Séance de VENDREDI 01/09/2023 à Servel

Illustration.Après 72 ans et 100 jours de règne, Louis XIV, parfois appelé le Roi-Soleil (appellation tardive qui remonte à la monarchie de Juillet), disparaît le 1er septembre 1715. La légende raconte qu’il aurait lancé aux parlementaires réticents à la monarchie de droit divin le célèbre mot « L’État, c’est moi ! », mais le fait est erroné. En réalité, le monarque absolu se dissociait de l’État, dont il se définit lui-même comme étant seulement le premier serviteur et, sur son lit de mort, déclara : « Je m’en vais, mais l’État demeurera toujours ».

Trois cent huit ans après, à Lannion, dans une ambiance des plus civiles, plusieurs maîtres de droit divin virent la fin de leur règne.

Table 1, dite « Dynastie millénaire » : Mickaël sort Gugong. Un classique pour lui, qui, fort de sa connaissance millénaire du jeu, pense ne faire qu’une bouchée d’une opposition novice. Mais la jeunesse est sans pitié : Nico77 (53) et Axel (43) se disputent les honneurs, Arakis et Baptiste-au-poil-ras ne déméritent pas, un seul être vous manque, et la dynastie en est toute dépeuplée.

Table 2, dite « Soleil couchant » : ambiance studieuse dans la forge de Shogun no Katana. Si rien n’a filtré de ce duel à couteaux tirés et au long cours entre Steven et Baptiste-aux-mains-pleines, on en serait pas surpris d’apprendre l’extinction du roi du soleil levant.

Table 3, dite « Une si longue attente » : chaque semaine, les protagonistes de Gloomhaven les mâchoires du lion attendent leur heure, suivant un rythme séculier que seules rythment les saisons. F-R, OlivierB, Jérôme et Armand semblent prendre goût à cette histoire qui dure.

Table 4, dite « Un roi et du divertissement » : un Pax Pamir fomenté avant l’heure réunit Gérard, Dom, François, Fred et Elie, autant dire la fine fleur et le grands seigneurs. A l’entame, face à Dom et Élie, britanniques, Fred et Gérard, afghans, François choisit brièvement la tunique cosaque, mais s’en départit vite pour rejoindre le giron de l’empire colonial, et nous voici dans une configuration 3 contre 2 qui ne bougera plus jusqu’à la toute fin, dans une partie où un tirage fort inégal fit arriver en toute fin les patriotes russes, dont personne ne voulut. A l’approche du décompte final, le suspense est à son comble, et l’on s’oriente vers une domination réussie par les britanniques, renforcée encore par le revirement de Fred qui, à défaut de coopérer militairement, ne pose pas d’embûches, et laisse Gérard démuni en troupes, riche de presque tous ses cylindres déployés, pari trop fort sur la condition de fin inverse (pas de domination d’une coalition). Fort de la mène au score, Fred a fait, on le saura après coup, un pari de coup de billard à trois bandes qui lui aurait offert la victoire sur une égalité au dernier décompte. Mais, sur la dernière carte du jeu, c’était celle tant attendue du dernier contrôle de domination, il se fait mater par Dom, qui a le plus d’influence dans la coalition (4 contre 3, 3, et 3 !), sur un coup de haute stratégie (achat d’une carte qui lui offre sur un plateau un cadeau surnuméraire), grâce auquel il marque deux fois 5 points, ce qui le porte à 11. Fred, 9, François, 4, et Élie, 0, ont pu y croire jusqu’au bout. Gérard finit à 6, riche de tout l’or du monde, d’une armada de cylindres incomparable, et, tel Louis XIV, finit dans une longue agonie, assistant impuissant à l’inexorable domination de l’empire britannique. Le roi est mort, vive le roi !

Table 5, dite « Dernières lueurs » : dans le jour finissant, Jérôme et François-René se lancent dans un Codenames duet, succédané de la version à plusieurs dont ils sont privés par les sourdes batailles qui se livrent sur les tables voisines.

Séance de VENDREDI 24/11/2017 à St-Elivet

Le 24 novembre 1963, Jack Ruby assassinait froidement Lee Harvey Oswald, tueur présumé  (et officiel selon la commission Warren) de JFK. Son avocat organisa la défense autour d’une condition mentale rare dont aurait souffert son client : l’épilepsie psychomotrice. En effet, au moment des faits, il aurait souffert d’une crise, aurait agi par automatisme et ne se souvient plus des faits après coup. Le district attorney-adjoint tailla en pièces cette défense et prouva hors de tout doute l’intention criminelle du défendeur : non seulement Jack Ruby savait ce qu’il faisait mais, en plus, il en était fier. Jack Ruby lui-même affirmera plus tard qu’il a tué Lee Harvey Oswald sur un coup de folie survenu au moment même, quoique lors de son arrestation, il affirma à plusieurs policiers que sa mort épargnait à l’épouse du Président la souffrance de devoir paraître au procès de l’assassin de son mari.

Le 14 mars 1964, le jury reconnaîtra Jack Ruby criminellement responsable du meurtre de Lee Harvey Oswald et le condamnera à la peine de mort pour meurtre avec préméditation. Après son procès, il est interrogé par le juge et le procureur de la Commission Warren à la prison du comté. Son témoignage confirme ce qu’il a toujours affirmé. Sa condition mentale s’étant détériorée depuis sa condamnation, Ruby prend à part Warren et le procureur et leur confie un secret: il entend des voix venir des soubassements de la prison, selon lui celles des 25 millions d’âmes juives qui y ont été éliminées par les partisans de la John Birch Society, une organisation radicale de droite. Craignant pour sa vie, il exige qu’on le transfère à Washington pour témoigner, à l’instar du mafieux Joe Valachi qui, en septembre 1963, a témoigné contre la mafia à visage découvert devant les caméras.

Les avocats de Jack Ruby finissent par faire reconnaître par une cour d’appel que le premier procès a été mal mené du fait de sa tenue à Dallas. La sentence est commuée dans l’attente d’un nouveau procès qui doit se tenir à Wichita Falls au Texas. Le 3 janvier 1967, Jack Ruby meurt, avant la tenue d’un nouveau procès, d’une embolie pulmonaire consécutive à un cancer avancé qui s’est étendu au foie, aux poumons et au cerveau.

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54 ans après les faits, une commission spéciale « Parties Civiles » se constitua à Lannion. Elle y organisa une dégustation de crêpes, puis produisit le rapport suivant, dont le lien avec l’affaire en question apparaît singulièrement trouble.

Table 1, dite « Epilepsie psychomotrice » : une épique équipée rassembla à Conan, François-René, Hugo, Nicolas II, Mickaël et Vincent. Ce dernier nous déclara: « Overlord a joué de malchance, l’ancien pénétra dans l’auberge avec un Golem et un nécromancien. Par deux fois, une nuée pestillentielle l’épuisa. Au bout de 4 relances, le Golem fut tué, lâchant un objet qui précipita la nécrose du nécromancien. »

Table 2, dite « Légende noire » : si Oswald et Ruby n’étaient assurément pas des tendres, ils sont pour autant rentrés, fût-ce par sa face sombre, dans la légende américaine, à l’instar des Mechs vs. Minions, incarnation de la célèbre League of legends. On ne doute pas que Paul, Camille, Guillaume et Thibault ont ici fait triompher le bien.

Table 3, dite « Frères d’armes » : la fine équipe des cambrioleurs de Burgle bros a été parfaitement contrôlée par une fine équipe (Thomas, Xel, Olive, Christophe).

Table 4, dite « Conspirationniste » : de grossiers limiers (oui, un limier n’est pas toujours fin) sont partis explorer, le long des couloirs du temps (précisément, le haut moyen-âge), les sources d’une conspiration ourdie dans l’ancien empire dit The great zimbabwe. Tristan, Doc Nico, Xof et Neox étaient de l’expédition, et c’est ce dernier qui découvrit, au prix d’une minutieuse excavation, la magic bullet qui pourrait bien changer la face de l’histoire…

Table 5, dite « Two legs bad, four legs good » : à Evo, variation sur le thème de l’évolution climatique à l’instar des Evolution / Evolution climate, nous faisons prospérer un troupeau de dinosaures sur une carte composée de différents paysages, plus ou moins adaptés aux évolutions climatiques. Le principe du jeu est séduisant: on fait prospérer sa horde avec des naissances (oeufs), on la déplace (pattes), on la protège des chaleurs (ombrelles), du froid (fourrure), et des attaques de ses congénères (corne), il y a même une queue, et, devinez quoi, c’est celui qui a la plus longue qui a l’initiative. Tous ces équipements indispensables s’acquièrent dans une phase d’enchère, où, grande originalité, on mise avec ses PV !
Le hic de ce jeu, c’est qu’il y a des dès, utilisés notamment aux combats. Et les dès, c’est, comment vous dire, chaotique, en particulier pour Dom qui réalisa l’exploit de rater tous ses jets de combats (faisant notamment plusieurs fois 6 alors qu’il gagnait sur 1,2,3,4,5). Une excuse toute trouvée pour justifier son score pitoyable de 8, loin des hauteurs du classement où l’on citera, dans cet ordre, Jeff (31), VHS (31), Franck (35), et Nourdine (39). Un jeu où il faut savoir s’adapter, et où il vaut mieux avoir de quoi se déplacer pour éviter les contrées hostiles, car, comme le disent constamment les moutons, serviles soutiens de Napoléon dans Animal farm : « two legs bad, four legs good« .

A ce propos, parmi les hypothèses les plus controversées sur l’assassinat de JFK, figure la thèse (soutenue par les partisans de la thèse du complot d’extrême droite comme par les avocats du complot soviétique) des deux Lee Harvey Oswald : un vrai, et un faux qui se serait fait passer pour le premier afin d’agir inaperçu.  Il s’agissait de faire croire que Lee Harvey Oswald était un agent communiste. Oswald aurat été remplacé lors de son séjour en Russie par un agent russe lui ressemblant, qui prit sa place lors du retour aux États-Unis, les auteurs s’appuyant sur l’examen et la comparaison de photos d’Oswald avant, pendant et après son séjour en Russie. Autrement dit, selon cette thèse, concernant Oswald, « two legs bad, four legs good« .

Table 6, dite « La première pierre » : à L’âge de Pierre, Tristan prit soin de laver l’affront subi à TGZ en lapidant Doc Nico, Xel et Christophe, dans cet ordre.

Table 7, dite « Magic bullets » : à Galerapagos, par la grâce d’une noire magie, Thomas possédait tous les revolvers et leurs balles. Et ce n’est jamais une bonne idée de le laisser jouer avec. Dom et VHS en témoignent, sacrifiés sur l’autel d’une première tentative de sauvetage (et innocents comme l’agneau, car ce n’est pas faute d’avoir contribué aux rations des troupes et à la fabrication du canot). Il y eut une deuxième partie où l’on parierait que tout le monde n’est pas monté sur le radeau et que certaines personnes utilisérent le clic-clic. Car, Claude MC l’avait prédit, de la terre en Afrique, comme dans le sud de l’Amérique on utilise la même logique même si ça n’est pas démocratique.

Table 8, dite « Histoire parallèle » : en guise de trou normand, un Codenames Duet fut joué et perdu entre Dom et VHS. Cela se joua sur un hayon incompris, qui visait Espace + Banc, et non Montant.

Table 9, dite « Inavouable » : une partie finale de Codenames a regroupé les Rouges (FR, Nourdine, Hugo, VHS) et les Bleus (Thomas, Nicolas II, Dom, Guillaume, Xel):

  • 1-0 pour les Rouges, FR étant à la manoeuvre avec brio, sortant notamment un Miche 3 (Pain, Peau, Bombe) et un Somalie 2 (Corne, Noir)
  • 1-1, manche perdue par les Rouges sur un Vestibule improbable qui visait Palais et Entrée tout en cherchant à éviter à tout prix grilles, portes et tout ce qui ressemblait à un Montant, mot blanc. Palais était d’ailleurs un rappel d’un joli Dent 4 initial (avec Appareil, Blanc et Tête).
  • alors que les Bleus s’égarent malgré une grille ultra-facile (genre: Militaire 3 pour Canon, Défense et Pompe), c’est un 2-1 pour les Rouges, qui concluent sur une Plantation controversée (Pouce ou Cale ?). C’était Pouce, mais les raisons en seront inavouables. N’avouez jamais.

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Séance de MARDI 01/08/2017 à Ti Koad

Le 1er août 1291, les représentants de trois cantons Suisses font serment de s’entraider face à leur suzerain, Rodolphe Ier de Habsbourg. De cette lutte, la légende retient le nom de Guillaume Tell, hardi adversaire du bailli Gessler, et le pacte fédéral historique est associé dans l’imaginaire helvétique au serment du Grütli. En 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale, chômé depuis 1994. Mais cette date est aussi le dernier jour de l’année où nous consommons les ressources renouvelables sur terre… Nous en reparlerons à l’instant de baptiser nos tables du soir.

A Ti Koad, l’atmosphère bourdonnait dans un saisissant contraste avec cette maussade soirée d’été. Il y avait des nouvelles têtes, car on était venu de loin: du Nord, de l’Isère et même d’Outre-mer pour rejoindre la joyeuse ambiance de Parties Civiles !

Table 1, dite « Ressources rares » : Thomas, Guillaume, Xel, François et Dom revisitent l’histoire climatique de la terre à Evolution climate sous les bons auspices de Dom. A six, la lutte pour la verdure est féroce, et je ne tarde pas à adopter un carnivore doué pour la chasse en meute, une combinaison redoutable qui me permet de faire du gras. En face, les herbivores se protègent rapidement à grands renforts de cornes, carapaces ou d’appels d’urgence et je dois déployer ma carte maîtresse pour survivre: l’intelligence (celle de la bête bien sûr, en l’occurence). Ceci d’autant plus que je dispose d’un herbivore charognard, qui se nourrit quand son voisin carnivore plante ses dents. Une belle combinaison que je menai jusqu’à son terme de cette partie (qui connut un climat heureusement tempéré) et, avec mes 53 PV, à une victoire promise. Mais c’était sans compter sur une triple combinaison tout à fait diabolique de Dom (coopération + fourrageur + intelligence), qui lui permettait de rafler quasiment toute la verdure à chaque passage, et lui octroya la victoire (59 ). Le troupeau des autres mangeurs d’herbes suivit en ordre compact: Guillaume (50 PV), Thomas (45), Xel (43) – qui développa tardivement un carnivore au succès mitigé – et Mickel (41).

Table 2, dite « Le jour du dépassement » : où Neox nous montre qu’il est entré de plain pied dans l’ère de l’anthropocène: il s’est dépassé en signant une mâle victoire à Lords of waterdeep, laissant Baptiste et trois autres comparses impuissants.

Table 3, dite « De si petits Suisses » : à cette table, petits et grands se sont bien amusés à Mysterium. La visite de Vincent, en fin de partie, n’a pas peu contribué à cette ambiance de cour de récréation, d’autant qu’il a flatté François-René pour son élégance dans son petit pull marine, et qu’il a, de surcroît, tenu à ce que cela se sût.

Table 4, dite « Votation populaire » : la table 3 (complétée par Guillaume) enchaîne à Codenames. Un jeu où l’on vote sur des mots comme comme l’on respire, et qui pourrait connaître un certain succès en Suisse (mot qui fait partie du jeu dans la version du DUC).

Table 5, dite « Croix rouge, Fond blanc » : la table 2, désormais éparpillée façon puzzle, voit Xel rejoindre Dom autour d’un Codenames Duet, petit frère coopératif en duo du précédent, et dont Dom nous a gratifié des règles officielles sur le forum (car oui, il se passe des choses sur le forum de PC). Une réussite et un échec ponctuèrent cette séance, qui fut surtout l’occasion pour Dom de montrer l’étendue de son vocabulaire en énonçant le mot grabat (un mauvais lit), qui, en outre, lui permit de gagner un pari.
J’ai dormi sur mon grabat solitaire comme un religieux de l’ordre de Saint-Benoît (Balzac)

Table 6, dite « Accents aigus » : les rescapés de la table 2 accueillirent pour finir deux charmantes voisines pour un Linq digestif, en mode récréatif là encore, et sans décompte de points. François-René s’était aussi invité à cette joute oratoire dont le brouhaha ambiant brouillait l’écoute.

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Séance de MARDI 18/07/2017 à Ti Koad

Il y a 81 ans éclatait la guerre d’Espagne. Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp nationaliste du 18 juillet 1936 déboucha sur une guerre civile imprévue, longue et meurtrière, conséquence, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l’Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIe République en 1931, l’exacerbation croissante des tensions entre Espagnols avait culminé avec l’insurrection durement réprimée des Asturies (1934) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du Frente Popular.

Reproduction de Dali, Construction molle aux haricots bouillis. Tableau peint à la main dans nos ateliers. Peinture à l'huile sur toile.

Salvador Dali a peint « construction molle aux haricots bouillis », dit aussi « prémonition de la guerre civile » six mois avant le début de la guerre. Les thématiques de la guerre, de la faim, et de la violence ont influencé Dali pour ce tableau. Comme Marx Ernst ou Picasso, Dali s’implique dans la politique de son temps et se sert de son art pour dénoncer la folie meurtrière qui bientôt ravagera l’Espagne. Dans ce tableau, un homme immense, décomposé, mutilé, un monstre mi-homme, mi-femme s’autodétruit. L’espace vide au centre forme la carte de l’Espagne. De nombreuses autres œuvres sont inspirées de cette guerre, qui illustreront les tables de cette soirée où le très jeune Robin nous fit l’amitié d’une visite en grand équipage. Il avait même pensé à amener ses parents, préparé du thé et prévu du chocolat. On joua aussi, car on était un peu venus pour ça, et pas moins de trois nouveaux jeux firent leur première apparition à Parties Civiles.

Table 1, dite « Guernica-style » : à Pueblo, vous participez à la construction d’un édifice commun, mais attention, vos pierres ne doivent pas se voir. Il faut donc emboîter les pièces de sa couleur sur l’édifice et s’assurer qu’on les verra le moins possible en en faisant le tour, car les briques qu’on voit apportent autant de points négatifs que leur hauteur d’étage (et bien sûr, les étages se cumulent). Un jeu de construction ludique mais où il faut aussi réfléchir, et où le résultat ressemble plus à Guernica après son bombardement qu’à un Pueblo bien ordonné… Deux parties furent jouées avec les feuilles de marques suivantes:
1°) Thomas, -44 – 2°) Dom, -48 – 3°) VHS, -59
1°) Dom, -45, – 2°) Thomas, -46 – 3°) VHS, -47

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Table 2, dite « Land and freedom » : Dominion fut le théâtre d’une joute largement dominée par Jérôme, 43, tandis que Xel (24) et Neox (23) ont eu du mal à construire quelque Land que ce soit.

Table 3, dite « Franco de port » : à Isle of Skye, Christophe, Joan et CTJ se sont embarqués dans un voyage au long cours, avec Robin en passager complémentaire. Et qu’importe le score puisqu’on s’y est amusé.

Table 4, dite « Front populaire » : On n’arrête plus la série Codenames. Quelques semaines seulement après l’annonce de nouvelles éditions aux couleurs de Disney.Pixar et de Marvel, le jeu de mots de Vlaada Chvátil se montre dans une édition spéciale pour deux joueurs : Codenames Duet.

Ceux qui connaissent déjà le jeu rétorqueront que des règles pour deux joueurs sont déjà détaillées dans les éditions normales. C’est juste, mais cet opus proposera une variante plus adaptée en permettant surtout aux deux joueurs d’être investis à part égale durant la partie. Il s’agit d’une variante coopérative mais les deux joueurs, assis l’un en face de l’autre, ne voient pas la même grille codée. Seuls trois des neuf mots à faire deviner coïncident sur les deux grilles. Les autres mots, et l’assassin, diffèrent.

Comme d’habitude, les joueurs placent les cartes mots pour constituer une grille de 5 x 5, puis disposent les tuiles Agents sur le côté en formant une chaîne de 7 tuiles, terminée par un paquet de 8 tuiles. Ces tuiles Agents représentent en quelque sorte un compteur obligeant les joueurs à prendre des risques pour faire trouver un maximum de mots en un minimum d’indices. Les tours de jeu de Codenames Duet sont très libres. Le joueur qui pense avoir un indice à donner à son compère joue, quitte à jouer plusieurs fois d’affilée. Ce joueur prend alors le paquet de tuiles Agents (donc les 8 tuiles, au début de la partie), donne son indice, recouvre toutes les bonnes réponses données par son équipier, puis repose le reste des tuiles sur l’Agent suivant de la file. Le joueur qui souhaite donner un indice fait de même, et ainsi de suite.

Les joueurs gagnent la partie s’ils parviennent à trouver tous leurs mots avant que le compteur de tuiles ne disparaisse, ou si un joueur réussit à se débarrasser de toutes les tuiles agents qu’il a entre les mains lorsqu’il donne son indice. Les joueurs perdent le jeu s’ils valident la carte assassin ou si le compteur de tuiles Agents est épuisé.

Codenames Duet sortira cet été aux États-Unis, et un jour en France. En avant-première, avec des tuiles exclusives fabriquées par Dom, et une application smartphone à jour, Thomas et votre humble serviteur avons pu y jouer à Lannion ! Nous avons remporté cette première partie dont on retiendra que l’Albatros est un géant volant, l’occasion pour certains de réviser leurs classiques.

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Table 5, dite « Brigade internationale » : les tables 2 et 3 fusionnent pour un Profiler sauf Xel, exfiltrée à la table suivante. Une partie couronnée de succès, mais entachée d’irrégularités…

Table 6, dite « Pour qui sonne le glas » : Certains connaissent Love Letter. Le mini jeu de déduction Lost legacy en est en quelque sorte un spin off. Je m’adjuge le gain devant Dom. Xel et Thomas, morts au champ d’honneur, n’ont pas vu la fin.

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Table 7, dite « Non-intervention » : On termine par le vrai Codenames. Une partie pleine de suspense où la non-intervention des maîtres espions n’a pas toujours été de rigueur… Malgré de belles trouvailles (Anglaise 4 = Londres, Langue, Clé, Manche ou Chaplin 4= Géant, Pavé, Cirque, Canne), les Rouges (CTJ, Xel, Dom) on été défaits 2 à 1 par les Bleus (Joan, VHS, Jérôme, Christophe).

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