Ruban de 35 km autour de Paris, jalonné de 148 ponts, 23 tunnels, 6 échangeurs autoroutiers et emprunté par plus d’un million de véhicules chaque jour, le périphériue fut inauguré le 25 avril 1973, salué par le premier ministre comme un «succès» pour la circulation parisienne et pour la sécurité.« Il s’agit d’un ouvrage bien intégré dans l’ensemble du paysage parisien», se félicite le chef du gouvernement de Georges Pompidou. Depuis, le «périph» est aussi apparu comme une fracture visible entre la capitale et sa banlieue. Avec ses embouteillages, la pollution et le bruit qui en font la bête noire de la mairie de Paris, l’autoroute urbaine la plus empruntée d’Europe n’a pas fini d’écrire son histoire.
50 ans plus tard, nul besoin de périphérique ni de rocade pour rejoindre la soirée de Parties Civiles.
Table 1, dite « Patrouilles en ville » : François invite Xel et Marie-Anne à une balade new-yorkaise avec P.I. Une partie où nos enquêteurs de choc mèneront la danse avec maestria pour conclure sur un sommet inégalé : Xel et François terminent à 17 et sont déclarés vainqueurs, étant aussi à égalité sur tous les critères de départage, et Marie-Anne finissant à un bloc (15), le tout sans aucune pénalité : certainement le score collectif le plus élevé de l’histoire de ce jeu !
Table 2, dite « Roue dans roue » : Vincent et Dom s’installent pour jouer à Innovation, ils joueront deux parties très différentes. Dans la première, Vincent récupère rapidement deux Dominations spéciales, dont une avec Maçonnerie qui le fait bénéficier tôt d’un tableau à cinq couleurs. Dom domine l’âge 1 avec Agriculture, carte rapidement recouverte par l’utilisation répétée de Mathématiques qui l’amène à piocher des 5, bien en avance sur Vincent, mais dont il ne fera pas grand chose d’utile. Il parvient toutefois à continuer à marquer de l’influence et domine encore les âges 2 à 4. Un petit coup de Vaccination, il perd 12 points et ne scorera plus de la partie (Vincent quant à lui a brièvement eu un 4 rapidement chipé par son adversaire). Configuration étonnante alors où les deux sont figés à 4 Dominations à 3, montent jusqu’à l’âge 9, ont un tableau bien développé (conséquence d’un usage généreux de Expérimentation par Vincent) et bien décalé mais ne parviennent qu’à se disputer sans succès la Domination spéciale « 3 icônes de chaque », il manque 1 Pommier à Vincent et 1 Château à Dom et le bon décalage ne veut pas venir. Vincent finit par mettre en jeu une des cartes qui permet d’activer un dogme de coopération sans le partager. Il utilise Collaboration « Si vous avez au moins 10 cartes vertes vous gagnez », il en a 11 et l’emporte ainsi immédiatement.
Physionomie très différente pour la revanche : grâce à Tissage, Vincent domine l’âge 1. Ensuite Dom parvient à comptabiliser régulièrement des points et chipe les cartes en main de Vincent avec Construction. Il domine ainsi les âges 2 à 4. Une arrivée opportune de la Poudre qui garnit son influence et un petit coup de pouce de Vincent qui lui met en jeu une 5 lui donnent l’âge 5. Avec 5 Dominations à 1 il ne restait plus qu’à parvenir à jouer une 6 pour que Dom plie la partie.
Table 3, dite « Dans un tunnel d’asteroîdes » : à la table de Space race, Arakis s’impose avec 2005, devant Matthieu, 2004, et Jakez, resté coincé au XX ième siècle (1996).
Table 4, dite « Sur la route » : sur la route semée d’embûches d’Almanac, Neox s’impose en douceur (230), devant François-René (207), Nastassia (201), et laissant loin derrière l’infortuné Mickaêl (166) musarder en chemin.
Table 5, dite « Covoiturage » : un Mot malin conclut cette soirée festive, avec trois parties qui seront créditées de deux résultats « Excellents » (24 et 23) et un « Bon » (20), sur 25 possibles en mode expert. On a frôlé la perfection mais Hobbit (Trésor, Jeune) ne fut pas trouvé, pas plus que Némo (Armure, Pieuvre). A l’inverse quelques téléspectateurs nostalgiques ont bien identifié Nathalie Simon (Carte, Trésor). La soupe eut du mal à trouver son public avec (Plat, Moustache), et pourtant, c’est bien connu, une soupe sans sel c’est comme un baiser sans moustache.
ervice de la centrale nucléaire de Fukushima, la perte accidentelle de l’alimentation électrique et le déclenchement des groupes électrogènes. L’observation d’émissions de xénon, avant même la première dépressurisation volontaire du premier réacteur, indique des dommages structurels probables dans la partie nucléaire des installations immédiatement après le séisme.
Table 6, dite « Alerte rouge » : Dom propose à François de découvrir Watergate et reçoit une réponse teintée de l’enthousiaste du débutant, aussitôt attaché aux basques de Nixon en prenant la tête des journalistes avides de pousser le Président dans ses derniers retranchements. Il faut à un mouvement de pouvoir relier Nixon à deux témoins, ce qui aurait scellé sa victoire, mais la carte promise n’arriva jamais. Des on côté, Nixon alignait les pions rouges en faisant usage de la force brute que lui donnaient des cartes puissantes de conspirateurs, qu’il utilisa pour leur force, stratégie permise par le dévoilement précoce des témoins par l’équipe des journalistes, qui fut probablement la clé du jeu. Lors de la manche décisive, il fallait une carte de force 3 à Dom pour poser son cinquième pion rouge synonyme de victoire, et il en avait une de force 4 dans sa manche. Voilà qui donne envie de lire Les hommes du Président du duo Bernstein/ Woodward à l’origine de l’enquête qui fit tomber le 37ième Président (on conseillera au lecteur à la recherche d’actualités plus récentes le Peur du même Woodward sur la présidence N°45, celle de Trump). Notons enfin que le titre français de l’ouvrage des journalistes du Washington Post masque, exemple parfait d’un « Lost in translation« , l’emprunt du titre anglais (« All the President’s men« ) à la célèbre comptine Humpty Dumpty, qui se présente souvent comme une énigme, dont la solution est « un œuf » (représentation classique de Humpty Dumpty)… ou un Président de la première puissance mondiale :

Le 30 septembre 1891, le général Georges Boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse, à Ixelles, près de Bruxelles. C’est la fin d’une aventure,qui a fait craindre un moment que la République française ne soit renversée par un coup d’État.
Table 1, dite « Minuit cinq » : à bord de The expanse, la guerre fait rage entre Samuel, Jack, Fabrice et Jeff. Ce jeu à base de cartes inspiré de la série télévisée du même nom met l’accent sur la politique, la conquête et l’intrigue, les joueurs représentant les forces terrestres de l’ONU, l’armée de Mars, les rebelles de l’O.P.A., et la mystérieuse corporation Protogen Inc. La nuit n’en vint pas à bout avant le départ du chroniqueur qui n’émarge pas aux heures supplémentaires.
« Voyage en Italie » avec Ingrid Bergman et George Sanders sort sur les écrans le 6 septembre 1954, récit d’un couple anglais en crise et aux caractères opposés alors qu’il séjourne en Italie pour une affaire d’héritage. 68 ans plus tard, c’est en Bretagne que nos pas nous mènent.
Le 8 juillet 1982, à Séville, la France s’inclinait face à l’Allemagne de l’Ouest en demi-finale de la coupe du monde au bout d’un match de légende sur fond d’une rivalité historique encore chaude, que l’agression du gardien allemand fit douloureusement revivre. L’occasion manquée d’atteindre la première finale de son histoire, qu’il faudra encore attendre 16 ans.
dépunché par Julien, qui a sans doute rêvé de cet instant plus d’une fois sous la douche (ou pas…). C’est un jeu d’exploration, de piraterie et d’influence dans un univers ressemblant aux Caraïbes. Avec un deck de cartes, chaque joueur commande un bateau et son équipage, et cherche à amasser la plus grande fortune. Il y a des combats évidemment, car la maîtrise des îles est la clé du gain de l’influence et des différents objectifs de fin de partie (le premier jouer à en remplir 4 met fin au jeu, sans pour autant que la victoire lui soit promise). La grande originalité de ces combats est que l’état des forces en présence ne fait pas tout, car il faut lancer les cubes représentant les forces dans un toboggan, qui décidera de son sort (dégâts, gains, et même issue su combat). Ainsi, la dernière action de la partie fut un assaut de François sur Xof, qu’il entama façon tête brulée à 4 cubes contre 13, et qu’il gagna (tut en succombant de ses blessures, mais les deux sont compatibles) ! Le principal effet de cette dernière joute fut d’octroyer 5 pièces d’or à Xof, qui n’en demandait pas tant, d’autant qu’il venait de connaître la même conclusion dans un fight avec Julien, tout aussi hasardeux étant donnée l’impressionnante armada de canons qu’il avait amassée au long de la partie. Autre particularité du jeu, les améliorations de cartes, avec des bonus transparents qui se glissent dans les protège-carte, notamment avec des icônes gouvernail que personne n’a bien réussi à utiliser (elles améliorent des actions existantes, encore faut-il avoir la bonne combinaison). Voici donc Xof avec 44 pièces d’or au compteur, de quoi lui assurer la victoire (87 PV au total). Julien fut un grand explorateur (24 PV sur les îles, autant que ses deux compères du podium), mais échoue à 68 PV. François amassa 30 pièces d’or (ce qui est l’un des objectifs), et culmine à 55 PV. Killian finit à 31 PV, attaqué de toutes parts et privé d’un port d’attache accessible. Une belle découverte pour un jeu au matériel superbe et qu’on rejouera sans hésiter.