Dîner ludique de SAMEDI 29/06/2019 à Servel

Je me souviens de nappes en papier, qui donnaient à ce dîner un air de kermesse, et de la jovialité qui passait de table en table. Je me souviens de la sauce bolognaise fondante et équilibrée qui accompagnait des poignées de pâtes fraîches. Je me souviens que la cuisinière, Hélène, avait dit: 15h30 c’est large, mais que la préparation de la salade de fruits avait affolé l’horloge. Je me souviens de joueurs de molki dans la fraîcheur de juin, quand nous étions attablés au chaud autour d’une partie d’Azul. Je me souviens avoir pensé à cette publicité d’une compagnie d’assurance en voyant Marie-Anne enchaîner les victoires à des jeux qu’elle découvrait pour la première fois. Je me souviens du dilemme entre kir classique et kir breton. Je me souviens du trésorier, de son air affable à l’enregistrement de modestes participations aux frais, et de son instance à refuser la demi-part d’une jeune convive ayant déjà dîné. Je me souviens qu’on a mis très longtemps à sortir de table. Je me souviens de l’inauguration de Richard cœur de lion et d’un diabolique dernier tour où il fallait soit jouer pour gagner, soit jouer pour ne pas perdre, les deux étant antithétiques. Je me souviens qu’on parlait de nos métiers. Je me souviens d’une table à rallonge avec un gros jeu derrière la nôtre. Je me souviens d’une petite berline vert amande sur le parking. Je me souviens que Dom et Doc Nico étaient absents. Je me souviens d’une longue enfilade de joueurs à Imagine en attendant l’apéritif. Je me souviens qu’en sortant, on n’avait pas vu le temps passer.

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Séance de MARDI 25/06/2019 à Servel

Le 25 juin 2009, le chanteur Michael Jackson meurt d’une intoxication aiguë au propofol après avoir subi un arrêt cardiaque dans son manoir de Los Angeles. Son médecin personnel, Conrad Murray, lui a pratiqué une RCP sur son lit, en vain. Après un appel au 911 à 12h20, Michael Jackson est en charge par des ambulanciers dans sa demeure, et déclaré mort un peu plus tard au Ronald Reagan UCLA Medical Center.

This is him

Le 28 août 2009, le médecin légiste du comté de Los Angeles qualifie le décès de Michael Jackson en homicide. L’autopsie a révélé qu’il avait reçu du propofol, en même temps que plusieurs anxiolytiques benzodiazépines. Le chanteur souffrait en effet de stress, d’insomnie et de fatigue, liés aux préparatifs d’une série de cinquante concerts intitulée This Is It qu’il avait l’intention d’entreprendre à l’O2 Arena de Londres, à partir du 13 juillet. Les responsables du maintien de l’ordre ont enquêté sur le médecin personnel de Michael Jackson. Le 8 février 2010, Conrad Murray a plaidé non coupable aux charges d’homicide involontaire, et a été libéré après avoir déposé une caution de 75 000 $. En novembre 2011, il a été condamné à quatre ans d’emprisonnement pour homicide involontaire. Murray a été libéré le 28 octobre 2013, en raison de la surpopulation carcérale.

C’était donc il y a 10 ans. Et, dix ans plus tard, nous voici au millième compte-rendu de Parties Civiles ! Quoi de plus logique que cette coïncidence troublante, car, si nous sommes une association où l’on croise des cubistes, on y voit aussi des matheux, et j’en connais qui sont même les deux. Et pour eux, l’équation fait évidence: 10 au cube égale 1000 !

Ce GIF animé vous est offert via GIPHY et l’ami Dom pour la recherche 😉

Table 1, dite « Dans le mille » : Partis à l’abordage des fantômes de Ghost stories, Xel, Sophie, Neox et François-René y ont engrangé une victoire, certes en mode bisounours. Sachant que ce n’est que la troisième de l’histoire, et la deuxième selon les règles, dixit un expert en filouterie, laissons leur le temps de savourer l’exploit.

Table 2, dite « Mille sabords ! » : juste à côté se disputait un Cartagena – encore une histoire de pirates qui doivent, ici, atteindre les rivages d’une île. C’est Dom qui conclut le premier, suivi par Thomas, le petit Paul, votre serviteur, et Xof

Table 3, dite « Mille excuses » : à Tokaido on vit Nicolas II se confondre en excuses de défaire Olivier-3, à égalité avec lui, aux cartes de récompenses. Les honorables Maïwenn et Frank étaient aussi de la partie.

Table 4, dite « Que mille haricots s’épanouissent » : enfin, une course aux haricots allemands, Bohnanza bien sûr, était au menu (c’est vous dire si on sait s’amuser). Des négociations épiques eurent lieu, et une victoire ténue couronna une fois de plus le grand timonier de la soirée, Dom (10), qui s’impose devant deux tandems mal accordés, à savoir Xof et votre serviteur (9), puis Maïwenn et Thomas (8).

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Séance de MARDI 18/06/2019 à Servel

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L’épopée napoléonienne s’achève le 18 juin 1815, au sud de Bruxelles, entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean. L’empereur est vaincu par une coalition anglo-prussienne conduite avec brio par le duc de Wellington, et le feld-maréchal prussien Gebhardt von Blücher.

Sa défaite va clore la période révolutionnaire et inaugurer en Europe près d’un siècle de prospérité et de paix relative, sous l’égide de monarchies conservatrices. Waterloo marque la fin de l’épopée napoléonienne. C’est aussi la dernière grande bataille « façon XVIIIe siècle » et, aujourd’hui le seul site napoléonien à peu près préservé en l’état, devenu un théâtre de reconstitutions homériques.

204 années ont passé, et, à Parties Civiles, même s’il a, comme le grand Louis, essuyé une cuisante défaite en ce triste anniversaire, le règne de Neox Ier n’est pas près de s’éteindre. Ce blog non plus d’ailleurs: vous en lisez le 999-ième épisode !

Table 1, dite « La débandade » : sur le champ de bataille de Aeon’s end, les soldats n’ont pu défendre la ville, leur aventure se soldant par une débandade. La Vieille Garde impériale, Xel, Neox, Thomas et F.-R., corps d’élite de l’armée civilienne, couvre leur retraite.

Table 2, dite « Stratèges d’élite » : juste à côté se disputait un Mission Planète rouge avec de jolis spationautes (même s’il y en a qui trouvent que ça serait quand même mieux avec des cubes…). Il a été question de légumes pas bons mais on ne sait plus très bien à propos de quoi, pas de Mars en tous cas où ils doivent être rares. Cette table donna lieu à un final homérique entre 3 stratèges. Avec une stratégie diabolique au dernier tour (emporter une zone à 9 PV grâce à une carte Action cachée), qui fut à moitié contrée (à l’intuition) par Nicolas II, votre serviteur l’emporte avec 36 PV, devant Olivier-3, même score grâce à des missions fort juteuses (notamment la mission globale des points de glace, 9 PV d’un coup), mais battu au nombre de récompenses, et Nicolas II, 34 PV et que beaucoup voyaient vainqueur. Jérôme, 26 PV, et Dom, 21 PV, n’ont pas démérité.

Table 3, dite « Ombres tutélaires » : quelques survivants entament alors un Non merci dont l’issue se perd dans les ombres tutélaires de la nuit…

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Séance de VENDREDI 15/06/2019 à Servel

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Jules Cesar

Après avoir vaincu son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, Jules César se rue avec son armée en Asie mineure (la Turquie actuelle). À Zéla, aux alentours du 15 juin 47 avant JC, il bat Pharnace II, fils et successeur de Mithridate, roi du Pont (la région de l’actuel détroit du Bosphore), un roi qui donna du fil à retordre aux Romains. Commémorant cette victoire par un défilé triomphal à Rome (son quatrième triomphe), Jules César se fera précéder par un porteur qui présente une pancarte où sont écrits les trois mots : « Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). Rarement slogan aura été aussi élégant qu’éloquent.

1975 longues années après, à Lannion, il fut question de batailles, de victoires, et de champs de vision.

Table 1, dite « Vue perçante » : dans la grande salle se déployaient plusieurs champs de bataille, à commencer par celui de Warhammer 40 000 – un jeu où une vue perçante est nécessaire pour embrasser une situation d’ensemble plutôt complexe. Julien, Benjamin et Romain sont venus, ont vu, mais l’un seul d’entre eux a vaincu.

Table 2, dite « WAR + VAR » : juste à côté se disputait un Descent avec assistance vidéo sous forme d’un ordinateur, une sorte de WAR aveec VAR. Olivier-3 et Nicolas II y ont entre autres été aperçus.

Table 3, dite « Salade César » : Jeff apporte Le trône de fer – un jeu de figurines et des personnages de la fameuse série, aussi riche en ingrédients ludiques qu’une salade César. Jack et Maxime ont également été surpris à attendre l’hiver.

Table 4, dite « Un triomphe » : abordant la 17ème affaire de Sherlock Holmes: Detective conseil l’équipe de choc mais cette fois 100% masculine (Dom, Thomas, FR, Vincent, Elouan, VHS) sortit de ce ‘triple homicide’ avec le score triomphal de 95 points ! Un score qui doit beaucoup à Dom dans son double rôle de meneur de revue et de grand argentier, ainsi qu’à une discipline de groupe indéfectible. Pour l’anecdote, on discuta de noms de bars (Le pingouin rieur, Le poney fringant), de EROEI (Energy Return On Energy Invested) à propos de l’utilité des visites, et (*SPOIL*) on fit une visite au bureau de Post pour être affranchis !

Table 5, dite « Visionnaire » : seul jeu classique de la soirée, Keyflower vit, à l’issue d’un dernier tour interminable, une victoire nette et sans bavure de Olivier-L qui médusa Neox, Mickaël, Baptiste et Vivien par sa stratégie visionnaire !

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Séance de MARDI 11/06/2019 à Servel

Le Paris-Bordeaux-Paris du 11 juin 1895 est en général considéré comme la première grande course automobile de l’histoire. 46 concurrents en prirent le départ, avec parmi eux quelques tricycles et une demi-douzaine de bicyclettes à moteur (des mobs, quoi) dont deux à vapeur et une avec un moteur 5 cylindres en étoile dans la roue arrière. Ca ne rigolait pas à l’époque chez les ingénieurs.

Ce qui frappe sur la ligne de départ c’est la diversité des solutions techniques retenues, caractéristiques d’une industrie jeune au foisonnement inventif. Ainsi on trouve des voitures propulsées à la vapeur, l’électricité et divers produits dérivés du pétrole. Les frères Michelin en profitent aussi pour mettre à l’épreuve leurs pneumatiques gonflables. A l’arrivée, tous les premiers utilisent l’essence et cette course matérialise l’avènement du moteur à combustion interne. Le pétrole connait ainsi un bref moment de gloire qui durera moins de deux siècles.

Si le premier revenu à Paris est Emile Levassor conduisant une Panhard & Levassor (la classe !), il n’obtient que le 2e prix car sa voiture était à 2 places. Conformément au règlement c’est le quatrième équipage, MM. Koechlin au volant d’une Peugeot 4 places (moteur de 1,3 l développant 3,7 CV et emmenant le bolide à 20 km/h), qui décroche le premier prix bien qu’arrivé 11 heures plus tard. 224 années plus tard, il n’y avait que 6 concurrents à se présenter pour la soirée.

Table 1, dite « Bref moment de gloire » : Thomas et VHN entraînent Camille dans une partie de La Gloire de Rome qu’elle découvre. D’abord réservée, elle semble avoir apprécié ce jeu à l’originalité d’un classique (tempo des tours et de la partie, gestion du « lot commun » central) et aux combos parfois éhontées. Dom garnit très vite ses clients et peut multiplier les actions, puis se met à faire main basse sur le lot commun après avoir construit l’Entrepôt qui permet de considérer chacun de ses clients comme un Ouvrier. La partie prend fin relativement vite par épuisement des chantiers en ville. Avec 41 PV (dont 7 issus des 14 cartes de son stock grâce à la Muraille), l’Imperator Dominicus finit avec une nette avance sur ses partenaires.

Ils disputent ensuite une partie rapide de Welcome to the Dungeon : deux fois de suite c’est Camille qui est envoyée avec son barda vider la pile de monstres. La première fois elle s’en sort facilement, la deuxième fois de justesse et voilà une solide gagnante.

Table 2, dite « Compétition d’énergies » : François-René-1, Nicolas-2 et Olivier-3 jouent à un autre jeu de cartes à combos, Seasons qui a en plus des gros dés multicolores. Ici c’est N2 qui en ayant réussi quelques lancers redoutables et cristallisé des énergies, finit avec une nette avance (de l’ordre de 40 points) sur ses partenaires.

Table 3, dite « 4 places, Oui ! 2 places, Non ! » : fusion des tables 1 et 2 pour finir avec deux parties de Time Bomb. Dans la première, les « bons » (qui étaient 4) arrivent à couper les 6 fils désamorçant l’engin explosif. Dans le seconde, ils ne parviennent pas à empêcher les comploteurs (qui étaient 2) de le faire sauter. Mais comment expliquer que les deux fois Thomas ait été parmi les force du mal ?

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Séance de VENDREDI 08/06/2019 à Servel

L’après-midi de ce vendredi 8 juin fut marquée par une tempête d’ouest inhabituelle en cette saison dont les pluies intenses et les rafales (119 km/h mesurés à l’aéroport) couchèrent quelques arbres, coupèrent quelques lignes électriques et décoiffèrent quelques mises en plis. A 20h30 tout était rentré dans l’ordre.

Table 1, dite « décoiffante » : ce vendredi marque l’apparition à PC de Kingdom Death : Monster, un jeu hors normes dans tous les sens du terme. Difficile pour quelqu’un qui n’y a pas participé de retranscrire l’expérience de jeu, une contribution invitée d’un des participants serait idéale (laissez-vous tenter OlivierL, Sébastien, DocN et Neox !). Il s’agit d’un jeu coopératif de campagne (une trentaine de séances) où une poignée de survivants (qui seront développés durant leur -brève- existence comme dans un jeu de rôles) va tenter de survivre à des rencontres avec des monstres tous plus monstrueux. L’univers est sombre, les règles touffues, les figurines livrées en grappe à assembler -comme les maquettes en plastique de notre enfance- et l’ensemble hors de prix. Les mécaniques de jeu, elles, font abondamment appel aux jets de dés. Que dire de la faiblesse du groupe d’humains à peine vêtus, dépourvus d’armes et dont la peau se laisse lacérer si facilement ? qu’il y aura des morts. En nombre. Mais peut-être qu’ils auront eu des descendants, aménagé leur environnement, appris à fabriquer et accumuler des objets, voire à agir efficacement en groupe. Et s’il s’agissait d’un jeu métaphysique, cherchant à retracer l’itinéraire improbable qui a fait d’homo sapiens plus qu’un autre type de singe ?

Les quatre protagonistes ont pris la bête en main en jouant le prologue où ils ont dû affronter un lion avec juste un caillou en main. Ils y sont parvenus à la deuxième tentative et peut-être même qu’ils pourront faire quelque chose d’utile avec la dépouille. Désormais les choses sérieuses commencent.

Table 2, dite « tempétueuse » : c’est autour de la mer Baltique représentée sur le plateau de Kogge que se retrouvent Thomas et VHN (motivés), Tristan (échaudé) et Mickaël (dubitatif). Lors de la mise en place, Thomas et Dom choisissent tous deux Reval comme ville de départ. Mine de rien une telle configuration est pénalisante car leurs deux comptoirs se sont rarement remplis. Tristan et Dom ouvrent le score, le premier avec un jeton-bonus, le second avec un deuxième comptoir. Histoire de se refaire, Dom pille une ville grise dont il obtient 8 cubes et se prépare lui aussi à acheter un jeton-bonus. Las, il n’a pas vu venir Mickaël qui pille sa cargaison et ruine son plan. Tristan pour sa part utilise efficacement son comptoir violet et finit par acquérir un second jeton-bonus. Plus rien, même la main richement garnie en cartes de Thomas, ne peut plus l’empêcher d’arriver aux 5 points de développement qui marquent sa victoire immédiate.

Table 3, dite « rafalée » : un scénario de Zombicide centré autour d’une prison regroupe F-R, Xel, Vincent, Camille, Armand et Olivier3. Succès collectif, apparemment la tactique a consisté à courir plus vite que les zombies après en avoir abattu un certain nombre à l’arme automatique, à atteindre la prison et à en fermer la porte en laissant les morts-vivants au dehors, parmi les éléments déchaînés.

Table 4, dite « à l’ouest » : la table 2 se laisse convaincre de passer du caboteur au train à vapeur et découvre Northern Pacific. C’est un jeu aux règles ultrasimples et au matériel minimal où les joueurs construisent collectivement un réseau de voies ferrées vers la côte ouest américaine au départ de Minneapolis, en essayant de le faire passer par les villes où ils ont investi dans l’immobilier. Tout l’intérêt y réside dans le mix d’incitations/coopération/trahison qu’on retrouve aussi dans Chicago Express joué récemment. Au terme des 3 manches, c’est VHN qui coiffe Thomas au score.

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Séance de MARDI 04/06/2019 à Servel

Le 4 juin 1958, du balcon du Gouvernement Général d’Alger, le général de Gaulle lance à la foule : « Je vous ai compris. Je sais ce qui s’est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c’est celle de la rénovation et de la fraternité. Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France, et je déclare qu’à partir d’aujourd’hui, la France considère que dans toute l’Algérie, il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants : il n’y a que des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs… »

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Ce cri va semer d’amères illusions chez les Français d’Algérie, ceux-là mêmes qui ont ramené de Gaulle au pouvoir le 13 mai 1958. Sans prendre aucun engagement concret, le général les laisse croire à sa résolution de conserver l’Algérie à la France.

Aujourd’hui, ces quatre mots : « Je vous ai compris », sont devenus pour beaucoup de Français le modèle du cynisme en politique. A Parties Civiles, certains en usent aussi, on le verra.

Table 1, dite « La journée des dupes » : c’est à une expédition en terres américaines que quatre actionnaires sans scrupules se préparent: à Chicago express on manœuvre des trains, espérant les mener jusqu’à Chicago, mais surtout on achète les actions de leurs compagnies, afin de toucher leurs plantureux dividendes. C’est donc le genre de jeu, où, comme le dit la pub, il s’agit moins de miser sur soi-même que de parier sur le meilleur. Le capitalisme ainsi esquissé est trompeur, car les actions des compagnies valent 0 à la fin: on les achète, aux enchères et parfois fort cher, mais il faut compter uniquement sur les revenus qu’elles vont générer pour se rembourser. Dans ce type de placement qui tient plus du fonds vautour que du père de famille, le cynisme a toute sa place pour faire monter les enchères sans vouloir vraiment acheter, et le timing est essentiel. Ce fut la tactique suivie par votre serviteur, qui n’acheta que trois actions, mais à un prix correct, et faisant miroiter de juteux revenus à des acheteurs crédules, avant de mettre fin abruptement à la partie, les privant d’un ultime dividende. Cette technique de petit voyou m’offrit une victoire sans bavure avec 192 $, devant Thomas, 172 $, Dom, 163 $, et enfin Xof, 146 $.

Table 2, dite « Les derniers seront les premiers » : Xel, F-R, Olivier3, Benjamin et Vincent sortent Flamme rouge. Un jeu où il vaut mieux parfois sucer des roues qu’avaler des moustiques. Pour connaître le vainqueur, n’oubliez pas que la valeur n’attend pas le nombre des années.

Table 3, dite « Chute du premier étage » : les protagonistes de la table 2 montent désormais dans le Zombie bus. Du premier étage ils avaient, comme de Gaulle, belle vue sur la foule, mais, comme lui, n’échappèrent pas à leur destin de mortels. On espère quand même qu’ils auront compris.

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Séance de VENDREDI 01/06/2019 à Servel

Il y a 149 ans naissait Karl von Clausewitz (1780-1831), théoricien prussien de la guerre, connu par ses écrits posthumes, De la guerre, et une formule tranchante et quelque peu réductrice : «La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens».

Après une scolarité médiocre, cadet à 12 ans, il est précipité dans les batailles de la première coalition contre la France. Lieutenant à 15 ans, il se lance sur le tard dans les études et entre en 1801 à l’Académie militaire, où officient d’illustres théoriciens de la guerre. Lui-même repart en campagne. Il est capturé en 1806 à Auerstaedt.

Plus tard, libéré, il est chargé de cours à la nouvelle Académie de guerre de Prusse, la Kriegsakademie. Son mariage avec la comtesse Marie von Brühl lui ouvre les portes de l’aristocratie berlinoise. Refusant de faire allégeance à la France, il s’engage en 1812 aux côtés des Russes. En 1818, il est promu général et devient le directeur de la Kriegsakademie.

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Clausewitz

Chef d’état-major en 1830, il participe à la répression de la révolution polonaise et meurt à Breslau lors de la grande épidémie de choléra qui frappe l’Europe en 1831.
Ses écrits sont alors rassemblés et publiés par sa veuve. On y lit la difficulté de modéliser les guerres et aussi une réflexion sur la «guerre totale».

L’image de Clausewitz est aujourd’hui ambivalente. Considéré, à l’égal d’un Thucydide, comme la plus grande référence de l’histoire de la pensée stratégique, il est aussi un auteur contesté, parfois envisagé comme celui qui ouvre la porte aux guerres totales du XXe siècle.

A Parties Civiles, il nous arrive de considérer que le jeu est la continuation de la guerre par d’autres moyens. A moins que ce ne soit l’amour ?

Table 1, dite « Guerre totale » : à Warhammer 40 000 en version Necromunda on fait la guerre comme d’autres vont au turbin: régulièrement, et avec les mêmes adversaires familiers (à savoir, Julien, Steven et Romain). Et Julien a gagné, cela aussi ne saurait nous surprendre..

Table 2, dite « Pensée stratégique » : à Gugong chacun sait qu’il faut avoir la souplesse d’esprit d’un mandarin et la détermination d’un gang de triade pour mener sa barque au milieu des nombreux espaces de visite. Il faut aussi faire preuve de déférence envers l’empereur. Le portrait chinois ainsi brossé, entre rouerie, conviction et politesse, nous oriente immanquablement vers Tristan, qui administra une leçon de pensée stratégique à ses adversaires, comme traduit la feuille de marque: avec 60, il surclasse Mickaël, 32 et possesseur du jeu, votre serviteur, 30 et auteur de trop peu de beaux coups, et deux débutants, Frédéric, 28, et Olivier-3, 26, qui ne déméritèrent point.

Table 3, dite « La marche de l’empereur » : La soirée débute par un Ave Cesar dans un format de compétition officielle (3 courses sur 3 circuits différents tracés dans le Circus Maximus) regroupant des Ben-Hur expérimentés (F-R, Thom et Dom) et débutants (Thibault, Xel et Nicolas-visiteur). Sous le regard de César dans la tribune officielle, un roi est né : François-René qui ne fait pas dans le détail puisqu’il remporte les 3 courses (dans la dernière Dom a pu y croire en étant en tête dans le dernier virage mais non). Il était déjà connu comme le prince de Formule Dé, il faut croire que ces jeux de course lui parlent. Le podium est clair et net avec 18 PV pour F-R, 11 pour Dom et 4 pour Thomas qui l’emporte sur Thibault au nombre de courses terminées. On peut noter un apprentissage collectif puisque sur le circuit qui avait vu tout le monde tomber en panne sèche il y un mois, trois concurrents ont bouclé leurs 3 tours tandis que la dernière course les a vu presque tous passer la ligne d’arrivée. Dans l’ensemble, ce jeu de course aux coups fourrés est apprécié et on va pouvoir revenir en introduisant avec les règles avancées, voire de nouveaux circuits.

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Winner’s Circle

Table 4, dite « Les gens bons ne sont pas venus beurrer les tartines » : Les mêmes étrennent un autre de jeu de course, Winner’s Circle, cette fois avec des canassons au lieu de chars antiques. Toujours motorisé par le Race Deck multiusages. En fait c’est autant un jeu de paris qu’un jeu de course puisqu’on est libre de faire avancer (presque) n’importe quel cheval à son tour de jeu. Selon le résultat du dé, on sera tenté soit de faire bien avancer un cheval sur lequel on a parié, soit au contraire de gaspiller le mouvement d’un autre qu’on n’a pas choisi. Les règles sont très simples, ce qui n’a pas empêché Dom de faire quelques erreurs majeures dans leur explication ! Disons juste que la partie a été dominée par le clan des jambons-beurre (F-R et Thomas, qui jouaient respectivement avec le rose et le blanc). Copains comme cochons et sûrement favorisés par le dé, ils ont laissé les autres dans la poussière de la piste. Pour calmer F-R il va falloir ressortir les jeux de cubes !

Table 5, dite « Second empire » : à Arkadia, si votre serviteur s’est déporté pour observer des gens bons, Mickaël et Olivier-3 sont restés pour se faire de nouveau corriger par Tristan, ce qui se passa, car ils furent crédités de 105 et 90 respectivement contre 135.

Table 6, dite « Silicone vallée » : pour finir, Codenames met aux prises les Bleus (Thibault, Nico-invité, Dom et votre serviteur) aux Rouges (Xel, François-René, Thomas). Un match en trois set qui se conclut d’une manière incroyable. Mais n’anticipons pas.

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Supersub n’est pas rentré en jeu !
  • Bleus 1-0: les Rouges ont donné la manche en se perdant dans les références absconses, comme Peach (une princesse de Super Mario) ou Jean Sarkozy (un cadre de l’industrie du soulier), après avoir échoué à deviner Droite qui accompagnait Malraux à la Culture !
  • Les Rouges égalisent avec de beaux indices comme Ruée (Or, Mule) ou Moulin (Pavé, Bras, Grain).
  • Bleus 2-1: Renforcés par Tristan, revenu de cirer le banc et qu’on voyait bien dans le rôle du super-sub façon David Fairclough (footballeur des Reds de Liverpool connu en France pour avoir marqué le troisième but lors du match Liverpool-Saint-Étienne en quart de finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1977, mettant ainsi fin à l’épopée des verts), et dont la pensée profonde indiquait une nouvelle fois la marche à suivre, les Rouges font pourtant confiance à Thomas et sa supposée golden hand. Mais celle-ci faillit: l’indice Silicone 3 ne visait nullement la vallée nouvelle surgie d’un corsage par la magie d’une pose d’implants mammaires – raison du choix fatal de « Poule » – mais les joints dont on assemble les carreaux !

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