Initialement, Gustave Eiffel, ingénieur passé maître dans l’architecture du fer, avait prévu douze mois de travaux. En réalité, il faudra en compter le double. La phase de construction débute le 28 janvier 1887, et s’achèvera en mars 1889, juste avant l’ouverture officielle de l’Exposition universelle.
Dès la première exposition universelle (Great Exhibition of the Works of Industry of All Nations, Londres, 1851), les gouvernants s’aperçoivent derrière l’enjeu technologique une vitrine politique. En démontrant son savoir-faire industriel, le pays accueillant l’exposition signifie son avance sur les autres puissances européennes qui règnent alors sur le monde.
En juin 1884, deux ingénieurs des entreprises Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier, se penchent sur un projet de tour métallique de 300 mètres. Ils espèrent pouvoir en faire le clou de l’Exposition de 1889.
Le 6 juin, Maurice Koechlin dessine le premier croquis de l’édifice. Le dessin représente un haut pylône de 300 mètres, où les quatre piles incurvées, se rejoignant au sommet, sont reliées par des plates-formes tous les 50 mètres. Gustave Eiffel voit cette esquisse, dit ne pas s’y intéresser, mais autorise de poursuivre l’étude. Stephen Sauvestre, architecte en chef des entreprises Eiffel, est sollicité et redessine complètement le projet pour lui donner une autre envergure : il rajoute de lourds pieds en maçonnerie et consolide la tour jusqu’au premier étage par le truchement d’arcs, réduit le nombre de plates-formes de cinq à deux, et surplombe la tour d’une « coiffe » la faisant ressembler à un phare.
Cette nouvelle mouture du projet est à nouveau présentée à Gustave Eiffel qui, cette fois-ci, se montre enthousiasmé. À tel point qu’il dépose, le 18 septembre 1884, en son nom et ceux de Koechlin et Nouguier, un brevet « pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d’une hauteur pouvant dépasser 300 mètres ».
Bien vite, il rachètera les droits de Koechlin et Nouguier, pour détenir les droits exclusifs sur la future tour, qui, de ce fait, portera son nom.
Gustave Eiffel n’a donc pas conçu le monument, mais s’est appliqué à faire connaître son projet auprès des gouvernants, des décideurs et du grand public, pour pouvoir construire la tour, puis à en faire, aux yeux de tous, plus qu’un simple défi architectural et technique.
133 ans ans après, à Lannion, une réunion au sommet réunissait les joueurs de Parties Civiles.
Table 1, dite « Marque déposée » : voyage sympathique avec Xel, Audrey, François-René et votre serviteur dans La forêt des frères Grimm – un jeu de placement apporté par Lucas, où il s’agit de construire le premier trois maisons, en paille, en brique ou en bois, au choix. On peut aussi réciter des fables et loger des amis dès qu’on a construit des murs. Cela se joue bien, avec un mécanisme assez chaotique car le marché des matériaux et l’effet des fables sont imprévisibles. Votre narrateur remporte cette partie sur le fil grâce à deux coups qui furent fatals à ses adversaires: le Loup qui fit disparaître une pile de briques, et le Grenier secret qui multiplia ses bottes de paille, combinaison qui mériterait une marque déposée. Audrey n’était pas loin, mais avoir construit un quatrième sol lui fut une coquetterie fatale.
Table 2, dite « Exposition universelle » : à It’s a wonderful world Lucas fait exposition universelle de ses talents, l’emportant avec 79, devant RomJé, 54, et Benjamin, 27. Frustré, Benjamin a remis le couvert avec Lucas. On devine sans peine l’issue de cette revanche.
Table 3, dite « Hauteur de vue » : à Azul votre serviteur bâtit une oeuvre de patience et de méthode, qui culmine par une victoire au sommet (68), devançant, à l’issue d’une partie de haut vol, Xel, 60, et François-René, 55.
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