Michel Serrault vit le jour le 24 janvier 1928. Ayant proclamé jeune avoir deux passions, faire rire et s’occuper de Dieu, il tranche en faveur de la carrière de comédien après avoir fait deux ans de petit séminaire. Longue carrière, qui couvre plus de 50 ans de cinéma d’après-guerre et qui le vit recevoir 3 César de Meilleur Acteur, c’est le seul à ce jour. Le compte-rendu de cette soirée de jeux ne permettra d’évoquer qu’une poignée de longs-métrages parmi les plus de 140 où il figura.
Table 1, dite « Moi y’en a vouloir des sous (Jean Yanne, 1972) » : La dernière fois que nous avions joué à Saint Petersbourg nous nous retrouvions encore à Saint Elivet et Xel reignait en maîtresse. Mais ce soir elle logeait en table 3 et tous les espoirs étaient permis à Neox, François, Mathieu et VHN. Remontant à la grande époque des jeux allemands subtils, épurés et moches, c’est un jeu où on construit son moteur avec des cartes qui combotent. Peu de règles (dans un livret plutôt mal fichu) mais quelques mécanismes malins comme le marché de cartes dont on a intérêt à manipuler la composition, la possibilité (un peu comme à Splendor) de mettre de côté une carte pour en différer l’achat, les cartes « upgrade » au rapport coût/bénéfice souvent valable et les tours de jeu où chaque phase débute par un joueur différent.
Dom réussit à construire un moteur équilibré qui produit des roubles aux phases 1 (ouvriers) et 3 (nobles) pendant que François et Neox privilégient l’achat en phase 2 de bâtiments qui rapportent des points et sont plus contraints par les sous. Mathieu quant à lui fait de tout et s’oriente vers l’accumulation de Nobles. Les trois premières piles de cartes se vident quasi-simultanément, signalant la fin de la partie. Grâce à ses 9 types différents de Nobles, Dom score 45 PV qui le propulsent vers la victoire avec 147 PV devant Mathieu 110, Neox 108 et François 85.
Table 2, dite « Les Combinards (Jean-Claude Roy, 1964) » : Cela fait plusieurs fois que Galileo Project -un de nos achats de Noël- sort, cette fois c’est avec la combo BenjaminF + BenjaminG, Nastassia et Jakez. C’est un jeu où on construit son moteur avec des tuiles qui combotent. BenjaminF s’avère le meilleur combinard et l’emporte de peu sur Nastassia (65 PV contre 62) et commente sobrement « les planètes, ça score ». Suivent Jakez 45 et BenjaminG 39. Ce dernier qui en est à sa troisième partie et était apparemment victime d’une déchirure spatiotemporelle constate avec dépit qu’il fait de moins en moins de points, ayant scoré 75 PV la première fois.
Table 3, dite « Garde à vue (Claude Miller, 1981) » : Quatre monte-en-l’air dont un mineur (elle est belle la jeunesse !) nommés Ms Red (Xel), Mr. Yellow (Thomas), Mr. White (Marc) et Mr. Orange (Evan) entreprennent un fric-frac avec Burgle Bros. Nous ne connaisssons leur destination finale (la Barbade ou la Santé ?) mais cela n’avait pas l’air gagné. Une personnage ayant beaucoup fréquenté la pipi-room, il y avait de la gastro (ou des rondes insistantes de gardiens) dans l’air. Il faut aussi dire qu’avec des trophées douteux tel un seau d’actinides mineurs entre les mains des lascars, l’air était un peu malsain.