Le 12 novembre est la date de naissance de Nadia Comăneci, gymnaste roumaine inoubliable qui fut la première à être notée « 10 » aux Jeux Olympiques (à Montréal en 1976 où elle remporta trois médailles d’or). A six ans elle rejoignit l’école du fameux entraîneur Béla Károlyi qui la mena au plus haut niveau. A la fois Comaneci et Karolyi firent défection vers les Etats-Unis avant la chute du Mur, en 1989 et 1981. C’est aussi un 12 novembre (en 1859) que le célèbre artiste de cirque Jules Léotard s’élança pour la première fois entre deux trapèzes, inventant ainsi le trapèze volant. Réputé pour son anatomie avantageuse et pour ses tenues minimalistes, il a donné en anglais son nom au justaucorps utilisé par les gymnastes (nous y revoilà) et les danseuses. Il mourut de la variole à 32 ans, l’occasion de se souvenir qu’au XIXe siècle les maladies infectieuses faisaient encore des ravages.
Table 1, dite « Entraîneur » : Vincent et Corentin se lancent dans l’une des enquêtes de Chronicles of Crime : la malédiction du pharaon. Ils en viennent à bout avec un score de 84/100, pas mal du tout. Sortie du mode coopératif ensuite pour une partie serrée d’Augustus où Corentin s’impose 48 PV à 46.
Table 2, dite « Acrobaties » : L’association accueille deux joyeux nouveaux membres potentiels, Julien et Marie qui s’installent avec Marco et Faline pour jouer à Living Forest. Le démarrage a souffert de quelques incertitudes sur les règles, ce qui a fait durer la partie de ce jeu normalement poids moyen. Il y a trois façons de gagner : Marco part sur une collection d’arbres tandis que Marie est semble-t-il sans concurrence pour viser la victoire par les flammes. Mais ses adversaires se réveillent tardivement pour l’empêcher de conclure et c’est finalement Faline qui revient du diable Vauvert et remporte la partie avec 12 flammes.
Table 3, dite « Vie écourtée » : Marc, Xel et VHN découvrent en mode coop Paleo où on tente de faire survivre un petit group d’hominidés bien avant la découverte de l’agriculture et des armes à feu. On met en jeu simultanément chacun une carte qui permet de produire des ressources, de fabriquer des objets à pouvoir permanent ou usage unique, de mettre en jeu de nouvelles cartes ou bien de subir des blessures face à un danger. La plupart des personnages ont juste un ou deux points de vie et à chaque mort on se rapproche de la défaite (immédiate quand on a cinq crânes). Les cartes les plus puissantes (en bien ou en mal) sortent du jeu si elles sont réalisées ce qui incite à la coopération (on renonce alors à son tour pour apporter ses ressources et compétences à un(e) autre). A la première partie les prédateurs ont vite réduit la troupe de 6 à 4 personnages et dès la deuxième manche la faim a eu raison des survivants, premier échec. On remet ça en tirant les leçons, on se débrouille mieux à combattre (après avoir réalisé qu’on peut défausser une Peau pour prévenir une blessure) et on atteint 3 trophées sur les 5 nécessaires à la victoire. Cette fois on a choisi de recruter pour augmenter les capacités collectives, voilà neuf chasseurs-cueilleuses en jeu. Mais à la fin de la troisième manche les tours improductifs se multiplient et on manque cruellement de nourriture : impossible de nourrir ces neufs âmes et de nouveau la faim les balaie, nouvel échec. Après un debriefing est mise sur pied une autre approche qu’on ne manquera pas d’expérimenter prochainement : pour l’instant on perd au niveau facile et avec les deux modules les plus simples, on est loin d’en avoir fait le tour.