Séance de MARDI 24/10/2017 à St-Elivet

Le krach de 1929 éclata à la Bourse de New York le jeudi 24 octobre 1929 (« jeudi noir »). Cet événement, le plus célèbre de l’histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Aux États-Unis, le chômage et la pauvreté explosent, poussant quelques années plus tard à une réforme agressive des marchés financiers. Ce krach boursier a fait tâche d’huile, déstabilisant les politiques économiques allemandes, permettant l’arrivée au pouvoir du parti nazi à la suite du retrait brutal des capitaux américains d’Allemagne.

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88 ans après le jeudi noir, les tables du mardi rose étaient pleines à kracher.

Table 1, dite « Le salaire de la peur » : où Dom nous présente un Splendor. Pas n’importe lequel, un rethémé Halloween du plus bel effet !  A part ça, c’est toujours un jeu où il faut être le plus rapide à marquer 15 points et où la fin arrive brutalement, comme votre modeste serviteur en témoigne, qui allait engranger cinq points en deux tours avant qu’on lui coupe le sifflet, et qui culmina à 8. C’est Dom qui engrangea les dividendes de l’effroi qu’il avait jeté sur le plateau. Julien de Lannion, avec 13, et Marion, une nouvelle adhérente fort sympathique, complètent un podium inattendu.

Legendary: A Marvel Deck Building GameTable 2, dite « Mardi rose » : où nos trois héros, Frank, Yann et Florence, ont remporté en sifflotant le scénario du soir de Legendary.

Table 3, dite « Aux requins » : où, dans cette table triplement classée X, Neox, Xel et Xof ont joué aux requins des mers à Pillards de la mer du Nord. C’est la paire XX qui l’a emporté sur les XY.

Tables 4 et 5, dites « La grande dépression » : où Vincent sombra dans une profonde dépression, jouant et perdant coup sur coup deux parties en simultané, aux Echecs face à Hervé, et à Dice forge. A ce dernier, la table de marque crédita Justine de 126, Léo, 122, Vincent, 97 et Cécile, 93.

Table 6, dite « Chambre forte » : où dans un Room 25 sans gardiens, Ivan, FR, Nicolas II et Jérôme ont réussi à trouver la sortie.

Table 7, dite « Cotation impossible » : où Dom nous présente un Gosu 2 – Tacticts. Pas nhttp://a133.idata.over-blog.com/1/84/54/52/Gosu/Gobelin-de-Feu_-DomVF_GOOD77.jpg‘importe lequel, car il a l’insigne honneur d’y figurer en personne, comme en témoigne l’illustration ci-contre où on le reconnaît nettement !  A part ça, c’est un jeu assez spécial, plutôt chaotique, et dont la cotation est en quelque sorte impossible, et d’ailleurs, si Marion a remporté la première manche, impossible de donner le vainqueur car il faut trois manches gagnantes pour s’imposer. Aussi au casting, Jérôme et votre humble narrateur ont apprécié en connaisseurs ce jeu aussi original que ses illustrations.

Table 8, dite « Populiste » : où la soirée se termine par une tablée de Shadow Hunters populiste comme le métro de six heures. Xel s’est fait viser en continu, mais s’en sort en vainqueur.

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Séance de MARDI 17/10/2017 à St-Elivet

Petite affluence pour cette séance de mardi.

Table 1, dite « Manoir » : les six présents (Jérôme, Yvan, Pierre-Yves, Neox, VHN sans oublier François-René sous le suaire du fantôme) se décident pour un Mysterium. Guidés dans leurs visions par un F-R pourtant pas avare de gros paquets de cartes sans liens entre elles, les cinq mediums progressent jusqu’à la phase finale où ils peuvent tous voir les 3 cartes-indices finales choisies par le fantôme. Fantôme à la main très sûre puisqu’avec un bel ensemble, ils choisissent tous le bon triplet coupable/lieu/arme. Du grand art !

Table 2, dite « Château » : allez savoir pourquoi, nos joueurs invétérés étaient réticents à se remettre à niveau à Kingdomino, qui allait pourtant prochainement être joué en mode tournoi au festival Scorfel. Heureusement que François arriva à ce moment et qu’il battit promptement VHN par deux fois.

Table 3, dite « Prison » : les réticents aux royaumes et aux tuiles colorées se retrouvent emprisonnés dans les salles de Room 25. Ils jouent en mode escape game et arrachent une victoire sur le fil du rasoir grâce à un dernier tour parfaitement coordonné. Comme aurait dit Hannibal, « j’aime quand un plan se déroule à la perfection ».

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Séance de VENDREDI 01/09/2017 à Ti Koad

460 ans ont passé depuis le 1er septembre 1557 où il succombait, probablement de la peste qui ravageait Saint-Malo, sa ville dont il avait reçu la bénédiction de l’évèque pour aller explorer le nouveau monde sur mandat de François Ier. On doit à Jacques Cartier le nom de Canada (qui ne désigne donc, à l’origine, qu’une mince région du Québec actuel) et du Mont Royal, ainsi que l’exploration du Saint-Laurent, qui ouvrit à la France l’axe de l’empire français d’Amérique, mais aussi, avec ses récits de voyage, la première description de la vie des Indiens du Nord-Est de l’Amérique du Nord, et les bases de la littérature française d’Amérique.

Lors de son troisième voyage, Cartier accumule « l’or et les diamants », qu’il négocie avec les Iroquoiens du Saint-Laurent, qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, Cartier met le cap vers la France. Aussitôt arrivé, il fait expertiser le minerai, apprenant qu’il ne rapporte que de la pyrite et du quartz, sans valeur. Sa mésaventure est à l’origine de l’expression « faux comme des diamants du Canada »… et du toponyme actuel, « Cap Diamant », pour désigner l’extrémité est du promontoire de Québec.

A Ti Koad, en cette soirée de fin d’été, il y eut de beaux voyages, et surtout il y fut longuement question de la grande et des petites histoires.

Table 1, dite « Le déclin de l’empire américain » : à Quartermaster, on revisite l’histoire du second conflit mondial, entre les Alliés (Dom: URSS, Axel: USA, et votre modeste narrateur: Résultat de recherche d'images pour "quartermasters jeu"

UK) et les puissances de l’Axe (Allemagne: Nourdine, Italie: Jérôme, Japon: François-René). A ce jeu, tous les pays semblent égaux, mais certains sont plus égaux que les autres: l’Allemagne avec son armée de feu, le Japon et ses ripostes redoutables ont de quoi voir venir (l’Italie, prise en tenaille, jouant souvent le rôle de faire-valoir). Chez les Alliés, la flotte anglaise est nombreuse, l’ami américain peut se déployer vers l’Asie, et le camarade soviétique ne manque pas de ressources. Encore faut-il utiliser ses capacités, car le monde libre, englué dans la défense illusoire de la Manche et dans l’attaque vaine de l’Allemagne, protégée derrière une ligne Maginot, a complètement délaissé l’Asie. C’était pourtant une piste évidente face aux 7 points marqués à chaque jour par l’insatiable japonais, qui rapprochait son clan à chaque tour un peu plus de la barre des 30. Pourtant, les américains choisirent une stratégie « America First » contre-productive, laissant les boys cantonnés à la maison dévorer leur corned-beef. Délaissant le précepte des Mémoires de guerre, les alliés ont donc négligé l’idée simple de voler vers l’Orient compliqué, sauf au dernier tour où l’anglais établit un comptoir en Australie, sauvant l’honneur du Commonwealth. Ainsi, comme toute défaite militaire, celle des Alliés se résuma en deux mots: trop tard. N’est pas de Gaulle qui veut.

Table 2, dite « Saint Tristan » : avec la mise en place monumentale de  Anachrony Neox, Baptiste, et Mickaël comptaient-ils vraiment impressionner Tristan ? En tous cas, ils se neutralisèrent, terminant dans un mouchoir de poche, et suivant, au loin, Tristan l’explorateur, pour qui cette partie ressembla à un long fleuve tranquille.

Table 3, dite « Voyage en terre inconnue » : c’est au tour de Paul de relever un redoutable défi: affronter, pour sa première partie, Xel et Thomas à Brass – le genre de pari stupide qu’on peut regretter. Et pourtant, l’impensable se produisit: il réussit, de peu, à mater Thomas à son jeu fétiche, infligeant pour le coup au Teddy Riner des rails et canaux un voyage vers une terre inconnue depuis plus de deux ans (dernière défaite le 14 août 2015).

Table 4, dite « Aux frères blancs » : si Jacques Cartier consolida son réseau social grâce à ses fréquentations auprès de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste, communément appelée la confrérie des Frères Blancs, on doute qu’il en sortit en Illuminati, sort dévolu à Guillaume dans cette prêche entre frères où il renvoya Nicolas II et Franck à leurs chères études.

Table 5, dite « Diamants canadiens » : à cette partie de Colt Express, les protagonistes de la table 1 apprirent que les diamants et autres bourses récoltés non sans effort dans les wagons peuvent avoir un côté canadien, notamment lorsqu’un coup de poing vous surprend au dernier tour….et vous elimine du jeu sans recours possible ! C’est Nourdine qui sut le mieux se mettre à l’abri.

Table 6, dite « Sur ordre du roi » : à Camelot, un décret du monarque rendit à Thomas son droit d’aînesse. A la table royale, Xel, Nicolas II, Paul et Guillaume firent révérence.

Table 7, dite « Récit d’aventure » : à CS Files, un médecin légiste aide les enquêteurs à résoudre un meurtre en identifiant l’arme du crime et un « élément du décor ». Il doit ensuite élaborer le récit de ce meurtre, en intégrant bien entendu les différents indices qu’il a égrénés auparavant. Un exercice pas si facile, car le récit évolue forcément avec l’apparition de nouveaux indices, non prévus au programme…

Voici le récit que votre narrateur-légiste fit avec l’arme du crime: faim, le décor: puzzle, et les indices suivants: lieu: chantier, victime: enfant, heure: soir, temps: chaleur, cause de la mort: accident, état du corps: pourri, remarqué par un temoin par: odeur, expliqué par: écrit.

Avertissement: âmes sensibles s’abstenir !

« Mais pourquoi Bob avait-il embarqué sa fille, Lisa, 13 ans, sur son chantier d’excavation, en cette morne journée d’août ? Par commodité sûrement, il fallait bien occuper la petite en vacances, ce que ne pouvait faire sa mère, dont il était séparé. Il l’avait laissée avec un puzzle à compléter sur le siège passager de son bulldozer pendant qu’il creusait une tranchée pour le pipeline. Il fait chaud, dans le sud des USA au mois d’août, en plein soleil dans le réduit étroit d’une cabine. Alors, elle était sortie. Pas très loin, intriguée par les failles sombres de ce chantier de forage gigantesque. Mais au bout de quelques centaines de pieds, aveuglée et mal chaussée, elle avait mal jugé la bordure du ravin et était tombée dans la faille. Pas de très haut, quinze pieds, vingt au plus. Mais impossible de remonter. Alors la petite Lisa appela, appela, mais personne ne venait. En fin de journée, son père revint au bulldozer, et ne l’y voyant pas, explora les alentours. Il finit par repérer sa fille, qui s’était endormie, étourdie de fatigue. Il la regarda un moment, puis revint à son bulldozer, l’utilisa pour y déplacer un énorme bloc au-dessus de la faille. Le piège s’était refermé sur Lisa. Bob signala la disparition, sans mentionner qu’elle l’avait accompagné. Les recherches, concentrées sur ses fréquentations, furent vaines et le dossier classé. Ce n’est que quelques mois après, alors que l’industrie du gaz de schiste battait son plein sous l’impulsion des décrets « jamais vus auparavant » signés par le président américain, qu’on ouvrit une nouvelle ligne, et qu’un ouvrier fut alerté par l’odeur du corps en décomposition. Le père, immédiatement suspecté, fut interpellé, et plaida l’accident. Bien sûr, son domicile fut perquisitionné. La chambre de Lisa était intacte, une poupée sur l’oreiller, le lit comme à son dernier jour. Il avait donné le change. Mais pas changé les draps, et, sous le matelas, les enquêteurs retrouvèrent le journal de Lisa, racontant par force détails les abus dont elle était victime. Le meurtier avait, par son monstrueux infanticide, mis fin à une souffrance inextinguible. Ce fut sa ligne de défense au procès, où il plaida le remords, et l’absence de préméditation. Le tribunal du Texas le condamna aux travaux forcés à vie. Il y avait un mur à construire le long de la frontière, et, sur décret présidentiel, cette sentence était désormais appliquée à tous les condamnés. Depuis, chaque jour, au lieu de forer la terre pour en extraire l’énergie fossile, Bob cassait des cailloux pour construire le mur avec le Mexique. Il aurait tout le temps de la vie qu’il lui restait pour méditer lequel des deux était le pire ».

Table 8, dite « Au long cours » : à Imagine, il faut une imagination au long cours pour mettre en images les mots. Tout le monde s’est beaucoup amusé, et votre modeste narrateur n’est pas peu fier d’avoir trouvé « remuer le couteau dans la plaie » !

Table 9, dite « Cité corsaire » : à Room 25, on est comme enfermé dans la cité corsaire. Un rôle que quatre vaillants joueurs ne dédaignèrent point malgré la nuit fort avancée. Ils vous en parleront sur le forum…

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Séance de MARDI 22/08/2017 à Ti Koad

La plus grande révolte d’esclaves qui ait réussi débute à Saint-Domingue, colonie française des Antilles, dans la nuit du 22 au 23 août 1791. Prenant au mot la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adoptée par les députés français, des « nègres marrons » ayant fui les plantations pour se réfugier dans la forêt revendiquent l’abolition de l’esclavage et s’insurgent, sous la direction d’un prêtre vaudou, Boukman. S’ensuivent destructions et massacres. Les esclaves seront bientôt rejoints dans leur bataille par les Noirs affranchis, dont Toussaint Louverture. Haïti proclamera son indépendance le 1er janvier 1804.

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226 ans ont passé, et à Ti Koad, l’esclavage n’est toujours pas aboli. Les galériens du jeu ont encore passé la soirée à pousser des cubes, combattre des monstres, fuir des gardiens et autres tâches éprouvantes, le tout sans aucun salaire, et de nuit. Il paraît même que certains en redemandent. Il faut dire que la créativité de nos membres pour diversifier les moyens de torture est légendaire: ainsi, ce soir, pas moins de trois nouveaux jeux ont fait leur apparition sur les tables de Parties Civiles !

Table 1, dite « des galériens » : Kogge est une des premières créations d’Andreas Steding, auteur notamment de Hansa Teutonica. Kogge n’est pas connu et ne le sera jamais, car épuisé et jamais réédité. Il faut donc se contenter de dénicher une des rares boîtes des deux éditKogge-2005.jpgions existantes (800 en tout). La première est sortie en autoédition chez MoD Games en 2003. La seconde fut éditée conjointement par MoD Games et JKLM Games en 2004, des éditions artisanales avec un look « fait-main » au matériel de qualité inférieure et à l’esthétique sobre loin des standards actuels. Le seul moyen est de chercher sur le Net ou le marché de l’occasion, ou de le recréer entièrement, c’est-à-dire le domifier. C’est en effet grâce à notre camarade Dominique que nous avons pu découvrir ce jeu, qui plus est  dans un design totalement inédit, issu de son imagination fertile.

Ce n’est pas un jeu grand public, mais il comblera les joueurs invétérés que nous sommes. À travers un réseau de routes commerciales de la mer Baltique, les joueurs essaient d’échanger des marchandises de différentes valeurs (ambre, sel, minerai, peaux) et d’établir des comptoirs commerciaux. Cela semble banal à première vue, mais les mécanismes sont à la fois subtils et très purs, au point qu’il n’y a aucun hasard dans ce jeu ! Planification sur plusieurs tours, contrôle de l’ordre du tour avec enchères visibles, collecte de ressources, interactions permanentes et parfois violentes avec les raids, fin de partie qui peut arriver de deux manières complètement différentes: autant de raisons qui en font un jeu qui ne ressemble à aucun autre. Enfin, cerise sur le gateau: on peut très bien planifier ses actions pendant que les autres jouent, sans (trop) de risque de voir ses plans déjoués.

Kogge - Map

En conclusion de cette partie inaugurale et d’une durée respectable (fonction directement linéaire du temps que prennent les joueurs à planifier leurs actions), retenons que Christophe sera le premier vainqueur (90) au bout d’une lutte acharnée avec Dom (86) et Tristan (75), pendant que votre modeste narrateur se faisait trop de noeuds au cerveau (37). Mais je n’hésiterai pas à retenter ma chance: longue vie à Kogge, à son créateur, et à son domificateur !

Table 2, dite « des affranchis » : Paul invite Xel, François-René et Guillaume au troisième scénario de Mechs vs. Minions. Maintenant qu’ils sont affranchis, ils vont pouvoir passer au quatrième.

Table 3, dite « des forçats » : à cette table de Room 25, nous trouvons deux nouvelles têtes, qui rejoignent celles plus familières de Neox, Nicolas II, Jérôme et Sophie. Les nouveaux ont appFuji Flushrécié: ils n’étaient pas claustrophobes.

Table 4, dite « des bâtisseurs » : la table 3 enchaîne sur Fuji flush
un grand jeu de trains dans un petit format !

Grand Austria HotelTable 5, dite « des serviteurs » : encore une découverte du soir: Grand Austria Hotel ! Un jeu pour comptables, disent les forums. Une table qui se prolongea bien au-delà du check-out time en tous cas. Car, au grand Austria comme au California, « you can check out anytime but you can never leave » !

Table 6, dite « du code noir » : une table de Codenames oppose pour finir les Bleus et les Rouges. Un score de 1-1 résumera sèchement cette table, où le code noir de l’assassin, bien que frôlé dans la première manche, ne fit pas son apparition, et que nos deux visiteurs du soir ont semblé apprécier à leur juste valeur.

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Séance de VENDREDI 21/07/2017 à Ti Koad

Pas de vacances pour les joueurs : du monde, de la variété et de l’enthousiasme ce soir !

Table 1, dite « Ivoire & bambou » : Thierry, Xel, François et Joan s’installent pour une longue soirée de Mah-Jong. Joan se révèle comme une joueuse redoutable, seul l’expérimenté Thierry parvenant à rester au contact au score.

Table 2, dite « Pierre & bois » : Neox fait découvrir à Mickaël, Julien-Lannion et VHN le récent Lorenzo le Magnifique, jeu combinant placement d’ouvrier, moteur à combos de cartes et incertitude de tour en tour (la force des actions que l’on peut faire est déterminée par un lancer de dés dont les valeurs s’imposent à tous les joueurs). On y sent la patte des auteurs des Voyages de Marco Polo (le jeu permet aussi de donner des pouvoirs asymétriques mais nous n’avons pas utilisé la variante dans cette partie de découverte). Peu d’originalité et pas de thème mais la frustration est là et les différentes voies de développement ont l’air équilibrées. C’est Mickaël qui est le plus efficace ce soir, il finit avec une douzaine de points d’avance devant le peloton des trois autres.

Table 3, dite « Glace & acide » : Jérôme, Armand, Michal, Camille, Axel, Nourdine se lancent dans un Room 25. Eh oui Camille, c’est un jeu avec des traîtres et en plus elle se retrouve Gardien ; sous le coup de l’émotion, elle tente d’occire son acolyte Nourdine. Mais à la fin les gentils prisonniers parviennent à échapper aux méchants Gardiens. Les mêmes poursuivent par plusieurs rounds de CS-Files, complétés par un Vincent apparu en cours de soirée et trop heureux de jouer au docteur au médecin-légiste. Enfin, les restants se partagent entre des sérieux avec Dominion et des facétieux avec Panic Island et Profiler.

Table 4, dite « Acier & boue » : Thomas, Christophe, Tristan et Julien-Paimpol s’attablent autour de Mythotopia. Tristan l’emporte d’un point puis le thème Wallace-belliqueux est poursuivi par une partie de In Flanders Fields (Christophe aurait-il lavé l’affront ?)

Table 5, dite « Terre & eau » : on se lève tous pour le DUC ! En sa noble présence, quatre « volontaires » (Christophe, Thomas, Julien-Paimpol et Dom) découvrent Arboretum, un jeu de cartes dont la version originale est particulièrement agréable visuellement.

Il faut bien prêter attention à ce que font les autres et où sont les cartes 1 et 8, vu le scoring un peu alambiqué. Pour chaque couleur où on veut se positionner, il y des choix déchirants à faire entre jouer les cartes (pour marquer des points) et les conserver en main (pour avoir le droit de marquer des points). Julien l’emporte avec une belle combinaison brune, les scores s’étirant de 17 à 0.

Table 6, dite « Roses & sang » : les joueurs auront varié (VHN, Thomas, Christophe, Axel) et les versions aussi (StarWars-Internet, Daria-Dom et Medfan-Axel. Pas une officielle !) mais tout le monde a passé un excellent moment à jouer à Love Letter.

Table 7, dite « Silex & peaux de bêtes » : c’est l’été, pourquoi aller se coucher alors qu’il n’est qu’une heure ? ainsi Neox, Camille, Nourdine et Jérôme, coachés par les 2JR (Julien, Joan et Robin) finissent par un Age de Pierre, remporté dans cet ordre par Neox.

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Séance de MARDI 13/06/2017 à St-Elivet

Ce 13 juin, Grigori Perelman atteignait l’âge de 51 ans. Mais on peut douter qu’il ait fêté d’une quelconque manière l’événement. Grigori Perelman n’aime pas les fêtes, ni les prix, puisque ce mathématicien russe, auteur de la preuve de la célèbre conjecture de Poincaré, a refusé tous les prix qui l’attendaient, jusqu’au plus prestigieux, la médaille Fields. Selon un entretien, controversé depuis, il aurait déclaré:

« Pourquoi ai-je mis tant d’années pour résoudre la conjecture de Poincaré ? J’ai appris à détecter les vides. Avec mes collègues, nous étudions les mécanismes visant à combler les vides sociaux et économiques. Les vides sont partout. On peut les détecter et cela donne beaucoup de possibilités.  Je sais comment diriger l’Univers. Dites-moi alors, à quoi bon courir après un million de dollars ? »

Pour les curieux, la conjecture de Poincaré stipule que toute variété de dimension 3 fermée, simplement connexe et sans bord, est homéomorphe à une sphère. Plus vulgairement, il s’agit de déterminer si un objet à trois dimensions possédant les mêmes propriétés que celles d’une sphère 3D (dont notamment toutes les boucles peuvent être « resserrées » en un point) est bien seulement une déformation d’une sphère tridimensionnelle. Dit autrement, cette conjecture, vous l’aviez deviné, est le cas particulier pour n=3 de l’énoncé suivant: Toute variété compacte de dimension n homotopiquement équivalente à la sphère unité lui est homéomorphe.

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Table 1, dite « Triangulée » : après moult péripéties, VHS réussit à mettre la main sur un Tricoda d’occasion, jeu originellement connu sous le nom de Code 777 et qui fut donc rebaptisé pour son 25è anniversaire, en édition de luxe s’il vous plaît. Un jeu avec des chiffres et des couleurs, et où, sur le mode d’Hanabi, il faut deviner le contenu de sa palette (qu’on ne voit pas) en s’aidant de celles des autres (que l’on voit) et de questions diverses qui tournent grace à une pioche de cartes (questions en toutes les langues, ce qui permet de pimenter le jeu en posant sa question en suédois ou en espagnol). On peut tenter de résoudre son chevalet à tout moment, mais malheur en cas d’échec: tous les jetons sont rebatus, et l’on perd donc tout le bénéfice des déductions antérieures. Dom l’emporte au finish avec 3 réussites, devant Jean-Yves, 2, alors que je ferme la marche avec 1 victoire.

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Table 2, dite « Le grand voyage » : Grigori était un petit gamin malhabile et rondouillard, qui n’a jamais su nouer ses lacets et a toujours entretenu avec son corps et son apparence une relation d’autodestruction, mais il résolvait les problèmes les plus ardus comme d’autres sautent à la corde. Il s’est laissé entraîner dans cette course de fond dont personne n’avait jamais trouvé l’issue. Lui qui n’a jamais manifesté d’ambition particulière était enfin confronté à un problème qu’il n’avait pas réussi à résoudre. Devenant le seul à y parvenir, il n’avait plus besoin d’être relié à l’extérieur. L’imitant, c’est sans complexe que Bapiste, Julien, Yvan et Xel coupent les ponts et s’attaquent au grand voyage de Shipwrights of the North sea, où la dernière citée l’emporte haut la main.

Table 3, dite « Réclusion coopérative » : Dans le décor noyé de gris du quartier populaire de Kouptchino, cité-dortoir de la banlieue sud de Saint-Petersbourg, construite à la fin des années 1960, au cinquième étage d’un bloc qui en compte huit, vivent Grigori Perelman et Lubov Perelman. Cette dernière n’est pas l’épouse du mathématicien génial à la chevelure hirsute. C’est sa mère, mathématicienne à la retraite. Son fils, auquel on n’a jamais connu de liaison sentimentale, a toujours eu besoin d’elle, même à l’âge où les étudiants se sont affranchis depuis longtemps de la tutelle parentale. Quand il a quitté le monde professionnel, à quarante ans, c’est chez elle qu’il est allé se réfugier dans l’appartement 131, au 98-3 de la rue Budapestskaïa. Une manière de réclusion coopérative que n’auraient pas reniée Nourdine, F.-R, Jérôme, N2 et Doria, embarqués dans un Room 25 également coopératif. Eux ont survécu. Quant à Perelman, on en est sans nouvelles depuis sa retraite volontaire.

Table 4, dite « Equation indéchifrable » : Perelman, dont certains pensent qu’il serait atteint du syndrome d’Asperger – un trouble autistique –, n’a jamais entretenu beaucoup de contacts avec le monde extérieur. Son profil psychologique défie les conjectures au point qu’une bigographie à lui consacrée, sans que l’auteure ait jamais pu s’entretenir avec son sujet, fut intitulée « l’indéchiffrable équation ». C’est un peu le principe de Profiler sur lequel la table 3 enchaîne. Le principe du jeu est très simple : on tire au sort six personnages numérotés, issus du monde réel (ex. Madonna), fictif (ex. Dracula) ou même relatif (ex. « Mon coiffeur »). Le joueur à qui c’est le tour tire un numéro au sort, ainsi que deux caractéristiques plus ou moins précises (ex. « est petit », « a peur du noir » ou « ferait un bon père »), et doit ensuite placer ces deux caractéristiques sur une échelle allant de -5 à +5. La partie se solda sur le score de 18/25

Table 5, dite « Si loin » : En 1904, l’auteur de cette équation qui porte son nom, Henri Poincaré – cousin germain du président de la République française – avait ajouté, non sans humour : « mais cela nous entraînerait trop loin. » S’il a fallu 102 ans à la communauté scientifique pour voir le problème résolu, il ne m’a fallu que quelques tours de Camelot pour mater mes adversaires, Xel, Julien, Doria et Jean-Yves. Une main de départ excellente et un à-propos décidé me permirent d’imposer un train d’enfer et de tôt m’adjuger trois manches. Parti déjà si loin, j’étais irratrappable. Après quoi je refis ma palette à ma main, attendant tapi dans l’ombre pour porter l’estocade. Un travail d’artisan.

Table 6, dite « Equivalences homotopiques » : Dans la conjecture de Poincaré comme à Codenames, il s’agit d’établir des équivalences, qu’on pourrait fort bien qualifier d’homotopiques entre des mots placés sur la même grille. Pour les Rouges, VHS, N2 et Xel, et chez les Bleus F.-R., Nourdine, Doria, Jérôme. Une partie où l’on disserta sur le sens précis de certains mots (« La lumière des vitraux, c’est un rai, pas un rayon »), où l’on aborda l’univers du Sofitel sous l’angle d’une certaine suite 2805 (Queue, Suite, Pied), et qui se joua dans la manche décisive sur un Commune 2 (Casse, Paris) que je lançai et que mes partenaires déchiffrèrent avec brio (pour les mêmes mots, j’avais pensé à l’indice Macron, mais Carton était encore sur la grille, rendant ce choix trop risqué).

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Séance de VENDREDI 09/06/2017 à St-Elivet

Le 9 juin 1672 naissait Piotr Alekseïevitch Romanov connu par son surnom de Pierre le Grand, tsar de Russie. Wikipedia étant notre ami, vous aurez les bases de sa vie et de son œuvre ici. Rappelons juste qu’il a fait édifier la ville de Saint-Pétersbourg dans les marais bordant la mer Baltique.

Table 1, dite « Peterhof » : le palais d’été de Peterhof déploie sa façade sur presque 300 m. On peut donc parier qu’il a plus de 25 pièces, oui mais elles ne coulissent pas. Xel, François-René, Cécile, Jérôme, Nicolas-2 et Axel sortent Room 25, récemment enrichi d’une extension permettant de jouer un mode « escape room » : coopération et énigmes au menu. Tout le monde a gagné mais ne s’éloigne-t-on pas beaucoup du jeu initial ?

Table 2, dite « Travaux de terrassement » : l’édification d’une ville nouvelle sur des marécages fut le défi d’un autocrate qui y engloutit les richesses du royaume et la vie de plus de 100 000 serfs. Ainsi, la construction de bâtiments en pierre demeura interdite jusqu’en 1714 dans toute la Russie, tant que les travaux sur les fondations de la ville étaient en cours. Dans le calme de l’ancienne bibliothèque, des pionniers (Christophe, Jack, Jeff, Mickaël et Nourdine) fuyant le chaos écolo-climatique de notre planète s’installent, avec Terraforming Mars (en VF), sur la planète rouge pour la rendre habitable.  Au bout de cette partie de découverte c’est Jack qui finit avec 54 PV, devant Jeff, Christophe, Nourdine et Mickaël dans cet ordre.

Table 3, dite « Modernisation » : Pierre essaya de réformer en s’inspirant de l’occident de nombreux aspects de son pays : monnaie, armée, industrie et commerce, etc. Intéressés par ces deux mamelles industrielles que sont la briquèterie et de la verrerie, par ailleurs fort utiles à qui veut construire des palais, Tristan, Baptiste, Thomas et VHN étrennent une boîte de La Route du Verre, un jeu de l’auteur d’Agricola à la fois classique (conversion de ressource en bâtiments en PV), original (le mécanisme malin de la « roue de ressources » qui permet de jouer à un jeu de gestion sans cubes !) et interactif (le choix de ses cartes d’action à chaque tour dont l’effet dépendra du choix des autres joueurs). C’est un jeu relativement court, et en conséquence les scores sont toujours modestes et proches. Pour cette première partie, c’est Tristan qui finit en tête (19,5 PV) devant VHN (15), Baptiste (12) et Thomas (11).

Table 4, dite « Géant navigateur » : Pierre mesurait près de 2 m et acquit adolescent une passion pour la navigation dont il tira peut être sa vision de développer des ouvertures maritimes en échappant aux puissances qui contrôlaient la mer Noire et la Baltique. Quelle relation avec l’archéologie ? très peu en fait. Julien-de-Lannion et Joan (featuring Robin) jouent avec Paul à Archeologia, un jeu financé sur Ulule en 2014 et qui permet aux candidats à l’exploration du passé de mettre dans des caisses le produit de leurs fouilles. Joan en achevant son dinosaure a fini à 49 PV, loin devant les deux gars avec respectivement 32 et 30.

Les tables se recomposent en seconde partie de soirée : l’essentiel de la table 1 a poursuivi par un Secret Hitler (au moins 2 manches ont été jouées, avec une victoire des libéraux et une des fascistes. On peut aussi noter qu’après que Jérôme a fait l’effort de fabriquer sa version Star Wars, Secret Palpatine, il n’a pas encore réussi à y faire jouer) puis un Codenames où Axel a pu réviser son vocabulaire en prévision du bac de français. En bas, Ju & Jo se joignent à Baptiste et VHN pour un Pandémie Contagion où le hasard de la pioche des villes a pas mal nui, partie au final remporté par Julien. En haut, Tristan, Thomas et Paul avaient un petit creux vespéral qu’ils ont décidé de combler avec Food Chain Magnate. Tristan, après avoir pas mal patiné en début de partie, a fait une de ces remontées dont il a le secret pour engloutir toute la banque dans un dernier tour victorieux. Il semble que cela soit resté sur l’estomac de Paul…

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Séance de VENDREDI 07/04/2017 à St-Elivet

La première RFC, titrée « Host Software », a été publiée le 7 avril 1969. Les premières RFC concernaient le réseau ARPANET, utilisant le protocole de communication Network Control Protocol, et les financements publics de la DARPA. Symboliquement, cette date peut être conidérée comme la naissance d’Internet. En 1999 a été publiée la RFC 2555 titrée « 30 Years of RFCs », qui retrace cette histoire.

48 ans après, l’Internet a fait du chemin. Mais, au fin fond de la Bretagne, subsiste une catégorie d’irreductibles pousseurs de cubes en bois. Voici un nouveau chapitre de leur histoire.

Table 1, dite « 205 : Reset Content » : à Ashes, Nicolas II s’adjuge une victoire serrée à l’issue d’une longue bataille avec Jérôme.

Table 2, dite « 200 : OK » : à la table de Lemming mafia. Guillaume fait les meilleurs choix et s’impose face à Nourdine & nephew, Franck, et Wilfrid. Ils enchaînent ensuite avec Time bomb, et un Room 25 où Guillaume, gardien intraitable, a méthodiquement éliminé les prisonniers. C’était son soir !

Table 3, dite « 420 : Method Failure » : la fine équipe d’enquêteurs habituelle (FR, Dom, Thomas, VHS) se penche sur Le compte du Banquier, une enquête de Sherlock Holmes: Detective conseil. Une partie où, ce n’est pas si courant, les informations ont progressivement éclairci le pasage. Malheureusement, nous avons manqué une visite qui aurait fait la lumière sur une zone d’ombre qui, à l’heure des comptes, plombe le résultat, qui sera cependant positif: +5 !

Table 4, dite « 530 : Site is frozen » : Jack, Xel, Tristan et Jeff s’attaquent de nouveau à The Walking Dead : All-out War, un jeu de combat de figurines avec des décors toujours plus magnifiques . Les deux équipes ont subi des pertes, souvent cruelles.

Note de Jack : C’était la première fois qu’un scénario équipe versus équipe a été testé. Eh bien ça ajoute du piquant aux scénarios. Dans le principe il s’agit toujours de piller les ressources et de s’enfuir. Dans la pratique il faut être plus rapide que l’adversaire. En occurrence ici Xel et Tristan (qui découvrait le jeu) ont créé une alliance contre nature entre Negan et Michonne pour s’opposer à une équipe composée de 4 survivants bien moins costaud et courageux. Ces derniers ont réussi à transformer Negan en zombie et ont mis Michonne en fuite… pour finir en retour galère vers leur  camping-car. Au final une petite victoire (3 ressources collectées coté Jeff & Jack contre 2 ressources coté Xel & Tristan).

Table 5, dite « 440 : Login time-out » : à Un monde sans fin nous retiendrons la victoire de Neox avec 40, devançant un surprenant trio d’ex-aequo à 36: Vincent, Mickael, et le trio Julien, Joan & son.

Table 6, dite « 523 : Origin is unreachable » : la soirée se finit avec Codenames pictures. Une partie oppose les rouges (Jérôme, Guillaume, Joan, FR, Dom) aux bleus (Nicolas II, Thomas, Ulrich, VHS). Les rouges s’imposent 3-1 dans une partie où l’assassin fut designé trois fois sur quatre, et où je surestimai la connaissance de mes partenaires du film Shining ;-(

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Séance de MARDI 28/02/2017 à St-Elivet

Le 28 février 1946 paraissait le premier numéro de L’Equipe, journal sportif créé par Jacques Goddet et qui a été à l’origine de la création notamment de la Coupe d’Europe des clubs champions, dans la lignée de son ancêtre L’Auto, qui avait auparavant créé le Tour de France en 1903.

Le chroniqueur se mettra pour un soir dans l’ombre des plumes mythiques de l’Equipe, de Pierre Chany à Antoine Blondin, d’Alain Lutzenficher à Robert Parienté, de Dider Braun à Jean-Philippe Réthacker, pour faire revivre cette séance de la plus belle équipe de jeu de Lannion !

Table 1, dite « Perchée » :

En 1703, le tsar Pierre le Grand fondait Saint-Petersbourg, ville qui fut rapidement surnommée le « Paris de l’Est ».

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Encore aujourd’hui le palais d’Hiver, l’Ermitage, et plusieurs autres monuments impressionnent par leur architecture.

Une aventure que l’on revit à Saint-Petersbourg, le jeu, pour ériger des bâtiments, construire un palais et faire grandir la ville.

C’est perchée sur les coupoles de la cathédrale sur-le-Sang-Versé que Xel fit rendre gorge à Dom, Neox et Doc Nicolas, deux Nicolas pas tsars en leur palais sur le coup !

Table 2, dite « Ils ont tout tenté ! » : Un groupe composé de Jacques Ferran, François-René, Franck, Nicolas II, Nourdine, Jean-Yves et New Jackchap1970-une-1976-saintetienne s’engouffre dans l’univers carcéral de Room 25.

Les deux gardiens (Nicolas II et Vincent Duluc) ont tranquillement baladé les prisonniers, les laissant longtemps dans le doute (Nourdine faisant office de leurre par des manoeuvres douteuses), pour finir par se dévoiler par quelques poussettes non sollicitées…

Les captifs ont tout tenté, mais la découverte tardive de la tuile Room 25 ne leur laissait aucune chance.

Table 3, dite « Gouel ar Gelted» : point n’est besoin d’être linguiste pour réussir à Codenames mais il vaut mieux avoir un peu de vocabulaire quand même.

Pour les Rouges, Johnny Rives, Dom, Nicolas II, Jean-Yves et New Jack défient les Bleus, François-René (objet d’une interview parue le matin même non pas dans l’Equipe mais sur un sujet sportif !), Xel, Vincent et Nourdine. Un match en trois Résultat de recherche d'images pour "une l'equipe une 9 mai 2009"sets fut décidé pour respecter le sommeil des quinquagénaires.

  • 1-0 pour les Rouges sur un Huile assassin, glissé par erreur dans un Lumineuse 3 (Or, Ampoule, Paris), pendant que les Bleus restaient bloqués par une queue blanche qui parasitait les combinaisons.
  • 1-1 après une manche commencée avec une ambition démesurée par les Bleus (Sadomasochisme 8 !!), alors que les Rouges coinçaient sur le mot Bleu, qu’ils associaient, à tort, au masochisme, et qu’ils ne purent décoder le subtil Germination 3 (Mars, Pépin, Docteur)
  • 1-2 pour les Bleus, les Rouges trébuchant sur un Coeur assassin qu’ils associèrent à Nucléaire (c’était beaucoup plus technique: Charme et Noyau !), et ce malgré un remarqué Mer 3 (Puce, Voile, Mousse).

Table 4, dite « Regrets éternels » : Finir par un Citadelles n’était pas très raisonnable, d’autant que parmi cette table de rescapés ont comptait des quinquagénaires et des quadras bientôt mûrs…

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Alors que Gabriel Hanot mit fin à la partie sur son huitième bâtiment, il pourra ruminer des regrets éternels d’avoir laissé la partie à New Jack, qui le devança 28 à 25, ses constructions étant plus richement dotées ! Suivirent Nicolas II, 23, François-René, 22, Nourdine, 17, Doc Nicolas, 13, et Xel, 10.

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Séance de MARDI 21/02/2017 à St-Elivet

Soirée de jeu placée sous le parrainage des Tontons Flingueurs, classique du cinéma français des années 1960.

Table 1, dite « On ne devrait jamais quitter Montauban » :  Neox, Baptiste-mine-d’or, Hélène et VHN jouent à Alien Frontiers Aurora et partent loin très loin coloniser une planète prometteuse. Comme toujours la fin de partie est serrée mais Nicolas, à la tête de 7 dés, était inarrêtable après avoir utilisé avec efficacité la terraformation. Hélène a mis un point d’honneur à ne pas finir derrière Baptiste tandis que VHN navigue dans l’entre-deux du score. La leçon pour la prochaine fois : penser à utiliser les pouvoirs « du bas » des cartes Artifact, activés quand on défausse la carte.

Table 2, dite « Y’a des impulsifs qui téléphonent, y’en a d’autres qui se déplacent » : Un groupe nombreux (Jérôme, Guillaume, Nourdine, Nicolas-2, Olive et une nouvelle tête, Annaik) fait une partie de Room 25, un jeu où il faut se déplacer au bon endroit, au bon moment et avec les bonnes personnes. Les deux gardiens (N2 et Olivier) se sont fait bien balader par les prisonniers qui ont réussi à prendre la poudre d’escampette. La leçon pour la prochaine fois : ne pas être trop gentil quand on joue un rôle de méchant.

Table 3, dite « Henri, fais tomber cent sacs au toubib » : Camille, Sophie, DocNicolas et Florian partagent une séquence de Pandémie Legacy dans une campagne déjà entamée. Selon ce qui a filtré de l’ex-bibliothèque, ils ont échoué par deux fois sur le mois de juin et sont passés à juillet. Sans réaliser les conséquences de son geste, N3 est venu exhiber une carte du jeu fraîchement déchirée (selon le principe des jeux Legacy derrière lesquels l’herbe ne repousse pas). Il a bien fallu 5 minutes pour ranimer Jérôme : encore plus efficace que la Tronçonneuse du Mal pour se débarrasser d’un perso ! La leçon pour la prochaine AG : vérifier quels adhérents ont leur brevet de secouriste.

Table 4, dite « La psychologie, y en a qu’une : défourailler le premier » : Regroupement des tables 1 et 2 pour finir par un Shadow Hunters à 7 (2 Shadow, 2 Hunters, 3 Neutres). Les participants n’auront pas fait preuve d’une grande finesse psychologique, défouraillant à qui mieux mieux avant même de soupçonner l’allégeance de leurs victimes. Les cadavres s’amoncellent rapidement en commençant par Jérôme et Neox. VHN tente sans grande efficacité de tirer parti de son pouvoir en révélant son personnage ; il se désigne aussitôt comme la victime idéale pour le Neutre N2 qui s’acharne sur le malheureux Vampire jusqu’à ce que lui-même reste sur le carreau suite à un échange de tirs. Il a néanmoins bien attendri la viande du dernier Shadow que les Hunters (Olive et Annaik) achèvent au coin de la forêt infernale. La leçon pour la prochaine fois : aucune, ce jeu est amoral.

Il est possible que la table 4 ait poursuivi la soirée mais seul le forum pourra nous en dire plus.

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