Séance de VENDREDI 10/01/2020 à Servel

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Le 10 janvier 1975, Bernard Pivot présentait le premier numéro d’Apostrophes. L’émission a été diffusée durant 724 numéros, établissant en quinze ans un record pour une émission culturelle en France. Attaqué en 1982 par Régis Debray, qui dénonçait l’ascendant pris par Apostrophes sur la vie intellectuelle en France, parlant de « l’arbitraire d’un seul homme », il prolongera cet arbitraire encore huit années, pour le plus grand bonheur de téléspectateurs livrés pieds et poings liés à leur libre-arbitre.

45 ans après, à Parties Civiles, nous rendrons à cette émission l’hommage qu’elle mérite en relatant notre soirée de jeux.

Table 1, dite « Invitée de marque » : en 1985, Bernard Pivot tombe sous le charme de l’actrice Jane Fonda, un peu, selon ses propres mots, « au détriment des autres invités, frôlant ainsi, ce jour-là, la faute professionnelle ». Pour notre part, embarqués dans la troisième aventure de Sherlock Holmes: Détective conseil sur les traces de Jack l’éventreur, nous avons pris des nouvelles de Maïwenn, en jetant un œil distrait sur l’enquête, où, comme disait Gotlib, les indices étaient plutôt maigres. Le sore flatteur de 50 ponctue notre prestation, grâce à quelques intuitions géniales et des paris au doigt mouillé.

https://www.lemonde.fr/blog/bandedessinee/files/2014/03/Lesindicessontmaigres.jpg

Table 2, dite « Mars brothers » : en 1977, Bernard Henri-Lévy et André Glucksmann proclament la mort de Marx, à une époque où c’était encore objet de débat. Quant au débat On Mars de cette table, il fut conclu par Nicolas II, devant Mickaël, et les jeunes Paul et Alexandre.

Table 3, dite « Cadavres sur ordonnances » : en 1987, le sinologue Simon Leys éreintait une écrivaine en direct en ces termes: « Il est normal que les imbéciles profèrent des imbécillités comme les pommiers produisent des pommes, mais moi qui ai vu chaque jour depuis ma fenêtre le Fleuve jaune charrier des cadavres, je ne peux accepter cette présentation idyllique par madame de la révolution culturelle ». Dans ce duel à trois à A song of ice and fire, Baptiste Jack et Jeff ont joué à la guerre, faisant pleuvoir les cadavre sous les coups de leurs ordonnances.

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Table 4, dite « Folie profonde » : le 22 septembre 1978, Charles Bukowski, ivre mort, caresse le genou d’une invitée et tient des propos incohérents, tandis que Cavanna tente vivement de le faire taire. Un symptôme de Deep madness qui mériterait l’intervention de Doc Nico. Celui-ci inflige à Sophie, Olivier, Frédéric, Neox et même François-René une consultation hors normes bien au-delà des heures d’ouverture.

Table 5, dite « Indisciplinée » : en 1975 à Apostrophes, Georges Brassens, au côté du général Bigeard, explique sa haine de la discipline et son antimilitarisme. Suivant son exemple, Xof s’affranchit de toute discipline et inflige à Tristan une défaite historique à The great Zimbabwe sous les yeux ébaudis de Olive, Thibault et Chi-Xhue.

Table 6, dite « Le retour du shériff » : en 1987, Bernard Pivot assura que Paul-Loup Sulitzer ne serait pas l’auteur de ses propres livres. A l’inverse du fondateur du genre western financier, les victoires de Tristan ne doivent rien à personne, et il signe le retour du shériff en infligeant à Olive deux défaites de rang à Ganymède.

Table 7, dite « Patience et longueur de temps » : fin 1986, Gainsbourg, interrogé sur son autre passion, la peinture, affirme à Apostrophes que la chanson est un « art mineur », ce qui fait s’insurger Guy Béart. Si l’art est autant affaire de transpiration que d’inspiration, cette table de Living planet poussée au-delà d’une heure fut une œuvre d’artiste, qui poussa la perfection à voir RomJé et Lucas se partager autant de points que l’age du Christ (le premier cité fut déclaré vainqueur). Audrey et Xel ont suivi la scène avec passion.

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Séance de VENDREDI 13/12/2019 à La ludothèque

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Le 13 décembre 1920, l’entreprise Haribo était inscrite au registre de commerce de Bonn. Elle tient son nom de son inventeur et de sa ville d’origine : HAns RIegel BOnn. Selon les dires de la société, le capital de départ se limitait à un sac de sucre. Le premier atelier de fabrication se trouvait dans une maison dont l’équipement se limitait à un chaudron de cuivre, une plaque de marbre, un tabouret, un four à briques et un rouleau. Deux ans plus tard, Hans Riegel inventait les « Ours danseurs », précurseurs des fameux « Ours d’Or », un des grands succès de la marque. La fraise Tagada, pour sa part, ne verra le jour qu’en 1969.

A Lannion, alors que Haribo entrait dans sa centième année, une soirée festive se préparait à la Ludothèque. Mais pas question d’y rentrer avant l’heure ou par la mauvaise entrée: c’est par l’église, à 20h30 précises, qu’il pleuve ou qu’il bise. Qu’on se le dise pour éviter les surprises !

Table 1, dite : « Potion magique » : à la table de It’s a wonderful world Lucas amène des muffins. Avait-il pris de la potion magique à cette occasion ? En tous cas il pulvérisa ses adversaires dans la première partie, jouée en mode  » débutant « , avec 75, devant Alice, 32, Mickaël, 31, Votre Humble Serviteur, 30, et Xel, 25 ! La leçon fut si bien apprise par ses concurrents qu’ils le défièrent en mode « expert  » (chaque joueur a la même carte de départ, ce qui booste la concurrence sur les ressources). Mickaël, 42, Xel, 35, et Alice, 33 le devancèrent ! Seul votre chroniqueur, 23, lui céda la politesse d’être devancé par le pâtissier (29).

Mais, car il y a un mais, le résultat de ces parties fut cassé sur tapis vert ! En effet, on peut bien conserver ses cubes sur sa carte empire d’un tour sur l’autre, et dès qu’on en a 5 , tout de suite ça fait un cube rouge. La règle veut est en fait qu’on ne peut pas les stocker pour être utilisés ultérieurement sur ses cartes. Il y a cette règle aussi (mais qui est considérée comme pas très rentable): à tout moment, vous pouvez défausser une ou plusieurs cartes en construction. Si vous le faites, prenez son bonus de Recyclage et placez-le sur votre carte Empire.

Table 2, dite « Junk food » : trop gras et trop sucré, c’est la bonne recette à cette table de Food chain magnate. Saluons le courage d’Anthony qui s’engagea dans la bataille. Il fut logiquement devancé par Thomas, et salua la victoire de Tristan.

Table 3, dite « Complètement tagada » : deux filles et deux garàons à cetet table de Projet Gaïa où Fuzia, la régionale de l’étape, inflige deux défaites de rang à ses adversaires ! Olive, Sophie et Cédric ont presque regretté d’avoir ramené leur fraise..

Table 4, dite « Hypoglycémie » : à la table de Living planet avec Audrey, omJé, FR et Neox, l’hypoglycémie guettait le rédacteur, qui partit avant d’en voir la fin.

Table 5, dite « Ours d’or » : comme une confiserie de jeu, La vallée des marchands s’offre en forme de retour à l’enfance à un Jack doux comme un nounours. Il en laissa même la victoire en forme d’ours d’or à Maxime !

Table 6, dite « Sucre lent » : à Batman, la victoire se déguste comme un sucre lent, et c’est Doc Nico qui vous le dit. Olivier L. rend les armes avant la fin devant l’inéluctable.

Table 7, dite « Crocodile sans gélatine » : à Asteroyds, la victoire s’offre à Tristan, ce vieux crocodile, qui, contrairement à son cousin Haribo, n’est pas fait de gélatine. Xel, Olive et Thomas ont apprécié.

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