Séance de VENDREDI 05/07/2024 à Servel

A défaut de météo estivale les gentils membres de PC non-footophiles se retrouvent pour taper le carton et le cube.

Table 1, dite « Sous la terre comme dans le ciel » : F-R, Armand, OlivierB et Jérôme jouent en mode coopératif à Alien. Le groupe est parvenu à s’échapper non sans occire quelques monstres, signant le succès de la mission. Ils jouent ensuite en mode coopératif à Sub Terra 2 avec extension et là ils signent l’échec de la mission.

Table 2, dite « Tel père tel fils ? » : Les paires Frank & Paul et Fred & Elie jouent à Dune Imperium. Selon le compte-rendu du troisième nommé, « Frank est parti sur une stratégie de deckbuilding avec une forte capacité d’achat lui permettant d’acheter plusieurs cartes ‘l’épice doit couler’ qui rapporte 1 point de victoire à chaque achat. Il s’est donc retrouvé lors de l’avant dernier tour avec 3 points d’avance sur tout le monde et avec 10 points, pouvant donc mettre fin à la partie à la fin du tour. Il jetait alors ses forces dans le combat étant donné que la carte conflit du tour pouvait offrir potentiellement 1 point de victoire fixe plus 2 autres à l’achat. Il obtenait même une nouvelle alliance l’emmenant à 11 points avant ce dernier combat. Mais, car il y a un mais, Fred misait aussi sur le combat et grâce à de fourbes cartes intrigues gagna le combat et 2 point de victoire et récupéra une alliance aux dépens de Frank, lui enlevant 1 point de victoire et en scorant 1. Il y avait donc égalité à 10 points de victoire pour Fred et Frank à la fin de cette manche, qui furent départagés par l’épice que Fred possédait en plus grand nombre. Moralité : rien ne sert de courir, mieux vaut de bonnes cartes intrigues de la dernière minute et une conjonction de conflit / ressources savamment opportuniste… et ce ne sera pas la première partie de Dune qui révèle cet adage ».

Table 3, dite « Rejetons » : Partie de Wyrmspan à cinq pour Xel, Marie-Anne, Mickaël, Thomas et VHN. Même si la partie est plus longue le jeu tourne toujours bien et les éléments de variabilité (objectifs de fin de manche et plateau central, sans parler du hasard de la pioche dans l’épais paquet de cartes Dragons) renouvellent l’intérêt des parties. Compte tenue de la grande variété des façons de marquer des points il est très difficile de juger qui mène en cours de partie. Ainsi Mickaël a souvent triomphé sur les objectifs de fin de manche en déployant plus de dragons joueurs et de dragonnets, Thomas et Dom ont fait des tours à prolongations en gagnant des pièces supplémentaires (en général chaque action coûte un sou), Dom a fait la course en tête sur la piste draconique tout en souffrant d’un déficit en œufs, Mickaël a comboté longuement etc. Arrivé au décompte, chacun(e) a son point fort : Xel marque 50 points de valeur de ses dragons (dont un valant 8 qu’elle a habilement joué gratuitement en fin de partie), Dom 39 sur ses dragons avec pouvoir de fin de partie, Mickaël 13 pour toutes ses cartes glissées sous des dragons, etc. Au final Dom l’emporte par 110 devant M-A 98, Mickaël 95, Xel 82 et Thomas 69.

Table 4, dite « Bons pères de famille » : De même qu’il faut du lait pour attirer les dragonnets, proposer un Shem Philipps peut attirer Baptiste. Le voici attablé avec Olive et Stéven dans une trinité ludomane déployant les Voyageurs du Tigre du Sud, jeu lui même membre d’une trinité ludique. La partie dura fort tard et il y eut quelques erreurs de règles mais elles furent pardonnées et ils allèrent en paix autour de minuit, Stéven portant l’auréole du vainqueur avec 100 PV, un score tout rond qui le fit monter au ciel, distançant les disciples Olive 75 et Baptiste 74.

Table 5, dite « Fils maudit » : Pendant que les Voyageurs plient leurs gaules, les derniers partent pour un Codenames (Rouges : Xel/M-A/Dom et Bleus : F-R/Jérome/Mickaël). Dans la première manche, les Bleus donnent un mot aux Rouges et les dames suivent les indices en 2 de Dom (« Grignoter » pour Rat et Mars puis « Fermentation » pour Fût et Double) jusqu’à la victoire.  Dans la deuxième les Rouges donnent un mot aux Bleus et Mickaël déroule son avantage jusqu’au « Root 2 » (Pion et Souris) de la victoire. Dans la manche décisive Xel ouvre par « Nervure 2 ». Feuille bien sûr mais ensuite Dom arrive à convaincre sa partenaire que, à l’image d’une voûte gothique, le second mot est Arc. Las c’était l’assassin et les Bleus l’emportent sans que F-R ait ouvert la bouche. Un peu frustré, il embarque ses deux compères dans un ultime Mot Malin.

Séance de MARDI 28/05/2024 à Servel

Après avoir modifié son petit monomoteur Cessna 172 au cours du printemps, en rajoutant des réservoirs de carburant à la place des sièges passagers, Mathias Rust décolle le 14 mai 1987 près de Hambourg, pour un périple scandinave. Le 28 mai, il quitte l’aéroport Helsinki et s’écarte de son plan de vol pour pénétrer en URSS à faible altitude. À 19 h 24, après 800 km de survol du territoire soviétique, il se présente au-dessus de la place Rouge de Moscou et, après deux boucles, se pose sans encombre à côté de la muraille du Kremlin, sur la place Vassili Spusk, devant les yeux ébahis de la population, des touristes et des autorités. Après avoir signé quelques autographes, il est arrêté par la police. À l’âge de 19 ans, il entre dans l’histoire, sans doute grâce à la chance, car ce jour-là était aussi celui de la fête officielle soviétique du jour des gardes-frontières.

Selon ses déclarations, le but de Mathias Rust était de promouvoir par son geste la paix dans le monde. Il en paya le prix : 4 ans de travaux forcés, ramenés finalement à 432 jours. Gorbatchev profita de l’occasion pour limoger son ministre de la Défense et le responsable de la défense aérienne, tous les deux réputés opposés à la glasnost et à la perestroïka. 2 000 officiers, la plupart opposés aux réformes de Gorbatchev, furent également évincés. Ainsi cet évènement favorisa-t-il la victoire des réformistes sur les conservateurs communistes et les militaires.

Le Cessna est visible au musée des Techniques de Berlin.

37 ans plus tard, les membres de Parties civiles entreprenaient de grands voyages, mais beaucoup moins risqués.

Table 1, dite « Apprentissage accéléré » : Marc découvre Splendor, il n’est jamais trop tard, et se frotte à Dom et François, pratiquants chevronnés. Une première partie voit Dom s’envoler et retomber en douceur après la ligne d’arrivée des 15 PV, sans crier gare. Marc et François, 11 PV chacun, n’ont rien vu venir. Mais Marc est un apprenant rapide, et à la conclusion de la deuxième, déclare avoir franchi les 15 – et en effet il a 16 PV. Mais François, en mode furtif, lui ravit la victoire avec ses 17 PV, tandis que Dom descend à 13.

Table 2, dite « Ballon d’essai » : Younael invite à redécouvrir son prototype An drouiz meur et trouve Marco, Xel et Thomas en guise de cobayes. Il engrange une victoire, cependant disputée.

Table 3, dite « Au long cours » : Voyage au long cours, dans la géographie comme la durée, pour Olive, Steven, Benjamin et Mickaël à Voyageurs du tigre du sud, pour une « chouette partie », sans vainqueur connu de notre pigiste.

Table 4, dite « Pari aléatoire » : On se retrouve à six à Ticket gagnant, une fois les tables recomposées, pour des paris hautement aléatoires sur des courses hippiques. L’affaire traîne un peu en longeuur, et Dom, prétextant une occupation nocturne, s’éclipse après la troisième manche, atterissant au score honorable de 25, seulement devancé par Xel, 31 (dont un tiercé gagnant !) et Marco, 36. François, 24, a fait bonne figure, quand Thomas, 7, et Younael, 9, ont manqué de bons tuyaux.

Séance de MARDI 17/10/2023 à Servel

Le 17 octobre 1814 un foudre de bière flanche dans la brasserie londonienne Meux & Co’s Horse Shoe Brewery, provoquant en cascade la destruction d’autres fûts. Au total environ un million de litres de bière se déversent dans le quartier sous forme d’une vague de cinq mètres, provoquant la mort de 8 personnes. 209 années plus tard, régime sec et pas de vagues à Servel pour cinq joueurs qui, après quelques palabres et une visite amicale, se répartissent en deux tables.

Table 1, dite « Hefeweizen » : Marc fait découvrir Castles of Mad King Ludwig (assorti d’une paire d’extensions) à Xel et BenjaminF. Cela a duré longtemps et Marc s’est imposé avec 129 PV devant les deux autres regroupés juste avant la marque des 100 points.

Table 2, dite « Zythum » : Olive et Dom revisitent les Voyageurs du Tigre du Sud en mode deux-joueurs. Contrairement à la partie précédente les joueurs prennent le temps de développer leur tableau de cartes. Vers la fin Dom se retrouve coincé un bon moment sur la piste de voyage, il ne remplit aucune des deux conditions qui lui permettraient d’avancer dans la case suivante et transpire bien pour récupérer l’icône « bibliothèque » manquante. C’est Olive qui décide de mettre fin à la partie, il prend 13 PV d’avance avec son paysage de cartes mais Dom score bien plus avec ses cartes « Espace », certaines doublées par des cartes « Inspiration », il finit avec 111 PV contre 87.

Séance de VENDREDI 15/09/2023 à Servel

Comme dans un cinéma d’art et d’essai, la salle de quartier permet de programmer tout un festival d’automne dans une seule salle.

Table 1, dite « Un héros très discret » : Fidèle au poste, la bande des Gloomhaveneurs (version Jaws of the Lion). Encore une victoire dans le scénario de la soirée, avec un Jérôme tout particulièrement remarqué. On les a ensuite vus jouer à Vermines.

Table 2, dite « Ocean’s eleven » : Un trio de choc -Adriane, François et Thomas- fait un fric-frac nocturne dans Burgle Bros. Le crime a payé, ils ressortent tous avec un butin divers qui inclut une tiare ?, des patins à roulettes ??, je connais un receleur qui va faire le museau. Passage sur l’élan en mode compétitif pour disputer un In Flanders Field : François consomme son dernier fantassin dans un assaut final et l’emporte au champ d’honneur.

Table 3, dite « Le livre de la jungle » : Tristan, Mickaël et Nico77 se lancent dans un Ark Nova. Tristan est le seul à croiser les deux pistes de score et applique avec succès la méthode Xel® : je chougne, je me fais oublier, je fais quelque choix stratégiques bien pensés (par exemple tout miser sur les singes et leur fournir des rochers sur lesquels grimper) et je gagne à la fin. La routine, quoi.

Table 4, dite « Le triporteur » : Cette table de quatre (Neox, Olive, Xel, Dom) présente la particularité d’être venue en moyenne sur trois roues. On fête la fin de l’été avec le retour d’Olive qui sort de son sac à malices le premier opus de la troisième triologie (vous suivez ?) de Shem Phillips : Voyageurs du Tigre du Sud. Pas mal de règles à assimiler mais ensuite cela tourne plutôt bien. Chacun développe son tableau de cartes en tentant de garder en tête les différentes voies de scoring et en utilisant au mieux des dés utilisés comme ouvriers sur son plateau individuel. En plus, un peu comme à Narak, on fait la course sur le plateau central qui permet plusieurs itinéraires mais où chaque progression d’une case nécessite de remplir un prérequis, il faut pas mal planifier. Chacun maîtrise en partie son rythme de jeu en choisissant quand utiliser l’action qui rafraîchit son pool de dés. Pour cette sortie de découverte, Dom croit malin de précipiter la fin de la partie (sans avoir pris le temps d’optimiser son propre score mais en espérant prendre les autres de vitesse). Succès sur le second point : tout le monde s’écrie que ce n’est pas comme ça qu’on joue et Olive prédit des scores faméliques. Echec sur le premier point : Olive a mieux optimisé la composition de ses cartes de paysage et surtout a privé dans sa dernière action Dom du bonus sur les comètes. Il remporte la partie avec 37 PV devant Dom 36, Xel 29 et Neox 26.

Table 5, dite « Voyage au centre de la terre » : Les quatre restants s’enfoncent dans les profondeurs de Sub Terra, peut-être pour échapper aux averses qui s’abattent.