Créé en 1753, le British Museum a été ouvert au public le 15 janvier 1759 à la Montagu House, au même emplacement qu’aujourd’hui, et comptait alors quelque 80 000 objets. Ils sont plus de 7 millions aujourd’hui, exactement 257 ans après. Une occasion en or d’en examiner quelques échantillons.
Table 1, dite « du temps et des astres »
…où un Blood rage réunit Baptiste, Julien de Paimpol, Dom et votre humble serviteur, qui découvrait le jeu. Après une période de flottement au premier âge suite à un draft déséquilibré, je finis par une manoeuvre tactique diabolique, contrant tout d’abord l’offensive imprudente de Baptiste sur Yggdrasil par une Force 6, puis, une fois la place nette, m’en emparant sans même combattre, fait d’arme qui me rapporta 30 points de gloire car mes trois échelles atteignirent ensemble la barre fatidique des 10 points. Cette partie fut également marquée par mon coup de sang, summum du role play, face à une carte particulièrement retorse de Dom qui détruisait tous mes guerriers sauf un dans la province que je convoitais, ainsi que par le hold-up du même Dom sur les points de rage qui lui donna des tours à rallonge.
Outil aux fonctions multiples, l’astrolabe permet de mesurer la hauteur des astres et de lire l’heure en fonction de la position des étoiles ou du soleil. Il nous aurait dit que, pendant que nous comptions le temps des tours de Dom, l’astre de Julien, comboteur en chef, était très haut sur la piste de gloire (142), tenant en respect Dom (123), VHS (97) et enfin Baptiste (69).
L’astrolabe de Chaucer (Salle 40), est le plus ancien en Europe (1326).
Table 2, dite « empoisonnée »
…où Nicolas, Michal, Xel, Frank et Jérôme s’attablaient avec François-René pour un BSG lorsqu’ils virent apparaître Hélène, porteuse d’un panier de cookies maison au savant goût de chocolat caramélisé. Pour cette raison même, elle fut invitée à rejoindre leur assemblée et se tint sage au début, mais c’était un cadeau empoisonné. En effet, plus tard, sur un ordre de pilotage, elle dévoila sa véritable nature de cylon, rejoignant ainsi Michal et François-René. Ce puissant attelage permit une mort lente mais sûre des humains, à l’instar de celle de l’empereur romain Claude, mais, s’agissant de ce dernier, la plupart des historiens antiques s’accordent à dire que Claude est mort empoisonné par des champignons.
Salle 49, trône une effigie en bronze de Claude, retrouvée dans le Suffolk (Ier siècle)
Table 3, dite « échec et mat »
…où, arrivé sur le tard, Axel fit sentir à Jack que le talent n’attend pas le nombre des années en le matant à Dead zone. Le matériel de ce jeu est beaucoup plus imposant que les figurines de Lewis, un ensemble de pièces de jeu d’échecs datant du Moyen Âge sculptées en Norvège (salle 40), mais il est peut-être moins impressionant.
Presque toutes les pièces de cette fameuse collection sont gravées dans de l’ivoire de morse, et quelques-unes sont faites à partir de dents de baleine.
Table 4, dite « emmerveillée »
…où Elaine (69 PV) impose sa loi à 7 wonders malgré Françoise (61), Sylvain (55), Baptiste-au-poil-dru (51), Thomas (50), et Jeff (49). La gagnante se verra remettre un billet gratuit pour la salle no 21, représentant des fragments du Mausolée D’Halicarnasse, une de ces 7 merveilles (milieu du IVe siècle av. J.-C.).
Table 5, dite « splendide, forcément splendide »
…où Thomas (15 PV) devance Jeff (10), François (7) et Baptiste (2) à un Splendor réunissant des survivants de la table 4. Comme il ne croit que ce qu’il voit, il est invité à se rendre en salle 40 pour admirer une véritable splendeur: la coupe de Sainte-Agnès (Paris, années 1370–80)
Table 6, dite « à déchiffrer »
…où les bleus (Thomas, Julien et VHS, plus Axel en guest star) affrontèrent les rouges (Jeff, Françoise, Dom) pour un dernier Codenames. On retiendra de cette partie la maîtrise collective des bleus, même dans l’adversité.
Décoder les messages de certains put se révéler digne de la pierre de Rosette, ce fragment de stèle portant trois versions d’un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes et qui comporte un décret promulgué en 196 av. J.-C., écrit en deux langues (égyptien et grec anciens) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en démotique, et alphabet grec.
Ainsi, Axel utilisa pas moins de trois mots différents pour faire deviner « Culture »: souk, chinois, et bretonne. Dans ce dernier cas, le mot concurrent « Boule » (tout aussi bretonne) était l’assassin, que nous avions déjà failli choisir pour chinois (on ne s’épanchera pas ici sur la notion de boules chinoises, Google le fait déjà fort bien). Après avoir écouté notre jeune ami, un petit tour en salle 4 s’impose !
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