Séance de VENDREDI 08/06/2018 à St-Elivet

Mahomet s’est éteint à Médine le 8 juin 632 (le 13 du mois de Rabi’ premier, selon le calendrier arabe). Celui qui va apparaître plus tard comme le Prophète de l’islam décède suite à une fièvre douloureuse et une longue maladie, peut-être consécutive à un empoisonnement. Il a environ 63 ans. Sa tombe est creusée à l’endroit même de sa mort.

Mahomet offrit l’image d’un homme énergique mais aussi pénétré de sa mission divine. Il se défend d’être poète et se juge incapable d’inventer par lui-même quoi que ce soit de comparable au Coran. Il se reconnaît faillible et ne se veut en rien différent des autres hommes. C’est un guerrier qui ne rechigne pas à donner la mort. Il aime les femmes et ne s’en cache pas. Il consacre par ailleurs beaucoup de temps à la prière et dédaigne les richesses de ce monde.

À l’instant de mourir, bien qu’il ait eu neuf femmes légitimes, il ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la tête des croyants. Abou Bekr remplace le messager d’Allah au terme d’une brève lutte de succession et prend le nom de khalîfa (calife), d’un mot arabe qui veut dire lieutenant ou remplaçant. Ce premier calife a 59 ans, figure parmi les plus anciens compagnons de Mahomet, et est aussi le père d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète.

Mahomet a soumis par les armes la partie occidentale de la péninsule arabe à son autorité en une dizaine d’années. Après sa mort, ses successeurs entraîneront leurs troupes à la conquête du Moyen-Orient et de la rive sud de la mer Méditerranée.

A Lannion, quelques années après, on était en plein ramadan, mais on n’a ni bu, ni mangé, ni fait l’amour, on ne s’est pas non plus maquillé et on n’a pas fumé – par contre, et c’est permis, on a vérifié – on a joué !

Table 1, dite « Sacrilège » : la bande des quatre fantastiques se reconstitue pour Lisboa – les règles étant encore fraîches de la semaine dernière. Mais le résultat fut différent, et conduisit à un sacrilège: la défaite de Tristan (124), dominé à la régulière par Thibault (132). Neox (112) et Xel (103) ont apprécié cette partie qui aboutit à des scores impressionnants !

Table 2, dite « Soumission » : à Inis – aimablement prêté par Neox qui-a-le-jeu-et-qui-aime-bien-mais-qui-quand-même-n’y-a-pas-touché-en-476-jours, Dom, Mks et votre serviteur découvrent un univers plaisant et un jeu retors où il faut surveiller les différentes conditions de fin de partie et gérer avec doigté son usage des cartes et son droit de passage. Le plus roué des trois a soumis les deux autres, remportant successivement deux parties d’un jeu malin – et peut-être voué à une domification rapide (« domifio subito » dit-on dans les grimoires) ?

Table 3, dite « Aumônes » : ici, on joua Huns – Thomas et Mickaël se sont adjugé chacun une partie, laissant Guillaume et Vincent-2 à leurs aumônes et leur insondable désarroi.

Table 4, dite « Sourate » : Baptiste est un fidèle de l’univers Warhammer (ici en version Underworld Shadespire) – un jeu aussi long à nommer qu’une sourate – et en fut récompensé.

Table 5, dite « Guerre sainte » :  This war of mine était terre de djihad pour des combattants aussi braves qu’anonymes !

This War of Mine : le Jeu de Plateau

Table 6, dite « Blasphème » : ici une partie d’Innovation rassembla Dom,Thomas et votre serviteur, qui l’emporta au terme d’une joute épique et splendide où les augures ont longtemps hésité avec Dom, en position de conclure mais pas assez haut perché dans le grade des cartes actives. Votre serviteur avait pour sa part un plateau de cartes presque vide, mais en tira miraculeusement (et par des procédés qu’on ne saurait nommer ici) un profit aussi éhonté qu’un blashphème !

Table 7, dite « Retour de pélerinage » : revenu de Canossa après sa déconfiture de la table 1, Tristan règle Xel et Thibault à Schwarzer Freitag – et à ce jeu boursier, c’était question d’honneur mais pas d’argent, croyez-le bien !

Table 8, dite « Coran continu » : à Codenames les rouges (Maïwenn, FR, Nourdine, Guillaume-alias-Yohann) ont était défaits par les bleus (Jérôme, Nicolas II, Axel, VHS, Xel) sur le score de 2-1. Une partie marquée par la domination croissante des bleus, qui ont dicté leur récitation au débit d’un Coran continu, alors que les rouges étaient en plein doute sur la signification de mots aussi profanes que S…e 2 (Colon, Tige). Il y eut aussi quelques situations cocasses, à l’image de l’indice Exclu 2 répété 2 fois – d’abord (Mouton, Noir), puis (Cours, Bar) – ça sent le vécu ! La conclusion vit votre modeste narrateur à l’oeuvre avec pour commencer un Mao Zedong 5 (Rouge, Marche, Chef, Appareil, Dragon), et pour finir le subtil Gros 2 (Bras, Géant).

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Séance de VENDREDI 01/06/2018 à St-Elivet

Le 1er juin 1885, la dépouille de Victor Hugo, décédé dix jours plus tôt, à 83 ans, en l’avenue qui porte son nom, était conduite au Panthéon.

Le 31 mai, son cercueil est exposé sous l’Arc de Triomphe drapé de noir. Le lendemain, plus d’un million de personnes suivent le corbillard des pauvres dans lequel il a demandé à être conduit. Le Panthéon, oeuvre de l’architecte Soufflot, anciennement église Sainte-Geneviève, est réouvert à cette occasion et devient le mausolée des gloires nationales. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un poète reçoit de pareils hommages.

Victor Hugo n’a sans doute jamais été baptisé, mais est venu à la foi au mitan de sa vie. Il n’en refuse pas moins la présence des Églises à ses funérailles. Il écrit dans son testament : « Je donne cinquante mille francs[-or] aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu ».

Homme de son temps, il a été successivement royaliste, légitimiste, monarchiste constitutionnaliste et libéral, républicain et anticlérical, ce qui lui a valu cette oraison funèbre du journal La Croix, représentatif de la frange la plus conservatrice des catholiques : « Il était fou depuis trente ans !… »

133 ans après, il n’y avait pas que des poètes et des fous à Lannion. Mais en cherchant bien, il y en avait quand même. Chacun jugera !

Table 1, dite « La légende des siècles » : si certaines parties en furent jouées à domicile « off the record », c’est bien la première partie de Lisboa que l’on recensera officiellement dans le grimoire de Parties Civiles. Il faut dire que l’opus de Vital Lacerda en imposeRésultat de recherche d'images pour "lisboa jeu", et que son format comme sa complexité peuvent en rebuter certains. Alors, cap de finir un Lisboa avant le petit matin ? Cap répondent en choeur Xel, Tristan, Neox, et Thibault, qui ont préparé leur affaire: digestion préalable des règles, mise en place sur le champ, pas de parlottes ou de commérages inutiles, et en trois heures, l’affaire est pliée ! De quoi conforter l’idée reçue que ce n’est pas le jeu qui est long, mais les joueurs ! Et donc pour l’histoire, que dis-je, la légende, Tristan sera le premier vainqueur de ce jeu pour les siècles et les siècles (118), suivi à bonne distance par Neox (95), Thibault (92) et Xel (85).

Table 2, dite « Les voix intérieures » : à Sherlock Holmes: Detective conseil l’équipe des fins limiers (François-René, Dom, VHS, Thomas), adoucie depuis peu par la présence de Maïwenn, termine sa campagne avec la dixième et dernière enquête. Il y est question d’une licorne bleue, et ce n’est pas à cause du whisky ni du jus de pomme bio que nous bûmes à l’occasion ! L’intuition de Dom (portée par une voix intérieure ?) fit des étincelles, et nous résistâmes avec ardeur à la tentation de visites de courtoisie aussi ruineuses qu’inutiles, terminant avec le score très respectable de 85 !

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Table 3, dite « Ce siècle avait 2 manches » : ici, on joua Century puis Dominion mais pour un seul vainqueur (Mks): par deux fois, Armand, Maël et Olive ont vu passer son casque étroit.

Table 4, dite « Les contemplations » : ici  T.I.M.E Stories rassemblait Axel, Nourdine, Vincent-2 et Franck. Il semblaient perdus dans leurs contemplations et on n’en saura pas plus sur l’issue.

Table 5, dite « Les rayons et les ombres » :  Death angel rassemble Jack-2, Nicolas II et Franck. Anges ou mortels, qui a gagné ? En lisant le forum, vous le saurez !

Table 6, dite « L’année terrible » : dans le Magic Maze les protagosites de la table 1, rejoints par Maël, tournent, tournent et tournent encore….

Table 7, dite « Mille yens de récompense » : qui est le King of Tokyo ? Mille yens de récompense à qui battra Tristan la prochaine fois !

Table 8, dite « Des hommes (et des femmes) qui rient » : à Codenames les rouges (Vincent-2, Axel, VHS) ont défait les bleus (FR, Maïwenn, Thibault) par 3-1. Une partie qui nous apprit que Rome n’est pas une bourgade (ce qui coûta une manche aux Bleus), et que la Drague est un exercice où, selon les Rouges, on débite des Salades à un Canon sur la Plage ! Et une jolie énigme pour finir: comment faire deviner Cours, Vase, Racine et Goutte en évitant Pêche (et donc l’indice Eau, qui y aurait inexorablement conduit) ? La réponse se trouve sur le forum ;-D

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