Séance de VENDREDI 14/10/2016 à St-Elivet

Le 14 octobre 1066, à Hastings, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, défait les troupes du roi d’Angleterre, Harold qui meurt d’une flèche dans la bataille. Guillaume, qui après sa mort, en 1087, sera surnommé le Conquérant, est proclamé roi d’Angleterre sous le nom de William.  C’est la dernière tentative réussie de conquête de l’île, et la naissance de l’Angleterre moderne

La bataille de Hastings sera immortalisée dans l’une des cinquante-huit scènes de la célèbre tapisserie de Bayeux, brodée entre 1066 et 1077. Qui a eu l’idée de la Tapisserie de Bayeux… qui est d’ailleurs une broderie ? Les spécialistes du sujet sont partagés. Le commanditaire le plus communément évoqué est Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume,  pour orner la cathédrale de Bayeux  et conter par l’image les exploits de Guillaume à ses sujets, dont peu savent lire. Odon, reconnaissable à sa tonsure ecclésiastique, est lui-même en bonne place dans la tapisserie puisqu’il participe à la bataille en personne, muni d’un bâton au lieu d’une épée — les ecclésiastiques ayant le droit de frapper l’ennemi, mais pas de faire couler le sang.

A St-Elivet, le 950è anniversaire de cet événement qui inspira la tapisserie de Bayeux fut célébré à grands renforts d’une pâtisserie des aïeux, la gaufre (que, dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris pour un demi-dernier). Joan était à la manœuvre pour une réalisation parfaite sous forme d’oxymore géométrique entre les fameux petits carrés et sa propre rondeur, et aux doux parfums d’enfance, comme Proust a su les relater dans un passage célèbre du côté de chez Swann (où il était, bien sûr, question d’une madeleine).

Table 1, dite « sans motif précis » : Xel, Thierry, Agnès et Bruno lancent un Mystérium dont personne ne réussira à sortir vainqueur.

Table 2, dite « ça plane pour elle » : Baptiste engrange les cotisations mais trouve le temps de convier Xel, Joan, et Julien à Mission: planète rouge. Ce jeu semble faire l’unanimité et c’est Joan qui se fait sauter la gaufrette à l’issue d’une partie disputée.

Table 3, dite « cousue main » : dans l’espace clos de la cuisine propre aux préparations au longs cours, l’équipe de choc d’inspecteurs patentés (Dom, FR, Thomas, VHS) se lance dans le cinquième opus de Sherlock Holmes: Détective Conseil, intitulé Le mort mystérieux. On ne peut bien entendu pas dévoiler ici l’intrigue dans ses détails, mais sachez q’un message codé, présent dès l’exposition, nous aura donné du fil à retordre… Nous avons péniblement cherché à renouer le fil des différents événements, et terminons cependant avec le score très honorable de 35, grâce à une intuition fulgurante de Dom qui a permis au groupe de se refaire la pelote.

Table 4, dite « tapis volant » :  Agnès, Thierry, Bruno et Olivier se lancent dans Les voyages de Marco Polo, une partie studieuse remportée par le dernier cité.

Table 5, dite « décousue » : Paul, Julien – de Paimpol, Mickaël et Jeff explorent Mare Nostrum. Une partie dont Julien perdit le fil, troublé de laisser la victoire à Paul, au point qu’il en laissa son pull sur la chaise. Xel, qui s’en aperçut, le confiera aux bons soins de Joan.

Table 6, dite « aux conquérants » : Nicolas II, Jack, Tristan et Michal se lancent dans un Scythe que l’on imagine épique, forcément épique, et que le premier nommé s’adjuge.

Table 7, dite « embobinée » : Mickaël, Dom et VHS essaient Eternity. Voici un jeu de plis au principe simple: il s’agit de remporter des plis avec trois couleurs de cartes, dont l’une à un moment donné joue le rôle d’atout, mais avec un mécanisme vicieux de pari sur le nombre de plis réalisés qui influence énormément le jeu, car il attribue un bonus, bonus qui va croissant au fil des trois manches (2, 4 et 7 points). C’est Mickaël, avec 19 (avec le bonus à 7) qui remporte cette partie inaugurale devant Dom, 14 (gratifié également du bonus à 7), et VHS, 10. On devrait revoir ce jeu sur les étals de Scorfel, équipé d’un démonstrateur.

Table 8, dite « le cinquième aliment » : Agnès, Dom, et Joane, les bleus, affrontent Xel, Thierry et VHS, les rouges, dans un Codenames réclamé à grands cris nonobstant l’heure tardive. Une partie remportée sans équivoque par les rouges, emmenés par un Thierry au meilleur de sa forme dans un Varan 3 (Dragon, Peau, Dent), VHS étant au diapason sur un Colisée 3 (Rome, Cirque, Boxer) pendant que les bleus se gaufraient allègrement, échafaudant d’improbables coups de billard à trois bandes où Joan et Dom se répondaient étonnamment, à l’image de cet Aliment 5, qui dévoilait 4 mots, le cinquième restant enfoui à jamais, et ce n’était pas Pépin (ni Gaufre, qui n’est pas un mot du jeu mais pourrait le devenir). Une partie conclue sur un coup de poker de votre modeste narrateur, qui, avec 3 mots en main (Boxer, Mine et Livre)  lança un très tactique Mike Tyson 1 (même Xel identifia Boxer), pour laisser jouer les rouges (qui avec 5 mots restants n’avaient aucune chance de conclure). Le coup réussit: le Tissu 3 lancé par Joan élimina la Bande, intrus gênant, et qui me permit de proposer un Dessinateur 2, qu atteignit sa cible pour les deux mots restants.

Table 9, dite « bubble star » : Nicolas II mystifie Julien à Bubblee pop – je ne vois rien à ajouter à ce constat bleu comme une orange.

Table 10, dite « le dixième commandement » :  Julien mate Nicolas II à Alien menace – je ne vois rien à ajouter à ce constat vert comme une guêpe.

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Séance de MARDI 11/10/2016 à St-Elivet

Cette année, l’association a démocratiquement décidé d’enrichir sa collection avec 2 jeux : Cash & Guns et Mission Planète Rouge. Ce dernier est déjà sorti plusieurs fois à la satisfaction générale. Pour célébrer la soif de découverte qui a amené l’humanité à explorer cette planète lointaine et peu accueillante, tout autant que la civilité des adhérents qui ont participé au processus de sélection de ces jeux, ce soir les différentes tables recevront le nom de sondes qui ont réussi à amarsir sur le sol caillouteux de la planète rouge.

Table 1, dite « Spirit » [posée en 2004, communication perdue en 2010 après qu’elle s’est ensablée] : animés d’un bel état d’esprit et prêts à passer la soirée sur un gros jeu stratégique, Bruno, Xel, Paul et Jean-Yves se lancent dans une partie de Russian Railroads. Partie qui durait encore quand les autres tables se dispersèrent, mais dont nous parvinrent quelques couinements devant le rythme avec lequel Bruno, tel une locomotive emballée, progressait sur la piste de score.

Table 2, dite « Curiosity » [posée en 2012 et toujours active] : en guise de préliminaire, VHN invite Frank à essayer Bubblee Pop, tiré du lot de jeux donnés par Blackrock Games dans le cadre de Scorfel. Derrière son aspect cartoon et sa  jeu mécanique de jeu vidéo se cache en fait un intéressant petit jeu de réflexion à 2. Frank emporte cette première confrontation.

Table 3, dite « Opportunity » [posée en 2004 et toujours active, un record alors qu’elle ne devait durer que quelques mois] : attendre le fin de la partie précédente, c’est l’occasion pour une joyeuse assemblée (les Nicolas -Neox et N2-, Baptiste-les-chèques, Jocelyn, Agnès –une nouvelle tête- et Thierry) de s’échauffer avec un petit Croc au cours duquel de multiples membres ont été dévorés (aucun remboursement même partiel de cotisation n’est envisageable, me fait savoir le trésorier).

Rapidement , les tables 2 et 3 se recomposent.

Table 4, dite « Viking 1 » [posée en 1976, communication perdue en 1982 suite à une erreur humaine lors d’une mise à jour logicielle] : Neox, Baptiste et Jocelyn continuent l’exploration de notre acquisition récente Mission Planète Rouge (2e édition). Les deux derniers s’entredéchirent comme deux guerriers nordiques se défiant en combat singulier et laissent un boulevard à Neox qui confirme sa maîtrise totale du jeu. Il n’a pas confirmé la rumeur indiquant qu’il est en pourparlers avec Elon Musk pour prendre place dans sa première fusée pour Mars.

Table 5, dite « Mars 3 » [première sonde posée en 1971, communication perdue après moins de 30s] : Mars était le dieu de la guerre et en un certain sens, les joutes moyennageuses étaient un simulacre et un entraînement à la guerre. Ainsi, Nicolas-2, Agnès, Frank, Thierry et VHN se lancent dans un Camelot dont ils maîtrisent rapidement les subtilités des combats plus ou moins nobles entre chevaliers. Il y a eu de superbes passes d’armes, depuis le tournoi remporté par Frank avec un unique 2 jaune jusqu’aux épiques joutes violettes dont l’une se termina avec exclusivement des cartes blanches sur la table. Satisfactions multiples pour Nicolas : c’est son jeu, il a pu exploiter sa connaissance de la distribution des cartes Action et de leurs effets, on utilise (enfin ! après tout c’est Parties Civiles) les vraies règles et il emporte la partie après une belle remontée.

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Séance de VENDREDI 07/10/2016 à St-Elivet

Le 7 octobre 1337, à l’abbaye de Westminster, le roi d’Angleterre Édouard III lançait publiquement un défi à son cousin, le roi de France: contestant la légitimité de Philippe VI de Valois, il revendique la couronne de France pour lui-même. C’est le début de la guerre de Cent Ans.

Bien des années plus tard, une session beaucoup plus pacifique eut lieu à St-Elivet, quoi que les vélléités belliqueuses n’en furent pas absentes.

Table 1, dite « La paix des braves » : dans un bel hommage au nouveau prix Nobel de la paix, Josselin, Nicolas II et Baptiste (au front luisant) se lancent dans un San Juan que s’adjuge le dernier nommé.

Table 2, dite « Mars attacks » : Xel, Dom, VHS et, Baptiste (au coeur d’or) s’initient à Mission: planète rouge. Ce jeu, récente acquisition de l’association et déjà dévoilé la semaine dernière est une improbable mais heureuse combinaison de Citadelles et d’Alien Frontiers. Il faut bien choisir ses cartes de rôle pour faire décoller ses fusées, sans quoi le gadin est assuré, comme le montre l’agent de voyages, un rôle délicat à exploiter (j’échouai par deux fois à utiliser son pouvoir). Un point de règle suscita un débat durant et après la partie: faut-il lire la carte découverte qu’on pioche avant de la placer ? La réponse unanime (ex post) des participants fut oui, la règle n’étant pas détaillée sur ce point. Au final, Baptiste a décollé très haut et avec 53 PV, dame le pion à ses lointains poursuivants Dom (36), VHS (31) et Xel (29).

Table 3, dite « Bataille navale » : à cette partie découverte de l’exemplaire de Captain Sonar reçu pour Scorfel, pas moins de trois parties furent jouées rassemblant une dizaine de joueurs, et la concentration était à son comble dans la grande salle du RDC.

Captain Sonar

Table 4, dite « De toutes les couleurs » :  Nicolas II initie Xel, Dom et VHS à Camelot qui se révèle être un jeu aussi subtil que riche. Une partie où Xel nous en a fait voir de toutes les couleurs.

Table 5, dite « Permis de tuer » : Thomas, Thierry, François-René et Julien (de Lannion) s’entretuent pendant 10 minutes, au jeu éponyme 10′ to kill.

Table 6, dite « Duel sous la lune » : Nicolas II et Baptiste se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé périt.

Table 7, dite « Mort à l’arrivée » : Nicolas II, Dom, Thierry et Mickaël, les bleus, défient Xel, François-René, Thomas et VHS, les rouges, dans un Codenames homérique. Dans une partie où l’onanisme pratiqué à répétition par les bleus eut des conséquences fâcheuses (dont celle de projeter le Liquide, mot assassin), la clairvoyance des bleus à éclaircir les oracles même les plus brumeux (l’historique Garrincha 3: Génie – élu membre de l’équipe mondiale du vingtième siècle, Centre – c’était un ailier et non pas un milieu, donc il en adressait et des beaux, Pont comme ses géniaux petits ponts), ou encore l’antique Trirème (voir image ci-dessous), qui visait Cale et Double, fut récompensée. La victoire des rouges 3 – 2 fut scellée par une mauvaise intuition de Dom sur le dernier coup, qui opta, au doigt mouillé, pour le dernier mot des rouges (Table), alors qu’il fallait choisir Ordre, héritage d’un Académique 2 laissé en route. A la décharge du maître espion bleu (Thierry), trouver un mot rassemblant bobine, manche et ordre n’était point chose aisée (Pêche, bien choisi, permettant de dévoiler les deux premiers). Quant à l’intuition qui mena mystérieusement Dom à la table, on ne saurait l’expliquer. Comme l’écrit Laurent Binet dans la septième fonction du langage, « L’intuition est un concept commode, comme Dieu, pour se dispenser d’explications ».

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Séance de MARDI 04/10/2016 à St-Elivet

L’ordonnance du 4 octobre 1945 institue une « organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ». C’est le Conseil national de la Résistance qui instaure ce nouveau régime pour unifier toutes les formes d’assurance sociale existant en France au sein d’une caisse unique, financée par une cotisation interprofessionnelle à taux unique, et gérée par des représentants syndicaux. C’est la naissance de la sécurité sociale qui nous semble si familière aujourd’hui…

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71 ans après, plusieurs pathologies ont été observées au centre St-Elivet, et la pandémie fut évitée de justesse. Heureusement, votre humble serviteur, célébrant St-François d’Assise, avait ramené des paniers de pommes fraîchement cueillies, et comme chacun sait: an apple a day keeps the doctor away.

Table 1, dite « Incurable » : Jérôme, Xel, Jean-Yves et VHS se lancent dans une partie de Ghost stories, le jeu où on ne gagne jamais. Car nombreux avant nous furent tombés pour mettre fin au règne de terreur de Wu-Feng, le Seigneur des Neuf Enfers. L’urne funéraire qui abrite ses cendres fut cachée dans le cimetière d’un village de l’Empire du Milieu. Les années ont passé, les générations se sont succédé et l’héritage maudit fut oublié des vivants. Terré dans les enfers, Wu-Feng n’a rien oublié: l’ombre de son incarnation s’étend sur les villageois inconscients du danger qui les menace. Nous, moines taoïstes, garants de la frontière entre les morts et les vivants, armés de courage et de foi, n’avons pu renvoyer Wu-Feng dans les Enfers, succombant à l’une des trois conditions de défaite: « Une quatrième tuile du village est hanté. Les fantômes ont retrouvé l’urne funéraire de Wu-Feng. Le monde des vivants n’existe plus.. ». A notre décharge, l’incarnation de Wu-Feng (que nous n’avons donc pas eu le loisir de croiser) avait pour nom Uncatchable….

Table 2, dite « Effet secondaire » : Neox, Josselin, Baptiste (en pleine phase de collecte de chèques ce soir-là) inaugurent Mission: planète rouge. Initialement paru en 2005, ce jeu de majorité simple et rapide, basé sur un système de sélection de personnages proche de celui du célèbre Citadelles a été réédité l’an dernier par FFG. Jusque-là, seuls les américains pouvaient profiter du superbe matériel et des nouvelles règles, permettant d’une part de lisser les effets les plus « violents » du jeu, mais aussi et surtout de pouvoir jouer de 2 à 6 joueurs ! Le jeu bénéficie maintenant, enfin, d’une version française qui vient d’arriver tout juste sur les étals.

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Cette partie découverte fut remportée deux fois par Neox, qui avait vu les règles avant en vidéo, comme quoi le bachotage, ça rapporte encore…

Table 3, dite « Agoraphobe » : Nicolas II, Paul et Franck jouent à Welcome to the dungeon. Franck s’impose sans effort. Les mêmes enchaînent ensuite sur un Camelot, que Paul s’adjuge.

Table 4, dite « Premier vaccin » :  c’est l’heure du bizutage des braves pour Dom, qui défie avec panache à Caylus le grand Protagoras, alias JiBee (par l’odeur du jeu arraché à son canapé), mais aussi Jeff et Tristan. Le petit nouveau (à ce jeu historique) fait bonne figure (56) en complétant un podium que domine JiBee, who else (97), et son dauphin Tristan (90). Jeff, resté collé aux basques de Dom (~50) ne montera pas sur la caisse.

Ce compte-rendu lapidaire résume imparfaitement cette table, mais Dom nous en offre, de l’intérieur, une exégèse à la mesure de son talent d’observateur aiguisé autant que d’acteur engagé (merci à lui !):

« Après avoir proposé avec un enthousiasme teinté de naïveté de découvrir un classique, Caylus, VHN se retrouve entouré de trois fauves salivant et aux babines retroussées : JiBee, Jeff et Tristan qui s’avèrent tous les trois avoir pas mal de parties au compteur. Soulignons la qualité des explications du Président qui, soucieux de faciliter l’introduction, a pris soin de distiller à votre honoré néophyte quelques utiles conseils et remarques tirés de son expérience. Nous passerons rapidement sur le déroulement de la partie qui a vu un prévôt dans l’ensemble bienveillant et deux groupes de joueurs lutter à distance sur la piste de score : chez lez centenaires, JiBee prend le pas de 7 points (97 à 90) sur un Tristan avec plus d’un tour dans son sac tandis que chez les cinquantenaires Dom coiffe de 6 points (56 à 50) un Jeff victime d’inattention.

Quant au jeu, parfois présenté comme un monstre froid et laid « à l’allemande », je ferais quelques remarques :

  • le thème fait sens (construire la ville et rénover le château pour acquérir du prestige) et le matériel est raisonnablement attrayant
  • même si aujourd’hui le « placement d’ouvriers » est un mécanisme ludique banal, il faut imagine la nouveauté qu’a représenté Caylus quand il a été publié en 2005. Et dans le genre il me semble toujours excellent, depuis la nécessité de payer pour aller chez les autres, la résolution des actions dans l’ordre de la route qui permet d’intéressantes combinaisons (et de redoutables erreurs !) jusqu’à la tuile « porte » qui ajoute une dimension bluff et suspense
  • difficile d’être formel après 1 partie, mais on sent aussi une grande variabilité/plasticité du jeu du fait qu’on ne pose pas ses ouvriers sur les cases d’un plateau fixe, mais sur une suite de tuiles dont la nature et l’ordre d’entrée en jeu change à chaque partie. Difficile donc de s’en tenir à une recette stéréotypée.
  • en fait plutôt qu’un jeu allemand qui déroule les poncifs de la conversion argent/ressources/bâtiments/points de victoire, c’est au contraire un jeu représentatif de la « French touch » qui y ajoute une dimension de bluff, de coups bas, possiblement de négociation ou, comme l’a fait très justement remarquer JB, de psychologie. Alors oui on peut jouer dans son coin ; mais si on veut gagner, il y a intérêt à prêter attention à ce que font les autres. Et il mérite sa place parmi les très bons « gros jeux » de stratégie. »

Table 5, dite « Soporifique » : La table 1 (rejointe par Paul à la fin) enchaîne sur une partie de Sbires, qui se prolongera jusqu’à potron-minet, et qui, après d’innombrables combats, voit la victoire finale de Jean-Yves (27) devant Jérôme (20), VHS (15) et Xel-Paul (12, mais 19 avant l’irruption de Paul au quatrième jour….)

Table 6, dite « Antalgique » : Nicolas II et Josselin se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé survit.

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