Séance de VENDREDI 24/06/2016 à Ti Koad

Le 24 juin 1859, les armées franco-sardes se heurtent à l’armée autrichienne à Solferino, en Lombardie, dans une mêlée sanglante et désordonnée qui fait suite à celle de Magenta du 4 juin. Le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Emmanuel II et son allié, l’empereur des Français Napoléon III, font face à l’empereur d’Autriche, François-Joseph 1er.

Le conflit entre l’empire autrichien et la coalition franco-sarde est né de la promesse faite par Napoléon III au roi de l’aider à faire autour de lui l’unité de l’Italie en échange de la Savoie et Nice. L’Autriche occupe la Vénétie et la Lombardie et exerce un protectorat de fait sur les principautés d’Italie centrale. Elle constitue le principal obstacle à l’unification de la péninsule.

Au cours d’une entrevue secrète à Plombières, les 20 et 21 juillet 1858, le Premier ministre piémontais Cavour convainc l’empereur des Français d’intervenir en faveur du Piémont-Sardaigne en cas de « geste agressif » de l’Autriche. Il provoquera ensuite habilement ce geste de l’Autriche. C’est ainsi que la France est entraînée à son corps défendant dans une guerre entre le Piémont et l’Autriche, et déclare la guerre à Vienne le 3 mai 1859.

Les alliés franco-sardes l’emportent difficilement à Magenta, une région marécageuse entre Novare et Milan, où Napoléon III manque d’être fait prisonnier avec son état-major. L’armée française arrive à prendre la ville au terme d’une bataille qui laisse 9 000 morts sur le terrain.  

L’armée autrichienne fait une retraite ordonnée et les avant-gardes alliées la rencontrent avec surprise. Les Franco-Piémontais se voient contraints au combat qu’ils n’attendaient pas si tôt. Le front s’étire sur une douzaine de kilomètres et donne lieu à quatre batailles séparées, décousues et épuisantes. Au bout de quelques heures, l’empereur Napoléon III décide de provoquer une rupture par une attaque massive au centre, sur le village de Solferino, que surplombe une célèbre tour carrée, la spia dell’Italia («l’espionne de l’Italie»).

Au terme de cette bataille désordonnée et sans envergure stratégique, près de 40 000 soldats restent sur le champ de bataille: 12 000 Français, 6 000 Piémontais et 22 000 Autrichiens. L’empereur assiste dès le lendemain aux opérations de secours, sous un soleil de plomb. Il respire l’odeur des charniers, voit les amputations à la chaîne, entend les cris des blessés et des agonisants, et ne peut retenir ses larmes.

Malgré les réticences des Piémontais, qui ont tout lieu d’être satisfaits de cette guerre par procuration, Napoléon III profite de son avantage pour signer un armistice avec l’empereur d’Autriche François-Joseph 1er le 11 juillet. La guerre entre la coalition franco-piémontaise et l’Autriche n’aura duré que deux mois. Quelques mois plus tard, par le traité de Turin, la France reçoit Nice et la Savoie.

Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec des batailles où mourront des dizaines de milliers de soldats sans emporter la décision. La guerre de Sécession, qui se profile aux États-Unis, sera le premier de ces conflits d’un nouveau genre.

Visitant le champ de bataille de Solferino à l’occasion d’un voyage d’affaires, un banquier genevois de 31 ans, Henry Dunant, s’indigne du sort fait aux blessés et organise de premiers secours. De retour à Genève, il lance un appel à l’opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge  (CICR).  Une conférence internationale aboutira à la signature de la première Convention de Genève « pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne ».

157 ans après la bataille de Solferino, quelques joutes un peu moins sanglantes se produisirent à Lannion. La première fut verbale, opposant une bataillon de parti-civiliens à l’assaut du fort de St-Elivet, et une association qui y avait établi ses quartiers pour la soirée. Deux émissaires furent missionées, mais leur misison échoua et un camp de fortune fut établi sur le site de Ti Koad. D’autres joutes vous sont contées ci-après. Il semble que la Croix Rouge n’ait pas eu à intervenir…

Table 1, dite « sanglante »
…où, dans un Quartermaster, Jeff, Jack, Laurent et François-René se sont affrontés dans une partie qui vit me semble-t-il la victoire de l’axe.

Table 2, dite « discutée »
…où  Xel, Elaine, Gael, Baptiste, Hélène et Nicolas se mesurent à Paul, le fantôme de Mysterium. La lutte fut épique mais la victoire était au bout.

Table 3, dite « stratégique »
…où Joane et Jérôme s’imposent presque sans bruit à Marvel dice masters, en mystifiant Axel et Julien.

Table 4, dite « initiatique »
…où De vulgari eloquentia accueille une tablée composée de Tristan, Dom, Mickaël, Thomas et VHS. Nous sommes en Italie, fin du Moyen-Âge. Pour rédiger leurs contrats, les grands marchands de tissus ont besoin d’une langue unique, comprise par tous. Les érudits se mettent en quête d’une alternative au latin, traditionnellement utilisé par les élites. Ce sera la Volgare, une langue populaire issue des dialectes parlés dans la péninsule. Saint François d’Assise et Dante l’utilisent même pour rédiger deux textes majeurs, La Cantique de frère Soleil et La Divine Comédie. Les joueurs sont réunis pour prendre part à la création de cette langue…
De Vulgari Eloquentia est un jeu riche et aux possibilités multiples autour d’une quête pour la connaissance: réunir les manuscrits des différents dialectes italiens, percer les secrets de la bibliothèque du Vatican ou de l’université de Bologne font partie des épreuves initiatiques. Le jeu se dote d’un mécanisme de rôle original: de marchand, le rôle de départ, on peut monter en grade, ou alors se convertir en frère, puis monter l’échelle de l’église, cardinal ou même pape. Et bien sûr, s’ils ne peuvent profiter des richesses de villes, les hommes d’église demandent l’aumône aux marchands… La fin est imprévisible, dépendant de la santé du pape, qui est toujours embuée d’un épais mystère…

Tous se convertirent sauf Dom, qui suivit la filière marchande jusqu’au bout et termine second avec 53. Tristan, primus inter pares, finit comme il se doit en tête, auréolé de 59 points, entouré d’un aéropage composé du cardinal Thomas (48), et des frères Mickaël (48) et François (40). Je fus mal payé, étant le seul à visiter toutes les villes, y compris l’université de Bologne, mais il me manqua un peu de connaissance sur la fin pour acquérir les précieux manuscrits. Un bon jeu, un peu long à 5, mais dont le matériel sobre et de bon goût incite à la méditation quand ce n’est pas son tour de jeu…

dve

Table 5, dite « cartographiée »
…..où une partie de Imagine oppose divers joueurs qui firent assaut d’imagination pour faire deviner des mots et des concepts, dont un subtil « Bison futé » qui donna lieu à un foisonnement de propositions…

Table 6, dite « crucifiée »
…les bleus (Jérôme, Joane, Paul, VHS) finissent par dominer les rouges (Xel, Dom, François-René) par 2 à 1 à Codenames. On retiendra de cette partie un « bras » baladeur de peintre et de boxeur, soutenu mordicus par Joane avec juste raison, mais que les bleus perdirent en route alors qu’ils l’avaient à portée de main, et un audacieux « Eglise 6 » de François-René, qui faillit réussir. Les rouges eurent la balle de match avec un (main, opération) mais ne purent conclure avec un doigt (chirurgien aurait été approprié), mais surtout avec un (crèpe, suite) trop dissimulé derrière l’énigmatique raffinement et finirent crucifiés…

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de MARDI 10/05/2016 à St-Elivet

Séance à 2 tables :

Table n°1 dite « illuminée »…

… avec Paul (nouvel adhérent), Jérome, Néox, un autre nouvel adhérent dont le prénom m’échappe et Thomas. Tout ce beau monde s’est penché autour du plateau du vénérable Illuminati (datant de 1989, l’année que certains adhérents n’ont pas vue de leurs yeux). La partie durait quand Votre Humble Serviteur quittait la salle.

Table n°2 dite « axée »…

… où l’Axe composée de Bruno (Japon), F-R (Allemagne & Italie) a mis KO les alliés composés de Franck (un nouvel adhérent qui dirigeait les USA et GB) et de VHS (Russie Soviétique) sur le plateau de Quartermaster. Le monde est désormais dominé par le coté obscur. A noter une fois encore la remarquable contribution de l’Italie à la victoire de l’Axe.

Bruno et F-R ont poursuivi avec un jeu mais je ne sais plus lequel…

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de MARDI 19/04/2016 à St-Elivet

En ce 19 avril, Eliot Ness, aurait eu 113 ans. Cet agent du Trésor américain,  dont la détermination à faire respecter la prohibition à Chicago le plaça à la tête des Incorruptibles, livra une guerre sans merci à Al Capone, parrain de l’Outfit de Chicago, de 1925 à 1932, et qui tombera finalement pour fraude fiscale. Devenu, en 1935, avec la fin de la prohibition, directeur de la sécurité publique de Cleveland, il y mènera une campagne de lutte contre la corruption dans les services de police et de secours, ainsi que contre le jeu. Mais il échouera cependant à arrêter le Cleveland Torso Murderer, tueur en série qui fit trembler la région au milieu des années 1930. Cela lui sera vivement reproché par un député dont Ness suspecte fortement le cousin d’être le tueur en série, sans réussir à en réunir les preuves. Cet échec contribuera à la fin d’une carrière honorable à Cleveland, qu’il devra, tragique ironie, quitter en 1942 à la suite d’un accident de circulation dû à l’alcool. Son livre, The Untouchables, référence à la tentative de Capone pour acheter ses agents, sera publié en 1957, peu après sa mort d’une crise cardiaque.

Eliotness-Painting

Eliott Ness n’était pas à St-Elivet en ce mardi: jeux et chocolats y prospérèrent sans encombre.

Table 1, dite « cœur de pirate » : Baptiste-aux-mains-d’or propose Metal adventures, un univers où, face à des nations stellaires assoiffées de pouvoir, des hommes et des femmes au cœur vaillant décident de vivre leur propre destin. Leur existence dangereuse, mais vibrante de liberté et d’exotisme, en fit l’espace d’un soir des pirates de l’espace ! Hélène s’adjuge le cœur des pirates, dans une partie à laquelle participa également Nicolas 1er.

Table 2, dite « intouchable » : François-René s’associe à JiBee et Xel pour défier Dom, Bruno et VHS à revisiter la  2ème guerre mondiale à Quartermaster. Dans une première partie, ils jouent l’Axe, qu’ils finissent par faire gagner après avoir pilonné l’Union Soviétique, abandonnée de tout soutien allié et notamment Anglais. Dans une seconde manche, qui s’imposait pour compenser la frustration de l’équipe alliée face au blitz krieg allemand, ils triomphent, cette fois avec les Alliés, en imposant à L’Allemagne et à l’Italie (deux pays que je contrôlais suite au départ inopiné de Bruno) une guerre économique sans merci, les privant de deck, et donc de toute action, bien avant la fin. Et pendant ce temps, le cousin Russe allait se dévergonder en Orient en délaissant ses bases, que l’Allemagne, privée de cartes conquête, ne put jamais investir ! Décidément, cette équipe de choc était intouchable.

Table 3, dite « serial winner » : à Marvel dice masters, Jean-Yves s’adjuge les trois manches, secondé par Thierry dans les deux premières et Thomas dans la troisième, tandis que Jérôme repart bredouille.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 18/03/2016 à St-Elivet

Compte-rendu bref pour ce vendredi, le rédacteur ayant été absorbé par le plat de résistance ludique de la soirée.

Table 1, dite « s’adapter ou périr » : Dominant Species finit par sortir avec dans le rôle des animaux en compétition sur une terre en perpétuelle évolution : Axel (reptiles), Nicolas (un nouvel adhérent, amphibiens), Thomas (mammifères), Tristan (insectes) et VHN (arachnides). Ces joueurs (observés en début de partie par Frank) revivent quelques ères géologiques d’un écosystème qui certes s’agrandit mais est aussi en route vers la glaciation.
Le jeu combine avec efficacité et (à mon sens) intégration au thème plusieurs mécanismes (placement d’ouvriers, contrôle de territoires, pouvoirs différenciés selon les joueurs et cartes puissantes pour ajouter une couche de chaos). Signalons toutefois une certaine austérité visuelle du matériel qui lui a valu le qualificatif de « soviétique » d’un adhérent venu visiter la table.
Par contre, il a été à la hauteur de sa réputation de jeu loooong : la partie a duré 4h30 avec l’explication des règles au point qu’Axel, rattrapé par ses contraintes logistiques, a dû quitter avant la fin. Thomas a fait la course en tête pendant quasiment toute la partie mais, dans les 2 derniers tours, l’expérience de Tristan a parlé : se répandant sur les tuiles de toundra, il rattrape son retard et finit une patte de mouche devant Thomas, suivi de Nicolas et VHN.

Table 2, dite « assommer ou subir » : Baptiste-au-trésor-de-guerre, F-R, Jack, Jeff, Julien-du-Goelo et Neox revivent la seconde guerre mondiale avec Quartermaster. Il y eut des surprises (comme les succès de l’Italie) mais à la fin, les moyens de la machine de guerre américaine firent pencher la balance en faveur des alliés.

Table 3, dite « capturer ou courir » : A Lettres de Whitechapel, Franck, Michał et Mickaël revivent l’insécurité des bas-fonds de la Londres victorienne. Qui a animé les sombres desseins de Jack ? Les forces de l’ordre sont-elles parvenues à mettre fin à ses agissements ? nous comptons sur le forum pour nous renseigner.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 04/03/2016 à St-Elivet

« C’est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot ». Par ces mots, Jean-François Champollion signait la naissance de l’égyptologie. Tout commence en 1798: des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l’un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes. La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France mais les Anglais l’interceptent et la transportent à Londres, au British Museum.

Elle va exciter la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et d’un Anglais de quinze ans son aîné, Thomas Young. Young déchiffre la version démotique et découvre que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons. Champollion va plus loin. Il observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense 5 000) ne sont pas seulement des idéogrammes, mais peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l’alphabet. C’est ainsi qu’il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis.

L’émotion le fait sombrer dans un état d’inconscience. Cinq jours plus tard, il révèle sa découverte dans une lettre à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Jean-François Champollion meurt de surmenage, le 4 mars 1832, à l’âge de 41 ans, en France, après avoir passé une année en Égypte. Surmenage, vraiment ? Difficile de le savoir puisqu’à l’époque, sa famille refuse toute autopsie.

Selon une nouvelle théorie, le père de l’égyptologie aurait été victime d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA, encore appelée « maladie de Charcot »), une maladie neurologique due à la dégénérescence des neurones moteurs, cellules du cerveau et de la moelle épinière qui ont pour fonction de transmettre aux muscles les ordres donnés par le cerveau. De moins en moins sollicités, les muscles finissent par s’atrophier, jusqu’à la paralysie complète du patient.

À l’époque, le décès de Champollion est attribué à une attaque, liée à un épuisement professionnel. Par la suite, une deuxième hypothèse fut évoquée : l’égyptologue serait décédé des conséquences d’une bilharziose, maladie infectieuse provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces des zones tropicales. Une théorie peu crédible car aucun signe de fièvre ne fut évoqué dans son séjour.

En revanche, plusieurs symptômes apparus dans les dernières années de sa vie corroborent la théorie de la SLA,. Avant son voyage en Égypte, en 1828, Champollion ressentait des faiblesses dans les bras, des spasmes et des crampes, l’empêchant par exemple d’écrire de longues lettres. De plus, il aurait éprouvé des difficultés d’élocution lors de conférences d’égyptologie, et aurait développé une toux sévère due à des infections pulmonaires récurrentes. Des symptômes qui peuvent se développer dans le cas d’une SLA.  Mais le plus flagrant  se déroule quelques semaines avant la mort de Champollion : celui-ci aurait présenté les caractéristiques du syndrome d’enfermement (« locked-in syndrome ») et du syndrome pseudobulbaire, c’est-à-dire des rires ou des pleurs incontrôlables, symptômes qui accompagnent souvent la SLA.

220px-Jean-Francois_Champollion_1828_29

En cette soirée venteuse, 284 ans après ce funeste événement, nous fûmes accueillis par une joyeuse bande de jeunes (des vraiment jeunes), qui chantaient à tue-tête dans la bibliothèque. Une table se réfugia dans la salle informatique délaissée, alors que les autres avaient pris leurs quartiers, entassées, dans la grande salle – ambiance musicale garantie. Thomas fêta dignement son anniversaire d’un pack de boissons mousseuses. Plus très jeune, il atteint désormais mon âge vénérable, à un détail près: il faut le convertir en hexadécimal. Une propriété qui sera encore vraie lors de ses sept prochains anniversaires, mais pas lors du huitième. Alors, quel âge avons-nous en commun ?

Table 1, dite « En quête de vérité » : dans la quiétude ouatée de la salle informatique, VHS initie Joane et Julien à P.I. Les deux enquêteurs mâles finissent ex-aequo sur le score brillant de 17. Joane a mis un temps certain à saisir les subtilités de la géographie de Manhattan mais, avec 13, s’en sort avec une mention très honorable.

Table 2, dite « Conquise » : François-René, Dom, Michal, Tristan, Axel et Xel revivent WW2 à Quartermaster. Un jeu né sur Ulule, acquis avec patience par François-René, et qui fait revivre la seconde guerre mondiale en moins de 2h ! Ce jeu épuré et très dynamique vous place à la tête des principaux protagonistes de la Seconde Guerre Mondiale. Vous jouerez une ou plusieurs des 6 nations soit des Alliés soit de l’Axe: le jeu est donc idéal à 6. Vous récoltez des PV en occupant les zones de ravitaillement marquées d’une étoile. Après 20 tours de jeu, le camp avec le plus PV gagne la partie. Mais, si à la fin d’un tour de jeu, un camp possède une avance d’au moins 30 PV, celui-ci est alors immédiatement déclaré vainqueur ! Ainsi, une tension s’installe dès qu’un camp commence à prendre une trop grosse avance…Pour cette partie inaugurale, ce sont les Alliés qui s’imposent (Axel, Xel et François-René), malgré l’isolement de la flotte anglaise.

720b7aa383da41a43505071c000b14cd

Table 3, dite « Sclérosée » : Mickaël, Baptiste aux mains d’argent, et Jeff fréquentent l’univers viking de Blood rage. Ce sera l’ordre du podium final, le vainqueur, avec 161 PV, surpassant la somme des scores de ses concurrents (80 et 73).

Table 4, dite « Pharaonique » : Thomas, Jacques, Laurent et Julien-de-Paimpol: que du lourd pour une table bien studieuse de Battalia. Laurent s’impose au bout de la musique, de la nuit et des bières.

Table 5, dite « Déchiffrée » : à Codenames les bleus (Xel, François-René, VHS) écrasent 4 à 1 les rouges (Dom, Thomas, Jeff, Joane). Une victoire méritée, où l’on remarquera la plasticité du vocabulaire de François-René, qui réussit un beau job avec un «pipe 5», qui explora toutes les acceptions de ce mot, la culture cinéphile de l’équipe qui sur un «Cronenberg 2» devina Mouche et Fou, ou encore la subtilité d’un «alevin 2» qui pointait sur Ecailles et Fils alors que deux poissons étaient au menu. Une partie où l’on a parlé beaucoup, ri à la folie, et, aussi, un peu joué.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum