Dans la nuit du 18 au 19 février 1942, le sous-marin français Le Surcouf disparait corps et biens au nord du canal de Panama. Le rapport officiel américain conclut que la disparition du Surcouf est due à un abordage accidentel avec le cargo américain Thomson Lykes. Comme tous les sous-marins de cette époque, an absence de snorkel (tube à immersion périscopique permettant à un sous-marin de faire fonctionner ses moteurs Diesel, les alimentant en air sans avoir à faire surface), il naviguait la nuit en surface pour recharger ses batteries d’accumulateurs, ses feux de navigation évidemment éteints pour ne pas être repéré.
Bien plus tard, le rapport d’enquête de la commission française conclura de son côté que sa disparition fut la conséquence d’une méprise. Un hydravion américain de patrouille anti-sous-marine chargée de la défense de ces mêmes eaux aurait bombardé le Surcouf, le confondant avec un grand sous-marin allemand ou japonais. Cette version de l’enquête est étayée par plusieurs éléments matériels et témoignages. Le drame fit 130 morts (dont 4 marins britanniques), sous les ordres du capitaine de frégate Louis Blaison. Un monument commémore son souvenir sur la jetée du port de Cherbourg.
83 ans après, à Lannion, trois tables groupées, pour le meilleur et le pire.
Table 1, dite « Sabordage collectif » : Julien, Steven, François-René, Younaël et Adélie s’essaient à Picto rush, qui se solde par la victoire ex-aequo des deux derniers cités. Le jeu n’a pas fait l’unanimité, allant à rebours de sa promesse de jeu rigolo, selon les avis recueillis à chaud.
Table 2, dite « Bataille rangée » : On inaugure ici Les rats de Wistar – jeu de placement d’ouvriers où l’on doit gérer sa famille de rats et prouver son aptitude à développer son campement, voire diriger toute la colonie – et personne ne quitta le navire, pour un joli tir groupé collectif : Marc (51) l’emporte devant Mickaël (47), Xel (45), et Olive (42).
Table 3, dite « Snorkel activé » : Le désormais classique Wyrmspan donne lui aussi lieu à une bataille rangée entre quatre joueurs qui ne s’en laissaient pas conter, enchaînant les actions et les combinaisons. François réussit une manœuvre brillante, planifiée 10 coups à l’avance (8 PV à la clé), mais, victime d’un jeu de dupes au sujet des dragons serviables et d’un zéro pointé aux marqueurs de fin de partie sur la guilde, il termine à 77. Nastassia présente une belle feuille de marque à 84, juste derrière l’intrépide Marie-Christine, qui excelle dans les marqueurs de fin de partie (24 !) et score 85. Mais Dom, en apnée tout au long du parcours avec ses combinaisons à rallonge (à croire qu’il avait un snorkel), l’emporte au métier avec 88 grâce à 18 PV sur la guide et 16 œufs. Les scores respectables témoignent d’une bataille farouche dans cette partie de haute volée.