Séance de VENDREDI 20/05/2016 à St-Elivet

En ce vendredi soir, la salle de quartier s’est emplie pour une soirée de jeux sous le signe de voyages lointains. La dispersion des troupes a empêché le rédacteur de collecter les résultats, mais nul doute que le forum y remédiera.

Table 1, dite « En Mésopotamie » : JiBee, Paul et Tristan jouent à Amyitis. NIP s’impose et repart chez lui en sifflotant un air oriental.

Table 2, dite « Sur le Missouri » : Lewis & Clark avec Mickaël, Julien-Lannion, Jeff et Françoise.

Table 3, dite « Week-end écossais » : partie de niveau difficile de Mysterium avec Thomas dans le rôle du fantôme, Elaine & Gaël qui découvraient, Joan, VHN, Jérôme et Maël, un jeune visiteur aux tendances rôlistes ayant découvert l’association sur internet.

La première phase se termine de justesse avec un bel exemple d’esprit d’équipe pour sauver le soldat Gaël au cours des deux dernières heures. Dans la seconde phase (le vote), seul Dom a accès à l’ensemble des indices (dont il fera un bien mauvais usage) et pas un seul des 6 medium choisira le véritable coupable. Oh well…

Table 4, dite « Voyage dans le temps et l’espace » : Space Crusade est un vénérable jeu avec des figurines des années 1990 (édité par MB, un nom qu’on n’est pas habitués à voir sortir à PC). Pour sa première apparition il réunit François-René, Baptiste-Ploutocrate-Interstellaire, Jack et Nicolas-II.

Table 5, dite « Paris-Berlin-Colorado » : Axel et son correspondant allemand, arrivés tardivement, se sont affrontés à Carcassonne dans sa version La ruée vers l’or.

Table 6, dite « Dans les nuages » : Jeff, Mickaël, Julien et Tristan essaient Via Nebula, un nouveau jeu de Martin Wallace avec des cubes et un look bisounours. Selon Jeff, c’est bien.

Table 7, dite « Au fond des oubliettes » : Axel et son visiteur, Jérôme et Nicolas jouent à Dungeon Raiders.

Table 8, dite « Nulle part ailleurs » : Plus de 3 heures pour achever 5 manches d’un party game léger, cela peut paraître beaucoup. Pourtant, on ne s’est pas ennuyés un instant pendant cette partie mémorable de Codenames et il y a avait un moment qu’on n’avait pas autant ri. Le casting : les Bleus alignaient Baptiste (jusqu’à son départ), Joan et Dom puis ont reçu le renfort de Paul et Nicolas; côté Rouge, Thomas et Gaël (que nous avions convaincu de rester essayer ; je crois qu’il n’a pas regretté !), ensuite rejoints par F-R et Jérôme.

Assez vite, les Bleus se sont retrouvés menés à 0 à 2 (on m’a demandé de passer sous silence l’épisode dit « des mains baladeuses »). La troisième partie a vu les Bleus de nouveau distancés entamer une remontée remarquable et coiffer leurs adversaires sur le fil. Dans la manche de l’égalisation, F-R en maître-espion a été victime de sa « Dominatrice 4 » en laissant l’inconscient de ses équipiers les entraîner dans un Lit assassin. L’affrontement ultime a tenu ses promesses : le « Tir 3 » des Bleus ayant raté sa cible, ils ont tenté avec un « Ephémère 3 » de découvrir en un tour leurs 4 dernières tuiles. Las, leur ultime choix a offert aux Rouges une belle victoire.

Encore une fois, on s’instruit en s’amusant à ce jeu tout en apprenant de belles sur les autres. Ainsi, certaines préfèrent leur plateau de fruits de mer garni de pinces de coques, les opérations ne font pas partie pour tous des bases des mathématiques, les cyclistes reçoivent peu de compassion et on sait maintenant pourquoi il n’y a plus de pigeons à Paris. Quant aux intéressantes discussions médicalo-anatomiques, elle n’ont je crains pas leur place ici. Mais où d’autre peut-on voir à minuit passé une adhérente à jeun, à moitié debout sur les tables et s’écriant « je suis un grand chat !!! » ?

Au fait, Codenames en version francisée vient de sortir dans les bonnes boutiques de jeu. Méfiez-vous des imitations !

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Séance de MARDI 12/04/2016 à St-Elivet

7 fois nominé mais jamais récompensé aux Césars malgré une carrière débutée en 1957, Jean-Pierre Marielle est cependant titulaire d’un « Gobelet d’or » décerné par le Festival International du Film de Shanghai, on l’oublie trop souvent. Mais en même temps, c’était quand même il y a 21 ans. Quoi qu’il en soit, ce soir,  l’enfant terrible du cinéma français,  fêtait son anniversaire. Une occasion en or de revisiter sa filmographie riche comme une galette de Pont-Aven.

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Table 1 dite « Ce que mes yeux ont vu » : A Mysterium, François-René tente péniblement de faire partager ses visions à Jeff, Vincent, Thomas, Thierry, David et Nicolas II. Ce fut un échec à la table de marque, mais, la table voisine s’en souvient, un franc succès au fouriromètre, instrument que plusieurs protagonistes de cette table savent maltraiter à la perfection.

Table 2 dite « On est toujours trop bon avec les femmes » : Bruno propose à Xel, Nicolas I et VHN d’essayer Au service de sa majesté, une création que nous avions vu présenter par son géniteur il y a quelques temps à un festival ludique de Belle-Ile-en-terre. La version du commerce est fidèle au prototype: même design trés réussi, et même agacement face à certains aspects de la conception du jeu, notamment des cartes bonus quasiment injouables. Le tour de jeu est fluide, subtilement chaotique, mais cette partie découverte nous laisse sur notre faim, car nous avons oublié d’appliquer l’effet d’un personnage en début de partie. Or cet effet était décisif: cette figurine campée sur un cercle interdit tout simplement de s’emparer de l’artefact qu’il recèle. Xel fut donc la seule à pouvoir l’acquérir et sa victoire s’ensuivit sans coup férir (30 minutes chrono), d’où le titre de cette partie.

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Table 3 dite « Les grands ducs » : La table 2 enchaîne, toujours sur une proposition de Bruno: à Bruxelles 1893, nous parcourons la capitale de l’art nouveau pour acquérir et revendre toiles de maître. Voici un jeu où il existe de multiples manières de marquer des points. Il vaut donc mieux en choisir une, si possible lucrative, et s’y tenir, ce que je fis, assomant la concurrence avec 132, pendant que Xel (96) coiffait Nicolas (93) au poteau pour le premier accessit. Bruno, avec 60, se contente du César du meilleur décor.

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Table 4 dite «  Coup de torchon » : François-René mystifie Nicolas II et Thierry dans un Dungeon raiders vite fait sur un coin de table.

Table 5 dite « Tous les matins du monde » : alors que je me retire, Xel, Bruno, François-René, Thierry et Nicolas II revisitent la grande guerre avec Les Poilus, petit jeu de cartes de fin de soirée. Ils furent dérangés par des appels intempestifs de votre serviteur victime d’une crevaison et en quête de chauffeur. Une excuse toute trouvée pour expliquer la perte de concentration qui causa leur déconfiture…

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Séance de MARDI 08/03/2016 à St-Elivet

Cette séance nous est contée avec brio par Dominique. Merci à lui !

2 tables ce mardi, marqué par le retour de Jonathan à la fois à Lannion et à PC, un Jonathan bien décidé à assouvir sa faim de cubes et d’ouvriers.

Ce soir, des adhérents en mal d’émotions décidèrent d’incarner des souris pour jouer la 3e aventure de Mice & Mystics. La petite équipe (F-R/Maginos, Jérôme/Filch, Baptiste-les-sesterces/Lily et VHN/Nez), équipée d’armes modestes, part moustache au vent et se fait la main sur quelques cafards. La deuxième salle (la cuisine) se passe bien : les rats guerriers d’élite sont éliminés sans coup férir, la cuisinière acariâtre ne sévit pas et Lily acquiert une nouvelle compétence. Ces succès initiaux conduisirent-ils à un excès de confiance ? l’arrivée dans la troisième salle, perturbant un festin, jette un froid : les nuisibles se multiplient plus vite que nos pauvres héros murins ne peuvent les éliminer (pas moins de 2 rats guerrier d’élite, 4 rats « normaux » mais non moins agressifs, 3 cafards et la redoutable araignée venimeuse) et sont mis hors de combat l’un après l’autre, scellant l’échec de l’aventure. Dieu qu’il est dur dans ce jeu de regagner les points de vie bien vite perdus au combat !

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Pour rester dans l’esprit de l’exploration de souterrains, les mêmes enchainent avec Dungeon Raiders.  Les monstres rencontrés sont somme toute gérables et l’ambiance est quasiment à la camaraderie. Au bout du bout, Dom aveuglé de cupidité meurt « le plus riche du cimetière », accompagné de Baptiste. Le Boss abattu, c’est F-R qui ressort en vainqueur du donjon.

Pendant ce temps, Xel, Jonathan et Mathieu ont fait un petit tour chez M. Wallace en jouant à London. Qui a gagné ? les restants regroupés en une table unique ont-ils prolongé cette agréable soirée ludique ? Quels dieux courroucés ont abattu une tempête sur le Trégor ? Vous le saurez (ou pas) en allant consulter le forum.

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Séance de VENDREDI 22/01/2016 à St-Elivet

Si certains datent la naissance du XXIè siècle au 11 septembre 2001, on peut dater la fin du XIXè au 22 janvier 1901, une date aussi marquante à l’époque, où la vieille reine Victoria s’éteignit. Ce jour là, il y a 115 ans, la plupart des familles royales d’Europe pleurent une aïeule. C’est qu’en essaimant dans toutes les cours royales, les neuf enfants du couple ont valu à la reine le surnom de «grand-mère de l’Europe».

En 1837, quand Victoria (18 ans) est couronnée à Westminster, la dynastie des Hanovre (plus tard les Windsor) semble discréditée par la longue folie du roi George III et les frasques de ses deux fils et successeurs, George IV et Guillaume IV, ce dernier affichant pas moins de dix enfants illégitimes.

La société anglaise souffre par ailleurs de douloureuses mutations induites par la Révolution industrielle. Dans la capitale, on estime qu’un quart des femmes se prostituent. La démocratie est des plus imparfaites, et le suffrage universel pas encore établi. Mais tout va changer pendant les 64 années de son règne.

Sur un coup de foudre, la reine épousera son cousin, le prince allemand Albert, en 1840. Celui-ci, qui a le même âge que Victoria, n’éprouve pas la même passion amoureuse, mais il joue à la perfection son rôle de mari et de prince consort. Elle lui survivra 40 longues années.

À la veille de sa mort, la monarchie anglaise sera à son zénith. La reine, immensément populaire, sera à la tête de la première puissance mondiale et d’un empire étendu au quart de la planète. Son fils et successeur, le populaire Edouard VII (60 ans), amant heureux et bon vivant, va secouer le corset puritain dans lequel se débat Merry England. Le souvenir du prince Albert s’estompe. Bientôt, on s’étripera dans les tranchées.

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Table 1, dite « Grand siècle » : Julien et Joane invitent Tristan, un nouveau venu que nous saluons, à s’essayer au jeu Le lièvre et la tortue. A-t-il lu ses classiques ? Toujours est-il que, dernier arrivé, il coiffe au poteau Julien 18 à 16, pendant que Joane (9) observe à distance cette lutte farouche.

Table 2, dite « Retour de Fachoda » : Dans l’imaginaire collectif français, la crise de Fachoda reste comme une profonde humiliation infligée par un Royaume-Uni triomphant, hautain et forcément de mauvaise foi. Les protagonistes de la table précédente s’exercent à l’univers retors de Dungeon Raiders. Une partie dont les annales ne conserveront pas le score.

Table 3, dite « Prince consort » : A Rex, notre envoyé spécial Dominique sort couronné d’une bataille intense, qu’il nous raconte par le menu:

Dans la grande salle, F-R, Laurent, JulienDePaimpol et Dom se sont lancés dans une partie de Rex : les derniers jours d’un empire. C’est un jeu combinant des pouvoirs de factions asymétriques, de l’économique (récupérer de l’Influence, la devise qui permet d’acheter aux enchères des cartes de combat, et de recruter et déployer des troupes), de la diplomatie (avec un mécanisme d’alliances entre joueurs) et de la baston (mais pas trop : ceux qui avaient déjà joué ont sagement conseillé aux autres de bien réfléchir avant d’aller se frotter aux voisins). C’est aussi une réédition récente de Dune, un jeu mythique des années 80.
Un avis personnel du humble rédacteur : il est resté dubitatif vis à vis du mécanisme consistant à enchérir sur des cartes face cachée. Alors oui, un des peuples a le pouvoir de regarder la carte mise en vente ce qui ajoute une dimension bluff, mais en général tout l’intérêt de l’enchère consiste à proposer un prix en relation à la valeur qu’on porte à la chose mise en vente (ou au désir d’empêcher un autre de l’acquérir). Par contre, la résolution des combats sans hasard avec une « roue de combat » est très astucieuse.
La partie se joue en 8 tours mais après 4 tours, le Conseil de Mecatol City décida de mettre fin à la partie en concédant la victoire à Dom (qui jouait avec le peuple Sol). La raison en était que vu les conditions de victoire spécifiques audit peuple, une tactique « je m’enferme dans ma forteresse avec une force décourageant toute attaque » lui garantissait de l’emporter.
Alors après que les canons laser se sont tus vint le temps de l’introspection (« L’époque serait aux tables rondes et à la détente », auraient dit certains). Une commission d’enquête quadripartite fut mise en place et, après avoir relu à tête reposée les règles, conclut que l’apparente insolente dominance des Sol était essentiellement due à des erreurs qui affaiblissaient les pouvoirs spécifiques des autres peuples (en l’occurence, les Jol-Nar/Laurent, les Lazax/F-R et les Letnev/Julien). Il est aussi établi que le jeu est le meilleur dans une configuration à 6 joueurs. Nous voilà donc éclairés pour la prochaine fois.

Table 4, dite « Merryland » : Michal initie Xel et Votre Humble Serviteur à Homeland, jeu qui reprend l’univers de la série, peuplé de menaces de toutes sortes que doivent affronter un bataillon d’agents secrets. Chacun hérite au début d’un rôle secret (loyaliste, opportuniste politique, ou traître), qui orientera ses actions. Deux échelles, une de traîtrise et une de loyauté, marquent la progression de la résolution des menaces, et l’atteinte de son dernier niveau sur l’une ou l’autre met fin à la partie. Longtemps suspecté, je tenais pourtant un rôle loyal, tout comme Xel. Michal, opportuniste, engrangea tous les points qu’octroyaient nos victoires et s’adjuge la partie (25 PV), malgré la résistance vaillante de Xel (22 PV) et le sacrifice courageux de VHS (13 PV).

Table 5, dite « Révolution industrielle » : Baptiste « court toujours », Gael, Elaine et Gregor arpentent l’Europe sur les routes des Aventuriers du rail. Une chevauchée fantastique que Gael (124) remporte d’un écrou devant Elaine (123). Baptiste est à une éclisse (112) tandis que Grégor arrive dans le wagon de derrière (88).

Table 6, dite « Coup de foudre » : Une partie de Blood rage oppose Jeff, Jean-Baptiste, Mickaël et Thierry. Ce dernier l’emporte haut la main avec 110 PV, et les scores de ses opposants resteront perdus à jamais. Mais comme disent les Britanniques, « First is first, second is nowhere ».

Table 7, dite « Lost in translation » : les Bleus (Joane, Dom et VHS) affrontent les Rouges (François-René, Julien-de-Lannion et Thierry) à la nouvelle mouture du Codenames francisé. Les Rouges l’emportent 3 manches à 2 face à des Bleus qui jouèrent de malchance. A la première manche, je lançai un Mer 3 (visant surtout palmes et plage) qui orienta mes partenaires sur coque, le mot assassin. Nous perdîmes la quatrième sur une cloison que Joane identifiait comme un repère à cafards. Sur un Cabaret 4 lancé par Dom, nous nous jetâmes sur Moulin, qui était bien bleu, mais aussi sur Rouge, qui était…rouge ! Enfin, sur la dernière, je m’y pris à deux fois, avec Novotel et SNCF, deux marques ô combien françaises, pour faire trouver gaule. Il parait que si j’avais dit Sofitel, l’affaire aurait été dans le sac, si j’ose dire.

Table 8, dite « Victoria falls » : Compounded réunit Xel, Julien (titulaire du jeu), Jeff et Jean-Baptiste, qui terminent dans cet ordre sur une chute finale autant qu’inattendue.

Table 9, dite « Wight is Wight » : c’est sur l’île de Wight que trépassa Victoria, mais à Spyfall, Xel, Dom, VHS, Thierry et François-René avancent masqués. Nous avons visité la station spatiale (où Thierry s’habille comme tous les jours), la station service (où FR aime bien passer la nuit, il y rencontre des filles), l’hôpital, trop vite identifié par Thierry, contre-espion perspicace, et enfin la banque où je fus démasqué faute d’y avoir identifié des animaux caractéristiques commme l’écureuil, le lion ou le requin…Une franche partie de rigolade qui nous emmena jusqu’au bout de la nuit, ou presque.

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Séance de MARDI 17/11/2015 à St-Elivet

Deux tables et pas moins de quatre mains (Baptiste et Dominique) pour relater cette séance. Merci à eux, et pour commencer, nous passons la parole à Dom pour sa keynote introductive:

Le 17 novembre 1869, le canal de Suez est inauguré. 146 ans plus tard, aucun égyptien n’a participé à la soirée de ce mardi où l’on n’a joué ni à Pyramide, ni à Brass.

Table 1 dite « aventurière » : Baptiste-à-la-sébile, Hélène, Neox et Frank jouent à la Cité des Voleurs, puis les mêmes moins Frank à Korsar. Les résultats ne nous étaient pas parvenus à l’heure du bouclage.

Cependant, en cours de bouclage, le rédac chef reçut cette contribution de Baptiste :

Ce mardi il y a notamment eu une table de La Cité des Voleurs, jeu de plateau dans l’univers de Cadwallon, avec Nicolas, Frank, Hélène et moi. Dans le scénario choisi (par Hélène) nos différentes bandes de voleurs se sont affrontées pour dérober les ressources de la Cité Franche en évitant les Miliciens ainsi qu’un personnage spécial bien connu des amateurs du JDR Cadwallon : Isabeau la Secrète. Dans cette course à la richesse, Hélène et Nicolas s’affrontèrent férocement pour se voler mutuellement le résultat de leurs larcins. Frank prit courageusement le large le premier lorsque l’alerte fut donnée dans le quartier. Hélène se retrouva face à Isabeau et l’envoya ad patres, vengeant par ce moyen détourné la perte de ses butins. Quant à moi je dus abandonner l’un de mes hommes aux piques de la Milice, étant bloqué par les herses érigées aux différents points de sortie. Au final je l’emporte avec 49 pts, suivi par Hélène avec 48, Frank avec 44 et Nicolas avec 42.

Suite au départ de Frank, nous avons enchainé avec une partie de Korsar qui fut assez déséquilibrée. Nicolas s’est retrouvé avec quasiment que des galions, moi avec quasiment que des pirates. Je gagne cette partie avec une large avance sur mes adversaires, grâce à une main complètement cheatée, sûrement la conséquence de mes récentes parties d’Assasin’s Creed Black Flag.

C’est donc Dom qui enchaîne pour la suite:

Table 2 dite « chicaneuse » : Xel, Thierry, Jean-Yves, Jérôme et VHN se lancent dans une partie de Bohnanza. Certains maîtrisaient déjà l’art de la culture (et surtout du négoce) des haricots tandis que d’autres découvraient. A ce jeu c’est un novice, Thierry, qui l’emporte d’une cosse.

Histoire de maintenir l’ambiance de franche camaraderie, c’est ensuite à Dungeon Raiders d’entrer en piste. La dernière salle fut fatale à 2 joueurs et c’est Xel qui ressort en vainqueur et en sifflotant (oui, c’est un zeugme), pétant la santé et les poches pleines.

Ensuite Dom cède à la demande populaire et sort de son sac son adaptation en français à peine sèche de Codenames. Première partie où tous les participants se sont essayé au rôle pas si facile de maître-espion. S’il était encore besoin de s’en convaincre après nos parties récentes de Mysterium et de Linq, c’est confirmé : les autres ne pensent pas comme nous.

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Un dernier trio de couche-tard se lança enfin dans une partie d’essai de Niet!, acquisition récente de Jérôme. C’est un jeu de plis où les joueurs, en fonction de leur main, influencent en début de manche les règles qui s’appliqueront ensuite. La fatigue et le livret mal rédigé nous firent abréger la partie avec plusieurs doutes sur la façon correcte de jouer. Dehors, la nuit était anormalement douce.

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Séance de MARDI 10/11/2015 à St-Elivet

Les soubresauts de l’histoire encadrent le 10 novembre: chute du mur de Berlin hier, armistice de la grande guerre demain, ce jour aurait vu l’anniversaire de Bachir Gemayel, l’éphémère président Libanais, qui avait promis de débarrasser son pays de ses démons, de démanteler les milices, et de le réunifier,  et qui sera assassiné dans un attentat commandité, déjà, par la Syrie. Bien sûr, notre soirée de parties fut bien plus civile que cela !

Table 1, dite « impériale »
A Summoner wars, Thomas et Jacques gagnent des confetti d’empire face à Thierry et Jérôme .

Table 2, dite « anarchiste »
Dans un univers où reignent l’anarchie et l’arbitraire, Sang rancune voit l’implacable domination de Baptiste-aux-mains-d’argent (23), seul survivant avec François-René (17) et Xel (3). Parmi les morts au champ de bataille, Jean-Yves (3) sauve l’honneur, contrairement à Baptiste-à-la-barbe-naissante et votre humble serviteur, qui laissent leur dépouille sans héritage.

Table 3, dite « altermondialiste»

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Dixit est un univers où plein d’autres mondes semblent possibles, comme le rêve d’Alice, ou l’écume des jours. C’est Xel (30) qui se montre la plus perspicace, notamment en trouvant seule par deux fois la carte que j’avais imaginée. Suivent en un respectueux cortège les deux Baptiste (26 et 25), votre modeste narrateur (24), Jean-Yves (23) et François-René (13, mais, dont la chaleur d’été sera bientôt culte).

Table 4, dite « féodale»
A Dungeon raiders, Thomas s’adjuge deux parties de suite. Jérôme et Thierry l’ont applaudi.

Table 5, dite « conservatrice»
Mascarade est un jeu où il faut savoir parler peu mais parler juste, et surtout conserver son trésor. Se faire oublier est aussi une bonne stratégie, que j’employai pour l’emporter face à des adversaires inattentifs captivés par les nouvelles cartes de l’extension: Xel, François-René, Thomas, Jérôme et Thierry.

Table 6, dite « communiste»
Dans un récent livre d’entretiens en forme de bilan, le philopsophe André Comte-Sponville relate une conversation avec Louis Althusser. « Le communisme, tu y crois encore  ? », demanda-t-il à son ancien professeur, qui lui fit cette réponse: « Le communisme comme système politique ou social, oui bien sûr c’est terminé. Mais il n’y a pas que ça ! Au fond, qu’est-ce que le communisme ? Des relations humaines libérées de tout esprit marchand. Regarde, entre toi et moi: tu n’as rien à me vendre ou à m’acheter, je n’ai rien à t’acheter ni à te vendre….. Entre toi et moi, c’est le communisme, ici et maintenant ! »
Ainsi, à cette table de Linq réunissant nuitamment les protagonistes de la table 5, nous n’avions rien à vendre, pas de points à compter, mais beaucoup à partager. Et tout le monde en ressortit avec quelque chose en plus dans son coeur.

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Séance de VENDREDI 23/10/2015 à St-Elivet

Albert Camus disait « Ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c’est au football que je le dois ». Il y a exactement 75 ans, naissait Pelé, roi du jeu le plus populaire au monde. Fait citoyen du monde par l’ONU dès sa retraite en 1977, Pelé incarne à jamais une certaine idée du football, et en nous résonne l’écho de gestes mémorables, dont ce but de la tête au style intemporel inscrit lors de la mythique finale Brésil-Italie du Mondial 1970. Puissions-nous être des joueurs aussi civils qu’il le fût.

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Table 1, dite « joyeuse comme un rire»

Une joyeuse bande de déploie autour de Mysterium. Michał est à la manoeuvre. On ne sait pas s’ils ont gagné, mais ils ont beaucoup ri, les portes s’en souviennent.

Table 2, dite « silencieuse comme une prière»

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Dans l’ambiance monastique de la bibliothèque, reconvertie à l’occasion en prieuré, Dominique, Thomas, Xel et VHS s’exercent à une partie découverte de Ora & Labora. O&L complète le quadriptyque de Uwe Rosenberg (admirez ici l’imposante production de cet auteur allemand), commencé en 2007 avec Agricola, suivi de près par Le Havre en 2008 puis par Loyang en 2009. Il en reprend  les mêmes mécaniques de gestion de ressources et de développement. Le lecteur latiniste aura compris qu’à O&L, on prie et travaille dans un monastère du Moyen-Age. On y récolte du blé, on y fait du pain, de la bière, des reliures, et toutes activités ecclésiastiques. O&L est donc un jeu de placement de clercs, d’optimisation, de gestion et de développement de bâtiments à travers le puissant mécanisme des agglomérations (qui scellera mon triomphe, comme on le verra). Les règles sont bien expliquées et claires, la mécanique étant finalement bien plus simple que les règles ne le laissent paraître. Enfin, le jeu comprend une plaisante déclinaison du thème en deux versions: irlandaise et française, qui se distinguent par quelques subtilités, et des breuvages bien typés.

A son tour, un joueur n’a qu’une seule action à disposition parmi 3 disponibles :
1. activer un bâtiment avec un moine disponible. Cela peut même être un bâtiment d’un autre joueur, pour autant qu’on lui paie de l’or, du vin ou du whiskey pour la peine. Un mécansime redoutable car un bâtiment activé par un autre n’est plus activable pour soi au même tour!
2. déforester ou détourber l’une de ses cases et recevoir la ressource correspondante (en quantité plus ou moins importante selon un mécanisme de roue dentée, que les connaisseurs de Tzolkin reconnaîtront)
3. construire un bâtiment en payant les ressources correspondantes.

Précisons que la version découverte est plaisante, car abrégée à 13 tours, et agrémentée de bonus fort sympathiques pour les joueurs: par exemple, lorsqu’un joueur touche des ressources, tous le monde en touche aussi !

Cela dit, ce jeu n’est pas exempt de chausses-trappes que nous avons un peu survolées (action bonus de fin de partie, règle de placement des bâtiments escamotée: seuls les bâtiments du monastère (en jaune)  doivent être adjacents ENTRE EUX , autrement dit le monastère croît à  partir du bureau du monastère préimprimé, etc..). On notera aussi la présence d’un faux phare, qui, comme son nom ne l’indique pas, se construit sur une région côtière et non en plaine comme je l’avais supposé et comme son dessin l’illustrait.

Tout ce qui précède sera foison d’arguments, que mes opposants invoqueront sans vergogne pour invalider le score de cette partie. Je leur pardonnerai cette offense.

Dominique Xel François Thomas
Grand total 171 155 205 110
Tuiles 63 25 34 46
Bâtiments 45 65 60 28
Agglomérations 63 65 111 36

Table 3, dite « inaudible»

Marvin & Co ont joué à plein de petits jeux (dont un Dungeon Raiders), dont l’écho nous parviendra peut-être sur le forum.

Table 4, dite « tapage nocturne »

Les protagonistes de la table 2 sont rejoints par Alwen pour un Linq joyeux, parfois révélateur des fantaisies inavouées des uns et des autres, dont nous ne dirons pas plus ici.

Table 5, dite « baroque n’roll »

Hèlène s’adjuge un New York Kings dans l’ambiance surchauffée de Manhattan.

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[St Elivet] Vendredi 16 Octobre 2015

Cette séance nous est narrée par Dominique. Merci à lui !

En ce vendredi soir, une petite vingtaine de joueurs se retrouvent dans un centre St-Elivet à la fraîcheur toute Scorfellienne. Les groupes ont souvent changé ce qui ne simplifie pas le compte-rendu des réjouissances: il y aura sûrement des oublis et des erreurs dans cette tentative de description d’une soirée de jeux à Lannion-France.

Table 1 dite « ceux qui donjonnent »

Baptiste, Jeff, Julien2 et David jouent à Lords of Waterdeep puis Dungeon Raiders

Table 2 dite « ceux qui fourmillent »

Mikael, Elaine & Gaël et Axel jouent (au moins) à Myrmes

Tables 3 & 4 dites « ceux qui diversent »

Après 3 parties de découverte de Mafia de Cuba animées par Frank, deux groupes se séparent. Michal, Franck et Kelly jouent à Robo Rally puis à Betrayal at House on the Hill tandis que Thierry, Neox, Xel, Jérôme, Joan, VHN et Vincent ressortent Mysterium (une mention spéciale à Nicolas qui est retourné chercher le jeu !). Partie de difficulté « moyenne » avec Thierry dans le rôle du fantôme. Comme toujours beaucoup d’interactions et de plaisir, et comme parfois une victoire collective. La prochaine fois, il faudra passer au niveau « difficile ».

Le groupe se scinde et tandis que Baptiste, Jérôme, et Neox jouent à C’est Moi le Patron, le maintenant fameux Beasty Bar refait 2 tours de piste avec Xel, Vincent, Thierry et VHN.

Un ultime carré d’insomniaques (Baptiste, Jérôme, Xel et VHN) couronne la soirée avec un Roi des Nains que Xel emporte grâce à un dernier pli inespéré.

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Séance de MARDI à St Elivet 07/04

Séance racontée par François :

Une table,dite « entrée-plat »
Une table réunit Frank, David, Xel, et VHS qui entrent en catimini (sans clé ni jeux) dans l’atmosphère doucereuse de St-Elivet, puis entament un petit Citadelles en guise d’apéritif. Il faut attendre l’arrivée de François-René pour que s’organise un jeu plus consistant, interrompant la partie en cours que Xel s’apprêtait à remporter. Ce fut un Dungeon Raiders, que je m’adjugeai de concert avec Xel (mêmes nombres de pièces et d’or et de point vie), à l’issue d’une partie indécise émaillée de coups de bluff, comme c’est l’usage à ce jeu. De dessert, il n’y eut, et le digestif non plus ne s’imposait point.

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Séance de MARDI à St Elivet 24/03

La séance racontée par Dom :

<A la façon de François> Je laisse les autres tables compléter

Le 25 mars 1973 sort l’album inoubliable des Pink Floyd « Dark side of the moon ». Exactement 42 ans plus tard, une douzaine de joueurs se retrouve dans un centre Saint Elivet éclairé par la pâleur d’un croissant de lune et constitue trois tables :
Splendor avec Frank, Jeff, Audrey et JiBee (qui découvre). Il semble que 2 parties ait été jouées et emportées selon toute probabilité par un(e) sympathique adhérent(e)
* Dead of Winter avec François-René, Aurélie, Neox et Baptiste. On me dit que la colonie n’a pas résisté à la pression conjuguée des zombies et des traitresses.
* Jeux moyen-format avec Jérôme, David et VHN. Tout d’abord 2 parties de Koryo emportées successivement par VHN puis David (qui a su influencer à son profit le kingmaker du dernier tour), dans les deux cas avec 23 points. Note pour les suivants : la carte qui fait gagner est le 6.
Ensuite Jérôme nous fait découvrir La Havane, un jeu où on utilise des cubes en bois représentant des ressources pour acheter des bâtiments qui donnent des points de victoire. Derrière cette apparente caricature de jeu de gestion allemand se cache un mécanisme malin de choix de rôles et de résolution de l’ordre de jeu, avec une interactivité qui le rapproche de Citadelles. Inspiré par les cubes cubains, VHN joue un tour de (Baie des) cochons à ses deux collègues et plie la partie en moins de temps qu’il n’en faut pour fumer un habano.

Les restants (Audrey, Aurélie, Dom, F-R et Jérôme) se regroupent pour enchaîner deux parties de Dungeon Raiders. Les multiples crocs en jambe et coups bas que se sont infligés les aventuriers dans leurs quête ont révélé la face cachée de la nature humaine. Comme le chantaient les Pink Floyd : « Money, so they say / Is the root of all evil today ». Je n’en dirai pas plus, mais qu’il soit consigné que par deux fois Audrey est ressortie en vainqueur du donjon.

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