Séance de MARDI 29/03/2016 à St-Elivet

Séance poids moyen ce mardi avec 3 tables de début de soirée :

Table 1, dite « des étoiles plein les yeux » : à Alien Frontiers, Jean-Yves, Nicolas-2 et VHN luttent à grands coups de dés pour coloniser la galaxie. VHN commet l’erreur de partir comme une fusée (!) et donc de fournir une cible toute désignée à ses adversaires. Jean-Yves met du temps à lancer sa panzer-combo (6 vaisseaux, de la production de minerai facile et le pouvoir-bonus réduisant le coût du Colony Constructor), mais il est ensuite inarrêtable malgré l’alliance objective de ses poursuivants. A noter, selon les dires d’un observateur expérimenté, on a (trop?) peu utilisé les cartes Alien.

Table 2, dite « des baffes plein la gueule » : Nicolas-Neox, Baptiste-ma-cassette et Bruno jouent au toujours apprécié Blood Rage. Le viking le plus sanguinaire ce soir est Nicolas qui finit avec des points. Plein de points.

Table 3, dite « des fantômes plein le village » : les taoïstes Jérôme (« l’âme du jeu »), Xel, Thomas et François-René s’essaient à l’exorcisme et la défantômisation à Ghost Stories. Malheureusement, l’histoire finit mal avec des morts. Beaucoup de morts.

Table 4, dite « dites donc votre Alien Frontiers n’en finit pas ! » : une sélection des tables 2 et 3 (tous sauf Bruno) fait une partie de Shadow Hunters. Nicolas, maître de l’ambiguïté dans un rôle de Neutre, l’emporte tout seul.

Table 5, dite « des dés plein le yaourt » : Dom, jamais en reste pour proposer des remakes improbables (et inférieurs, diraient les méchants) de jeux du commerce, propose sa version DUCifiée de Perudo/Liar’s Dice. C’est un party game avec des dés et du bluff que Xel remporta après 29 tours. Au vu de l’expérience et des avis, le jeu ne rejoindra pas l’écurie DUCale.

Table 6, dite « des motivés plein Saint-Elivet » : ce n’est pas parce que c’est déjà mercredi qu’il faut s’arrêter là. Xel rapporte ceci :

A cinq noctambules (Nicolas-x2, Jérôme, F-R et Xel), nous avons fait une partie de Room 25. 1 voire 2 gardiens mis en jeu. Exploration tâtonnante et suspicion…

Je trouve la sortie et la balise par mon marqueur mémoriel puis suite à des manips improbables je me fait tuer par mes « amis » *;) Clin d’œil .

Tout le monde – sauf moi – s’en sort : même Nicolas-the-last-one qui était le gardien !
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Séance de VENDREDI 22/01/2016 à St-Elivet

Si certains datent la naissance du XXIè siècle au 11 septembre 2001, on peut dater la fin du XIXè au 22 janvier 1901, une date aussi marquante à l’époque, où la vieille reine Victoria s’éteignit. Ce jour là, il y a 115 ans, la plupart des familles royales d’Europe pleurent une aïeule. C’est qu’en essaimant dans toutes les cours royales, les neuf enfants du couple ont valu à la reine le surnom de «grand-mère de l’Europe».

En 1837, quand Victoria (18 ans) est couronnée à Westminster, la dynastie des Hanovre (plus tard les Windsor) semble discréditée par la longue folie du roi George III et les frasques de ses deux fils et successeurs, George IV et Guillaume IV, ce dernier affichant pas moins de dix enfants illégitimes.

La société anglaise souffre par ailleurs de douloureuses mutations induites par la Révolution industrielle. Dans la capitale, on estime qu’un quart des femmes se prostituent. La démocratie est des plus imparfaites, et le suffrage universel pas encore établi. Mais tout va changer pendant les 64 années de son règne.

Sur un coup de foudre, la reine épousera son cousin, le prince allemand Albert, en 1840. Celui-ci, qui a le même âge que Victoria, n’éprouve pas la même passion amoureuse, mais il joue à la perfection son rôle de mari et de prince consort. Elle lui survivra 40 longues années.

À la veille de sa mort, la monarchie anglaise sera à son zénith. La reine, immensément populaire, sera à la tête de la première puissance mondiale et d’un empire étendu au quart de la planète. Son fils et successeur, le populaire Edouard VII (60 ans), amant heureux et bon vivant, va secouer le corset puritain dans lequel se débat Merry England. Le souvenir du prince Albert s’estompe. Bientôt, on s’étripera dans les tranchées.

Victoria1837

Table 1, dite « Grand siècle » : Julien et Joane invitent Tristan, un nouveau venu que nous saluons, à s’essayer au jeu Le lièvre et la tortue. A-t-il lu ses classiques ? Toujours est-il que, dernier arrivé, il coiffe au poteau Julien 18 à 16, pendant que Joane (9) observe à distance cette lutte farouche.

Table 2, dite « Retour de Fachoda » : Dans l’imaginaire collectif français, la crise de Fachoda reste comme une profonde humiliation infligée par un Royaume-Uni triomphant, hautain et forcément de mauvaise foi. Les protagonistes de la table précédente s’exercent à l’univers retors de Dungeon Raiders. Une partie dont les annales ne conserveront pas le score.

Table 3, dite « Prince consort » : A Rex, notre envoyé spécial Dominique sort couronné d’une bataille intense, qu’il nous raconte par le menu:

Dans la grande salle, F-R, Laurent, JulienDePaimpol et Dom se sont lancés dans une partie de Rex : les derniers jours d’un empire. C’est un jeu combinant des pouvoirs de factions asymétriques, de l’économique (récupérer de l’Influence, la devise qui permet d’acheter aux enchères des cartes de combat, et de recruter et déployer des troupes), de la diplomatie (avec un mécanisme d’alliances entre joueurs) et de la baston (mais pas trop : ceux qui avaient déjà joué ont sagement conseillé aux autres de bien réfléchir avant d’aller se frotter aux voisins). C’est aussi une réédition récente de Dune, un jeu mythique des années 80.
Un avis personnel du humble rédacteur : il est resté dubitatif vis à vis du mécanisme consistant à enchérir sur des cartes face cachée. Alors oui, un des peuples a le pouvoir de regarder la carte mise en vente ce qui ajoute une dimension bluff, mais en général tout l’intérêt de l’enchère consiste à proposer un prix en relation à la valeur qu’on porte à la chose mise en vente (ou au désir d’empêcher un autre de l’acquérir). Par contre, la résolution des combats sans hasard avec une « roue de combat » est très astucieuse.
La partie se joue en 8 tours mais après 4 tours, le Conseil de Mecatol City décida de mettre fin à la partie en concédant la victoire à Dom (qui jouait avec le peuple Sol). La raison en était que vu les conditions de victoire spécifiques audit peuple, une tactique « je m’enferme dans ma forteresse avec une force décourageant toute attaque » lui garantissait de l’emporter.
Alors après que les canons laser se sont tus vint le temps de l’introspection (« L’époque serait aux tables rondes et à la détente », auraient dit certains). Une commission d’enquête quadripartite fut mise en place et, après avoir relu à tête reposée les règles, conclut que l’apparente insolente dominance des Sol était essentiellement due à des erreurs qui affaiblissaient les pouvoirs spécifiques des autres peuples (en l’occurence, les Jol-Nar/Laurent, les Lazax/F-R et les Letnev/Julien). Il est aussi établi que le jeu est le meilleur dans une configuration à 6 joueurs. Nous voilà donc éclairés pour la prochaine fois.

Table 4, dite « Merryland » : Michal initie Xel et Votre Humble Serviteur à Homeland, jeu qui reprend l’univers de la série, peuplé de menaces de toutes sortes que doivent affronter un bataillon d’agents secrets. Chacun hérite au début d’un rôle secret (loyaliste, opportuniste politique, ou traître), qui orientera ses actions. Deux échelles, une de traîtrise et une de loyauté, marquent la progression de la résolution des menaces, et l’atteinte de son dernier niveau sur l’une ou l’autre met fin à la partie. Longtemps suspecté, je tenais pourtant un rôle loyal, tout comme Xel. Michal, opportuniste, engrangea tous les points qu’octroyaient nos victoires et s’adjuge la partie (25 PV), malgré la résistance vaillante de Xel (22 PV) et le sacrifice courageux de VHS (13 PV).

Table 5, dite « Révolution industrielle » : Baptiste « court toujours », Gael, Elaine et Gregor arpentent l’Europe sur les routes des Aventuriers du rail. Une chevauchée fantastique que Gael (124) remporte d’un écrou devant Elaine (123). Baptiste est à une éclisse (112) tandis que Grégor arrive dans le wagon de derrière (88).

Table 6, dite « Coup de foudre » : Une partie de Blood rage oppose Jeff, Jean-Baptiste, Mickaël et Thierry. Ce dernier l’emporte haut la main avec 110 PV, et les scores de ses opposants resteront perdus à jamais. Mais comme disent les Britanniques, « First is first, second is nowhere ».

Table 7, dite « Lost in translation » : les Bleus (Joane, Dom et VHS) affrontent les Rouges (François-René, Julien-de-Lannion et Thierry) à la nouvelle mouture du Codenames francisé. Les Rouges l’emportent 3 manches à 2 face à des Bleus qui jouèrent de malchance. A la première manche, je lançai un Mer 3 (visant surtout palmes et plage) qui orienta mes partenaires sur coque, le mot assassin. Nous perdîmes la quatrième sur une cloison que Joane identifiait comme un repère à cafards. Sur un Cabaret 4 lancé par Dom, nous nous jetâmes sur Moulin, qui était bien bleu, mais aussi sur Rouge, qui était…rouge ! Enfin, sur la dernière, je m’y pris à deux fois, avec Novotel et SNCF, deux marques ô combien françaises, pour faire trouver gaule. Il parait que si j’avais dit Sofitel, l’affaire aurait été dans le sac, si j’ose dire.

Table 8, dite « Victoria falls » : Compounded réunit Xel, Julien (titulaire du jeu), Jeff et Jean-Baptiste, qui terminent dans cet ordre sur une chute finale autant qu’inattendue.

Table 9, dite « Wight is Wight » : c’est sur l’île de Wight que trépassa Victoria, mais à Spyfall, Xel, Dom, VHS, Thierry et François-René avancent masqués. Nous avons visité la station spatiale (où Thierry s’habille comme tous les jours), la station service (où FR aime bien passer la nuit, il y rencontre des filles), l’hôpital, trop vite identifié par Thierry, contre-espion perspicace, et enfin la banque où je fus démasqué faute d’y avoir identifié des animaux caractéristiques commme l’écureuil, le lion ou le requin…Une franche partie de rigolade qui nous emmena jusqu’au bout de la nuit, ou presque.

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Séance de MARDI 29/12/2015 à St-Elivet

Le 29 décembre 1170, Thomas Becket,  Archevêque de Cantorbéry, était assassiné, dans sa cathédrale même, par des partisans du roi Henri II d’Angleterre, pour avoir engagé un conflit avec le roi sur les droits et privilèges de l’Église. Sur le site même, au-dessus de l’autel placé dans la chapelle, sont représentées trois épées évoquant ce forfait.

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Henri désirait être le maître absolu, de son royaume et de l’Église, et se débarrasser des privilèges du clergé anglais qu’il voyait comme autant d’entraves à son autorité. Becket lui parut tout d’abord comme l’instrument adapté à ses desseins et le jeune homme se montra dévoué aux intérêts de son maître et agréable ami, de sorte que personne n’aurait pu douter de lui. Mais dès qu’il fut nommé archevêque, en 1162, une transformation radicale du caractère du nouveau primat s’opéra à la stupéfaction générale de tout le royaume. Le courtisan gai et amant des plaisirs fit place à un prélat ascétique en robe de moine, prêt à soutenir jusqu’au bout la cause de la hiérarchie.

Becket mit à exécution le projet qu’il avait préparé de libérer l’Église d’Angleterre des limitations mêmes qu’il avait contribué à faire appliquer. Son but était double : l’exemption complète de l’Église de toute juridiction civile, avec un contrôle exclusif de sa propre juridiction par le clergé, et l’acquisition et la sécurité de la propriété. Le roi comprit rapidement le résultat inévitable de l’attitude de Thomas et convoqua le clergé, demandant l’abrogation de toute demande d’exemption des juridictions civiles, et que soit reconnue l’égalité de tous les sujets devant la loi. Le haut clergé consentit à la demande du roi, que refusa l’archevêque. Thomas accepta un compromis, mais rien ne fut résolu au fond.

Henri convoqua une autre assemblée à Clarendon en 1164, entendant placer tous les sujets du roi, y compris les clercs, sur un pied d’égalité judiciaire, tous ne relevant que des tribunaux royaux. Le roi s’employa à obtenir l’accord du clergé et apparemment l’obtint, sauf celui du primat. Becket chercha encore à parvenir à ses fins par la discussion, puis refusa définitivement de signer, signifiant la guerre entre les deux pouvoirs en place. Henri essaya de se débarrasser de Becket par voie judiciaire et le convoqua devant un grand conseil pour répondre de l’accusation de contestation de l’autorité royale et malfaisance dans son emploi de chancelier.

La tension était désormais trop grande pour trouver une issue autre que la catastrophe, qui ne fut pas longue à venir. Une phrase du roi exaspéré : « n’y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? » fut interprétée comme ordre par quatre chevaliers anglo-normands, qui projetèrent  immédiatement le meurtre de l’archevêque, et le perpétrèrent près de l’autel de la cathédrale de Canterbury.

Henri II se résolut alors à revenir sur les décisions entérinées dans les Constitutions de Clarendon. Becket fut révéré par les fidèles dans toute l’Europe comme martyr: l’église de Bénodet (Finistère) a pour saint patron Thomas Becket et Pleuven possède une chapelle Saint-Thomas. Le roi dut faire pénitence publiquement sur la tombe de son ennemi, qui resta un des lieux de pèlerinage les plus populaires en Angleterre, jusqu’à sa destruction lors de l’anéantissement des monastères. Un reliquaire fut cependant conservé, encore visité par de nombreux touristes de nos jours.

Table 1, dite « réunie »

845 longues années ont passé, et six preux chevalier(ère)s se réunirent en concile à St-Elivet: Xel, Dom, Jeff, Jack, Mickaël entourant votre humble serviteur. On chercha donc un jeu à six, et l’inépuisable DUC nous fournit Codenames. Les rouges (Jack, Jeff, VHS) prirent l’avantage sur les bleus deux manches à une. Si je parvins à faire sortir boîte et Paris avec un Régine 2 furieusement eighties, Dom échoua à faire trouver Rivière et Écran sur un Délivrance 2 subtilement cinéphile, et le match était scellé. Heureusement, car nous ne décelâmes point le Col caché sous le lipstick de Jack, où pourtant la littérature abonde:

lipstick

Table 2, dite « un seul être vous manque »

Mickaël alors s’éclipsa. On chercha donc un jeu à cinq, consulta le DUC qui, à l’instar de Claude MC, nous répondit: Non, merci ! Il s’agissait bien sûr du jeu consistant à acheter des cartes (ou pas) avec des pièces pour en avoir le moins possible à la fin. Trois manches furent jouées et Jeff poussa la politesse à laisser chacun de ses opposants s’en adjuger une.

Table 3, dite « tout est dépeuplé »

Jeff quitta alors les lieux, exfiltré par Jack, et porteur de l’anneau, où se trouvait la clé.  On chercha donc un jeu à trois, et on demanda au DUC un jeu rapide pour finir la soirée. Ce dernier  nous répondit logiquement Quick?? En fait, il voulait dire Qwixx, un jeu consistant à lancer des dés et à cocher des cases sur une grille, une sorte de Bingo amélioré en fait,  Trois manches furent jouées et je poussai la politesse à laisser à Dom la troisième.

Sur le point de sortir, une angoisse nous étreignit: y aura-t-il quelqu’un pour fermer cette porte ? Sur le constat que le loquet n’était pas locké, une intense activité communicationnelle s’empara de nous, pour débusquer l’ami Jeff de la lointaine villégiature où sa Mustang bleu pétrole l’entraînait à vive allure. Puis nous entendîmes des pas: le message avait fait son office et Jeff revenait vers nous, sourire aux lèvres et clés en main. Nous rangeâmes nos épées dans leurs fourreaux. Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

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Séance de VENDREDI 04/12/2015 à St-Elivet et ailleurs

Un 4 décembre, fort fort lointain (1563), prenait fin le concile de Trente, la réponse catholique à l’agression (entre guillemets) de la réforme protestante. Coupure entre l’Église médiévale et l’Église des temps classiques, le concile de Trente rénova différents points de doctrine. L’Église médiévale prônait la dévotion, les pèlerinages et les processions, celle issue du concile va privilégier la confession et la prédication. Surtout, elle bouleversa l’organisation du culte. C’en sera fini des curés et moines incultes, paillards et laxistes qui faisaient le régal des bateleurs de foire et des fabulistes au Moyen Âge. À la place d’une Église médiévale, épuisée, une nouvelle Église prendra forme, avec ses zones d’ombre et de lumière. Elle va perdurer jusqu’à la fin du XXe siècle et au concile Vatican II, bien plus proche de nous (1965). Cette crispation face au vent nouveau du protestantisme a provoqué des décisions dont nous subissons toujours les conséquences, notamment dans le gouvernement de l’Église : absolutisme pontifical, centralisation, et culte du secret.

Table 1, dite «vaticane»
Dans l’atmosphère industrieuse de la Rome antique, nous jouons aux bâtisseurs du trop méconnu univers de La gloire de Rome. Ce fut une  partie chaotique,  souvent interrompue par les allées et venues des joueurs qui exposaient des points de règles de jeux alentours, et aussi par ces joueurs des alentours qui venaient visiter nos chantiers, sans même porter de casque.  Thomas crut l’emporter en faisant chauffer le marchand plusieurs fois de suite en fin de partie, mais votre humble serviteur, roi des patrons, réussit à rester assez concentré tout du long pour l’emporter avec 23 PV, devant Thomas (19), Mickaël (15), Xel (11) et Dom (9).

Table 2, dite «cathare»
Au tribunal de l’inquisition de Carcassonne, c’est Marvin qui brûle sur le bûcher Michał, Axel et Franck (venu pour une fois sans Kelly). Il n’a pas choisi les plus grassouillets pour son barbecure….

Table 3, dite «hérétique»
A L’auberge sanglante, Jacques fait une boucherie (57) ne laissant que les caraasses des hérétiques à Julien (dit de Paimpol) à 39, Justine (30), et Jeff (20).

Table 4, dite «parisienne»
A Codenames, les Bleus (Dom, Xel, Axel et votre modeste rédacteur) l’emportent très largement face aux Rouges (Thomas, Mickaël, Jeff, et Justine), mis à mal par la bande à Jerry (comprenne qui pourra), et ce malgré quelques quiproquo inoubliables: quand vous avez comme propositions chaîne, fou, et lunettes, quels sont les deux mots qui vous font penser à Afflelou ? Et au fait, quel mot diriez vous pour faire deviner à la fois Suisse, mouton et tube ?

Table 5, dite «prébendière»
L’agitation mentionnée en table 1, consécutive à l’utilisation du DUC (le fameux Deck Universel de Cartes de Dom), et donc aux aller-retour subséquents de son géniteur, aboutit à la configuration de ce couteau Suisse du jeu pour un opus de For sale, où Franck amasse les deniers. Michał, Jeff, Axel, Justine et Julien secouent le tronc dans le vide.

Table 6, dite «écartelée»
A De Stijl, le jaune gagne avec 12 territoires (le plus gros de 5),  12 blancs (max de 4), 12 bleus (max de 4) et 11 rouges. Une partie extrêmement serrrrrrée – paradoxalement, plus il y a d’r, plus ça semble serré, non ? Les joueurs étaient Dom, Xel, Jeff et votre humble narrateur, qui ont tous pris leurs couleurs habituelles, sauf Jeff qui endossa le maillot jaune habituellement prisé par Thomas, et que vous recconnaîtrez donc sans peine. La photo-finish témoigne de cette joute héroïque:

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Table 7, dite «hors les murs»
Cette soirée hors les murs nous est plaisamment contée par le barde Sylvain.

Hier soir, Baptiste a accueilli Jérôme, Nicolas, FR (dit Augustine la folle), Hélène et moi-même pour une partie du jdr : aventure dans le monde intérieur. La séance fut assez typée Indiana Jones avec des déplacements sur la map monde ( Londres – Marseille – Aboukir – Ventre Monde ), des Allemands fort peu sympathiques, une peuplade isolée et même l’explosion d’un dirigeable. De nombreuses questions furent posées comme : pourquoi les Anglais lèvent-ils le petit doigt quand ils boivent a cup of tea? -comment boire de l’absinthe de la façon la moins courtoise possible? – cravache ou fouet? – comment bien interpréter un personnage féminin nommé Ilda quand on est un homme?
Bref vendredi soir la science a progressé… mais pas grâce à nous… (pour ça il faut plutôt voir du côté du Téléthon). La soirée s’est terminée sur un soupçon d’héroïsme, un brin de philosophie et une bonne tranche de rigolade !

 
couverture_AMI

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Séance de MARDI 01/12/2015 à St-Elivet

Cette soirée vous est contée en 466 mots et force détails par notre envoyé spécial, Dominique. Un grand merci à lui !

Une douzaine de participants à cette soirée de jeux dont la moitié se présentèrent au débotté, ce qui leur valut un rappel à l’ordre du représentant du CA.

Table 1, dite « Peones »
Jean-Yves se laisse convaincre par deux anciens à la mine sympathique (David et Jeff) d’essayer un « petit jeu » aux relents tiers-mondistes (on exploite des ouvriers, oui, mais des ouvriers agricoles mayas nourris avec du bon maïs garanti sans OGM) opportunément extrait de l’armoire, Tzolk’in. La partie se conclut (inévitablement ?) par la victoire de Jeff.

Table 2, dite « Aventuriers »
Frank, Thomas, Xel et VHN décident d’explorer la richesse du DUC (l’encore prototypaire Deck Universel de Cartes, faut-il le rappeler ?) et le configurent pour jouer à Diamant. C’est un jeu de prise de risque calculée en explorant des temples d’Amérique Centrale. Les deux parties disputées voient la victoire de Xel appliquant une tactique de hmmm disons, prudence, mais ce doublé est contesté dès la fin de la soirée par un perdant aigri sur le tapis vert du TAJ (Tribunal Arbitral du Jeu), les règles de partage des diamants ayant été mal expliquées par l’approximatif DUCmaster. Pour le deuxième round, le DUC se métamorphose en bar branché et organise 2 parties du toujours plaisant Beasty Bar qui voit 2 victoires sans contestation de Xel. A real party animal, diraient les anglophones.

La soirée se poursuit avec De Stijl, petit jeu pour 2 à 4 joueurs très original et visuel : chaque carte rectangulaire est divisée en 6 cases carrées d’une couleur parmi cinq, et il s’agit pour chaque joueur de maximiser le nombre de « territoires » (zones de cases contiguës) à sa couleur. A son tour, on joue 1 carte de sa main et on doit recouvrir partiellement, mais pas totalement, l’assemblage de cartes déjà jouées. La partie d’essai est remportée par VHN (14/11/11/10 territoires). Après le départ de Frank, nous explorons Qwixx, un jeu de dés avec de faux airs de bingo (on coche une grille mais il y a une dimension course qui rend Qwixx nettement plus intéressant) qui voit la victoire de Thomas puis de VHN, Xel se distinguant par un score identique aux deux parties.

 De Stijl

Table 3, dite « Amis des Animaux »
Une joyeuse assemblée composée d’Hélène et de garçons (Jérôme, Baptiste-Goldfinger, Nicolas, Thierry et Julien-de-Saint-Brieuc) commence par une partie de Dixit (jeu où les marqueurs de score sont des lapins) remportée par Thierry qui sut faire preuve d’imagination et de psychologie. La densité d’animaux augmente quand c’est au tour de Noé d’être mis en place. Il semble que la partie ait été interrompue bien avant 950 ans mais nous n’avons à ce sujet pas encore reçu le communiqué de presse d’Hélène. Le troupeau des bovins de 6 Qui Prend remplace alors l’infortuné patriarche sur cette table 3, et les manches continuaient quand votre correspondant s’éclipsa du centre St-Elivet.

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Séance de VENDREDI 20/11/2015 à St-Elivet

Au début du XIXe siècle, le textile est la principale activité industrielle. À Lyon, le tissage de la soie fait vivre la moitié de la population, et notamment les canuts, mot qui vient de canne et du suffixe -ut ou -u qui représente le latin orem, en français “eur”. Le canut est donc celui qui use de la canne (roseau) dont a été faite la cannette, petit tuyau de bois qu’on charge de soie pour faire la trame d’une étoffe.

La révolte des canuts, qui débuta le 21 novembre 1831, est l’une des grandes insurrections sociales du début de l’ère industrielle. Si, contrairement à une idée répandue, les canuts ne s’en prirent pas spécifiquement aux machines – ils revendiquaient surtout un salaire garanti face à des négociants qui répercutaient toujours les fluctuations du marché à la baisse –, ces émeutes se produisent dans un contexte de révolution industrielle et de libéralisation de l’économie qui dégrade profondément les conditions de vie de ces ouvriers et artisans, en les dépossédant d’un savoir-faire pour les ravaler au simple rang de force de travail.

Revolte_des_Canuts_-_Lyon_1831_-_1

Ce qui nous amène à la question: qu’est-ce qu’un outil ? Mais nous y reviendrons.

184 ans plus tard, notre soirée à St-Elivet fut placée sous le triple signe d’un DUC, d’un empire, et de zombies, non sans résonance avec une actualité récente et tragique. Dominique nous offrit sa tournée (de jeux), en nous présentant son grand DUC: le  Deck Universel de Cartes. Cette fascinante création, dont il tire une fierté légitime, permet, avec un matériel réduit, de jouer à plus de 70 jeux (recensement en cours), à partir d’un ensemble de dés, cartes et autres ressources dont la customisation permet de s’adapter à tous les contextes ludiques.  Il y a même des fiches cartonnées pour les règles et aides de jeux. Pendant ce temps, un assaut sur l’empire était en cours à la bibliothèque, mettant aux prises un quarteron de joueurs chevronnés (mais pas encore chevrotants).  Enfin, à l’écart, un peuple de zombies affamés jetait son dévolu sur le reste des visiteurs.

Table 1, dite «dans l’antichambre du DUC»
A Codenames, plusieurs parties sont jouées, chacun étant au moins une fois MJ. A ce jeu, quand on est dans le rôle du MJ de son équipe, il faut certes la faire gagner en orientant ses voix vers les bons mots, mais aussi, voire surtout, éviter qu’elle ne se porte sur le mot assassin. Et il se trouve que plusieurs parties connurent cette fin brutale, dont l’une donna lieu à la controverse de l’échelle, que l’on peut résumer ainsi: une échelle est-elle un outil ? Thierry, persuadé du contraire, tenta d’organiser sur le champ un vote démocratique au sein des différentes tables. Il semble qu’au final, dans l’esprit torturé des parti-civiliens présents et exprimés, une échelle ne soit pas un outil. Mais le débat n’est probablement pas clos: vous pouvez voter sur le forum…

La table de marque finale donne Dom vainqueur sur 4 parties, devant Michał, Thierry et votre humble serviteur (3), Mickaël (2), puis David & Vincent (une chacun, mais on put les compter ensemble car l’un remplaça l’autre).

Table 2, dite «la loi du plus fort»
L‘assaut sur l’empire  met aux prises Julien, venu de Paimpol ferrailler avec la vieille garde, composée de Laurent, Jacques, Jean-Baptiste et Jeff. Oui, rien que ça. Mais il aura essayé.

Table 3, dite «appétissante»
A Eaten by zombies !, Françoise et Axel se repaissent de Xel et Thomas. La digestion était en cours à l’heure du bouclage.

Table 4, dite «faisandée»
A Stupide vautour, qui restera donc, pour l’histoire, le premier opus officiel d’un jeu issu du DUC, Axel dame le pion par deux fois à  Xel, Jeff, Dom, et votre modeste narrateur. Ci-dessous, les règles diaboliques de ce jeu (avec la fameuse annulation des mises identiques), illustrées par le DUC (NDLC: cliché transmis par un amateur).

vautour 0

Table 5, dite «mercantile»
A Las Vegas, jeu qui illustre bien la versatilité des cartes et dés du DUC, Jeff l’emporte avec 33 $, devant Xel (30 $), Axel (28 $), Dom (21 $), et votre pauvre chroniqueur (15 $).

Table 6, dite «tortueuse»
A Level Up, nous quittons le DUC et votre fortuné rédacteur, malgré un départ poussif bloqué sur l’objectif 7 (suite de couleur), finit, tel le lièvre de la fable, en boulet de canon pour faire mentir La Fontaine et devancer Xel d’un cheveu. Suivent au loin Jeff et Dom.

Table 7, dite «mer profonde»
Alors qu’on s’enfonce dans la nuit noire, à Abyss, Thierry sort premier de cordée, devant Françoise, Thomas et Vincent, le quarté dans cet ordre s’il vous plaît.

Table 8, dite «gorge profonde»
Pas rassasiés, Thierry et Thomas font un dernier petit tour à la table d’Eaten by zombies ! Mais lequel a avalé l’autre ?

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