Du 14 au 17 juillet 1791, les émeutes de Birmingham ciblent les Dissidents de l’Église d’Angleterre et, en particulier, le théologien et philosophe politique Joseph Priestley. Les événements locaux et nationaux, qui suscitent la passion des foules, vont d’un désaccord sur l’achat de livres par la bibliothèque publique, jusqu’à la controverse à propos des tentatives des Dissidents pour l’obtention de droits identiques à ceux des autres citoyens du royaume, en passant par leur soutien à la Révolution française.
Les émeutes commencent par l’attaque d’un hôtel où se tient un banquet organisé pour célébrer le second anniversaire de la prise de la Bastille. Puis, commençant par l’église et la maison de Priestley, les émeutiers attaquent ou incendient quatre chapelles des Dissidents, vingt-sept maisons et plusieurs commerces. Nombre d’entre eux se saoulent avec l’alcool trouvé dans les lieux pillés ou qu’on leur offre pour qu’ils n’incendient pas un bâtiment.
Le gouvernement du Premier ministre William Pitt est très lent à répondre à l’appel à l’aide des Dissidents. Des officiels locaux de Birmingham ont sans doute été impliqués dans la préparation des émeutes et vont plus tard se montrer réticents à en poursuivre les meneurs. L’industriel James Watt écrira que les émeutes « divisèrent Birmingham en deux camps qui se haïssaient mortellement ». Elles révélèrent que la bonne société anglicane de Birmingham ne répugnait pas à utiliser la violence contre les Dissidents qu’elle considérait comme de possibles révolutionnaires, et à soulever une foule incontrôlable. Nombre des victimes des émeutiers quittèrent Birmingham, abandonnant une ville devenue plus conservatrice qu’elle ne l’avait été tout au long du XVIIIe siècle. L’année suivante, les tenants de la Révolution française qui restèrent décidèrent de ne pas organiser de dîner en souvenir de la prise de la Bastille.
232 ans après, Parties Civiles bruissait d’histoires de vengeances, de guerres, trafics et tous genre et se finit par une fête des morts.
Table 1, dite « Conservatrice » : La nouvelle star de l’été, Vindication rassemble bien sûr Mickaël, et de nouveaux disciples : Marc, Olive et Frank. Comme d’habitude, Mickaël a terrassé une flopée de monstres, ce qui lui a permis de l’emporter.
Table 2, dite « Interactive » : Thomas, Jérôme et Dom enchaînent plusieurs jeux : ils commence par La Bête où Jérôme endosse pour la première fois la fourrure du fauve du Gévaudan. Il commence au sud-est du territoire mais se retrouve vite aux abois face à deux enquêteurs expérimentés et favorisés par le sort. Par deux fois on l’empêche de jouer ses jetons face visible et lors d’un printemps funeste il en perd deux d’un coup. Jouant ses loups il parvient à s’enfuir vers le nord mais Thomas se place pile sur son emplacement pour enquêter. La fin est proche, la bête perd un dernier jeton et est mise hors d’état de nuire après 11 attaques. Passage en mode party game avec d’abord So Clover (pas mal du tout avec 1 réussite au premier essai et 2 au second) puis Mot Malin -avec les vraies règles- (un peu moins de compréhension mutuelle, mais Képi a bien fait trouver Chapeau et Moche. Non Thomas le mot associé à Câlin et Gorge n’était pas Feuilleton. 18 sur 25 au final, cela reste correct).
Table 3, dite « Révolutionnaire » : Retour sur nos tables de l’excellent Imperial 2030 pour une partie haletante, qui a vu s’affronter deux grands blocs: Chine, Russie et Europe, menés quasiment tout du long par François, et Brésil/USA, emmenés par François-René et Xel. Entre les deux, l’Inde, animée par Baptiste-aux-mains-pleines, qui n’en finit pas de se faire écrabouiller, comme de coutume faute de soutien. Menant bien sa barque entre les deux puissances néo-communistes et une Europe soumise, François sent le vent tourner en fin de partie et investit ses revenus grassement acquis dans des obligations brésiliennes et américaines. Un excellent choix, puisque les Américains termineront en tête, offrant un multiplicateur de 5, contre 4 au Brésil, 2 au trio Europe Chine et Russie, et 1 seulement à l’Inde. Au final, c’est le grand Ouest qui l’emporte : François-René, avec 166, a engrangé 80 sur les américains et 60 chez les brésiliens ! Xel le talonne avec 142 sur un profil comparable mais un peu moins bon partout. L’amitié sans limites n’a pas été lucrative : François, 130, est le grand perdant avec le grand Est, un trop juste 82 sur le couple Brésil/USA scellant sa déconfiture. Baptiste ferme la marche pour le Sud global, pénalisé par son soutien Indien, qui lui rapporta seulement 4 petits points sur ses 91 !
Table 4, dite « Alcoolisée » : Mickaël et Olive finissent la soirée à Mob big Apple. Cette histoire de mafieux profite à Olive, avec 10 caisses d’alcool prohibé contre 9, et ceci grâce au soutien du Proc, c’est du joli !
Table 5, dite « Mortelle » : Un Fiesta de los muertos réunit les survivants pour une fin de soirée en pente douce, avec son lot habituel de quiproquos et de bévues (non, Alcools n’est pas de Rimbaud mais de Apollinaire !)