Séance de MARDI 13/08/2024 à Servel

Le 13 août 1974, le Paris Saint-Germain, fraîchement promu en première division, jouait le premier match de son histoire au parc des Princes. Devant une assistance estivale, 14 000 personnes quand même, qui impressionne les joueurs dont certains, néo-pros, n’ont jamais joué que devant 50 spectateurs, l’équipe entraînée par Just Fontaine échappe de justesse à la défaite. Malgré deux buts d’avance, les parisiens se font rattraper par Metz et ne doivent qu’aux prouesses de leur gardien star Pantelic de s’en tirer avec un nul (2-2). Une performance de choix dans le contexte : ils sortent d’un 1-6 encaissé le 9 août à Metz du Reims de Carlos Bianchi, et sombreront de nouveau à Lille (0-5) la semaine suivante. Quinzièmes au classement final, ils entament alors, sans le savoir, un bail de 50 ans dans l’élite du football français.

50 années plus tard, à Lannion, princes, rois et empereurs s’étaient donné rendez-vous.

Table 1, dite « Empire à parcourir » : nouveau venu, Artimath n’a pas froid aux jeux, et pour le prouver, se joint à la table de Dune imperium. François-René, Jack et Axel le précèdent à la table de marque, privant le nouvel impétrant d’un podium, mais Olympe ne s’est pas élevé un jour. En digestif, un Paquet de chips met l’ambiance, et il va sans dire qu’à ce jeu, François-René fut le plus vorace.

Table 2, dite « Equipe à construire » : à Marvel United, Xel, Nico77, Younaël et Steven ont été, de leur propre aveu, très peu efficaces, et ceci par deux fois.

Table 3, dite « Prince qu’on sort » : Olive régale, avec deux nouveaux jeux sortis de sa besace. On s’exerce d’abord à Caylus 1303 – un opus qui rappelle bien sûr son lointain cousin, avec quelques coups tordus en plus, comme des personnages qui font des tours pendables et qu’on peut se faire voler, un poste de premier joueur qu’on peut se faire souffler, et bien sûr le bailli qu’on recule ou avance au gré des envies sur la piste, privant les imprévoyants de l’action convoitée. Grand prince, Dom fait son modeste, chouinant contre Mickaêl qu’il présente comme le dominant (le score est caché en cours de partie) et n’hésitant pas, dès potron-minet, à se faire un ennemi juré en reculant le bailli pour priver François de précieuses ressources. Au terme de cette comedia dell’arte, les scores sont serrés (Dom 67, Mickaël 62, François 55, Olive 50), mais c’est bien le beau parleur qui émerge vainqueur. Pour apaiser les esprits, Olive sort Port Royal, nouvelle trouvaille et donc découverte pour ce jeu de « stop ou encore » plutôt malin, et même vainqueur: Dom atteint sans coup férir les 12 PV qui scellent le sort de la partie.