Séance de VENDREDI 10/02/2023 à Servel

Sr. K., Mestre Zen: Um Personagem de Bertolt Brecht - Budismo HojeEn ce 10 février, Bertolt Brecht aurait eu 125 ans, et reste considéré comme le chantre du théâtre épique, un style théâtral qui tente, par l’introduction d’un narrateur, de rendre le théâtre plus proche d’une épopée. Dans les tragédies antiques, ceci est réalisé par exemple par le chœur. Le théâtre épique s’oppose au théâtre dramatique qui, lui, cherche à captiver le spectateur par le saisissement (catharsis).

Le théâtre épique de Brecht est une rupture avec la conception du théâtre. En marxiste, il entend ses pièces comme des « instruments d’instruction, au sens de la pratique sociale révolutionnaire ». Pour pouvoir instruire, il faut déclencher le processus de réflexion. À cet effet, le spectateur doit prendre conscience du caractère illusoire du théâtre, et ne doit pas, contrairement à ce que demande la catharsis aristotélicienne, être prisonnier de l’action, avoir pitié des protagonistes, ressentir les événements comme un destin individuel. Au contraire, il doit voir la représentation comme une parabole des rapports sociaux et se demander comment les injustices présentées pourraient être modifiées. La théorie théâtrale de Brecht est politique : il voit ses pièces, écrites en exil, comme des tentatives de création d’un nouveau théâtre qui incite le spectateur à une réflexion distanciée et au questionnement.

A cette nouvelle soirée de Parties Civiles, on trouva beaucoup d’épopées, quelques drames, et pas moins de questionnements.

Table 1, dite « Têtes rondes et têtes pointues » (sous l’aimable plume de Marie-Anne) :  Partie d’initiation à Root par Fabrice, avec comme novices : Gilles, Kilian, Marie-Anne. Après une explication des règles communes, chaque joueur démarre avec un peuple aux caractéristiques et tactique de jeu spécifique. Gilles avec le peuple des oiseux des Eyries ( les oiseaux bleus) Killian avec l’alliance de la forêt (Souris vertes), Fabrice : le vagabond (mustélidé noir), et Marie-Anne avec la marquise des chats (chats oranges) Chaque faction a sa manière de jouer et de marquer des points.
La marquise des chats a commencé à prendre de l’avance visible avec les constructions (scierie et tour de recrutement), les Eyries ont commencé une vendetta, contre la marquise avec quelques coups d’alliés opportuns qu’étaient l’alliance de la forêt et le Vagabond. Gilles parvient à éviter la crise et ne change qu’une seule fois de despote à la tête de ses oiseaux. Le vagabond est surtout présent sur le territoire de la marquise, joue quelques alliances et peine à obtenir des objets car peu d’objets ont été manufacturés. L’alliance trouve difficilement ses marques malgré un beau coup pour réduire la présence de la marquise des chats. L’alliance est un peuple qui peut crée du chaos et jouer sur les équilibres des force, mais semble difficile à jouer.
Les chats de la marquise ont maintenu vaille que vaille les clairières construites, tandis que subtilement les Eyries re-construisent leurs nids. Cette action permettant à Gilles de se créer un moteur à points qui le fit rapidement et irrémédiablement prendre la tête. Une coalition tardive permis de temporiser d’un tour cette victoire. Pour cela, le vagabond sacrifia tous ses objets sur ces deux tours de jeu pour attaquer les nids et en détruire certains. L’alliance chercha à développer un peu tard sa rébellion, et la marquise était trop éloignée et à manquer de peu de finir la partie avant les Eyries.
Résultat : Gilles/les Eyries à 30 points, Marie-Anne/la marquise à 28 points, Fabrice/le vagabond à 19 points et enfin Kilian/l’alliance à 12 points.

Comment une société malade en arrive-t-elle à désigner un bouc émissaire, responsable de tous ses maux ? A travers une parabole grotesque et fantaisiste, Brecht tourne en dérision l’idéologie raciste dans une tragi-comédie musicale au pays du Grand Ibérin, où les Têtes Rondes décident d’exterminer les Têtes Pointues.
« Humaine est l’injustice mais plus humain est le combat contre l’injustice » 

Table 2, dite « Dialogues d’exilés » : à cette table on s’étale à perte de vue devant les marchés planétaires qui servent de décor à Coffee trader. Comme attendu, on y joue le négoce du café à l’ère de la  mondialisation. Benjamin, qui aime mettre en scène et commenter ses actions dans la plus pure tradition du théâtre épique, s’impose 1 petit point devant Matthieu. Neox et Xel ont apprécié ce moment d’éternité, surtout long vers la fin.

Dialogue d’exilés met en scène la rencontre de deux exilés au buffet d’une gare : Kalle, un ouvrier et Ziffel, un physicien. Autour de bières, une conversation philosophique s’installe.
« Le passeport est la partie la plus noble de l’homme. D’ailleurs un passeport ne se fabrique pas aussi simplement qu’un homme. On peut faire un homme n’importe où, le plus étourdiment du monde et sans motif raisonnable : Un passeport, jamais. »

Table 3, dite « L’opéra de quat’sous » :  à Mage Knight Marc inflige une rude défaite à Olive, par le truchement, notamment, d’un parapluie, qui n’est, pourtant, en général, pas considéré comme une arme par destination, sauf chez les bulgares.

L’opéra de quat’sous est une comédie musicale qui s’inscrit dans la logique carnavalesque, d’ambivalence et d’inversion, recourant à de multiples formes de parodie. Sa conception du temps est purement carnavalesque et les thèmes classiques de la littérature carnavalisée sont omniprésents, comme le déguisement, le « temps joyeux », ou le « bas corporel .
 » Tout ce que vous trouverez à coffrer ici, ce sont quelques jeunes gens qui veulent fêter le couronnement de leur reine en organisant un petit bal masqué. « 

Table 4, dite « Le cercle de craie » : attention, chef d’œuvre : Fred a fait l’acquisition de Terracotta Army, et s’il commence à expliquer les règles par le comptage des points, cela n’a rien d’un hasard tant celui-ci se révèle d’une redoutable complexité. Nous construisons un mausolée, qui enferme des militaires tels que soldats, officiers, arbalétriers, que l’on façonne à l’agile humide, mais aussi des chevaux, musiciens et autres serviteurs, que l’on recrute moyennant finances et talents. Toute la complexité du jeu réside dans le schéma que vont former ces différentes figures, qui rapportent des points selon différentes situations, et qui varient en plus selon les 5 phases du jeu. Pour corser le tout, les actions se programment sur un triple cercle dont deux sont des roues qui tournent et que l’on peut influencer, et chacune ne propose d’un seul emplacement par manche, à moins d’avoir recruté un « grand meeple » qui donne le privilège de s’incruster à un poste déjà pris. Cela peut être salvateur en particulier quand on se trouve en fin d’ordre du tour. Dans cette partie inaugurale, Franck, un autre adepte du théâtre épique qui aime à commenter ses actions et à tester ses hypothèses, prend un départ rapide, qui s’avèrera vite irrémédiable. Il s’impose avec 176 dans cette soirée qui consacre décidément les penchants brechtiens, suivi de Mickaël, 144, François, 128, et Fred, 125.

Dans le cercle de craie du Caucase, lors d’un attentat révolutionnaire, le gouverneur est assassiné. Son épouse fuit en abandonnant leur bébé, recueilli par une servante du palais. Mais l’enfant (héritier) est pourchassé par les révolutionnaires et la servante s’enfuit pour un long périple à travers le Caucase au cours duquel elle s’attire de nombreux ennuis à cause de l’enfant. La révolution avortée, elle est toujours traquée par les soldats qui veulent désormais rendre l’enfant à sa mère mais elle s’est attachée à lui et le considère comme son propre fils. À qui l’enfant sera-t-il accordé ? Le tribunal, dirigé par un juge extravagant, décide d’appliquer l’épreuve du cercle de craie : l’enfant est placé dans un cercle et les deux mères doivent tirer l’enfant de leur côté. La véritable mère sera-t-elle celle qui attirera l’enfant ? Non, ce sera celle qui refusera de faire du mal à l’enfant en l’écartelant.

Table 5, dite « Ventres glacés » : sous la plume de Vincent, nous retiendrons de cette partie de Massive Darkness qu’avec OlivierB, François-René et Jérôme, ils ont « vaincu sans péril mais non sans gloire, avec un centaure doré marquant l’éclat de son auréole mordorée, tandis que les squelettes tombaient sous le feu assassin de la roublarde « .

Ventres glacés est le premier film ouvertement communiste de la République de Weimar. Coécrit par Bertolt Brecht, qui supervisa l’ensemble de la production, il retrace l’histoire d’une colonie ouvrière autonome à Berlin. D’abord censuré pour « propagande communiste », il put ensuite être montré sous certaines conditions, sous la pression d’une partie de la presse. Le titre provient du dialecte berlinois kuhl (pour kühl, frais) et Wampe (ventre). Kuhle Wampe était aussi le nom d’un terrain de camping de Berlin. Le titre symbolise à la fois les difficultés du prolétariat et la vision d’espoir des auteurs incarnée par le communisme. Un des ouvriers y fait la remarque à un « nanti » que la classe aisée ne changera pas le monde, ce à quoi l’interpellé rétorque: « Qui changera alors le monde ? ». Il se voit répondre « Ceux à qui il ne plait pas ».

Table 6, dite « Irrésistible ascension » : à Tigre et Euphrate, Tristan, 15, déclara sobrement à propos de Xof, 19 : « Je lui ai appris à jouer. Il m’a appris à gagner ».

Composée de dix-sept scènes, la résistible ascension d’Arturo Ui est une parabole sur la prise de pouvoir nazi et son extension, transposée dans le milieu du crime qui s’était développé à l’époque aux États-Unis. La figure principale d’Arturo Ui représente Adolf Hitler, mais il emprunte aussi des traits à Al Capone. Dans l’épilogue, Brecht tire la leçon de la pièce : « Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds… Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ».

Séance de VENDREDI 6/10/2017 à St-Elivet

Le 6 octobre 1993, à trente ans, Jordan annonce sa retraite sportive, invoquant une perte de motivation. Il déclarera plus tard que l’assassinat de son père, quelques mois plus tôt, est une des causes de cette décision.

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James Jordan est assassiné lorsqu’il fait une sieste le 23 juillet 1993 sur une aire de repos de Caroline du Nord par deux adolescents, probablement attirés par la berline haut-de-gamme, qui seront localisés par des appels faits depuis le téléphone portable de la victime, et condamnés à la prison à vie.

Dans son autobiographie, Jordan écrit qu’il préparait sa retraite dès l’été 1992, l’épuisement dû à sa participation à la « Dream Team » aux Jeux olympiques de 1992 renforçant ses sentiments sur le jeu et son statut de célébrité. L’annonce de la retraite sportive de Jordan provoqua une onde de choc dans toute la NBA et apparaîtra en première page de nombreux journaux à travers le monde.

Cela semble loin déjà, mais il est vrai que cette retraite sera suivie d’un retour, d’une nouvelle retraite et d’un nouveau retour, avant son véritable dernier match NBA, le 16 avril 2003.

A Lannion, 24 ans après, il n’était pas question de retraite, mais plutôt de draft pour quelques rookies candidats à l’ardue sélection au titre de membre de Parties Civiles. Certains ont tenté leur chance, d’autres, membres de longue date mais rarement présents ces derniers temps, sont revenus regoûter à l’odeur entêtante du parquet de St-Elivet. Pour l’histoire, on retiendra de cette soirée un coast-to-coast stupéfiant à Macao, une table surpeuplée de 7 Wonders, et une homérique partie de Codenames qui se joua dans la dernière seconde du money time. Michael Jordan n’aurait pas détesté en être….

Table 1, dite « Coast-to-coast » : il n’est pas facile de se procurer  Macao, un jeu allemand du prolifique Stefan Feld (Notre Dame, les châteaux de Bourgogne…), et encore moins facile d’y jouer, car il ne fut jamais traduit en français. Mais cela n’arrête pas l’ultra-motivé Olivier, qui nous gratifia d’une réalisation entièrement maison d’une grande virtuosité, avec les fameuses roues à rayons tournant sur leur support, et des cubes en bois également découpés et peints à la main (voir illustration) ! Seules concessions au grand commerce, les barquettes d’îles flottantes dans lesquelles logent lesdits cubes en bois, et la boîte de fromage à tartiner qui accueille la réserve d’agent… Le jeu lui-même revisite les lois du commerce à Macao : on achète des marchandises, on part les vendre en mer, et on acquiert des cartes qu’il faut activer pour utiliser leur pouvoir. A ce mécanisme d’un grand classicisme, Macao ajoute un tour totalement original: la roue des ressources. Chaque début de tour est l’occasion d’acquérir des ressources, en nombre égal à la valeur d’un dé de la couleur correspondante, et qui doit, c’est là l’originalité, être placé à l’emplacement adéquat (1 à 6) sur la roue (donc 5 si la valeur du dé est 5). Or cet emplacement peut être éloigné de l’emplacement actuel, car on ne joue qu’un secteur de roue à son tour. De plus, un emplacement vide fait perdre 3 PV, tout comme chaque carte non activée. Du fait de cette particularité, il est difficile de prévoir le vainqueur car les échéances lointaines sur lesquelles sont accumulés les cubes (en général, les 5 et les 6, emplacements les plus juteux), sont décisives. Mais il ne faut pas partir trop tard non plus, car les emplacements pour vendre ses marchandises sur l’archipel sont limités…

Une partie où l’on joua donc les montagnes russes, et dont votre humble serviteur, bon dernier durant l’essentiel de la partie, renversa le cours grâce à un extraordinaire cost-to-coast (en basket, la traversée d’un terrain d’un bout à l’autre), et l’action simultanée de plusieurs cartes pour une combinaison explosive sur les deux derniers tours, où le diplomate et l’ambassade avaient le meilleur rôle. Une victoire éclatante avec 67 couronna cette stratégie, reléguant Dom, 63, Bruno, 57, et Olive, 33, aux rangs de spectateurs admiratifs.

Table 2, dite « Dream team » : à V.Commandos, une équipe de rêve composée de F.-R., Neox, Thierry, Jérôme, Baptiste et Julien de Lannion, parvint à une victoire collective presque aussi probante que celle de la fameuse Dream team. Comme ils étaient six, il fallait une victime, et c’est Jérôme qui fut laissé pour mort.

Table 3, dite « Draft » : rien de tel que Splendor pour drafter des petits nouveaux. C’est Mickaël qui s’y colle pour initier Nolwenn et son fils, et remporter aisément deux parties. L’examen se poursuivit ensuite à Kingdomino.

Table 4, dite « Salary cap » : une partie hors normes de 7 Wonders réunit un impressionnant parterre de vieilles gloires et de stars de Parties Civiles (avec Marvin en tête de gondole). Il n’était donc pas question de salary cap, ce mécanisme qui limite la masse salariale des clubs (99 M$ quand même pour la saison NBA en cours, il y a de la marge). Et comme à Parties Civiles on ne fait rien comme ailleurs, c’est le plus jeune et le moins salarié de la table qui s’est imposé, il paraît même qu’il fréquente encore les bancs d’école.

A propos d’argent, il était très rare que Jordan mette sa popularité au service d’une cause. Il est même presque aussi connu pour cela que pour ses exploits sportifs, notamment à cause d’une phrase controversée prononcée au début des années 1990, quand il avait refusé de soutenir publiquement un candidat démocrate noir face au sénateur de Caroline du Nord Jesse Helms, un adversaire déclaré des droits civiques. « Les républicains achètent eux aussi des chaussures », avait alors dit Jordan, sous contrat avec Nike depuis le début de sa carrière, en 1984.

TIntrigues à Veniseable 5, dite « Prise à 2 » : encore un nouveau jeu ce soir, et c’est Julien de Paimpol qui régale avec Intrigues à Venise, jeu où il s’agit de reconnaître son partenaire  au grand bal masqué de la Sérénissime. C’est Joan qui a déjoué les pronostics en s’imposant, gondolée devant Xel, Thomas et donc Julien.

Table 6, dite « Pick & roll » : on sait peu de chose de cette table de Tigre & Euphrate, sinon qu’elle investit l’espace feutré et confidentiel de la cuisRésultat de recherche d'images pour "pick roll"ine, qui fit écran avec le reste des tables comme dans un bon vieux pick and roll. Les vétérans Jeff, Jack et Gérard y auraient été cependant aperçus.

Table 7, dite « Saison régulière » : ici, la bande des habitués a poursuivi sa saison régulière de Mechs vs. Minions. Verront-ils les plays-off un jour ?

Table 8, dite « Money time » : nous en arrivons donc à cette table historique de Codenames, opposant les Rouges (Dom, Joan, Thomas, Olive et Xel pour le money time) aux Bleus (VHS, Mickaël, Guillaume, F.-R.). Jérôme doit aussi être crédité au générique, pourvoyeur non seulement du jeu, mais aussi des bières, et d’un oeil avRésultat de recherche d'images pour "bernard rhino"erti sur cette parti qu’il observa en spectateur désengagé et qu’il écouta aussi, car on y parle, et parfois ces parties tiennent du café du commerce (« J’étais super fier de moi, du coup je suis allé boire une bière »).

  • 1-0 pour les Bleus emmenés par VHS, qui sut attendre son heure (la disparition de Balle sur la grille) pour placer son Verdun 3 (Ville, Tir, Eclat), et finir par l’impeccable Loi 2 (Table, Balance) tandis que les Rouges s’égaraient dans une Sodomie mal maîtrisée… Certain.e.s crurent bon de railler certain.e qui voyait en Bernard Hinault un cycliste zoomorphe, mais la réalité dépasse parfois la fiction, comme l’illustre l’image ci-contre, qui montre que d’autres, qui avaient la corne du commerce, y avaient pensé avant…
  • 1-1: les Rouges égalisent sur une hésitation fatale des Bleus à propos d’un Endroit: Site, Espace et non Bois ! A cet instant, la discussion s’enflamme et deux camps s’opposent: les Picon-bière et les PABX, certains trouvant même un pied dans l’un comme dans l’autre.
  • Menés 6 mots à 2, les Rouges s’imposent dans un renversement stupéfiant après une Menstruation Bleue complètement déréglée: les évidents Rouge et Col n’étaient pas au programme, il fallait trouver Larme et Pointe, et demandez à qui vous savez pour le décodeur !
  • Les Bleus égalisent 2-2 sur un Braqueur 3 tout en autorité (Casse, Coffre, Main)
  • Pour le Money time, votre modeste narrateur prend la position du maître espion, et, après un beau début tout en harmonique romaine (Péplum et Esclave dévoilant Rome, Film, Cale, Cellule et Colonne), bute sur un Coiffeur incompris (Gel + Bras) et chute à l’instant décisif pour faire deviner Piano et Temps: le Concert proposé mena directement sur une Entrée aux allures de sortie de route… Solfège aurait mieux convenu et VHS fut invité à refaire des gammes. N’est pas Jordan qui veut !

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 25/10

3 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « Titi et FraFra » …

… où Jeff, Xel, François et Dominique se sont penchés sur Tigre & Euphrate. Jeff remporte la partie.

Table n°2 dite « Jacko le déconneur » …

… où Sly The Young accompagné de Jérôme, Audrey et MKS (ce dernier dans le rôle de Jacko) se sont penchés sur les Lettres de Whitechapel. Jacko a-t-il été plus futé que ses traqueurs ?

Table n°3 dite « Kiki la tulipe » …

… où Nicolas, Baptiste 1er dit « la brosse », Sly The Old et Votre Humble Serviteur se sont accrochés aux lèvres de  JiBee qui a expliqué (enfin il faut adapter la définition du mot à ce cas précis… c’est qu’on aime bien taquiner notre préz…) les règles d’un nouveau jeu de sa ludothèque : Keyflower. Le titre resta inexpliqué, cela étant le jeu fut joué en mode « découverte », sans prise de tête donc. C’est un subtil mélange de mécanismes connus, élégamment mélangés. Il s’agit pour chaque joueur de construire un petit village avec des tuiles sur lesquelles les joueurs lancent des enchères. Ces tuiles rapportent des points mais sont aussi génératrices d’actions de type : production / consommation / transport. Petit détail : les tuiles sont hexagonales, preuve que le jeu ne peut pas être mauvais. La connaissance des effets des tuiles a priori est utile, le jeu gagnera donc la dimension stratégique à la 2e partie et suivantes. Au final un titre rafraîchissant qui a mis à mal mon appréhension de la découverte d’un nouveau jeu, après deux titres qui ne m’ont pas inspiré du tout (Tzolk’in et Compound pour ne pas les citer), bien que des mauvaises langues vont attribuer certainement cet avis plutôt flatteur au fait que j’aie eu la chance de gagner plus de points que les autres – il serait une fausse modestie de dire que ceci ait gâché mon plaisir.

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Séance de MARDI à St-Elivet 17/09

3 Tables pour cette séance :

Table n°1 dite « à l’Est »…

… racontée par François :

Une table, dite « à l’Est »

Il y a exactement, 74 ans déjà, le 17 septembre 1939, les troupes soviétiques envahissaient la Pologne, 16 jours après la Wehrmacht et moins d’un moins après la signature du pacte de Munich, dont un volet secret attribuait à l’URSS l’Est de la Pologne. Plus près de nous, précisément 40 ans plus tard, une brèche était ouverte sur un autre front de l’Est: le premier McDonald’s français s’établissait à Strasbourg. Laquelle de ces deux percées a laissé le plus de traces dans le paysage d’aujourd’hui ?

C’est à l’Est aussi que s’engagea une partie de Brass entre Grégoire, Thomas, Baptiste (cheveu au vent), et VHS, dans une séquence improbable, qui vit l’occupation de deux villes par des mines inutiles, et la saturation les canaux. Le développement de l’industrie en fut gravement entravé, en particulier pour Grégoire dont on coupa tous les débouchés (après avoir tenté de le handicaper en le positionnant à l’envers de la carte). Le charbon florissait, mais trop tôt et ces mines finirent au rebut avec leur marchandise. A l’époque du rail, le paysage s’éclaircit. Je colonisai Manchester, Grégoire s’établissant au Nord, Thomas à l’Ouest, et Baptiste là où il trouva de la place. Le banquier fut magnanime, nous autorisant à emprunter à l’orée du dernier tour. Au décompte final, l’imposant chantier naval de Thomas le propulsa à 110 points, devançant VHS à 102, bien équilibré entre canaux et bâtiments, et Baptiste à 92. Pas suffisant cependant pour contrer les 125 points de Grégoire et son puissant réseau de canaux autour de Bolton, confirmant par là une hierarchie très convenue à ce jeu.

Suivit une partie de Citadelle, remportée par Baptiste le chevelu, qui « coiffa » ses rivaux en finissant son huitième quartier après avoir abondamment pillé les cartes des autres compétiteurs. S’il termina a égalité de points de carte avec Grégoire, condottiere devant l’Eternel, et Thomas, qui prit avec brio tous les rôles, sa prime de premier finisseur le laissa seul en tête. Puis, alors que la tempête sévissait à l’extérieur, deux vampires de Nosferatu (François-René, guidé par Thomas, puis JiBee, manoeuvré par VHS) prirent possession du centre. Face à face, et positionnés à l’extrême Est de la salle, ils subirent tous deux un sort cruel. Dehors, le vent d’Est redoublait de violence.

Table n°2 dite « welcome »…

… qui a accueilli Marie, une nouvelle sympathisante et qui a découvert Puerto Rico, le jeu d’une légèreté légendaire, parfaitement adapté à débuter en compagnie de JiBee, Jeff et François-René.

Table n°3 dite « panzer Tiger »…

… où Votre Humble Serviteur a fait re-decouvrir Tigre & Euphrate à Xel et Françoise. La galanterie de ces dames a permi à VHS de l’emporter.

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Séance de MARDI ailleurs qu’à St-Elivet 21/08

Une table unique racontée par Jeff :

Partie à 4 dite  » de Xel et des 3 François ». Car étaient présents, outre Chrystel, François, François-René et Jean-François.
C’est ce dernier qui vous relate la partie et qui a sorti pour l’occasion ‘Euphrat et Tigris’. Dans ce jeu, pour gagner, on doit réunir des cubes dans 4 couleurs et c’est celui dont la quantité minimale dans une couleur est la plus élevée qui gagne.

Après une explication de règles et une première fausse partie de mise en jambe (une règle avait été mal comprise, la partie a du être refaite), il y a quand même eu une vraie partie.

Chrystel a joué un jeu très offensif allant très souvent au conflit. Stratégie qui n’a pas donné le résultat escompté puisqu’elle finit avec un minimum de 1.
JF s’est blindé dans un coin engrangeant des points et a fait une jolie manœuvre pour s’approprier 2 monuments mais le jeu s’est terminé avant qu’il ne profite de la manne de ces monuments, à cause de François-René qui a joué par deux fois des catastrophes sur lui pour le retarder. Votre trésorier préféré finit avec un mini de 5.
François a construit un monument tôt, bien qu’il se soit fait roulé dessus par FR. Il finit à 7 points
François-René a bien su mener sa barque, et a créé des conflits quand il fallait. Dont un magnifique [conflit] qui a provoqué le retour au bercail de deux chefs de François et de deux chefs de Xel. Il finit avec un minima de 10.

Le gagnant est donc François dit « le René », suivi de François dit « le sans second prénom » puis François dit « le Jeff » et Xel dite « la non François »

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Séance de MARDI à St-Elivet 22/03

Une …

Table unique dite « la cruche a bouffé du lion » …

…  pour la séance de ce mardi. En effet, Franck – qui apprenait Tigre & Euphrate et ayant pour symbole une urne – a devancé d’un chouïa Emile (également apprenti nouveau de ce jeu) jouant avec le symbole du lion et qui devança d’un chouïa Votre Humble Seviteur qui se plaça devant Michal. Une partie très bastonnée, où finalement celui qui a bastonné le moins a gagné. Les scores ont été serrés comme un troupeau de gallinacés dans un poulailler par un -10°C dehors : 7/8/9/beaucoup pour le 1er, 7/7/8/9 pour le 2nd, 7/7/7/8 pour le 3ème et 5/?/?/? pour le 4eme.

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Séance de MARDI à St-Elivet 25/01

3 tables pour une séance de mardi, ce qui est bien une première selon notre archiviste.

Table n°1 dite « petite »…

…avec deux joueurs : Vcube et Marvin. Voici ce qu’en dit ce dernier :

Deux parties de Dominion contre Vcube.
La première aura permis de faire un rappel de règles à mon adversaire, qui en profite pour emporter une belle victoire à coup de sorcières et de malédictions (ce n’était pas faute d’avoir acheté des douves pour me prémunir). Du coup, on a fait une seconde partie qui m’a permis de jouer à la mode dite « de la chapelle ». Si la stratégie n’a pas été aussi efficace qu’elle aurait pu (il me restait des cuivres), j’ai tout de même sauvé l’honneur en remportant cette seconde partie. Bref 1-1 et nous en sommes restés là, mais avons convenu que Dominion mérite de sortir plus souvent.

Table n°2 dite « moyenne »…

avec 3 joueurs racontée par le trésorier :

Christophe, Lucie et Jeff pour 3 parties de  7th Wonder.
Les scores :
partie 1 – Christophe 49, Lucie 42 et Jeff 46
partie 2 – Christophe 41, Lucie 51 et Jeff 52
partie 3 – Christophe 61, Lucie 46 et Jeff 45

Les 2 parties gagnées par Christophe l’ont été sur un jeu « vert sans aucun bleu » alors que celle de Jeff l’a été sur un jeu « bleu – violet ».
Sur la dernière partie votre dévoué trésorier a tenté un jeu « jaune » c’est-à-dire des cartes de commerce. ca donne beaucoup de sou mais pas de points de victoires.

Table n°3 dite « grande » …

… avec 4 joueus : Michal, Gérard, JiBee et Votre Humble Serviteur qui a amené une relique : la boite de Tigre & Euphrate. Jeu sorti et expliqué en 20 minutes ; c’est le président qui commence le bal. D’office il se fait disputer ses places dans des combats de chef : normal, il est au sommet, sa position incite à le challanger. Michal et Gérard tentent des royaumes autonomes mais ce jeu n’est pas fait pour cela et les conflits intérieurs et extérieurs abondent. 2 temples construites attirent les convoitises et la lutte des chef ne fait que s’exacerber. A la fin on assiste à la création d’un grand royaume occupant le milieu de la carte et qui devient glouton. VHS s’y accroche comme une tique à un bout de peau juteux. Il réussit à y garder en permanence 2 chefs qui « pompent » les points du temple, et l’ultime attaque présidentielle qui chasse son chef agriculteur ne peut détourner le cours de l’histoire. Résultat :
JiBee : 5/5/8/12, Michal : 5/7/7/12, Gérard : 6/6/6/9, VHS : 8/10/10/14

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Séance St-Elivet 30/07 : -2 …

Cette fois-ci c’est un au-revoir à 2 de nos membres qu’on adresse : Sebastien et Fabien qui vont voir si on joue mieux ailleurs. Une terrible désillusion les attends… Néanmoins on a fait 2 tables :

Table n°1 :

Sylvain, Sebastien et JiBee ont joué à Tigre & Euphrate – LE jeu de Knizia, remporté par JiBee, puis à League of Six, un jeu de l’école tchèque, remporté par Sylvain.

Table n°2 :

Sebastien (celui qui s’en va) a souhaité faire un baroud d’honneur en découvrant les 2 jeux les plus pratiqués au sein de « Parties Civiles » : Agricola et Race for the Galaxy. Il a été accompagné dans l’apprentissage par Jeff, Pascal et Votre Humble Serviteur. La partie d’Agricola a été emportée par Pascal suivi de VHS, Jeff et Sebastien. La partie de RFTG a permuté les 2 premiers.