Séance de MARDI 26/03/2024 à Servel

Le « combat des trente » qui eut lieu le 26 mars 1351 est un épisode de la guerre de succession de Bretagne qui débuta en 1341 suite à la mort sans descendance du duc Jean III. Deux familles s’affrontent, Jean de Montfort qui s’est allié au roi d’Angleterre et Charles de Blois soutenu par son cousin roi de France. Lors du siège de Ploërmel, les deux protagonistes décident d’une forme de tournoi à l’ancienne où 30 combattants s’affronteront. Jean de Beaumanoir mène les blésistes (qui comptent dans leurs rangs Huon de Saint-Hugeon, de Brélévenez) et Robert de Bemborough (de Josselin) les monfortistes.  Le massacre tourne au profit des blésistes et s’arrête avec la capture pour rançon de la moitié survivante des monfortistes. Ce combat aura peu d’influence sur la suite de la campagne : les blésistes échoueront à prendre Ploërmel et Jean IV de Montfort finira par gagner la couronne ducale en 1365. Cette épisode historique fait l’objet d’un obscur wargame de 2006.

Table 1, dite « A l’ancienne » : Il y a longtemps qu’Hermagor, un jeu de 2006 d’un auteur italien au look « allemand » et aux billets à l’ancienne, n’avait pas été vu. Autour de la table pour cette séquence vintage, Olive, Xel, François et Mickaël. Les règles ne sont pas compliquées mais cela fait bien chauffer le cerveau, à la fois pendant la phase de marché (très interactive, elle permet d’acquérir des tuiles de marchandises mais aussi des revenus, avec un tiraillement entre ces deux buts) et pendant la phase de parcours de la carte (avec un petit côté « problème du voyageur de commerce »). Résumé en quelques mots du gagnant :

François l’emporte tout en maîtrise avec 97 PV, se permettant même de passer au dernier coup. Mickaël avec 89 fait bonne figure, pénalisé d’avoir trop été  désigné premier joueur (en effet sur le placement de ces pions au marché il vaut mieux jouer tardivement pour faire basculer des majorités en sa faveur). Olivier 83 pâtit d’un duché non exploré et Xel 85 d’une route principale pas assez fréquentée et du marché noir défavorable.

Table 2, dite « Equilibre des forces » : Marie-Anne fait découvrir Azul, dans sa version les vitraux de Sintra, à Nastassia. C’est l’élève qui l’emporte sur la maîtresse. Elles poursuivent par Cascadia avec le résultat inverse, une victoire de Marie-Anne par 95 PV à 78.

Table 3, dite « Défaite cuisante » : Dom a du mal à recruter pour Impulse (« quand vous le sortez, tout peut arriver »), il finit par ramener Stéven, d’abord réticent face aux règles déroutantes (mais finalement pas si compliquées une fois revues la douzaine d’actions possibles) du toujours créatif Carl Chudyk (dont il avait récemment goûté à sa Gloire de Rome) mais finalement conquis. Toujours prêt à innover, l’auteur fait tenir quasiment en une centaine de cartes un jeu « 4X » (Explore-Expand-Exploit-Exterminate) spatial avec un micro tech tree. Les aspects les plus originaux sont :

  • l’Impulse, une suite de 4 cartes partagée entre les joueurs qui les utilisent dans l’ordre à leur tour y après avoir ajouté une carte et défaussé la plus ancienne. Ils construisent ainsi une sorte de tapis roulant où tout l’art consiste à pouvoir mieux tirer parti des cartes
  • la possibilité de renforcer l’effet de chaque carte en fonction des gemmes que l’on possède de la même couleur ; ce sont des cartes glissées sous son plateau qui le renforcent chacune d’une valeur variant de 0,5 à 1,5. Ainsi une carte permettant de piocher 1 fois, renforcée par deux gemmes, permet en fait de piocher 2 fois. La couleur de ses gemmes va donc orienter la couleur des cartes que chacun va activer et ajouter à l’Impulse
  • le Plan, une suite de cartes privées qu’on accumule et qu’on peut déclencher en fin de tour, avec potentiellement un effet « boost » renversant

Le jeu est une course aux 20 points, le premier arrivé met fin immédiatement à la partie. La limite de 10 cartes en main n’a jamais été atteinte, peu de cartes premettant de piocher ayant été tirées. En début de partie, Stéven investit dans les gemmes jaunes et Dom dans les bleues. Cette petite asymétrie initial, telle un battement d’aile de papillon intergalactique, va se révéler importante : plus mobile, Stéven parvient tôt dans la partie à détruire l’unique croiseur ennemi (il y a deux types de vaisseaux : les croiseurs, unités de combat, patrouillent à la frontière des cartes, initialement cachées, qui constituent la carte tandis que les cargos, non armés, permettent d’activer la carte sur laquelle ils s’arrêtent). Mal inspiré dans son choix de techs, Dom se retrouve incapable d’assurer la défense de ses nombreux cargos que Stéven dégomme comme au casse-pipes, scorant 1 PV à chaque fois. Dom recolle au score à mi-partie avec une vente de carte pour 3 PV et quelques sabotages des cargos  adverses. Il explore le sud de la carte mais sans en tirer d’avantage net.

L’arrivée dans l’Impulse d’une carte permettant la construction de vaisseaux voit les flottes de croiseurs se multiplier, l’occasion de lancer quelques combats. Les deux joueurs ayant atteint les 15 points on sent le dénouement proche. A son tour Stéven  attaque une flotte de croiseurs : Dom met toute sa main de cartes dans la bataille, se disant que sinon c’en est fini de ses chances. Mais Stéven, plus discipliné, a gardé une bonne carte en main et lance un second combat qu’il remporte, les scores atteignent Dom 18 – Stéven 17. La dernière carte de l’Impulse lui permet de vendre deux cartes de force 1 tirées de la pioche. La chance lui sourit (en fait il y avait 75% de probabilité qu’il marque le point qui lui manquait) et il score deux points supplé-mentaires. Ses deux croiseurs patrouillant la carte centrale lui assurent en fin de tour encore deux points et il gagne la partie par 21 PV à 18.

Table 4, dite « Lutte de succession » : Face à face à Obsession entre Marc (qui maîtrise) et Marco (qui découvre). Un jeu où on s’intéresse aussi aux successions familiales, mais plus sous l’angle du marché matrimonial que celui des joutes armées. Configuration classique : jeu sans extension et couleur de cour (au sens de « faire la cour », pas « cour de récré ») révélée au début de chaque trimestre. Marc l’emporte par 109 PV à 88 mais n’est pas satisfait de son score.

Table 5, dite « Animaux à sang chaud » : Fusion des tables 2 et 3 qui repartent pour un Cascadia qui en quelques années a pris sa place parmi les jeux familiaux les plus appréciés. Dom est le meilleur sur le sous-total des animaux et Marie-Anne sur celui des terrains. Nastassia paie son manque de bancs de saumons et finit en queue (de poisson) avec 77 PV. En tête c’est groupé avec Dom 96, M-A 93 et Stéven 90. L’auteur de ces lignes persiste à trouver le jeu froid, sans grande variété et représentatif de cette tendance où l’on évite la frustration chez les joueurs (par exemple : l’absence de contraintes sur la continuité des terrains, la possibilité de renouveler tous les jetons Animaux ou encore celle de déroger à l’appariement tuile/jeton). Par contre la simplicité de ses règles est elle aussi typique de la qualité du travail de développement des éditeurs pour faire surnager leurs produits dans un marché pléthorique.

Séance de VENDREDI 25/10/2019 à Servel

Le 25 octobre 1415 se déroulait la bataille d’Azincourt. Les troupes françaises, fortes de 15 000 hommes, y tentent de barrer la route aux 8 000 de l’armée du roi d’Angleterre Henri V, qui veut regagner Calais, devenue anglaise depuis 1347, et donc, par là même, l’Angleterre.

La bataille se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers anglais et gallois, équipés de grands arcs à très longue portée. Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l’ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, qui se renforcera avec l’invention des armes à feu. Elle est, en réaction, une cause majeure de l’épopée de Jeanne d’Arc, puis de l’investissement dans l’artillerie qui deviendra une spécialité française.

Les pertes des Anglais sont de 13 chevaliers et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 6 000 chevaliers dont le connétable, et de nombreux grands seigneurs. La débâcle de la chevalerie française d’Azincourt, qui fait suite à celles de Crécy et de Poitiers, prive la France de cadres administratifs et militaires en grand nombre du fait des nombreux tués chez les baillis et les sénéchaux du roi. Elle met également en évidence la conception dépassée que se font de la guerre les armées françaises en particulier une partie de la chevalerie, alors qu’Anglais et Ottomans ont déjà organisé des armées unies et disciplinées : les Français, supérieurs en nombre, mais incapables d’obéir à un chef unique et placés dans l’impossibilité de faire manœuvrer les chevaux, comme à la bataille de Poitiers, soixante ans auparavant, auraient eu intérêt à négocier avec Henri V, qui avait abandonné son rêve de revendiquer la couronne de France.

Cette bataille marque un tournant dans l’art de la guerre en Europe : des armées plus maniables et plus articulées (comme l’était déjà celle d’Édouard III, dont la composition et le comportement permettaient de préfigurer le déroulement des batailles intervenant dès la fin du XIVe siècle) défont des masses hétéroclites pleines d’inutile bravoure. Enfin, cette bataille fait naître dans la population française un sentiment anti-anglais, qui nourrit un patriotisme préexistant en France depuis la bataille de Bouvines, et qui s’amplifiera au cours de la guerre de Cent Ans.

604 ans après Azincourt, la pluie tombait dru sur Lannion, et, si aucun cheval ne s’y embourba, la soirée fut peuplée de fantômes.

Table 1, dite « Planification défaillante » : sorti tout droit du moyen-âge, Hermagor, qui fait son retour après 3 ans de purgatoire sur nos tables, est le premier fantôme de cette soirée. Votre narrateur y initie Gérard, un homme d’expériences, et Benoît, nouveau venu chez nous. Une partie étrange que votre serviteur sembla dominer largement tandis que Gérard paraissait en perdition, peinant à établir ses citadelles. Mais tout se détraqua dans le dernier tour: ayant épuisé toutes mes citadelles, je me retrouvai à l’arrêt, et la machine s’enraya. Et Benoît s’impose largement avec 133, devant Gérard, 109, suite à une remontada de folie, et je termine dernier avec 95 !

Table 2, dite « Au champ d’honneur » : à l’issue de cette table de V Commandos les fantômes de Camille, Olivier, Jérôme, Nicolas II flottaient dans l’air. Les quatre terminent sur le carreau, malgré un premier objectif atteint.

Table 3, dite « Jaune canari » : à Wingspan c’est le jaune canari de Thomas, 86, qui sort en tête, un battement d’ailes devant Vincent, 82, et Julien, 81. Un vol d’hirondelles plus loin, Xel nous fait comprendre que son score lui rappelle l’Orne.

Table 4, dite « Maillot jaune » : à Shards of Infinity la table 3 refait le match, mais enregistre le même vainqueur !

Table 5, dite « Ghostbusters » : à Demeures de l’épouvante, les fantômes étaient omniprésents. La fin en fut déroutante Y a-t-il une vie dans l’au-delà se demandèrent Neox, François-René, Olivier et Thomas_2nd ? Une chose est sûre, Anthony, qui a collectionné les indices, ne s’y ennuiera pas.

Table 6, dite « Triangle isocèle » : un Mythic Battle à trois, c’est chacun pour soi. Mais comme dans tout bon triangle amoureux, il faut que deux s’y chamaillent: ce fut le cas d’Axel et Mickaël, permettant à Armand, le troisième larron qui jouait Artémis, de tirer les marrons du feu sans effort.

Table 7, dite « Ni grâce ni pardon » : on résumera cette partie de A song of ice and fire dans l’univers de GOT à l’équation suivante: Stark.Jack > Lannister.Jeff. Ni grâce ni pardon, comme l’a chanté Cabrel à propos d’Azincourt.

Table 8, dite « Lucas crâna » : Lucas était désireux de découvrir Race for the Galaxy, Dom l’initie en compagnie de Thibault. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’initié s’en est bien tiré ! A la première partie, il déroule une stratégie quasi-parfaite basée sur les ressources brunes et finit avec 62 PV (contre 34 et 21 respectivement). Tout le monde repart pour une seconde partie que Lucas, avec 4 mondes de production et 4 développements de valeur 6, remporte de nouveau avec 50 PV.

Table 9, dite « Fantômes de nuit » : comme la soirée ne finit toujours pas, nous abandonnons Camille, François-René et Neox à Greenville 1989 – un jeu narratif, où les joueurs incarnent une bande d’adolescents coincés dans un univers parallèle et cauchemardesque. Les fantômes de la nuit enveloppent l’issue de cette quête.

Table 10, dite « Ombres de nuit .» : c’est notre dernier revenant de la soirée: Shadow hunters n’était pas sorti sur nos tables depuis un an. Jérôme était bien sûr à la manœuvre ! Les ombres de la nuit enveloppent l’issue de cette joute.

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Séance de MARDI 03/01/2017 à St-Elivet

C’est le 3 janvier 1521 que l’excommunication de Martin Luther fut prononcée. Revenons sur l’engrenage des événements qui y conduisit, en prélude à cette soirée qui entretient avec cet événement un rapport ténu mais néanmoins réel, ainsi qu’on le verra.

Face au mouvement de la Réforme impulsé par Martin Luther, Rome choisit l’affrontement, méconnaissant l’adversaire et sa pugnacité. Le procès menant à son excommunication, loin d’affirmer le catholicisme, ne fait qu’accélérer le processus de la Réforme. En octobre 1518, Martin Luther est convoqué en vue d’obtenir sa rétractation. Peine perdue. Après cet échec, Léon X décide d’adopter une attitude plus conciliante. Il obtient de sa part l’engagement de ne plus s’exprimer sur la question des indulgences, et promet de son côté d’imposer le silence à ses adversaires. Mais la rupture avec Rome est déjà consommée. C’est qu’entretemps Luther a aggravé son cas : en juillet 1519, lors de sa controverse avec Johann Eck, qui sera l’organisateur de la Contre-Réforme dans l’Empire, il met en cause l’infaillibilité des conciles. En juin 1520, Rome publie la bulle Exsurge Domine le menaçant d’excommunication, tandis que ses livres sont brûlés. Luther réagit en brûlant, le 10 décembre, à la fois la bulle papale et le droit canonique. L’excommunication devient désormais inévitable.

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496 ans plus tard, à Parties Civiles, des jeux anciennement excommuniés, parfois depuis des années, sont revenus en grâce, et un nouveau jeu fut porté sur les fonts baptismaux. Enfin, le verdict d’une partie de Codenames bascula sur une bulle…

Table 1, dite « Une question d’indulgences » : votre humble serviteur remet donc au gout du jour Hermagor, auquel il initie Nourdine, Dom, et Marion. Pour sa part, Olivier, sans découvrir le jeu, ne l’avait jamais éprouvé. Dans la cité d’hermagor, des marchands achètent des marchandises, voyagent et commercent. Il s’agit ici d’avoir les bonnes denrée au bon moment, puis d’établir son influence économique sur des régions, de visiter les trois duchés d’Hermagor, sans oublier d’arpenter sa route principale. Au final, après une longue partie de trois heures (même si le jeu est fluide, il y a beaucoup d’actions dans une configuration à 5 joueurs), je remporte une victoire ténue (119), devant Nourdine (112), talonné par Dom (111), et Marion (94). Olivier ferme la marche avec 47, faute d’avoir assez vendu. C’est mon parcours équilibré dans les duchés, et mon labourage consciencieux de la route principale, qui m’offrent la victoire, car sur ces deux postes, j’engrangeai 14 contre 3 à mon dauphin. Comme quoi, en commerce comme en politique, oublier de voir du monde et de serrer des mains peut s’avérer aussi fatal à son salut que, pour les contemporains de Luther, de négliger ses indulgences…

Table 2, dite « Butins de mutins » : à cette table fut baptisé le jeu Pillards de la Mer du Nord,  la version française de Raiders of the north sea, qui se déroule pendant l’âge d’or des Vikings. Les joueurs incarnent des guerriers vikings qui vont chercher à impressionner le Jarl (Chef de Clan) en menant des raids téméraires. Ils devront rassembler un équipage et des provisions afin de voyager au delà des mers pour piller or, fer et bétail. Seules les batailles apportent la gloire, même si pour cela il faudra confier son âme aux Valkyries… Le pillard en chef fut François-René, 49, suivi de peu par Guillaume, 43, et Hélène, 42. Neox termine loin de ces conquêtes matérielles, son âme toute à son salut.

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Table 3, dite « Sola scriptura » : Selon Luther, l’homme n’a qu’un seul guide infaillible pour trouver le bon chemin : la Parole de Dieu, l’Écriture seule, qui lui révèle le Christ. Plus prosaïquement, le chemin de fer peut être une alternative honorable pour arpenter ce bas monde. Encore faut-il le construire: justement votre objectif à Russian railroads, encore un jeu sorti du purgatoire de Parties Civiles. Xel l’en extirpe pour jouter avec Baptiste, qui lui ravit la victoire. Suivent, dans cet ordre, Yvan et Jean-Yves.

Table 4, dite « Bulle fatale » : c’est une table vespérale de Codenames qui conclut cette soirée, entre les Rouges (Xel, Jean-Yves, VHS, Nourdine) et les Bleus (Guillaume, Dom, FR). Après quelques préliminaires – terminés par une Éjaculation (Membre, Tige, Purée, Blanc) un peu précoce – dans l’attente de la (petite) mort de la table 1, on rentre dans le vif du sujet en continuant dans la même veine sur un Lubrification 3 (Huile, Queue, Langue). Première manche Bleue, les Rouges échouant à deviner Bulle et Balance sous un Apesanteur 2, alors que les Bleus identifient immédiatement le Cafard de Franz Kafka, mais pas son Génie…. Deuxième manche Rouge parfaitement maîtrisée, déclinée dans un repas au long cours, alors que les Bleus pataugent. Les choses se tendent encore – si l’on peut dire – dans la manche décisive. Alors que les Rouges ont la victoire à portée de mains, ils se prennent les pieds dans le tapis, confondant Gymnastique et Athlétisme pour faire deviner (Tapis, Figure) et offrent la victoire sur un plateau aux Bleus qui concluent par un mot en 1.

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Séance de MARDI à St-Elivet 25/06

2 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « La plupart des remèdes contre le hoquet sont faits pour amuser les autres. » …

… et un Hermagor avec François, David & Co

Table n°2 dite  «Des fois, je me dis que la preuve qu’il y a des êtres intelligents ailleurs que sur Terre est qu’ils n’ont pas essayé de nous contacter.» …

… racontée par Baptiste 1er dit « pub pour cheveux forts et racines saines » :

Lors de cette séance, il y eut une table de 1969 avec Jeff, Xel, Jérôme et moi. Menant la France, notre trésorier prouva que la French Touch, c’était de faire des jets de dés abusifs et d’enchainer les missions prestigieuses. Xel et la Mère Russie n’étant pas en reste, ils devancèrent rapidement leurs deux adversaires qui découvraient le jeu. L’américain Jérôme et le canadien Baptiste, dirigeants de jeunes nations, en étaient encore à essayer de dessiner une fusée quand leurs opposants préparaient déjà le grand voyage aller-retour vers la Lune. Au final, Xel l’emporte d’un petit nez orbital sur Jeff. Loin derrière, dans une autre galaxie, Baptiste arrache une troisième place d’un autre petit nez orbital sur Jérôme.

Les quatre larrons enchaînèrent ensuite avec un Saboteur. Lors des trois manches, le félon fut Jérôme qui ne pu empêcher les mineurs de découvrir à chaque fois la pépite. Et comme c’est un jeu où le plus riche gagne, c’est sans surprise que notre trésorier s’imposa. Il paraîtrait qu’il se trouve toujours dans la mine à compter ses pépites…

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 12/04

3 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « coups bas a Cuba » …

… racontée par le Zident :

Gérard, David, Baptiste à la drue toison et Jibee se sont attablés autour de Cuba pour en faire la découverte ludique. Si le jeu est fortement affilié à Puerto Rico (une ile des caraïbes, une exploitation particulière, des rôles a jouer, des bateaux a remplir, des bâtiments a construire), le gameplay est très différent et on a pas l’impression de jouer au même jeu. Il me semble plus accessible que son illustre ancêtre et moinsssssse (tribute to the Old Sly) calculatoire. Une des différences majeures est l’ajout de lois. Deux nouvelles lois parmi quatre sont choisies chaque tour par le joueur qui a su récolter le plus de voix, par le choix d’un personnage et par une mise cachée d’argent. Trois joueurs ont déclaré que c’était ni plus ni moins que de la corruption. Votre Incorruptible Président dans le même temps n’hésitait pas a se vider les bourses pour s’octroyer le choix des lois pendant les 3 premiers tours d’un jeu qui en compte 6. C’est ainsi qu’une subvention sur l’eau resta longtemps active. Ça tombait bien VIP avait construit un barrage pour le fournir en eau. David avait construit une manufacture de cigares et les chargeait sur les bateaux dès qu’il le pouvait. Gérard exploitait plutôt les ressources non manufacturés qui sont le sucre, le tabac et les agrumes. Baptiste construisit le phare, puis une auberge, plus confortable. Quand tout le monde eut décidé que la corruption finalement était un mal nécessaire, Jibee jeta son dévolu sur une distillerie pour transformer le sucre en rhum puis sur un bistrot et un golf pour écouler sa marchandise. La partie fut serrée. VIP finit d’une courte tête devant Gérard, David et Baptiste à la peau de nuque discrète.

Table n°2 dite « Vendredi » …

… avec un Robinson Crusoë avec Mks, Jérôme et Franck. Les nauvragés ont survécu.

 

 

Table n°3 dite « Haut les mains ! »

 

Un Hermagor avec Xel, Françoise, François et Jeff que Xel a gagné haut la main.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 09/12

Il y a 43 ans naissait Kurt Angle, un catcheur américain. Et sinon à Lannion 2 tables :

Table n°1 dite « so british »…

… où les joueurs, pour renforcer le ton international donné par la table n°2 ont parlé… heu… anglois. Voici ce qu’en dit Marvin :

Découverte d‘Hermagor pour ma pomme, dans une chaleureuse ambiance bilingue. En effet, afin de nous montrer à la hauteur de la table polonophone, et aussi parce que Jibee sortait tout juste d’une « training session » en anglais de 3 jours, nous avons joué en mode bilingue, passant allégrement du français à un anglais parfait, accent compris.
Cela n’a pas nuit à la qualité du jeu, qui reste sympathique dans la mesure où les interactions entre joueurs sont du types « politesse ». En d’autres termes on se rend service mutuellement. Le seul moment un peu tendu est la résolution du marché où le placement est pour le coup stratégique.

Sans avoir particulièrement déployé une tactique imparable, j’ai eu la bonne surprise de l’emporter avec 106 points devant Jibee 90, puis Xel 86 et François 80.

Table n°2 dite « so polish » …

… où les hard core gamers polonais : Michal, Eliza et Votre Humble Serviteur ont accueilli Maciek, un voyageur égaré à StElivet. Un Civilization fut sorti pour l’accueillir dignement. Pour mettre emphase Michal a sorti également son extension. La partie a été longue mais peu douloureuse car quasiment sans combats. Michal remporte par une victoire culturelle en tant que Al-Malik an-Nâsir Salâh ad-Dîn Yûsuf, à un tour devant votre Humble Serviteur (ARGH!!!). Grand jeu quand même, l’extension n’augmente pas vraiment le corpus de règles. Une reserve sur les cartes attribués aux personnages illustres : elles ajoutent à mon goût du chaos supplémentaire déjà suffisamment présent avec les cartes culturelles.

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Séance de MARDI à St-Elivet 20/09

Ce mardi, toujours pas de secrétaire à PC, mais …

1 Table dite « initiatique » où Xel, François et Jeff ont découvert (le chant d’) Hermagor. Un jeu plein de pions et de billets semble-t-il, et doté d’un très gros plateau.

En exclusivité pour vous, le CR « à chaud » de Xel qui ne mâche pas ses mots !

Petite séance à trois : Xel, François et Jeff
Initiation à Hermagor

Étonnant, non ?
Heureusement après quelques minutes de réflexion, la mémoire lui est revenue 😉

Que dire ? Un grand plateau de jeu plein de pions (noirs, verts et rouges) et une lutte finale entre Jeff et François pour avoir le plus d’argent en fin de partie.
Peu de place au hasard, jeu de placement très calculatoire.
Jeff a gagné avec 145, suivi par François et ses 130 et par moi avec 124 (presque au niveau de François à la fin mais je me suis pris un malus de 5 🙁 )
Jeff a démarré doucement mais a opté pour la bonne tactique durant les deux derniers tours.
Jeu mou à 2, pas mal à 3 ; j’attends de voir à 4 !

EDIT :
Et voila que les heures s’écoulant, nous en apprenons de plus en plus sur cette mystérieuse partie à trois, cette fois grâce à François

Xel, Jeff et moi étions affairés au négoce sur les chemins de la cité mythique d’Hermagor.
Jeff, bien que rookie sur l’affaire, eut l’habileté de contrôler la route principale et d’occuper les duchés en écoulant ses précieuses marchandises, tant et si bien qu’il fut déclaré vainqueur.

Et enfin grâce au grand vainqueur de la soirée, qui sait cependant rester modeste :

De mémoire, les points de victoire :
Jeff 140, François 130 et Xel 124.

Sachant que le contrôle de cette fameuse route a rapportée 5 point au vénal trésorier et fait perdre 5 points à Xel qui la contrôlait le moins, on voit que nous avons finit dans un mouchoir de poche.

Un très bon jeu auquel j’aurai plaisir de rejouer

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Séance St-Elivet 25/06 : +2 !

Une nouvelle soirée avec un « recrutement » (on l’espère) : Peggy et Mathieu ont découvert Parties Civiles et vice-versa.

Et sinon on a joué :

Table n°1

Initiation à Agricola pour nos deux visiteurs ainsi que pour Nolwenn et Fabien. Après une explication présidentielle les initiés ont été suivis par un membre du CA : Marie-Anne (en appliquant la dévise : « fais confiance et contrôles » que votre humble seviteur a amené dans ses bagages depuis son pays natal, jadis sous le joug totalitaire). Voici le résumé fait par Fabien :

C’est autour de l’expérimentée Marie-Anne que Nolwenn, Zeb (aka votre serviteur), Peggy et Mathieu – un couple de nouveaux arrivants – se sont initiés à l’un des jeux phares de l’association : Agricola (Spiel des Jahres meilleur jeu complexe 2008, Deutscher Spiele Preis 1er prix 2008 et As d’Or Jeu de l’année prix spécial du jury 2009 !).

Nous avons bien entendu choisi une partie familiale (donc sans améliorations mineures ni savoir-faire) pour découvrir en douceur ce magnifique jeu de gestion à la sauce germanique (« Si on a un jeu où on se tape dessus c’est français, sinon c’est allemand » dixit MA). Nous découvrons donc la multitude de petites pièces qui composent ce jeu (chaque denrée, chaque matériau de construction, chaque bête, chaque personnage, chaque clôture, chaque étable, chaque champ, chaque pièce de ferme … y est représenté par une pièce !).

Concernant le déroulement la partie, j’ai été gracieusement désigné 1er joueur de la partie – MA souhaitant partir avec un handicap et se plaçant donc en dernière joueuse – et cela va durer pendant quasiment toutes la partie, ce qui est non-négligeable pour se développer assez facilement.

Sans rentrer dans le détails du jeu au tour par tour (Damned j’ai oublié de prendre un carnet pour noter tout ça !!), je dirais que Nolwenn et Mathieu se sont au départ spécialisés dans l’élevage ovin, Peggy et moi-même avons vite opté pour l’agriculture quand à MA, elle se préparait à devenir une grande bâtisseuse (en amassant beaucoup de matières premières).

Après la première récolte, les gens commencent à entrevoir vraiment les possibilités du jeu et à calculer les actions à réaliser avant la prochaine récolte : alors certains vont encore augmenter leurs troupeaux (Nolwenn et Mathieu), que d’autres vont investir dans des aménagements majeures (Peggy et Mathieu), et que d’autres encore vont commencer à agrandir leur ferme (MA), moi je me reproduis …

Et même si au fur et à mesure de la partie, chacun remarque combien il peut être dur de subvenir aux besoins nutritifs de sa famille sans sacrifier des bêtes, on voit tous que l’agmentation du nombre de membres de la famille permet vite d’exploser les possibilités d’actions, et donc Peggy et Mathieu vont vite me rejoindre dans une famille à 3 membres puis à 4 membres pour Mathieu et moi-même sur la fin de la partie (Naissances sans pièce libre est une action très intéressante !).

Pour les instants mémorables, on retiendra le stockage massif des matières premières par MA – qui aurait pu faire office de réserve, l’élevage rapide de moutons par Mathieu (ça se reproduit vite ses petites bêtes là !), l’instinct de boulangère de Peggy qui guettait l’action « Cuire son pain » à chaque tour et enfin mon barbecue géant (4 bêtes cuisinés en 1 tour !) pour le bonheur de ma famille grandissante !

Je gagne donc ma première partie au sein de l’association avec un décompte de 31 points (Merci le puit acheté à la fin de jeu et mon élevage diversifié), suivi de Mathieu avec 25 points (Merci la poterie et l’élevage intensif !), de Peggy avec 23 points (Merci la bonne répartition des constructions !), de Nolwenn avec 22 points (Merci la reproduction des moutons !) et enfin de Marie-Anne (Merci les constructions de pierre !).

Nous remercions Marie-Anne de s’être sacrifiée pour nous laisser découvrir le jeu tranquillement : on y reviendra sûrement donc, pour que tu puisses nous mettre une petite fessé !

Table n°2

Initiation à Hermagor pour Sébastien, Sylvain, JiBee sous la direction de haut niveau (au moins 5 : private asso joke) de Maxime. Ils ont fini tard il me semble, en tous les cas voici un bref résumé de la partie par Sylvain :

Hermagor est un jeu pas bisounous-compliant mais pas vraiment panzer. Une seule phase permet de faire de beau coup de p*te et Maxime et Jibee s’en sont donné à coeur joie (entre eux). Ce qui m’a permis de gagner (scores très serrés) devant Maxime, puis Sébastien et Jibee.

En tous les cas je ne me suis pas rapproché de la table, tellement ils grognaient…

Table n°3

Initiation à Age de Pierre pour Jeff et Votre Humble Serviteur  sous la conduite d’Alex et Pierre. Un jeu très esthètique avec une inexactitude historique cependant : il me semble que le les hommes de néolithique ne faisaient pas de lingots avec l’or extrait des rivières. Ah ? On me souffle dans l’oreillette  qu’il s’agit d’abstraction. OK, donc : Age de Pierre est un jeu sympathique qui mélange un peu de Pilliers de la Terre, un peu d’Agricola et – chose agréable à mes yeux – ne tombe pas dans une bisounoursitude béate car des actions de blocage sont envisageables. C’est néanmois un jeu d’optimisation et… de chance. Je dis ça car je n’ai pas gagné malgré toute ma bonne volonté de tricher : c’est Jeff qui emporte la partie, suivi de Pierre, de ma pomme et d’Alex. Cependant nous avons terminé le jeu quand les explications d’Hermagor résonnaient (preque) dans la pièce. Sur ce, Alex & Pierre étant partis, Jeff et VHS ont entamé une partie rapide de Race for the Galaxy en appliquant les règles pour 2 joueurs (logique au même temps…). La partie s’est achevé par une courte victoire de VHS : 2 points devant Jeff.