La Tour Eiffel est inaugurée le 31 mars 1889, en avant-première de l’Exposition universelle de Paris qui commémore le centenaire de la Révolution française. Construite en 2 ans, 2 mois et 5 jours sur les plans audacieux de l’ingénieur Gustave Eiffel, elle mesure 318 mètres et pèse 10.100 tonnes, avec 18000 pièces de fer et 2500000 rivets. Prévue pour être détruite après l’exposition, elle doit sa survie à l’installation à son sommet d’un émetteur radio qui a rendu sa conservation indispensable.
134 ans plus tard, tandis qu’une foule d’amateurs de théâtre envahissait les lieux, un quarteron d’aventuriers de Parties Civiles stockait fiévreusement des chaises dans un mouvement anticipateur d’une pénurie finalement non avenue, en attendant d’arpenter les villes du monde.
Table 1, dite « Absolute beginners » : à cette table, Thomas, venu avec Londres, en enseigne les préceptes à trois débutants. De Tristan, Frank et Baptiste, c’est ce dernier qui surprendra, en ravissant la première place au maître.
Table 2, dite « Cité obscure » : Armand, Olive, François-René et Jérôme triomphent du mal à Massive darkness.
Table 3, dite « Joute médiévale » : Table de Troyes à trois pour Fred (qui connaît), Olive (qui connaît moins) et Dom (qui connaît bien). Une partie où les événements néfastes ont joué un rôle important. D’abord parce qu’on les a laissés submerger la ville, la file de cartes a fini par déborder du plateau de jeu. Ensuite parce qu’ils ont exercé une lourde pression sur les finances municipales et prélevant la quasi-totalité des revenus perçus en début de tour. En compensation partielle le Boulanger a bien été utilisé par l’ensemble des joueurs pour se renflouer. Autre sous-efficacité, tous les joueurs ont laissé en fin de partie des cubes d’activité différée, des investissements mal utilisés, donc. Côté orientations, Fred a placé libéralement ses meeples sur les cartes d’activité tandis que Dom a peu à peu envahi les bâtiments publics, à la fin il y avait 8 meeples ce qui a bien aidé avec le personnage de scoring d’Olive. En effet le décompte final donne Dom vainqueur avec 40 PV, Fred 37 et Olive 23.
Table 4, dite « Des rois sans divertissement » : En fin de soirée, Tristan, Xel, Dom et Thomas rejouent à Régicide, c’est étonnant comme ses auteurs ont réussi à faire un bon jeu coopératif sur un thème classique de jeu vidéo (combattre des Boss de plus en plus puissants) avec un simple paquet de 54 cartes. Manque de chance, manque de coordination, manque d’à-propos dans les choix ? On ne saurait dire mais on vit 4 défaites, au stade des Valets ou des Reines. La fois précédentes nous étions allés jusqu’au dernier Roi et on attend encore de voir une victoire.
Table 5, dite « Destination finale » : après avoir planché sur un jeu japonais prometteur mais aux règles touffues que personne ne maîtrisait, Xel, Baptiste-aux-mains-pleines, Neox et Steven rebroussent chemin, et se rabattent sur le plus classique Keyflower, qui donne l’occasion au Président de briller.
Table 6, dite « Exposition universelle » : le très populaire Twilight Struggle fait un nouvel adepte : François, sous casaque soviétique, prend un excellent départ, étendant son emprise sur l’Asie et culminant à 12 PV d’avance, quand la victoire s’adjuge à 20. Mais la révolution n’est pas un chemin de roses, et l’ami américain revient peu à peu dans le game, étendant inexorablement sa présence à tous les coins de la planète. La bataille est particulièrement sourde en Pologne, qui sera l’épicentre de la partie. Il rend les armes à Mickaël au bout de la nuit, abdiquant sur une domination Europe totale, qui met fin derechef à la partie.