites du medium. Dans des chefs d’œuvre comme ceux mettant en scène le petit chaperon rouge et le loup, il recourt fréquemment à des animaux, développe un humour personnel et joue avec les limites de l’érotisme acceptées à l’époque. Tout à l’opposé des production de Walt Disney. Pile 111 ans plus tard, nous avons eu une pensée pour ce créateur de génie.

Table 1, dite « You know what ? … I am happy » : François attire à sa table Thibault, un novice, et Benjamin, un débutant à Innovation (Olive ayant poliment décliné). Une partie en 1h pour une soirée pas trop longue a priori. Mais c’est oublier, comme cela a été remarqué récemment, qu’à ce jeu aucune partie ne se ressemble et, tant que ce n’est pas la fin, tout est possible. La partie de ce soir dura plus de 2h30 et fut l’illustration idéale de ces deux prédicats.

Mieux, ce fut une partie historique par ses incroyables rebondissements, qui montra à merveille combien les stratégies à ce jeu peuvent être tortueuses. En effet, François, parti sur un petit deck de cartes, le vit rétrécir à vue d’œil au fil des tours, mais, ce faisant, accumulait les dominations grâce à quelques coups tordus, notamment un usage presque abusif du Code des pirates, et plus généralement de cartes couronnées, la seule ressource qu’il domina avec brièvement les châteaux au début. A l’inverse, Benjamin étalait un deck pharaonique, mais zéro domination, sauf celle de civilisation où il faut avoir au moins trois fois chaque ressources, c’est dire si ça débordait. Quant à Thibault, il faisait quelques bons coups, de jolies dominations, et un gros stock d’influence que Benjamin s’employa méthodiquement à détruire, entraînant des mesures de rétorsion immédiate, on se croyait dans la guerre commerciale Chine-USA qui fait rage en ce moment (ou qui fait semblant de, la politique est aussi un jeu de rôle, mais je m’égare).

On en arriva donc à ce point de la partie où Thibault avait 4 dominations, François également, et Benjamin, qui s’était rattrapé sur le tard, 3 dominations. Problème: tous les âges de 1 à 9 avaient été dominés ! « Que faire ? » se demanda Thibault, à l’instar de Lénine. Jouer la carte Fission lui apparut la bonne solution ; et comme Lénine, il vit rouge : armageddon nucléaire il y eut, et donc tous les decks, toutes les influences, toutes les mains partirent en fumée ! Retour à la case zéro avec un scénario inédit : plus aucun âge à dominer ! Il fallait donc ruser pour dominer une civilisation, et, scénario jamais vu, sans trop se préoccuper de l’influence. Ce match dans le match qu’on anticipait long fut en définitive plutôt court. C’est François, qui, dans le money time, mit fin aux hostilités avec un superbe plateau garni de couronnes et la carte qui stipule que dans ce cas, vous gagnez. On vit donc François Ier (dit « le modeste »), et rarement dans l’histoire tête couronnée porta mieux ce nom !

Table 2, dite « What’s up Doc ? » : Neox, Xel, DocNico et VHN prennent place autour de CO2 second chance, la v2 d’un jeu de gestion de Vital Lacerda qui offre un mode aussi bien compétitif que coopératif. Le thème? satisfaire la soif d’énergie de l’humanité sans la griller trop vite en déployant des centrales électriques renouvelables plutôt que du charbon, du gaz ou du fioul (le jeu propage ainsi le vision erronée que c’est la production d’électricité qui est le principal enjeu du changement climatique alors qu’elle ne représente qu’environ 1/3 des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie, qui elles-mêmes ne représentent qu’environ 70% des émissions globales de gaz à effet de serre, fin de la parenthèse-sermon). En tous cas, avec plus de 22°C un 27 février à Lannion, on est pile dans le thème.

Après explication des règles, on se lance dans la construction de centrales et l’acquisition de connaissances, la partie se déroulant en 4 décennies. Las, dès la fin de la première, l’équipe découvre qu’elle n’a pas réussi à avoir au moins 0 PV, condition éliminatoire. Bon, un oubli de règle qui donnait un petit bonus et qui aurait probablement évité cet échec prématuré doit être mentionné. Xel jette l’éponge et les trois restants relancent une partie qui cette fois va à son terme. Malheureusement les conditions de la victoire finale sont cumulatives :

  • maintenir la concentration de CO2 à moins de 500 ppm : FAIT
  • finir avec au moins 0 PV : FAIT
  • réaliser au moins 1 des 2 objectifs secrets de chaque joueur : FAIT
  • réaliser au moins 3 sur 6 des objectifs collectifs : nous les avions un peu perdus de vue et la dernière décennie n’a pas permis de réaliser le bon portefeuille de projets

Le deuxième essai se termine donc encore mal. Les mécaniques du jeu ne sont pas très compliquées ; il faut bien planifier qui va faire quoi, mais les objectifs individuels (qu’on ne peut révéler) viennent mettre de la friction dans la progression du groupe.

Table 3, dite « Petit chaperon rouge » : François-René, Axel, Olive et Tristan disputent successivement des parties de : Seasons (Axel domine avec une combo scandaleuse), Flamme Rouge (Olive innove par une tactique audacieuse mais malheureuse consistant à sprinter dès le début de l’étape. François-René tel un grand loup émoustillé monte progressivement en régime et coiffe les autres coureurs sur la ligne d’arrivée) et Zombie bus (2 sessions de ce jeu coopératif : dans la première, Axel parvient à s’enfuir, abandonnant les adolescentes à leur funeste destin et gagnant la partie. Dans la seconde, l’équipe perd collectivement).

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Séance de MARDI 19/02/2019 à Servel

Le 19 février 1600, les rares occidentaux présents furent témoins de la plus violente explosion volcanique d’Amérique du Sud dont la mémoire (écrite) humaine ait gardé trace, celle du péruvien Huaynaputina qui dévasta la ville d’Arequipa et modifia plusieurs mois le climat de la planète.

519 années plus tard, aucune coulées pyroclastique locale ne saurait expliquer une assistance aussi clairsemée : 3 participants qui ont avec bon sens constitué une unique table.

Table 1, dite « Pierre de lave » : bon, les carreaux multicolores de Azul sont à base de terre cuite et non pas de pierre de lave, mais en tous cas ce n’est pas un dallage bête. Le trio (Xel, Xof et Xom) dispute une partie qui voit Xel construire méthodiquement un pavage remarquablement compact tandis que VHN vise deux diagonales de couleurs. La première stratégie s’avère payante avec 79 PV contre 69 pour Dom et 51 pour Xof.

Table 2, dite « Volcan colérique » : une seconde boite sortie de l’armoire, Taluva, permet de stimuler une autre fois les neurones et les mauvais instincts des présent(e)s. Un jeu sur un ilot volcanique tropical aux règles simples voire arides mais que nous réussîmes à ne pas suivre, obscurcissant d’une nuée ardente l’identité du vainqueur. On indiquera juste qu’un Dom trop gourmand s’est retrouvé dans le dernier tour à ne pouvoir placer de pièce, situation éliminatoire. Il a donc été précipité dans la gueule d’un volcan, comme une vierge des âges païens.

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