Séance de VENDREDI 10/05/2019 à Servel

Le 10 mai 1774, Louis XV passait de vie à trépas, il fut le seul roi de France à naître et à mourir au château de Versailles.

Le 26 août 1715, sentant la mort venir, Louis XIV avait fait entrer le jeune Louis dans sa chambre, l’embrassant et lui parlant avec gravité de sa future tâche de roi, dans des mots qui sont par la suite passés à la postérité, qui y a vu une sorte de testament politique du grand roi et des remords concernant sa propre action :

« Mignon, vous allez être un grand roi, mais tout votre bonheur dépendra d’être soumis à Dieu et du soin que vous aurez de soulager vos peuples. Il faut pour cela que vous évitiez autant que vous le pourrez de faire la guerre : c’est la ruine des peuples. Ne suivez pas le mauvais exemple que je vous ai donné sur cela ; j’ai souvent entrepris la guerre trop légèrement et l’ai soutenue par vanité. Ne m’imitez pas, mais soyez un prince pacifique, et que votre principale application soit de soulager vos sujets. »

La bougie allumée à la nuit, au balcon de la chambre, est éteinte à la mort de Louis XV, qui survient des suites de la variole (septicémie aggravée de complications pulmonaires), dans l’indifférence du peuple et la réjouissance d’une partie de la cour. Variolique, il n’est pas embaumé : il est aussi le seul roi de France à ne pas avoir reçu cet hommage post-mortem. Il laissera le trône à son petit-fils, le futur Louis XVI.

L’impopularité de Louis XV est telle que sa mort est accueillie dans les rues de Paris par des festivités joyeuses, comme l’avait été celle de Louis XIV. Lors des obsèques, le 12 mai, pour éviter les insultes du peuple sur son passage, le cortège funèbre réduit contourne Paris de nuit, par l’ouest, avant d’arriver à la basilique Saint-Denis. La décomposition du corps est si rapide que la partition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples ne peut être réalisée.

Dix-neuf ans plus tard, le 16 octobre 1793, durant la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, après avoir ouvert les cercueils de Louis XIII et de Louis XIV (relativement bien conservés) les révolutionnaires ouvrent celui de Louis XV et trouvent le cadavre nageant dans une eau abondante due à la perte d’eau du corps qui avait été en fait enduit de sel marin, et n’avait pas été embaumé comme celui de ses prédécesseurs. Le corps tombe rapidement en putréfaction, les révolutionnaires brûlent de la poudre pour purifier l’air de l’odeur infecte qu’il dégage et le jettent comme les autres corps, dans une fosse commune sur de la chaux vive.

Louis XV

Une légende populaire veut que Louis XV se soit exprimé au sujet de sa mort et aurait dit : « Après moi le déluge ». Cette expression prétendument prophétique (son successeur Louis XVI étant guillotiné lors de la Révolution française), qui n’apparaît qu’en 1789, est apocryphe, elle a été également attribuée à Madame de Pompadour en 1757, alors que la favorite cherchait à consoler le roi très affecté par la déroute de Rossbach avec ces mots « Il ne faut point s’affliger : vous tomberiez malade. Après nous le déluge ! ».

A Lannion, en cet autre 10 mai, c’était aussi le déluge. Mais nous sommes toujours là, et nous souhaitons à notre humble président, qui partage sans nul doute avec Louis XV le surnom de bien-aimé, un règne aussi long (58 ans, 8 mois et 9 jours ) à la tête de notre auguste assemblée, qui, ce soir, a voyagé de par le monde.

Table 1, dite « Guerre légère » : à Warhammer 40 000 en version Necromunda on fait la guerre, mais on sent bien que l’atmosphère est légère. Il y eut bien sûr Julien, Steven et Romain.

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Table 2, dite « Et Dieu sauve la reine » : première découverte de la soirée: Manila (dans sa version bricolée par Dom) nous entraîne dans une régate de longue haleine où les retournements sont nombreux et le suspense règne en maître, incarné par les jets de dés. Dieu ne joue peut-être pas aux dès, mais il offrit la victoire à Xel sur le dernier coup (42 poins avec le pirate, 128 au total). En tir groupé, Dom (113), Tristan (106) et votre serviteur (101) complètent le tableau.

Neta Tanka

Table 3, dite « Lignée royale » : à cette table, c’est Mickaël qui régale, avec Neta Tanka. Le long de la Grande Rivière Gelée, vit la tribu des Frostrivers. Ses membres vivent en harmonie avec la Nature. La tribu obéit aux lois des Quatre Anciens, eux-même dirigés par le plus vénérable des Anciens : le Neta-Tanka. Au crépuscule de sa vie, il réunit tous les Clans de la Tribu des Frostriver pour désigner son successeur…. Comme de juste, le grand Ancien désigna le vénérable possesseur du jeu: il l’emporte devant Yann, Frank et le petit Paul.

Table 4, dite « Une épopée » : dans Les contrées de l’horreur, Neox, le Doc, FR et Nicolas II ferraillent pour neutraliser Cthulu. Ils y parvinrent au terme d’une épopée épique.

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Bretagne

Table 5, dite « Cortège nocturne » : les découvertes s’enchaînent, et c’est à Olive de dévoiler Bretagne – un jeu où l’on construit des phares. Olivier-3 et Frédéric complètent le cortège des bâtisseurs à cette table à l’issue mystérieuse tant son issue fut nocturne.

Table 6, dite « Patience et longueur de temps » : à Istanbul la table 2 enchaîne, à ce jeu où il ne faut point trop tarder à acquérir ses gemmes. C’est Xel qui, en reine doublement sacrée, se pare des joyaux de la couronne.

Table 7, dite « Embaumée » : pour finit, Codenames met aux prises les Bleus (FR, Maxime et votre serviteur) aux Rouges (Dom, Xel, Vincent). Un match serré que les Bleus règlent finement avec indice final pour connaisseurs (et à la façon de Xel, même si c’était FR qui était à la manœuvre) et qu’on conservera longtemps en mémoire : Rugby 2 (Fourche, Oeil). Le jour venu, il méritera pour cela, et l’ensemble de son œuvre, d’être embaumé en grande pompe (mais peut-être préférera-t-il la pompe sans le baume).

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Séance de MARDI 06/11/2018 à Servel

Le 6 novembre 1605, le profondément anti-catholique Sir John Popham, président de la Haute Cour de justice, procède aux premiers interrogatoires. Lorsque le soir tombe, il a appris les noms de plusieurs conjurés de la « Conspiration des Poudres » (en anglais : Gunpowder Plot).
La veille, à Londres, la police  avait déjoué in extremis un complot qui visait le roi et les parlementaires. L’un des conjurés, Guy Fawkes, est arrêté alors qu’il s’apprêtait à mettre le feu à 36 barils de poudre disposés sous la salle du Parlement de Westminster,  le jour même de la séance inaugurale en présence du roi et de ses ministres. Les conjurés, qui sont d’anciens officiers catholiques, en relation avec les gouvernants espagnols et peut-être les jésuites, reprochaient au roi anglican Jacques 1er Stuart son intolérance à leur égard. Ils seront contraints à la fuite ou exécutés sitôt découverte leur conspiration.Résultat de recherche d'images pour "gunpowder plot cartoon"

En souvenir de cet événement, les enfants anglais ont gardé l’habitude de faire éclater des pétards chaque 5 novembre.

A Lannion, c’était beaucoup plus calme. Deux tables bien remplies, du gros jeu: votre chroniqueur a poussé la porte pour accomplir sa besogne, puis s’est éclipsé sans attendre.

Table 1, dite « Poudre noire » : navigant le long de poussiereux corridors dans Les contrées de l’horreur François-René, Nex, Jérôme, Guillaume et Maïwen défient collectivement le jeu. Pour rester dans le thème Halloween, un copieux sachet de bonbons orne la table. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le suspense est encore à son comble: Trick or Treat ? Un indice: le sachet était vide. Mais on me souffle dans l’oreillette que le glucose a produit ses effets:  j’entends: « Victoire collective avant le réveil du dieu Abhoth » !

Table 2, dite « Poudre rouge » : à Terraforming Mars Kree’Nox, Benjamin et Nicolas II dégageaient d’impressionnantes volutes de poudre rouge en civilisant Mars. Lequel sera couronné grand colonisateur ? Le forum parlera, n’en doutons pas.

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Séance de VENDREDI 20/04/2018 à St-Elivet

Le 20 avril 1825, le roi Charles X fait voter une loi sur le Sacrilège, croyant de la sRésultat de recherche d'images pour "charles 10 sacrilège cartoon"orte « re-christianiser la France ». Le texte condamne à mort, avec amende honorable (obligation de se repentir en public avant l’exécution) toute personne qui aurait en public profané des hosties ou les vases les contenant !

C’est du jamais vu. Cette loi, qui assimile le sacrilège à un parricide, est promulguée malgré les critiques, y compris chez les « ultra-royalistes », mais ne sera jamais appliquée et le successeur de Charles X l’abrogera sans attendre, le 11 octobre 1830.

A Lannion, quelques années plus tard, nombre des parties jouées ont vu un résultat sacrilège: un roi, un grand duc et un baron perché ont été aperçus chutant de leur piedestal !

Table 1, dite « Vieillesse et naufrage » : embarqués dans Les contrées de l’horreur Guillaume, François-René, Neox, Maël et Nicolas II se sont fait coincer par le grand Ancien.

Table 2, dite « Lèse-majesté » : cette table de Mythotopia vit une lutte sans merci de près de 4 heures entre Thomas, Paul et votre humble serviteur, que Justine observait à une petite longueur. Le mécanisme de fin de partie concourt à cette longueur exceptionnelle: un joueur peut mettre fin à la partie si elle est suffisamment avancée, et, surtout, s’il la remporte après la résolution de tous les combats en cours. On vit ainsi fleurir les combats en suspens qui visaient à empêcher l’un des trois larrons d’en user. C’est finalement Justine qui, choisissant de défendre une de ses positions, et privant de ce fait Thomas d’un gain potentiel, scella la victoire de votre narrateur (49). Ce n’était qu’une question de temps: m’étant forgé une position inexpugnable au sud-est et au nord-ouest, je conduisais depuis ces bases fortes des raids toujours plus meurtriers, étant de plus protégé par une carte acquise dès le premier tour (celle qui fait gagner) – et que je ne révèlerai que sous le sceau du secret. Thomas (44), victime de cette lèse-majesté, devance Paul (41) et Justine, qui n’était pas si loin (33).

Table 3, dite « Défroquée » : à Troyes, c’est à la chute de frère Dominique que nous assistâmes. La coupable était encore une femme (Xel), sous les yeux ébahis de Mickaël et Christophe.

Table 4, dite « Triangle secret » : à la sortie  de L’auberge sanglante un triangle secret semblait s’être formé entre trois jeunes exaltés: Cédric (51), Axel (50), et Elouann (48) – unis dans la commission de l’innommable forfait dont Eric l’ancien (25) allait être la victime expiatoire.

Table 5, dite « Le discours d’un roi » : Julien-de-Paimpol n’a pas fait pour rien le voyage de sa lointaine province à cette table de Warhammer 40 000  qui le vit triompher d’un Baptiste-aux-poches-pleines. « Mais c’était serré » résuma-t-il dans le bref discours qui suivit cette joute.

Table 6, dite « Ultra-royaliste » : après le départ de Cédric, les protagonistes restants de la table 4 enchaînent sur un King of Tokyo au résultat incertain.

Table 7, dite « Histoires parallèles » : une foultitude de joueurs termine la soirée sur une série de parties de Secret Hitler aux résultats variés.

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Séance de VENDREDI 08/12/2017 à St-Elivet

La  fête de la Vierge est très populaire à Lyon depuis le 8 décembre 1852. Ce jour-là avait été choisi pour bénir la statue de la Vierge sur le clocher de l’ancienne basilique de Fourvière. Une illumination était prévue en soirée, mais elle fut annulée en raison de pluies violentes. À la faveur d’une éclaircie, les Lyonnais prirent d’eux-mêmes l’initiative d’illuminer leurs fenêtres avec des bougies. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’à nos jours en s’accompagnant de joyeuses virées dans les rues du vieux quartier Saint-Jean. Dans les années 2000, la mairie l’a récupérée et a transformé la fête populaire en un festival son et lumière rebaptisé de manière laïque : « Fête des Lumières ».

Ne confondons pas la bénédiction du 8 décembre 1852 avec le voeu des échevins en 1643. Lyon étant menacée par la peste, ils consacrèrent leur cité à la Vierge et s’engagèrent à accomplir un pèlerinage sur la colline de Fourvière le jour de sa Nativité, le 8 septembre (soit, bien sûr, neuf mois après l’Immaculée Conception).

La fête de l’Immaculée Conception découle pour sa part d’une croyance populaire qui remonte à Byzance et au haut Moyen Âge. Selon celle-ci, la mère du Christ aurait été «conçue avant tous les siècles» et épargnée dès sa conception par le péché originel. Elle serait donc née sans péché et sans souillure (immaculée), à la différence des autres descendants d’Adam et Ève (ne confondons pas non plus cette immaculée conception avec la conception virginale de son fils Jésus-Christ, «né de la Vierge Marie»).

Mettant un terme à plusieurs siècles de débats théologiques, le pape Pie IX fit de la croyance en l’Immaculée Conception un dogme officiel de l’Église catholique le 8 décembre 1854, dans sa bulle Ineffabilis Deus. Quatre ans après, les dix-huit apparitions de la Vierge à Lourdes lui valent une publicité exceptionnelle. À Bernadette Soubirous, dans la grotte de Massabielle, la Vierge se serait ainsi présentée (en gascon) : «Que soy era immaculada councepciou» (Je suis l’Immaculée Conception).

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En cet autre 8 décembre, une troupe de pélerins fondait sur St-Elivet pour une soirée haute en couleurs, et où on l’on initia nombre de nouveaux fidèles.

Table 1, dite « Immaculée conception » : à Reef encounter, nous retrouvons deux des protagonistes de la semaine précédente, Tristan et Thibault, auxquels se joignent Nourdine et votre modeste narrateur, qui retrouve avec plaisir ce jeu riche en combinaisons et de stratégies, où il fut surveiller l’avancée des crevettes adverses comme le wok sur le feu sous peine de voir les siennes rester au frigo. Une partie totalement maîtrisée par Tristan, qui enchaîna les coups d’éclat, et accentua progressivement son emprise sur le timing du jeu en accélérant ses sorties: autant dire que d’erreurs, la conception de sa stratégie fut immaculée. Il ressort vainqueur avec 41. Derrière, à la faveur d’un dernier coup sublime à 24 points, sauvant une copie jusque là médiocre, je termine à 32, devant Nourdine, 28. Thibault, 16, n’a pas démérité mais il eut la malchance de miser sur les mauvaises couleurs.

Table 2, dite « Une chance au tirage » : jusqu’au bout de la nuit, le suspense a prévalu dans cette partie de Mage knight qui mettait en scène Axel et Doc Nico. Moyennant un bon tirage d’artefacts, la partie fut gagnée sans pêcher par tricherie.

Table 3, dite « Pseudépigraphe » : à Contrées de l’horreur François-René, Camille, Guillaume, Nicolas II, Sophie et Maud ont perdu. Mais ils se sont bien amusés, et baptiser cette table du nom du jeu serait indubitablement pseudépigraphe, une pratique fréquente s’agissant des apocalypses.

Table 4, dite « Canonique » : les quatre évangélistes de Glooomhaven poursuivent leur quête. On y retrouve Julien de Paimpol, Jack, Neox, et le scribe Dom, qui raconte:

Les aventuriers s’enfoncent dans les profondeurs du tumulus dont ils avaient nettoyé le comité d’accueil la fois précédente. Après avoir effacé un groupe d’archers, ils se retrouvent face à un boss-Bandit qui,

non seulement a 40 PV mais a la fâcheuse tendance de bondir sur des portes donnant accès à de petites salles latérales qui amènent des combattants supplémentaires. Il finit par expirer après avoir pu entrouvrir ainsi 2 sur 4. A noter : une utilisation opportune de poison par Neox, cette fois-ci les rats de Jack n’ont pas fait long feu, la quasi-disparition prématurée de Dom victime d’une attaque +2 au plus mauvais moment, et les beaux échecs de Neox (erreur de portée sur son attaque +5) et Julien (attaque +6 qui échoue). Après avoir beaucoup douté au milieu de la mêlée, la victoire est à portée une fois que le boss a disparu. Une bonne coordination du dernier tour permet à Julien d’aller empocher le contenu d’un coffre avant que tout ce petit monde prenne le chemin du retour, nanti d’un capital de XP s’arrondissant. Il va aussi falloir aller en ville dépenser cet or durement acquis !

Table 5, dite « Immaculée recension » : à Warhammer 40K Baptiste et Vincent-le-deuxième ont guerroyé sans que l’histoire n’en conserve la trace.

Table 6, dite « A l’aise Vaise » : à Burgle bros, une fine équipe composée de Xel, Thomas, Olive et Maël a déjoué les plans des squatteurs. A l’aise, selon leurs dires. Le festival « À l’aise Vaise », né de l’occupation d’un quartier de l’ouest lyonnais par une bande de squatteurs réunis au détour de luttes sociales, de solidarité, de périodes de répression brutales ou d’amitiés indéfectibles, a donc fait long feu.

Table 7, dite « MMythic Battlesythes errants » : à Mythic Battles retenons que Hadès a battu Aries et Hephaïstos. Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la terre et pour cette raison est souvent considéré comme le maître des Enfers. Une partie où Mickaël, Franck et un jeune mousse n’ont donc pas craint de naviguer sur le Styx.Fantasy Pub

Table 8, dite « Eaux de vie » : à Fantasy pub, ce fut un baptème pour une table composée de 4 fantastiques petits nouveaux: Jordain, Valentin, Stéphane et Guillaume. A en croire le thème du jeu, il n’y avait pas que de l’eau ou du Saint-Chrème dans les  coupelles.

Table 9, dite « Bulle papale » : à La Havane votre modeste narrateur s’adjuge une victoire suprise (15) devant Thibault (8) et Noudine (7). Tristan termine à 0, un score en forme de bulle probablement unique dans les annales pour le pape du jeu de plateau.

Table 10, dite « As poppies grow » : à In Flanders field, Olive, Thomas, Xel et Maël étaient présents au champ d’honneur. Savaient-ils que ce jeu doit son nom à un poème en forme de rondeau d’un lieutenant-colonel de l’Ontario, qui rend hommage aux morts, civils ou militaires, de la Première Guerre mondiale ? Le poème débute ainsi:

In Flanders fields the poppies grow
Between the crosses row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

Les poppies, ce sont les coquelicots, qui illuminent gaiement la fête des lumières comme le cliché inaugural l’illustre avec éclat.

Table 11, dite « Troubles traboules » : à Codenames les Bleus (Xel, Thibault, VHS, Maël) ont remporté une victoire indiscutable, mais il leur a fallu batailler ferme, et parfois emprunter de troubles traboules (passages étroits reliant les immeubles du vieux Lyon) pour parvenir à leurs fins. Les Rouges (Nourdine, Guillaume, Tristan, Dom) ont longtemps masqué leur déréliction avant qu’elle n’éclate au grand jour dans la cinquième manche.

  • Bleus 1-0: une victoire sans coup férir entamée par un inspiré Commonwealth 3 (Londres, Colonie, Reine), et ponctué par la combinaison idéale Carreau/Mine, qui resta mystérieuse malgré l’indice Coron, le Carreau ne se dévoilant qu’au tour suivant sous la Vitre.
  • Rouges 1-1: les Bleus se prennent les pieds dans la Chaîne du Peloton et s’égarent dans une Incontinence hasardeuse (Couches était légitime, mais Règles était abusif !)
  • Bleus 2-1: si les Bleus ne surent associer Glaneurs à Tableau (égarés par le masculin de cet indice pseudépigraphe), ils touchèrent Assiette avec bonheur, et cela avait du sens aussi. Pour Italie 2 (Talon et Botte), on trouva l’évident Botte puis on tenta  Soleil. Il faut dire que faire deviner ces deux mots sans faire référence aux chaussants était osé ! Les Bleus ne durent leur salut qu’à un Erotisme aussi débridé que mal maîtrisé de la part des Rouges
  • Rouges 2-2: sur le thème vinicole, ce sont les Rouges qui furent clairvoyants avec un Vin 3 (Carton, Verre, Liquide), alors que les Bleus, sur Vigne 2 (Pied, Culture) allèrent sur Fût, offrant un mot aux Rouges et derechef la manche
  • Bleus 3-2: après un départ canon 6-1 initié par le joli Sandwich 3 (Pain, Club, Prise), les Bleus concluent sans peine, profitant de la déconfiture des Rouges qui ont vu des Palmes au Moulin (!!) et ont échoué à trouver les indices pourtant évidents (ou pas) d’un désespéré Guerre 4 (Mars, Poche, Palme, Enceinte) : le Dieu de la guerre, la main de Napoléon, la Décoration, et l’Orphelin !

A ce sujet, on nous demande de passer une petite annonce : « Associés expérimentés cherchent maître-espion fiable ». S’adresser à la rédaction qui transmettra.

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Séance de MARDI 13/12/2016 à St-Elivet

Le 13 décembre 1577, Francis Drake largue les amarres pour entamer le second tour du monde à la voile de l’histoire, un demi-siècle après Magellan/Elcano. Mais contrairement au premier, Drake reviendra vivant à bon port après 3 ans de voyage et d’innombrables aventures dont la capture de 2 vaisseaux espagnols chargés de trésors. Autre chose que les 78 jours du Vendée Globe. Quelques siècles plus tard, trois tables de joueurs intrépides entreprennent leur lot de voyages et d’aventures.

Table 1, dite « A la poursuite de Yog-Sototh » : François-René entraine Nicolas II et III, ainsi que Guillaume, dans l’épopée des Contrées de l’Horreur. Nicolas III y perd la vie et il se pourrait bien que d’autres y aient perdu la tête. En tous cas, ce sont les derniers à avoir quitté le local associatif.

Table 2, dite « Cabotage aux Caraïbes » : Baptiste-aux-doublons, Marion, Alwen et David jouent à La Crique des Pirates, un jeu magnifique comme l’éditeur Days of Wonder sait les faire. Alwen l’emporte mais quelques approximations de règles ont été déplorées. That’s the PC way !

Table 3, dite « Sur la planète abandonnée » : un carré de réguliers (Jeff, Neox, Xel et VHN) s’installe autour de Alien Frontiers. Ils y lancent plein de dés pour être les premiers à placer tous leurs Bionts colons. Mais pas vraiment le temps de monter de moteur à combos ni d’acheter beaucoup de cartes Alien Artifact et déjà la partie prend fin sur une victoire de VHN, Jeff ayant été en tête pendant un bon moment (situation qui inévitablement attire les nuisibles…)

Table 4, dite « Au bar du donjon » : après le départ d’une bonne partie des tables 2 et 3, Xel, Marion et VHN se défient d’aller voir qui se cache là-bas dans Welcome to the Dungeon. Xel est rapidement éliminée et Marion, après s’être un peu faite prier pour aller y mettre les pieds, enchaîne deux explorations réussies du donjon et en ressort avec la victoire.

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Séance de VENDREDI 15/04/2016 à St-Elivet

Cette soirée où Raymond Poulidor devint octogénaire connut une séance riche en tables et rivalités, à l’image du fameux coude à coude entre le « quadragêneur » et Jacques Anquetil au puy de Dôme, le 12 juillet 1964, illustré par le cliché mythique de Roger Krieger.

poulidor-anquetil

Table 1, dite « maillot jaune» : où Thierry nous a raconté comment il avait arpenté la France en long, en large et en travers pour dénicher L’âge des Dieux, jeu épuisé depuis des années mais ô combien passionant. A l’inverse de Poulidor, il acheva victorieux son Tour de France.

Au début de ce jeu, chaque joueur a un dieu ou une déesse avec un pouvoir spécial, par exemple, Thierry hérita du dieu de la fourberie, et ses peuples restèrent éventuellement secrets jusqu’à la fin, tout en lançant des attaques sournoises.  Tous les peuples sont prédisposés au départ sur le plateau de jeu,  divisé en territoires. Orcs, gobelins, gnomes, sorciers, nécromanciens, elfes noirs, hauts ou sylvains, fées… vont alors se battre pour dominer ou simplement survivre.

La partie se déroule en 10 tours. Jusqu’au 7ème, chaque tour commence par un évènement particulier:
– aux tours 1, 3, 5 et 7, on distribue une carte destinée (désignant un peuple) respectivement de taille 4, 3, 2 et 1. La taille correspond aux territoires possédés par le peuple au départ, mais aussi sa capacité à se développer. Après la distribution du tour 7, chacun peut effectuer entre 0 et 2 paris sur le développement des peuples.
– aux tours 2, 4 et 6, les peuples mineurs (dont les cartes destinées de sa taille n’ont pas été distribuées) vont se révolter et attaquer au choix de chaque joueur un peuple adjacent: les peuples de taille 3 ou moins au tour 2, 2 ou moins au tour 4, 1 au tour 6.
Le tour de jeu est très simple:  une phase de fortification donnant un bonus de +1 en défense sur le territoire concerné, une phase de combats où chaque joueur à tour de rôle va déclencher une rixe entre 2 peuplades (un combat réussit sur un résultat de 3+ sur un d6, affecté par les bonus d’attaque et de défense) et enfin une phase d’actions où chaque joueur va jouer une carte d’action (8 en main au départ) ou une carte destinée (qui désigne un de ses peuples).

La subtilité du jeu réside dans la dualité des cartes actions, qui représentent aussi les peuples qui interviennent dans la phase des paris. Un pari réussi donne des gains importants (3 points par pari contre 1 point par terriroire) et, surtout, on peut parier sur d’autres peuples que le sien. Il vaut donc mieux avoir une stratégie à long terme, ce qui est possible car on connaît dès le départ ses 8 cartes attaque.

A l’arrivée, si Thierry visse la poignée en fin de partie pour avoir la bise avec 21 PV. Je le talonne d’une unité (avec deux paris gagnés) suivi de près par Gael (17 PV), alors que Frank (8 PV) a passé son temps à détruire mon premier peuple, bellicisme acharné qui l’aveugla au point de passer par la fenêtre.

age des dieux

Table 2, dite « la sorcière aux dents vertes » : François-René (dit FR) invite Nicolas-Neox, Dom et Laurent à un voyage au bout de la nuit: Les contrées de l’horreur. Ils y ont connu la sorcière aux dents vertes….

Table 3, dite « dans le coffre » : à Invazions, jeu d’affrontement asymétrique par équipe, deux espèces luttent pour la domination d’un territoire. D’un côté, un joueur incarne les humains et va devoir défendre les lieux pour développer un antidote, utilisant un système de gestion de ressources pour déployer ses troupes. De l’autre, un ou plusieurs joueurs vont incarner chacun une horde de zombies et coopérer pour attaquer les lieux humains et ainsi libérer les zombies captifs, ce qui n’est pas gagné car leurs attaques peuvent être contrées par les cartes des humains. Une mécanique de jeu teintée de deckbuilding, ce qui a dû plaire à Thomas, Xel, Axel, et Paul, notre nouveau sympathisant. On retiendra que c’est « dans le coffre » que Axel, l’unique humain, profita de son deck surpuissant pour anéantir les zombies. Aurait-il salé la soupe ?

Table 4, dite « filochée » : Baptiste-aux-mains-d’or propose Metal adventures. Thomas, Axel, Paul et Mickaël ont filoché jusqu’à point d’heure.

Table 5, dite « enrhumée » : A Barony, Jacques fait parler la classe pour enrhumer, dans cet ordre, Jeff, Tristan et Baptiste. Comme l’aurait dit Poupou d’un accent rocailleux, « First is first, second is nowhere ».

Table 6, dite « ajustée » : pour un entremets entre deux plats de résistance, Thierry et votre humble serviteur font le trajet exotique de Jaipur. Repus d’or et de rubis, j’ajuste mon adversaire 2 manches à 1 en fumant le cigare.

Table 7, dite « à la pancarte » : à Agricola, Jacques avait la pancarte, ce qui se révéla justifié: 44 en fumant la pipe, mais Xel, 33, et Tristan, 32 lui ont un temps sucé la roue, pendant que Jeff (18) faisait le gouvernail.

Table 8, dite « au bon wagon » : les bleus (VHS, Xel, FR, Tristan) ont pris le bon wagon à Codenames. pendant que les rouges (Dom, Paul, Thierry et Jeff) mangeaient la luzerne. Une victoire 3 à 1 sans coup férir, émaillée d’éclats de rires et couronnée par un splendide Sol 3 qui révéla Note, Clé et Tapis pour sceller la victoire, pendant que les rouges s’égaraient dans le sillage improbable d’un hollandais volant. On retiendra de cette partie deux échanges cultes entre Thierry et Dom, qui montrent que les rouges avaient la tête ailleurs:

« Tu n’as pas amené de pommes ?, ‘Non, ce n’est pas la saison », et:
« On peut faire un sablier avec les cartes du DUC ? », « ?? »

Table 9, dite « tricotée » : à Tokaido. Michal, Elaine, Mickaël et Vincent déroulent. Malheureusement, l’histoire finit sans table de marque pour la chronique.

Table 10, dite « le temps des cerises » : c’est l’heure des braves, et, pour retrouver la pédale, Dom extrait des profondeurs du DUC un Qwinto, où FR (31) n’eut pas besoin de passer le coude pour devancer Dom et VHS (16), puis Xel (10), qui ramasse les casquettes, mais se refait la cerise dans une seconde manche avec 37, devançant FR (23) et Dom (18), alors que votre modeste narrateur (13) reste en croustille.

Table 11, dite « hors délais » : La table 10 enchaîne avec un nouvel opus du DUC, Qwixx, où FR (56) envoie dans la moulure Xel (47), Dom (36) tandis que votre dévoué chroniqueur fait de l’huile (28). Mais à l’heure de la sortie, nous étions tous hors délais depuis longetmps.

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 20/02

Séance qui a poussé la salle Ti Koad dans ses derniers retranchements avec 5 tables :

Table n°1 dite « pittoresque » …

… avec Mikael, Joan, Audrey et Aurélie autour de Fresco suivi de Minivilles.

Table n°2 dite « tribale » …

… avec Jeff, Julien, Elaine & Gaël autour de Five Tribes. Jeff raconte :

première partie: Julien 77, Elaine: 51, Gael: 31 et Jeff: 18
seconde partie: Jeff: 75, Gael:59, Elaine:38 et Julien:31

Table n°3 dite « fieffée » …

… avec MKS, François et Xel autour de Fiefs.

Table n°4 dite « chthonienne » …

… avec Frank, Sly The Jeune, F-R, Marvin et Neox autour de Les Contrées de l’Horreur.

On a perdu. Neox était le traître parce qu’il a raté tous ses jets de dés. Frank aussi, mais les conséquences étaient surtout gênantes pour lui…

Table n°5 dite « mystique » …

… avec Hélène, Baptiste qui découvraient  Terra Mystica en compagnie de Thomas – le grand revenant – et celle de Votre Humble Serviteur Après l’explication des règles longues mais complètes le jeu demarra avec configuration suivante : Thomas/Cultistes, Baptiste/Nains, Hélène/Sorcières et VHS/Géants. Baptiste tire son épingle du jeu en particulier avec une armée de prêtres dans le dernier tout et devance à l’arivée VHS d’un couple de points, suivent Thomas et Hélène. Partie serrée avec un peleton compact tout au long du jeu.

La soirée était loin d’être finie quand à minuit VHS quittait la salle.

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Séance de MARDI à Loguivy 12/08

En ce début de mois d’Août, les rares membres assidus de l’asso continuent leur visite des maisons des autres. Cette fois, c’est Laurent qui invite (malgré la disponibilité de nos jolis locaux de Ti Koad, que je n’avais pas manqué de signaler ;))

Et non content d’inviter, il nous narre une palpitante partie des Contrées de l’Horreur.

Le 12 août 1953, les Russes faisaient sauter leur première bombe à fusion. Le 12 août 2014, une bande de bras cassés se sont fait atomiser par Azathoth. Soi-disant parce que dans Les Contrées de l’Horreur, c’est le dieu le plus facile à « contenir ». Trois petites missions pour y parvenir, c’est tout. Cinq heures plus tard, Christelle, François, Maud, François-René, Dominique et VHN ont à peine égratigné la première de ces missions. Il nous fallait fermer trois portails, et déposer à leurs pieds trois indices, avant d’embrayer vers la deuxième mission. Le jeu s’achèvera avec deux portails clos sur cette première mission. Pas brillant donc, d’autant plus quand on voit l’état dans lequel finit l’équipe. Paranoïa, blessures internes, malédiction et vertèbres brisées ont émaillé la partie, la chance n’étant clairement pas de notre côté.
Les Contrées de l’Horreur, à six, c’est plus rapide qu’à huit joueurs, mais on perd quand même…

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 18/07

11 joueurs et 2 tables, racontées par Notre Impassible Président :

Les contrées de l’horreur à 7 joueurs :
(Marvin, FR, Dom, Laurent, Mks, Julien, et une joueuse dont je ne connais pas le prénom).
Il s’agit d’un jeu coopératif dans la même veine que horreur à Arkham. C’est sans doute beaucoup 7 joueurs pour attaquer un nouveau jeu de ce type. Et il semble que sur la fin, certains aient trouvé les tours un peu long. Mais j’en ai entendu plusieurs dire qu’ils voulaient y rejouer mais a 4 ou 5.

(Note de Marvin : en effet, un consensus s’est créé pour affirmer que ce jeu gagnerait à être joué à 5 maximum.)

Brass à 4 joueurs :
Xel, François et Jibee ont rappelé à Sly the bearnais les règles de Brass, un Wallace pur jus. Après 3 tours de jeux, Xel, qui maitrise parfaitement les arcanes de Brass, s’est rendu compte que Jibee qui avait construit au premier tour un bâtiment qu’il ne pouvait pas construire. Faux départ : il fut décidé de recommencer complètement la partie. Néanmoins le président ne culpabilisa pas trop de sa bourde et s’octroya la victoire d’une tête d’épingle devant François suivit de Sly puis de Xel.

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