Séance de VENDREDI 22/09/2017 à St-Elivet

Comme l’a chanté Brassens, « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous ». Tournons-nous plutôt vers l’intéressant sujet qu’est la pétrochimie : si le pétrole évoque avant tout des carburants, l’infinie richesse des composés organiques qui en sont dérivés (adhésifs, médicaments, peintures, engrais, caoutchouc, plastiques, cosmétiques, fibres) est au cœur de notre vie « moderne ». Quelques échantillons :

Table 1, dite « Polyester » : Bruno, Olivier et VHN s’essaient à Grand Austria Hotel. Un jeu des mêmes auteurs que Lorenzo le Magnifique vu cet été et dont on retrouve certains mécanismes. Le système d’appauvrissement progressif d’un pool de dés partagés est bien trouvé. Quant au thème, on doit nourrir avec du café et du strudel des visiteurs à votre hôtel/salon de thé qui, une fois rassasiés, montent (seuls) dans les chambres. Et on y trouve du polyester, depuis les nappes jusqu’aux tabliers des femmes de chambre. Une partie remportée par VHN devant Bruno puis Olive, mais qui laisse une sensation d’indigestion à la Schlagsahne quand on s’aperçoit qu’on a joué sans une règle essentielle qui permet de limiter l’aléa des jets de dés.

Table 2, dite « Bitume » : les enrobés utilisés comme chaussée sont un mélange de graviers et de bitume, sous-produit du raffinage. Ce n’est pas ce qui manque dans Formule Dé, qui rassemble François-René, Vincent, Michal, Thierry et la paire de passage Hugo et Christophe. L’animateur proposa moult circuits mais c’est Monaco qui fut choisi. Le jeune Hugo, tel un Lewis Hamilton local, se révèle un pilote précocement doué. Cependant, en tête après deux tours, il voit tel une moderne Cendrillon sa monoplace menacer de se transformer en citrouille et décampe fissa avant minuit. Protestation véhémente des pilotes de l’écurie PC qui, comme la tortue de la fable, avaient économisé leur matériel et prévoyaient de fondre sur l’imprévoyante cigale (que La Fontaine et Esope me pardonnent cette image) dans le troisième et dernier tour. Nous sommes ainsi contraints de constater l’absence de classement à cette partie, dans l’attente de l’opinion du TAJP (Tribunal Arbitral du Jeu de Plateau).

Table 3, dite « Polystyrène » : autant les figurines en plastique de qualité de chez FFG seraient en polystyrène, autant nous n’avons pas la certitude que c’est aussi le cas de celles de Mechs vs. Minions. Peu importe. L’équipe constituée de Xel, Paul, Mickaël et Guillaume se lance dans la quatrième mission. Ils s’en tirent vainqueurs, mais après 1h45 d’efforts (alors que ce même scénario avait été récemment plié en 20 min.).

Table 4, dite « PVC » : toujours selon des sources non confirmées, les figurines de CMON seraient en PVC, un plastique issu à la fois de la pétrochimie (V=Vinyle) et de la chimie minérale (C=Chlorure, dérivé du sel). Et du sel, cette longue partie de Massive Darkness qui regroupait Neox, Baptiste, Christophe, Nicolas-2 et Julien-Paimpol n’en a pas manqué. Retenons qu’ils ont triomphé du mal dans le premier scénario, à peine perturbé par une mystérieuse visiteuse.

Table 5, dite « Térébenthine » : la peinture à l’huile, c’est difficile mais cela fait des œuvres qui se vendent cher (ou pas) dans Modern Art. Un classique du jeu d’enchères datant des grandes années de Reiner Knizia. Qualifié de « jeu subtil » par son promoteur (qui en général ne brille pas par son objectivité), il me faut reconnaître (en toute objectivité !) que le qualificatif n’est cette fois pas immérité. Toutes les décisions (que vendre ?, à quel prix acheter ?, comment manipuler la cote des 5 peintres de la galerie du DUC ?) s’imbriquent en effet et il faut avoir une bonne idée de qui mène pour éviter de trop l’enrichir. Il faut aussi sûrement quelques parties pour se faire une meilleure idée des valorisations et des tactiques. De nos 4 apprentis spéculateurs (Mickaël, Bruno, Olive et VHN) c’est Olive -qui avait su rester discret- qui repart avec le portefeuille le mieux garni.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 22/03

4 tables et une petite visite de notre membre en convalescence : Vincent.

Table n°1 dite « Chaos dans le nouveau monde »

… dans une partie de New York Kings racontée par Baptiste 1er dit « Le Capilaire » :

Une fois de plus, Lino (Ania), Tony (Jeff), Francky (Frank), Julia (Marcin) et Johny (Baptiste) se sont affrontés pour prendre le contrôle de la pègre New Yorkaise. Et cette nuit, les clés de la ville revinrent à Lino. Entourés de nombreux hommes de main, tuant ses adversaires isolés, renversant la situation lorsque ces derniers tentèrent de le racketter, le vieux Lino semblait intouchable. Au final Ania s’impose facilement, suivie de Jeff et Marcin à égalité, puis viennent Baptiste et Franck. Jamais partie n’aura été plus chaotique!

 Table n°2 dite « Faites la queue pas la guerre »…
… dans une partie de Kolejka racontée par François :

Une table avec Maud, Xel, VHS et David, pour un voyage dans l’espace (Polska) et le temps (seventies) pour une partie de Kolejka dont Ania nous explique les règles avec brio.
Après quelques rebondissements chaotiques à coup de fermetures pour inventaire, d’inversion de queue, informations privilégiées venue des hautes sphères et autres bébés providentiels, David rafle la mise en amassant les marchandises qu’il file ensuite échanger au marché, coiffant au poteau VHS qui n’avait plus qu’un appareil à engranger, mais qui s’est ralenti en formant le dessein obscur de se positionner dans des queues inutiles comme le kiosque et le marché.
Maud et Xel, à force de se faire dépasser, n’ont pu faire le plein des denrées nécessaires et ont regardé passer les plats. Mais tous ont appris quelques bribes de la langue maternelle de Czeslaw Milosz qui remarquait, dans « La pensée captive », que les intellectuels qui deviennent des dissidents « ne sont pas nécessairement ceux ayant les plus forts esprits, mais ceux ayant les plus faibles estomacs ».

A l’heure ou Dali fait les nocturnes dans les musées parisiens, les mêmes, rejoints par Notre Illustre Président, plongent ensuite dans le monde de Modern Art en essayant de découvrir les talents de demain…..et de les monnayer !
A ce jeu, il faut vendre ses tableaux, acheter ceux mis en vente, et bien choisir son type d’enchère. Mais surtout, il faut sentir les tendances du marché, qui sont comme on le sait hautement volatiles.
Lite Metal est le premier artiste dont on s’arrache les toiles, bientôt suivi par Christin. NIP saisit l’occasion de quelques belles ventes et Maud commence à sonder le marché de Karl Gitter. Puis vient le moment de Yoko, dont je saisis une enchère unique lancée par mon voisin puis enchaîne avec une vente double, ce qui fait opportunément remonter sa cote. David semblait voler vers une nouvelle victoire promise par son falir pour les artistes en vogue, mais son amour immodéré pour le mal-aimé Krypto le laisse sur le tapis. Car c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses, dit-on en Auvergne. A Toulon, on dirait plutôt que c’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui nageaient sans maillot. Ce ne fut pas le cas de notre président qui cachait bien derrière son paravent ses 403 000 $. Ses concurrents terminent en ordre dispersé, Maud et Xel sortent du peloton en cassant la barre des 300 000$. Il se dit que le secret de la victoire fut d’abord de bien vendre ses toiles…..à un autre que soi-même.

 Table n°3 dite « Sorcières, Sorciers ! »…

… où Marie-Anne, Jérôme, Michal et Françoise se sont affrontés dans un Seasons. C’est Françoise qui remporte la partie.

Table n°4 dite « du nouveau et du vieux »…

… où Julian, Roxane, JiBee et Votre Humble Serviteur ont découvert Kingdom Builder gagné par JiBee puis ont joué à Skulls & Roses gagné par Julien.

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