En ces temps de disette budgétaire et de neige bretonne nous avons financé ce numéro de la gazette de Parties Civiles en faisant appel à quelques annonceurs … venus d’un passé de plus en plus lointain.
Table 1, dite « T’as le ticket chic » : Un voyage à Londres (version 2 pour les connaisseurs) se met en place, avec une équipe de voyageurs passionnés mais tous exténués par leur journée de travail, en particulier Marie-Anne, dont le retard à l’allumage au départ traduit la perplexité devant la tâche immense de reconstruire la capitale britannique après son grand incendie. On voit Thomas faire grandir son chantier sans modération, et pourtant il a très peu de pauvres. Nastassia, elle, s’en délecte grâce à une carte spéciale qui traduit ses cartes Pauvres en livres sterling. François fait feu de tout bois, multipliant prêts garantis par l’Etat et coûteux achats. Alors que la fin de partie approche, on voit soudain Marie-Anne s’engouffrer dans un métro, puis dans un deuxième. Elle en ressort avec un capital miraculeux (les métros permettent de comptabiliser les districts), et la voilà qui vire en tête. Autre miracle, elle a le moins de pauvres de tous, rattrapant Thomas, qui s’est embourgeoisé sur la fin. François, largement distancé sur ce trrain, limite la casse à -3 PV de pénalité après un forcing de charité au dernier tour. A l’heure des comptes, il fait un bond fulgurant grâce aux 30 PV de ses cartes richement dotées, mais écope d’une double pénalité (-14 PV) faute d’avoir remboursé ses deux emprunts, ce qui lui coûte la partie. Au final, Marie-Anne, 44 PV, devance comme dans un rêve éveillé Thomas 42, puis François et Nastassia, 35. S’ensuit une partie d’Odin, pour un résultat identique, Marie-Anne restant dans la position de la rêveuse aux yeux grand ouverts.
Table 2, dite « Il se décarcasse » : A Chronicles of crime, Vincent a accompagné Marco et Corentin avec François-René en visiteur nocturne mais attentif.
Table 3, dite « Il fait trop chaud pour travailler » : Marc déballe les Ruines perdues de Narak accompagné d’une ou deux extensions, un jeu pas vu depuis un bon moment (un certain adhérent ayant déserté le meeple pour le gravel). La principale nouveauté est que chacun a un personnage très asymétrique avec son propre deck de départ et des pouvoirs spéciaux. Ainsi Dom-mécanicienne a une roue de plus en plus puissante qui fournit des ressources à chaque rotation. Adélie-fauconnière peut faire voler son oiseau plus ou moins loin, plus il va loin plus le gain est intéressant. Xel-capitaine bénéficie d’un troisième aventurier, elle a donc plus d’actions à chaque manche. Quant à Marc-journaliste, il collecte des articles sur chaque lieu et les transforme ensuite en ressources. C’est sans conteste Marc qui déroule la meilleure partie, menant sur la piste de Recherche tout en parvenant à tuer quatre gardiens dont deux parmi les lieux les plus éloignés. Il fait en particulier un festival avec ses assistants, parvenant souvent à les activer deux fois par manche ; il gagne avec 79 PV. Derrière Dom a réussi à se débarasser de toutes ses Peurs et a acheté par mal de cartes qui lui rapportent 23 points. Mais il a trainé sur la piste de recherche et finit avec 67 PV. Adélie et Xel terminent à égalité avec 58 PV.
Table 4, dite « C’est de la dynamite » : Stéven, Mickaël, Younaël, Julien et Marie s’affrontent à Ankh, un jeu à figurines de la famille de Blood Rage. Un jeu où paradoxalement il faut accepter des défaites sur le terrain pour progresser sur la piste de Dévotion, seul indicateur de qui va gagner, bien résumé comme « il faut savoir perdre pour gagner ». Ainsi c’est parce que Stéven a tué Younaël aux commandes d’Osiris que ce dernier atteint le premier le sommet de ladite piste et remporte immédiatement la partie.
Table 5, dite « Petit mais costaud » : Au coeur de la nuit F-R, Stéven, Younaël et Xel se la jouent coop loin, loin dans la galaxie autour de Star Wars – the clone wars ; malgré la fatigue ils ont triomphé avec brio.