
Le 7 janvier 2015, Michel Houellebecq publiait son nouveau roman, Soumission. Le même jour avait lieu l’attentat contre Charlie Hebdo, qui venait de le mettre en une en habit de mage. Quatorze ans après plateforme, l’écrivain décrivait de nouveau dans son œuvre un attentat terroriste aux accents prémonitoires.
Pour tenir le coup, disait Houellebecq, je me suis souvent répété cette phrase de Schopenhauer : « La première — et pratiquement la seule — condition d’un bon style, c’est d’avoir quelque chose à dire. » A Parties Civiles, la condition est remplie, voyez plus bas. Pour le style, on vous laissera juges de nos emprunts au titulaire du prix Goncourt 2010.
Table 1, dite « Demain sera féminin » :  Nous retrouvons ici Martin Wallace – auteur bien connu de Age of Steam, Brass, Via Nebula ou encore Disque Monde – avec une nouvelle version, retravaillée et rethémée, de « Ankh Morpork » qui fut réédité en son temps en version francophone sous le nom plus connu de Disque Monde. Eh oui, Nanty Narking est bien une nouvelle édition de Disque Monde ! Nous voilà donc à Londres, en pleine époque victorienne, avec un opus tout droit sorti de l’univers littéraire de Charles Dickens et d’Arthur Conan Doyle, qui ont inspiré les romans de Sir Terry Pratchett et sa fameuse série d’Annales du Disque-Monde.
Pour cette partie inaugurale, Xel surprit Doc Nico et votre serviteur, en triomphant à cette partie brève par le truchement de l’apparition de problèmes (car oui, c’est un des charmes de ce jeu, chacun a un objectif secret, et pas forcément facile à deviner).
Nous avons ensuite enchaîné à Splendor, qui a donné le même vainqueur (Xel 15, DocNico 12, VHS 11). Pas de doute, comme l’indiquait, dans Les Particules élémentaires, le slogan du catalogue des 3 Suisses: « Demain sera féminin ».

Table 2, dite « Décourageante » : Benjamin, Olive et Dom s’installent pour une partie de Spyrium, un jeu où on achète des cartes et on doit construire un petit moteur qui produit des cristaux de spyrium, des sous et finalement des PV. Il faut aussi penser à acquérir des meeples supplémentaires pour démultiplier ses actions. A ce jeu, c’est Benjamin qui s’empare dès le premier tour d’une carte à pouvoir permanent qu’il va utiliser à bon escient. Le moteur de Dom a quelques ratés, sans compter qu’il s’égare inutilement à développer les Résidences. Quant à Olive, une mauvaise lecture d’une carte de conversion (A donne B et non pas B donne A !) le fait sortir de la piste (de score). Au final Benjamin s’impose avec 77 PV devant Dom 71 et Olive 54. Oui mais une lecture ultérieure des règles du jeu fait ressortir qu’on a oublié de percevoir nos revenus en début de tour, ce qui aurait amélioré la situation d’Olive (beaucoup) et Dom (un peu). « Match nul » donc, comme le suggérait le Chevalier noir dans Monty Python Sacré Graal, du fait d’une erreur aussi décourageante qu’un papier peint.
Table 3, dite « Une histoire simple » : à cette table de 7 Wonders Armada Justine, 89, encadre sur un podium de haut vol Thibault, 92, et Nicolas II, 84, dans une partie où ils ont eu l’air de bien s’entendre. « Ce n’est pas aussi compliqué qu’on le raconte, les relations humaines : c’est souvent insoluble, mais c’est rarement compliqué », a écrit Houellebecq.
Table 4, dite « Slow magnifique » : à Unlock ! Camille et François-René ont dansé un slow aussi langoureux que magnifique (on ne parle pas du score). « C’est un slow magnifique, d’une beauté surréelle » disait l’écrivain dans Rester Vivant.
Table 5, dite « Aujourd’hui était masculin » : à Wingspan, Lucas, 89, défait d’une courte tête Neox, 87, et RomJé, 77 dans une expédition ornithologique à l’ambiance franche mais virile. « Si vous ne fréquentez pas de femme (par timidité, laideur ou quelque autre raison), lisez des magazines féminins. Vous ressentirez des douleurs presque équivalentes » lit-on dans Rester vivant, dans une citation typique du style provocateur de son auteur.
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 … Avec Baptiste 1er dit « hérisson », Jérôme, Audrey, Hélène et Gwen autour de la création de l’auteur de Caylus :  Spyrium. C’est un jeu de cartes semble-t-il léger mais la partie était toujours en cours quand les 2 autres tables quittaient les lieux. La partie est détaillée par Baptiste sur le forum.
… Avec Baptiste 1er dit « hérisson », Jérôme, Audrey, Hélène et Gwen autour de la création de l’auteur de Caylus :  Spyrium. C’est un jeu de cartes semble-t-il léger mais la partie était toujours en cours quand les 2 autres tables quittaient les lieux. La partie est détaillée par Baptiste sur le forum. … avec Jeff, Xel et Rémi autour de Tzolk’in. Il semblerait que Jeff soit râleur mais gagnant lors de cette partie.
… avec Jeff, Xel et Rémi autour de Tzolk’in. Il semblerait que Jeff soit râleur mais gagnant lors de cette partie. … avec JiBee, Thomas et votre humble serviteur autour de Keyflower. Thomas découvre et n’a pas l’air de déprécier. JiBee joue et gagne, Votre Humble Serviteur joue, se vautre, et se place légèrement derrière le président. Le jeu est toujours aussi sympathique.
… avec JiBee, Thomas et votre humble serviteur autour de Keyflower. Thomas découvre et n’a pas l’air de déprécier. JiBee joue et gagne, Votre Humble Serviteur joue, se vautre, et se place légèrement derrière le président. Le jeu est toujours aussi sympathique. La séance fut poursuivie par la une partie de Hanabi, un astucieux jeu de coopération… Je n’aurais d’autre chose à y ajouter sinon que le jeu est rigolo mais Notre Inimitable Président s’est livré à un festival de … hmmm…  le mot juste est « mauvaise foi » mais j’utiliserai plutôt « pitrerie »  qui a instauré à table une ambiance joyeuse. On a appris que l’expression favorite de NIP est « le joueur expérimenté aurait … » avec des déclinaisons riches et mettant toujours en relief ce léger décalage entre son excellence et les roturiers qui l’accompagnent dans son périple ludique. NIP s’est employé à mettre en pratique la pédagogie de l’erreur, en montrant exactement comment il ne faut pas jouer afin que nous ne répétions pas les mêmes erreurs. Nous avons donc vu comment encaisser les points de pénalités et faire des déductions foireuses, tout ça dans un strict respect des principes d’éducation qu’il s’imposa. Au final nous nous en sortons pas mal, même on étant des mauvais élèves  n’ayant pas suivi la plupart des instructions de NIP. Je recommence quand vous voulez 😀
La séance fut poursuivie par la une partie de Hanabi, un astucieux jeu de coopération… Je n’aurais d’autre chose à y ajouter sinon que le jeu est rigolo mais Notre Inimitable Président s’est livré à un festival de … hmmm…  le mot juste est « mauvaise foi » mais j’utiliserai plutôt « pitrerie »  qui a instauré à table une ambiance joyeuse. On a appris que l’expression favorite de NIP est « le joueur expérimenté aurait … » avec des déclinaisons riches et mettant toujours en relief ce léger décalage entre son excellence et les roturiers qui l’accompagnent dans son périple ludique. NIP s’est employé à mettre en pratique la pédagogie de l’erreur, en montrant exactement comment il ne faut pas jouer afin que nous ne répétions pas les mêmes erreurs. Nous avons donc vu comment encaisser les points de pénalités et faire des déductions foireuses, tout ça dans un strict respect des principes d’éducation qu’il s’imposa. Au final nous nous en sortons pas mal, même on étant des mauvais élèves  n’ayant pas suivi la plupart des instructions de NIP. Je recommence quand vous voulez 😀