Le 6 août 1791, c’est l’ouverture de la Porte de Brandebourg à Berlin. En 1793, elle est couronnée d’un quadrige figurant la déesse de la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux, emporté en 1806 par Napoléon Bonaparte qui, après la bataille d’Iena, veut l’installer à Paris. Après la victoire des troupes alliées contre Napoléon en 1815 et la chute du Premier Empire, le quadrige, encore emballé dans des caisses, retourne à Berlin, où il est restauré et agrémenté d’un nouveau symbole de pouvoir (l’aigle prussien). Après le retour du quadrige, la place dénommée le Quarré devint alors Pariser Platz, en référence au traité de Paris qui scellait la défaite de la France de Napoléon.
La statuaire, symbole de Berlin, était initialement orientée vers la ville en signe de paix, dont elle incarne le triomphe. Selon une légende tenace, Hitler aurait fait tourner le quadrige vers l’ouest pour exprimer ses désirs de puissance et de conquête. Après la Seconde Guerre mondiale, le quadrige, détruit, avait été restitué, mais sans la Croix de fer ni l’Aigle de Prusse, dans le but de renouer avec les intentions pacifiques originelles. Lors de sa dernière restauration, après la réunification allemande, le quadrige retrouva finalement les insignes de victoire de la Prusse, en dépit d’une vive polémique.
Quelques années plus tard, à Lannion, on rêvait de voyages, mais personne ne monta sur ses grands chevaux.
Table 1, dite « Conquêtes lointaines » : à la table de Macao se préparent de lointaines conquêtes, où le cheval ne suffit plus, remplacé par un navire, qui doit se charger de denrées sur terre avant de les vendre dans les îles. Ce jeu issu d’un célèbre bricolage maison de la main d’Olive (y compris les cubes en bois !) se distingue par son mécanisme de roue dentée qui se remplit de ressources décidées par les dés, et d’un tableau de cartes qu’il s’ait de vider régulièrement au moyen de ces ressources sous peine de prendre des pénalités. Avec une stratégie efficace, et fort d’un primat à l’ordre du tour qui ne lui fut guère contesté, Dom sort brillamment en tête avec 86, suivi de François, 58, Mickaël, 35, et Olive, 30.
Table 2, dite « Concerto brandebourgeois » : un duo se forme et Younaël, incarnant les rebelles, mate Nico77 à Risk Star Wars, puis, les hostilités rangées, les compères l’emportent de concert à Shards of Infinity.
Table 3, dite « Un retour à fêter » : Le retour d’Axel est fêté comme il se doit, à l’instar de celui du célèbre quadrige, par une table de L’ordre de Veiel, où Steven et François-René ont été aussi aperçus. Un jeu où, dans un univers fantasy sombre et complexe, une équipe d’aventuriers affronte un maître du donjon impitoyable ainsi que ses hordes de monstres. Son résultat nous est inconnu.