Séance de MARDI 29/03/2016 à St-Elivet

Séance poids moyen ce mardi avec 3 tables de début de soirée :

Table 1, dite « des étoiles plein les yeux » : à Alien Frontiers, Jean-Yves, Nicolas-2 et VHN luttent à grands coups de dés pour coloniser la galaxie. VHN commet l’erreur de partir comme une fusée (!) et donc de fournir une cible toute désignée à ses adversaires. Jean-Yves met du temps à lancer sa panzer-combo (6 vaisseaux, de la production de minerai facile et le pouvoir-bonus réduisant le coût du Colony Constructor), mais il est ensuite inarrêtable malgré l’alliance objective de ses poursuivants. A noter, selon les dires d’un observateur expérimenté, on a (trop?) peu utilisé les cartes Alien.

Table 2, dite « des baffes plein la gueule » : Nicolas-Neox, Baptiste-ma-cassette et Bruno jouent au toujours apprécié Blood Rage. Le viking le plus sanguinaire ce soir est Nicolas qui finit avec des points. Plein de points.

Table 3, dite « des fantômes plein le village » : les taoïstes Jérôme (« l’âme du jeu »), Xel, Thomas et François-René s’essaient à l’exorcisme et la défantômisation à Ghost Stories. Malheureusement, l’histoire finit mal avec des morts. Beaucoup de morts.

Table 4, dite « dites donc votre Alien Frontiers n’en finit pas ! » : une sélection des tables 2 et 3 (tous sauf Bruno) fait une partie de Shadow Hunters. Nicolas, maître de l’ambiguïté dans un rôle de Neutre, l’emporte tout seul.

Table 5, dite « des dés plein le yaourt » : Dom, jamais en reste pour proposer des remakes improbables (et inférieurs, diraient les méchants) de jeux du commerce, propose sa version DUCifiée de Perudo/Liar’s Dice. C’est un party game avec des dés et du bluff que Xel remporta après 29 tours. Au vu de l’expérience et des avis, le jeu ne rejoindra pas l’écurie DUCale.

Table 6, dite « des motivés plein Saint-Elivet » : ce n’est pas parce que c’est déjà mercredi qu’il faut s’arrêter là. Xel rapporte ceci :

A cinq noctambules (Nicolas-x2, Jérôme, F-R et Xel), nous avons fait une partie de Room 25. 1 voire 2 gardiens mis en jeu. Exploration tâtonnante et suspicion…

Je trouve la sortie et la balise par mon marqueur mémoriel puis suite à des manips improbables je me fait tuer par mes « amis » *;) Clin d’œil .

Tout le monde – sauf moi – s’en sort : même Nicolas-the-last-one qui était le gardien !
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Séance de VENDREDI 25/03/2016 à St-Elivet

En ce 25 mars, l’histoire de la Bretagne se rappelle à nos souvenirs avec l’anniversaire du combat des Trente. Mais un petit retour en arrière s’impose pour le mieux cerner.

Intégrée par Rome à la province de Gaule belgique, l’Armorique, excentrée, résista à la romanisation, conserva mieux que le reste de la Gaule ses racines celtiques et fut également épargnée par les invasions germaniques au Ve siècle. Mais au début du Ve siècle, les paysans de la région se soulevèrent contre les autorités. Leurs révoltes ou bagaudes furent cruellement réprimées par la cavalerie d’Aetius, le représentant de l’empire en Gaule, essentiellement composée de mercenaires huns. Il s’ensuivit un effondrement de la population locale.

De ce fait, de la fin du Ve siècle au VIIe siècle, les Celtes de Britannia (la Grande-Bretagne actuelle) trouvèrent naturel de se réfugier en Armorique lorsque leur île fut envahie par des hordes d’Angles, de Saxons et autres Germains ! C’est ainsi que l’Armorique, devenue le refuge des Bretons, renoua avec la langue celtique et prit le nom de Bretagne. Parmi les nouveaux arrivants figuraient beaucoup de moines qui eurent à coeur d’évangéliser la péninsule et y multiplièrent les fondations d’abbayes (Samson, Paterne, Guénolé, Brieux, Malo…).

Charlemagne aura le plus grand mal à soumettre les Bretons malgré la victoire du comte Wido sur les chefs locaux en 799. Son fils Louis le Pieux confère au chef breton Nominoë le titre de duc, mais Nominoë ne tarde pas à se soulever contre les Francs et, 22 novembre 845, bat à plate couture les troupes de Charles le Chauve, fils de Louis le Pieux, à Ballon, près de Redon. À sa mort, en 851, son fils Erispoé lui succède à la tête de la Bretagne et obtient de Charles le Chauve le titre de roi: la Bretagne devient indépendante pour près de sept siècles.

Le duché, attaché à son indépendance, passe de père en fils jusqu’à Jean III le Bon. Celui-ci décède le 30 avril 1341 sans enfant et sans héritier désigné. Le demi-frère du défunt duc, Jean de Montfort, conteste la succession par les femmes, qu’il dénonce comme contraire au droit capétien. Paradoxalement, il a le soutien de la petite noblesse bretonne et surtout du roi d’Angleterre Édouard III qui, lui-même, vient de revendiquer la couronne de France… en arguant de la succession par les femmes !

Jean de Montfort prend possession du duché mais il est rapidement défait par l’armée française et emprisonné au Louvre, à Paris. Sa femme Jeanne de Flandre poursuit le combat. Libéré en 1343 à la faveur d’une trêve, Jean de Montfort meurt peu après. La guerre de Succession de Bretagne, aussi appelée guerre des deux Jeanne, étroitement imbriquée à la guerre franco-anglaise, plus tard appelée guerre de Cent Ans, va perdurer de longues années.

C’est ici que commence l’histoire du combat des Trente, tournoi meurtrier qui a sa place dans les grands mythes de l’histoire de la Bretagne. C’est aussi l’épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc.

Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».

Le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie, dans le Morbihan actuel. C’est un carnage sans règle qui n’a rien à voir avec les joutes codifiées de l’époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d’armes». Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L’un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera».

Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough. Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.

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665 ans plus tard, la soirée commence par une vaillante équipée d’hommes forts. Ils n’étaient pas trente, mais portaient des gants, et surtout une lourde armoire destinée à recueillir les grimoires, recettes de potions, sorts et autres choses magiques peuplant l’univers de Parties Civiles. Depuis, elle trône fièrement dans l’ex-bibliothèque, entièrement retapissée pour l’occasion. Puis, ce fait d’armes accompli, on posa les gants et on joua.

Table 1, dite « Ceci est mon sang » : Costaud, c’est le mot qui s’impose quand on découvre les figurines de Cthulhu Wars. Les joueurs ne l’étaient pas moins, et la bataille fut homérique à en juger du score: Nicolas: 34, François-René: 33, Baptiste aux mains d’or et Michał : 29.

Table 2, dite « Ceci est mon whisky» :  Tristan nous fait découvrir Glen More. Un jeu qui nous plonge dans les brumes écossaises, et où, en mangeant des tuiles, l’on produit du whisky, donc, mais aussi du bois, de la viande, et même des membres de clan, et avec un mécanisme original: joue celui qui est en dernière position (donc celui qui se contente le mieux des tuiles à sa portée). Pas moins de deux parties furent jouées, avec ces scores pittoresques: Tristan: 76, VHS: 40, Dom: 24, Xel: 22, puis Tristan: 58, VHS: 42, Dom: 41, Xel: 85

Mais, post mortem, la patrouille des jeux invalida ces scores car 3 grosses erreurs furent commises:
*lors du décompte final, tous les joueurs qui ont PLUS  de tuiles que celui qui en a LE MOINS perdent 3 PV par tuile d’écart et non l’inverse !
*lors des 3 décomptes, il ne faut pas compter les meeples noirs sur les tuiles (= »membres de clan ») mais les meeples noirs « chefs de clans ».  Pour produire ces derniers, il faut utiliser 1 action déplacement pour
sortir 1 meeple pour toujours de son village et le poser à coté.
*pour toutes les tuiles qui consistent à payer des ressources, on peut  toujours acheter les ressources manquantes au marché et non les seules disponibles dans son village

Comme dirait Dom « pourquoi y a-t-il toujours des erreurs de règles aux tables où je joue » ? :-[

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Table 3, dite « un moult merveilleux fait d’arme » : A Nightfall, on combine deck building et zombies, cela plut beaucoup aux joueurs présents qui le manifestèrent bruyamment, un peu comme s’ils n’avaient pas de voisisns (mais on était contents qu’ils le soient). Thierry, 8, devance Julien.F1 et Thomas, 10, puis Axel, 11 et enfin Jonathan, 14. Car on me souffle dans l’oreillette que moins on a de points, plus on gagne…

Table 4, dite «  succession par la femme » : A Tzolk’in, Jeff, Mickaël s’attaquent à Joane dans le huis clos de la salle informatique Le résultat est encore incertain à cette heure.

Table 5, dite « lost in translation » : A Codenames, les bleus (François-René, Thierry, Axel, Julien.F2, VHS) héroïques, triomphent 3 à 2 des rouges (Xel, Joane, Thomas, Dom). Après avoir mené 2 à 0 rapidement, ils furent rejoints avant de l’emporter dans le set décisif. On retiendra de cette partie les propositions aventureuses des rouges (peupleraie, amoureuse, Marie-Antoinette), qui se heurtèrent au pragmatisme des bleus, à l’image de François-René, grand adepte du Canard WC (c). La victoire se joua sur un aileron de requin, qui était plus marteau que baleine…

Table 6, dite « joute armoricaine » : Un Smash Up de fin de soirée oppose Tristan à Mickaël. En ont-ils eux-mêmes retenu l’issue ?

Table 7, dite « sang parallèle »: Nicolas me souffle dans l’oreillette qu’en fait, y’avait 2 tables de Cthulhu Wars en parallèle… L’autre était composée de Julien (de Paimpol), Jibee et Franck. Les scores seront dévoilés sur le forum !

Table 8, dite « joute ancienne », que Nicolas raconte ainsi:  F-R, Baptiste et moi avons également fait un Signe des Anciens. Nous avons d’ailleurs brillamment gagné!

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[jdr] vendredi 18/03/16 @ Beg-Leguer

Ça faisait un bout de temps que je ne vous avais pas parlé de jdr sur ce blog. Et aujourd’hui je vais vous parler d’un burst.

Un burst kesako ? Dans l’univers du jdr un burst est un jdr-campagne tout en un. Là où un jdr classique ne vous donne qu’un contexte, qu’un cadre de règles ; ici un burst ajoute une suite de scénarios qui lui sont propres. C’est donc dans cette catégorie que se trouve « Américana ».

Dans les mains du MJ Kirdinn ce sont Gilmara, Gwen, Marvin , Elodie et moi même qui nous sommes retrouvés à L.A. de nos jours. Pour être les habitants lambda d’une ambiance glauque. Mais l’univers est de plus épique, onirique, fantastique. Et très vite nous basculons dans l’horreur de ce jeu à secrets dont le moindre détail compte. D’ailleurs il parait que des indices sont même cachés dans l’écran de jeu (ci-dessous). Alors si vous avez une idée faites moi signe…

jdr américana

Séance de VENDREDI 18/03/2016 à St-Elivet

Compte-rendu bref pour ce vendredi, le rédacteur ayant été absorbé par le plat de résistance ludique de la soirée.

Table 1, dite « s’adapter ou périr » : Dominant Species finit par sortir avec dans le rôle des animaux en compétition sur une terre en perpétuelle évolution : Axel (reptiles), Nicolas (un nouvel adhérent, amphibiens), Thomas (mammifères), Tristan (insectes) et VHN (arachnides). Ces joueurs (observés en début de partie par Frank) revivent quelques ères géologiques d’un écosystème qui certes s’agrandit mais est aussi en route vers la glaciation.
Le jeu combine avec efficacité et (à mon sens) intégration au thème plusieurs mécanismes (placement d’ouvriers, contrôle de territoires, pouvoirs différenciés selon les joueurs et cartes puissantes pour ajouter une couche de chaos). Signalons toutefois une certaine austérité visuelle du matériel qui lui a valu le qualificatif de « soviétique » d’un adhérent venu visiter la table.
Par contre, il a été à la hauteur de sa réputation de jeu loooong : la partie a duré 4h30 avec l’explication des règles au point qu’Axel, rattrapé par ses contraintes logistiques, a dû quitter avant la fin. Thomas a fait la course en tête pendant quasiment toute la partie mais, dans les 2 derniers tours, l’expérience de Tristan a parlé : se répandant sur les tuiles de toundra, il rattrape son retard et finit une patte de mouche devant Thomas, suivi de Nicolas et VHN.

Table 2, dite « assommer ou subir » : Baptiste-au-trésor-de-guerre, F-R, Jack, Jeff, Julien-du-Goelo et Neox revivent la seconde guerre mondiale avec Quartermaster. Il y eut des surprises (comme les succès de l’Italie) mais à la fin, les moyens de la machine de guerre américaine firent pencher la balance en faveur des alliés.

Table 3, dite « capturer ou courir » : A Lettres de Whitechapel, Franck, Michał et Mickaël revivent l’insécurité des bas-fonds de la Londres victorienne. Qui a animé les sombres desseins de Jack ? Les forces de l’ordre sont-elles parvenues à mettre fin à ses agissements ? nous comptons sur le forum pour nous renseigner.

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Séance de MARDI 15/03/2016 à St-Elivet

Petite séance à 2 tables :

Table n°1 dite « des nouveaux » …

… où se sont retrouvés des nouvelles recrues de PC : Bruno, Jean-Yves et un nouvel sympathisant dont le prénom a échappé de ma mémoire, mais qui je ne doute pas nous rejoindra sur le forum pour se présenter. Ils se sont penchés tout d’abord au dessus d’un plateau de The World of Smog : Au Service de Sa Majesté, un jeu récent, << inqualifiable >> selon les participants. Puis vint le tour de Thunderstone, un deck-builder plus classique.

Table n°2 dite « des pompiers » …

… où Neox, Baptiste dit « hairs : 2mm and still growing », F-R et Votre Humble Serviteur se sont attaqués à la 2e mission de Fireteam Zero : un jeu full-coopératif (sans << overlord >> donc) évoluant dans les années 40 où les soldats alliés d’élite s’attaquent à une infection horrifique. La mission se déroula comme un charme… jusqu’au moment où, ayant accompli tous les objectifs, l’équipe se dirigea vers le point d’extraction mais fut interceptée et décimée. Si près du but…

La suite de la soirée pourra être racontée sur le forum…

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Séance de VENDREDI 11/03/2016 à St-Elivet

Dominique raconte cette séance :

Cette soirée du vendredi commença avec 2 tables :

Table 1, dite « Casper » : à Mysterium, Michal est le fantôme et tente dans son style très personnel de livrer les clés d’un crime passé. Les voyants convoqués au manoir pour en résoudre le mystère (Jérôme, Mikael, Franck et Thomas, pour une partie en mode « difficile ») pataugèrent semble-t-il dans le porridge, en particulier le dernier nommé qui parvint hors délais à la phase 2, entraînant un échec collectif. Un fantôme traînant un boulet, rien que de très normal.

Table 2, dite « My heart’s devotion » : un grand classique, Puerto Rico, ressort entre les mains de Baptiste-El-Rico, Neox, David et Tristan. Ce dernier l’emporte.

A la fin de ces deux parties, l’honorable et ludique assemblée reçoit le renfort de Xel et VHN ; le groupe se reconfigure alors pour la seconde partie de soirée :

Table 3, dite « Le retour du fantôme » : 4 taoïstes (Xel, Jérôme, Thomas et VHN) soudés par un esprit de coopération qu’il faut saluer en ces temps troublés, décident d’affronter des fantômes maléfiques à Ghost Stories (mode « initiation »). La première partie se conclut par une défaite collective (manque de concentration dirait celle qui a observé les nombreux apartés hors-sujet) malgré les exploits de Thomas qui a ensorcelé le dé de malédictions et quelques lancers exceptionnels de VHN. Ne voulant pas rester sur un échec et maintenant familiers des règles, les mêmes repartent sauver le village chinois. Cette seconde fois, ils parviennent à tenir jusqu’à l’arrivée du Boss « Bone Cracker ». Après, les versions divergent : selon l’avis que l’on a sur les libertés qui ont été prises avec les règles, les joueurs ont gagné ou perdu. Retenons en tous cas que le dernier tour de jeu a été mémorable par les rebondissements qui s’y sont produits.

Table 4, dite « Grossebaf » : Mikael invite Michal et Franck à vérifier à Blood Rage qui est le viking dominant. Nous vous confirmons que c’est Mikael (132 points ce soir).

Table 5, dite « Là-haut sur la colline » : David, Neox, Baptiste et Tristan jouent (in English, please!) à Betrayal at House on the Hill (scénario « The mummy walks »). Ici, pas de fantôme mais une momie (animée par David) qui finira par retrouver le sarcophage qu’elle n’aurait pas dû quitter.

Et pendant tout ce temps, une table déportée quelque part à Lannion (avec Laurent, Jack, Jeff et JulienGoelo) a joué à Assaut sur l’Empire. Ont-ils fini leur campagne ? Nul ici à la rédaction ne le sait.

Ajout de Votre Humble Serviteur :

Oui, la campagne est bien finie. Grand merci à Julien qui a dû supporter les râles de ses adversaires, gérer les règles et qui a gracieusement oublié quelques actions pour rendre la victoire possible aux rebelles. Dans cette dernière session Jeff a réalisé son rêve et a << piloté >> un bipède TS-TT  piqué à l’Empire (en fait il en a surtout utilisé la gâchette) et le Wookie/F-R a mis une baffe définitive à Darth Vador sous l’œil bienveillant bien que vitreux de ses 2 compagnons morts (mi-lion,mi-mouton/Jeff et apprenti Jedi sans sabre/Laurent), tout cela grâce à l’action héroïque d’ouverture d’une porte par le vétéran édenté de l’alliance (incarné par VHS). Que d’émotions !

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Séance de MARDI 08/03/2016 à St-Elivet

Cette séance nous est contée avec brio par Dominique. Merci à lui !

2 tables ce mardi, marqué par le retour de Jonathan à la fois à Lannion et à PC, un Jonathan bien décidé à assouvir sa faim de cubes et d’ouvriers.

Ce soir, des adhérents en mal d’émotions décidèrent d’incarner des souris pour jouer la 3e aventure de Mice & Mystics. La petite équipe (F-R/Maginos, Jérôme/Filch, Baptiste-les-sesterces/Lily et VHN/Nez), équipée d’armes modestes, part moustache au vent et se fait la main sur quelques cafards. La deuxième salle (la cuisine) se passe bien : les rats guerriers d’élite sont éliminés sans coup férir, la cuisinière acariâtre ne sévit pas et Lily acquiert une nouvelle compétence. Ces succès initiaux conduisirent-ils à un excès de confiance ? l’arrivée dans la troisième salle, perturbant un festin, jette un froid : les nuisibles se multiplient plus vite que nos pauvres héros murins ne peuvent les éliminer (pas moins de 2 rats guerrier d’élite, 4 rats « normaux » mais non moins agressifs, 3 cafards et la redoutable araignée venimeuse) et sont mis hors de combat l’un après l’autre, scellant l’échec de l’aventure. Dieu qu’il est dur dans ce jeu de regagner les points de vie bien vite perdus au combat !

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Pour rester dans l’esprit de l’exploration de souterrains, les mêmes enchainent avec Dungeon Raiders.  Les monstres rencontrés sont somme toute gérables et l’ambiance est quasiment à la camaraderie. Au bout du bout, Dom aveuglé de cupidité meurt « le plus riche du cimetière », accompagné de Baptiste. Le Boss abattu, c’est F-R qui ressort en vainqueur du donjon.

Pendant ce temps, Xel, Jonathan et Mathieu ont fait un petit tour chez M. Wallace en jouant à London. Qui a gagné ? les restants regroupés en une table unique ont-ils prolongé cette agréable soirée ludique ? Quels dieux courroucés ont abattu une tempête sur le Trégor ? Vous le saurez (ou pas) en allant consulter le forum.

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Séance de VENDREDI 04/03/2016 à St-Elivet

« C’est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot ». Par ces mots, Jean-François Champollion signait la naissance de l’égyptologie. Tout commence en 1798: des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l’un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes. La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France mais les Anglais l’interceptent et la transportent à Londres, au British Museum.

Elle va exciter la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et d’un Anglais de quinze ans son aîné, Thomas Young. Young déchiffre la version démotique et découvre que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons. Champollion va plus loin. Il observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense 5 000) ne sont pas seulement des idéogrammes, mais peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l’alphabet. C’est ainsi qu’il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis.

L’émotion le fait sombrer dans un état d’inconscience. Cinq jours plus tard, il révèle sa découverte dans une lettre à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Jean-François Champollion meurt de surmenage, le 4 mars 1832, à l’âge de 41 ans, en France, après avoir passé une année en Égypte. Surmenage, vraiment ? Difficile de le savoir puisqu’à l’époque, sa famille refuse toute autopsie.

Selon une nouvelle théorie, le père de l’égyptologie aurait été victime d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA, encore appelée « maladie de Charcot »), une maladie neurologique due à la dégénérescence des neurones moteurs, cellules du cerveau et de la moelle épinière qui ont pour fonction de transmettre aux muscles les ordres donnés par le cerveau. De moins en moins sollicités, les muscles finissent par s’atrophier, jusqu’à la paralysie complète du patient.

À l’époque, le décès de Champollion est attribué à une attaque, liée à un épuisement professionnel. Par la suite, une deuxième hypothèse fut évoquée : l’égyptologue serait décédé des conséquences d’une bilharziose, maladie infectieuse provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces des zones tropicales. Une théorie peu crédible car aucun signe de fièvre ne fut évoqué dans son séjour.

En revanche, plusieurs symptômes apparus dans les dernières années de sa vie corroborent la théorie de la SLA,. Avant son voyage en Égypte, en 1828, Champollion ressentait des faiblesses dans les bras, des spasmes et des crampes, l’empêchant par exemple d’écrire de longues lettres. De plus, il aurait éprouvé des difficultés d’élocution lors de conférences d’égyptologie, et aurait développé une toux sévère due à des infections pulmonaires récurrentes. Des symptômes qui peuvent se développer dans le cas d’une SLA.  Mais le plus flagrant  se déroule quelques semaines avant la mort de Champollion : celui-ci aurait présenté les caractéristiques du syndrome d’enfermement (« locked-in syndrome ») et du syndrome pseudobulbaire, c’est-à-dire des rires ou des pleurs incontrôlables, symptômes qui accompagnent souvent la SLA.

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En cette soirée venteuse, 284 ans après ce funeste événement, nous fûmes accueillis par une joyeuse bande de jeunes (des vraiment jeunes), qui chantaient à tue-tête dans la bibliothèque. Une table se réfugia dans la salle informatique délaissée, alors que les autres avaient pris leurs quartiers, entassées, dans la grande salle – ambiance musicale garantie. Thomas fêta dignement son anniversaire d’un pack de boissons mousseuses. Plus très jeune, il atteint désormais mon âge vénérable, à un détail près: il faut le convertir en hexadécimal. Une propriété qui sera encore vraie lors de ses sept prochains anniversaires, mais pas lors du huitième. Alors, quel âge avons-nous en commun ?

Table 1, dite « En quête de vérité » : dans la quiétude ouatée de la salle informatique, VHS initie Joane et Julien à P.I. Les deux enquêteurs mâles finissent ex-aequo sur le score brillant de 17. Joane a mis un temps certain à saisir les subtilités de la géographie de Manhattan mais, avec 13, s’en sort avec une mention très honorable.

Table 2, dite « Conquise » : François-René, Dom, Michal, Tristan, Axel et Xel revivent WW2 à Quartermaster. Un jeu né sur Ulule, acquis avec patience par François-René, et qui fait revivre la seconde guerre mondiale en moins de 2h ! Ce jeu épuré et très dynamique vous place à la tête des principaux protagonistes de la Seconde Guerre Mondiale. Vous jouerez une ou plusieurs des 6 nations soit des Alliés soit de l’Axe: le jeu est donc idéal à 6. Vous récoltez des PV en occupant les zones de ravitaillement marquées d’une étoile. Après 20 tours de jeu, le camp avec le plus PV gagne la partie. Mais, si à la fin d’un tour de jeu, un camp possède une avance d’au moins 30 PV, celui-ci est alors immédiatement déclaré vainqueur ! Ainsi, une tension s’installe dès qu’un camp commence à prendre une trop grosse avance…Pour cette partie inaugurale, ce sont les Alliés qui s’imposent (Axel, Xel et François-René), malgré l’isolement de la flotte anglaise.

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Table 3, dite « Sclérosée » : Mickaël, Baptiste aux mains d’argent, et Jeff fréquentent l’univers viking de Blood rage. Ce sera l’ordre du podium final, le vainqueur, avec 161 PV, surpassant la somme des scores de ses concurrents (80 et 73).

Table 4, dite « Pharaonique » : Thomas, Jacques, Laurent et Julien-de-Paimpol: que du lourd pour une table bien studieuse de Battalia. Laurent s’impose au bout de la musique, de la nuit et des bières.

Table 5, dite « Déchiffrée » : à Codenames les bleus (Xel, François-René, VHS) écrasent 4 à 1 les rouges (Dom, Thomas, Jeff, Joane). Une victoire méritée, où l’on remarquera la plasticité du vocabulaire de François-René, qui réussit un beau job avec un «pipe 5», qui explora toutes les acceptions de ce mot, la culture cinéphile de l’équipe qui sur un «Cronenberg 2» devina Mouche et Fou, ou encore la subtilité d’un «alevin 2» qui pointait sur Ecailles et Fils alors que deux poissons étaient au menu. Une partie où l’on a parlé beaucoup, ri à la folie, et, aussi, un peu joué.

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Séance de MARDI 01/03/2016 à St-Elivet

Durant l’hiver glacial de 1691 à Salem, des femmes se mettent à agir d’une curieuse manière : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds. Les médecins ne parviennent pas à identifier le problème. L’un d’eux conclut même à une possession satanique. Les jeunes filles se décident alors à nommer qui les ont maudites.

C’est le 1er mars 1692 que les trois premières femmes seront accusées de sorcellerie: Sarah Good, une mendiante déshéritée, Sarah Osborne, une vieille femme alitée, et Tituba, une esclave. D’autres accusations suivent. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Aucun procès n’a lieu avant la fin mai 1692. Sarah Osburne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d’une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades et 80 personnes attendent leur procès dans les geôles.

Une seule accusée sera relâchée, après rétractation. Tous les autres procès se terminent par la condamnation à mort de l’accusé pour sorcellerie. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d’autres suspects évitent la peine capitale. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l’été, avec la pendaison de dix-neuf personnes, dont un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d’arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d’une certaine fortune. Six des victimes sont des hommes, la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables.

Plusieurs théories essaient d’expliquer pourquoi la communauté de Salem a explosé dans ce délire de sorcières et de perturbations démoniaques. La plus répandue consiste à affirmer que les puritains, qui gouvernèrent la colonie de la baie du Massachusetts pratiquement sans contrôle royal de 1630 à la promulgation de la Charte en 1692, traversèrent une période d’hallucinations massives et hystériques provoquées par la religion. La communauté puritaine vivait dans l’angoisse. Après avoir perdu sa charte lors de la seconde révolution anglaise, elle ignorait toujours, au printemps 1692, de quoi son avenir serait fait. En butte aux attaques incessantes des Amérindiens, elle ne pouvait compter sur le soutien anglais. Sa milice se recrutait uniquement en son sein et sa population avait été décimée au cours du soulèvement général des Amérindiens de 1675-1676, la Guerre du Roi Philip : en Nouvelle-Angleterre, un colon sur dix avait trouvé la mort dans les attaques amérindiennes..

Parmi les théories modernes, celle de Mary Beth Norton, qui note que Salem et le reste de la Nouvelle-Angleterre étaient harcelés par les attaques amérindiennes, ce qui a créé une atmosphère de peur qui contribua beaucoup au développement de l’hystérie. La plupart des victimes d’accusations possédaient de forts liens personnels ou sociaux avec les attaques amérindiennes dans les quinze années qui précédèrent les événements. Les accusateurs faisaient fréquemment référence à un homme noir, soutenaient l’existence de sabbats entre les sorcières prétendues et les Amérindiens, et décrivaient des tortures provenant directement des récits de captivité entre les mains des Amérindiens. De plus, le clergé puritain assimilait souvent les Amérindiens aux démons, les associait aux sorciers et, au cours d’interminables sermons enflammés, fustigeait Satan et ses cohortes assiégeant les puritains, la sainte armée de Dieu. Le combat des Amérindiens devenait l’assaut des forces du mal essayant d’abattre la société puritaine: les puritains étaient mûrs pour l’hystérie magique.

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324 ans plus tard, la seule hystérie qui opéra à S-Elivet fut procurée par une bouteile de champagne amenée par Xel (of course) et des muffins concoctés par Hélène (who else ?). Il y eut aussi plein de jolies filles et quelques tables bien garnies. Les absents ont donc eu tort !

Table 1, dite « Puritaine » : Dominique et votre humble servieur initient à Troyes Bruno et Jean-Yves. Une partie équilibrée, que le premier nommé remporte avec 40 PV grâce à l’alliance démoniaque du prêtre et de l’orfèvre. Sur des dés blancs, le prêtre ajoute +3 aux dés jaunes, que l’orfèvre convertit en deniers et PV: une combinaison juste imbattable. Bruno (29 PV), VHS (28 PV) et Jean-Yves (25 PV) terminent dans un mouchoir.

Après la bataille, le vainqueur, après de fructueuses recherches, déclare:
*pour la carte Événement « perturbation des travaux », il aurait fallu enlever d’abord les cubes de plus haut niveau et si égalité les cubes dans la colonne la plus à droite. On a fait l’inverse.
*j’ai eu confirmation que si le dernier joueur passe alors que des dés restent, il prend bien 2 deniers
*pour les activités à effet différé, on ne consomme qu’un cube à la fois
*on ne peut placer un homme de métier qu’à condition d’activer la carte au moins 1 fois et donc d’avoir une valeur de dé suffisante pour ce faire
*le joueur majoritaire sur 1 carte Événement la prend quand elle est contrée (un des personnages les score en fin de partie).

Viennent ensuite trois tables avec les mêmes joueurs.

Table 2, dite « Hallucinogène » : François-René, Jérôme et Xel s’exercent à un jeu de deck building basé sur les personnages de Marvel (il s’agit de Marvel dice masters). C’est Jérôme qui s’impose.

Table 3, dite « Sermonée » : La table 2 enchaîne sur les Poilus, et conclut par une victoire collective.

Table 4, dite « Ensorcellée » : La table 2 enchaîne encore, sur un petit Lemming mafia remporté par Xel.

Une grande table mobilisa un certain nombre d’amérindiens dans le fond de la salle.

Table 5, dite « Maudite » :  Maud dégaine le plus vite à Colt express. Ses victimes furent Hélène, Baptiste et son trésor, Julien « kolok », et Matthieu.

C’était enfin l’heure des braves: le dernier pour la route, mais trois parties quand même.

Table 6, dite « Sabbatinique» : à Codenames les bleus (Xel, Dominique, Jérôme) battent 2 à 1 les rouges (VHS, Maud, François-René et Jean-Yves). On en retiendra que François-René n’a pas utilisé le vocabulaire tennistique pour faire trouver service et cloche, mais messe (qui nous dérouta car nous y avions vu Aube), que plusieurs joueurs (victimes de sorcellerie ?) ont fait deviner des mots adverses, et que les champignons sont, selon certains, des végétaux (mais le débat fut enflammé sur ce sujet et ne saurait être tranché si hâtivement).

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