Séance de VENDREDI 07/01/2022 à Servel

Saint Bernadette Soubirous - BeKidsMarie-Bernarde Soubirous naquit à Lourdes le 7  janvier 1844, et a affirmé être témoin de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massabielle entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Devenue religieuse, elle sera canonisée en 1933.

Bernadette restait prudente pour désigner l’objet de sa vision, employant surtout, dans sa langue qui était le gascon de Bigorre, les pronoms démonstratifs « cela » ou « celle-ci ». Elle ne dira pas avoir vu la Vierge avant d’affirmer l’avoir entendue dire « Je suis l’Immaculée Conception ». Au cours d’une de ses apparitions, Bernadette a creusé le sol pour y prendre de l’eau. L’eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse et il commence à être question de guérisons. S’en tenant à ce qu’elle avait vu et entendu, Bernadette niera avoir été témoin de guérisons ou y avoir contribué : « On m’a dit qu’il y avait eu des miracles, mais à ma connaissance, non », déclare-t-elle en septembre 1858.

Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques sur les questions religieuses, les apparitions mariales de Lourdes suscitent un engouement populaire important et croissant. La presse nationale commence à s’y intéresser. Le préfet maintient une interdiction d’accès à la grotte jusqu’en octobre 1858, tandis qu’une commission d’enquête, mise en place par l’évêque de Tarbes, en juillet 1858, se prononce en faveur de ces apparitions en 1862. L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique sur le rocher qui la surplombe commencent alors.

En l’espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, est devenue une célébrité internationale, tandis que la vie dans cette bourgade des Pyrénées commence à être transformée par l’affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes. Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse.

En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les sœurs de la Charité. Deux ans plus tard, alors que la construction de la basilique est en cours, Bernadette a 22 ans et quitte Lourdes pour entrer au couvent, à Nevers. Elle y mènera treize années d’une vie de « religieuse ordinaire », ponctuées de visites de nombreux évêques. Souvent malade et de santé fragile, elle s’occupe de l’infirmerie, quand elle n’y est pas soignée, et meurt d’une pneumonie à l’âge de 35 ans.

178 années plus tard, à Lannion, il y eut plus d’eau que de miracles.

Table 1, dite « Grand autel » : à Grand Austria Hotel on avait disposé sur l’autel du café, du vin, des tartes aux pommes et des strudel. Sous le décor apaisant de l’illustrateur Franz Klemens, une cène haletante vit la victoire de Dom, premier sur les objectifs de construction qui assurent sa suprématie (125). Samuel, 110, François, 106, étaient tout près, et Xel un peu plus loin (71).

Table 2, dite « Voies impénétrables » : les protagonistes de cette quête du Seigneur des anneaux (François-René, Baptiste, Neox, Steven) ont perdu sur le fil le scénario araignée. Pour eux, les voies du seigneur furent impénétrables.

Table 3, dite « Spice boys » : Fred survole cette table de Dune, où officiaient Paul, Mickaël, et Olivier B. « Mais il aurait dû gagner bien plus vite », diront les jaloux.

Table 4, dite « En quête d’existence » : à Cryptid, on vit la vie palpitante d’un cryptozoologue, un expert étudiant les cryptides, ces animaux dont l’existence formelle n’a pu être prouvée scientifiquement. Guillaume s’adjuge deux des trois parties jouées et Jack une, Frank refusant d’envisager l’irrationnel.

Séance de VENDREDI 10/09/2021 à Servel

Le 10 septembre 1915, Maurice et Jeanne Maréchal publient le premier numéro du Canard Enchaîné (son titre fait allusion à un autre journal contestataire, L’Homme enchaîné de Clemenceau). Appelé à devenir une institution de réputation mondiale, le journal satirique naît pendant la Première Guerre mondiale, avec la volonté de dénoncer la censure, la propagande, les mensonges et le « bourrage de crâne », selon une formule popularisée par Albert Londres en 1914. Sa sortie ne va pas sans difficultés, l’hebdomadaire interrompant sa parution dès le cinquième numéro avant de la reprendre l’année suivante. 106 ans après, il a su résister à toutes les crises, et porte haut sa fierté de journal indépendant uniquement financé par son lectorat.

A Partes Civiles aussi, on subsiste par les généreuses cotisations de ses gentils membres, d’ailleurs c’est l’époque de les renouveler à l’approche de l’Assemblée Générale (message subliminal auto-publicitaire). Et ça tombe bien, les adeptes augmentent au fur et à mesure des progrès vaccinaux.

Dune - Jeu de Plateau - Acheter sur Espritjeu.com

Table 1, dite « Bourrage de crânes » : à cette table de Dune, il faut avoir du temps devant soi pour préparer les combats, l’incessante quête des épices, résoudre les batailles, négocier ses alliances, et, surtout, faire des enchères, on y reviendra. Le jeu s’inspire évidemment du livre éponyme dont il reprend les peuplades et leurs traits de caractères, ce qui lui donne un côté très immersif. Après un départ sanglant, l’Empire de François, forcé de débarquer en masse car seul peuple absent sur la planète, convoite une citadelle dont il est expulsé avec fracas. Ses autres tentatives sont tout aussi infructueuses, la faute à l’incompréhension d’un point de règles, et il faut s’y résoudre: ses forces viriles doivent faire alliance avec la féminité toute en intuition des Bene Gesserit de Vincent. Hélas, ce mariage se révèlera un marché de dupes, l’Empire ne pouvant apporter les largesses de ses finances à cause d’une erreur de règles manifeste (limitation à une enchère par joueur, ce qui rend l’exercice absurde et le produit des enchères, qui revient à l’Empire, misérable), et devant même fréquemment, honte suprême, solliciter l’aumône du C.H.O.M. En mirroir, dans la partie adverse, les qualités de voyantes des Révérendes mères furent utilisés à profusion, au point qu’on peine à se souvenir du moindre débarquement d’un peuple qui, à force d’être observateur partout, ne fut acteur nulle part. Un peu plus loin sur la droite, les Atréides de François-René avaient conclu l’affaire avec les redoutables Harkonnen de Maïwenn. Dominateurs, notamment grâce au pouvoir des premiers de regarder par avance les cartes Traîtrise mises aux enchères, pouvoir renforcé par l’erreur de règle susmentionnée, et par les capacités hors norme des seconds, ils se sont adjugé la conquête de quatre citadelles, scellant leur victoire. Les Fremen de Xel, eux aussi, levèrent une réclamation, la règle étendue qui divise par deux les capacités des troupes (et que l’on peut augmenter par des épices) n’ayant pas été jouée, ce qui les priva d’un de leurs points forts. Ils firent alliance avec la guilde, emmenée par Camille, et qui, ramassant scrupuleusement chaque coût de débarquement, nageait dans l’opulence épicée, mais fit de malheureux combats. Après plusieurs heures de lutte frontale, les déserts et montagne ayant été peu utilisés, et donc les combats fréquents, on quitta les rues de citadelles baignées de sang en se disant que, avec les bonnes règles et une plus patiente stratégie, il valait mieux de pas commencer de partie d’un tel jeu à 22h.

Table 2, dite « Crayons et papiers » : Jack de retour parmi nous propose Cartographies, un jeu de style flip and write où il faut remplir une grille en fonction de la forme géométrique proposée. On retrouve de bonnes idées déjà vues ailleurs comme les 4 cartes des scoring qui seront évaluées par paires (à la Isle of Skye) et les monstres (à la Penny Papers) qui permettent à votre voisin de table de pourrir votre grille en le dessinant au pire endroit possibe. Ce qui est bien avec ces jeux c’est que le nombre de joueurs peut être élevé sans ralentir la partie. Par exemple 7 (Jack, Jean, Klervi, Samuel, Frank, Paul, Dom). La première partie est pour Samuel avec 99 points tandis que Jean s’octroie la deuxième avec ~110 PV. Les mêmes se lancent ensuite dans Just One. A sept il y a pas mal de mots à croiser même si une paire est élminée, seul Bélier a été incompris et la fine équipe se sépare avec 12 points sur 13. 

 

Table 3, dite « La plume dans la plaie » : beaucoup d’activité à cette table de Glory – Un jeu de chevaliers, qui déborde de pions, cartes et édifices en tous genres. Choisissez votre style de tournoi, et affrontez vos pairs, ou mesurez-vous à des chevaliers renommés qui n’attendent que d’être défiés. Voilà pour le pitch d’un jeu qui vous plonge en plein moyen-âge. Fred et Mickaël terminent ce tournoi à égalité, mais le premier l’emporte grâce à son prestige, alors que les deux Olivier et Neox courbent l’échine en signe d’allégeance.

Séance de VENDREDI à St-Elivet 13/07

3 Tables pour cette soirée :

Table n°1 dite « ensablée »…

… où Eliza, Michal, Xel, François-René et Laurent ont entamé Dune, une découverte pour la plupart autour de la table. C’est Laurent de la famille des Atreides qui remporte la partie.

Table n°2 dite « Pourcereax !!! heu… Pour Sauron !!! » …

… où Marvin a fait découvrir La Quete des Terres de Millieu à Sly « c’est pas possible d’être aussi vieux » et à Notre Illustre Président dit NIP. Voici ce qu’en dit Marvin :

Après un tirage au sort au suspens intense, Jibee joua Sauron, Sly et moi les « Héros ». J’optai pour « The Girl from Minas Tirith » et Sly pour le (la ?) rôdeur (rôdeuse ???) dont on ne sait pas grand chose.
Notre objectif secret était de remplir nos quêtes de départ et avancées, aussi nous les réalisâmes assez vite. Ce fut très facile pour Sly, beaucoup moins pour moi… je parvins à explorer Barad-Dûr in extremis, mais tellement in extremis que je sautai pas la fenêtre et décédai comme une merde au moment de repartir.
Jibee ne tira pas de bonne carte de Conspiration, aussi eut-il du mal à entraver notre course vers la victoire. Il nous fit tout de même quelques coups pendables, comme par exemple en tuant mon personnage au tour 2, même si je l’avais bien cherché en fait. (Famous Last Words de ce premier décès : « C’est bon j’ai encore toutes mes cartes, je peux affronter ce séide sans problème ».)
Finalement la partie fut assez peu tendue, mais j’apprécie toujours autant de jeu assez fluide une fois les nombreuses règles intégrées. Nous l’emportâmes donc, donnant raison au désormais célèbre proverbe : « A Qdtdm, c’est Sauron qui gagne, sauf quand c’est Jibee qui le joue ».

Tablen°3 dite « Allez en paix mes frères, les carottes sont cuites »…

… où Votre Humble Serviteur a inculqué les plaisirs de la vie monastique à Vincent et François dans un Ora & Labora. Le jeu commencé tardivement s’est terminé tardivement. La lutte acharnée pour être le meilleur prieur de la table s’est achevée dans une victoire dans un kleenex de VHS devant François. Vincenet fut un peu plus distancé mais fit un score honorable.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de VENDREDI à St-Elivet 4/11

« En novembre on manque de membres ». On n’était que 4 ce vendredi là.  Mais l’excellence des présents prévaut sur la faible quantité. Bref, on a vu une …

Table unique dite « qui sentait bon le sable chaud »…

… avec Laurent qui a présenté les règles de Dune à Michal et Votre Humble Serviteur sous l’oeil vigilant de Jeff. Une fois le jeu parfaitement maîtrisé, Jeff/Harkonnen a failli gagner au premier tour en occupant d’office 3 places fortes. Il a été empeché de justesse par VHS/Guilde qui a fait un raid suicide sur une des forteresses pour y perdre 11 unités et laisser une place vide… Après ce début sanglant le jeu a suivi 9 tours au cours desquels il y a eu d’autres raids et d’autres décès violents des leaders. Michal/Atréides a failli gagner lors d’un assaut sur une troisième forteresse tenue par les Harkonnen, cet assaut – malheureusement pour lui – a été repoussé. Laurent/Bene Gesserit a patiemment glané des unités et a conclu une alliance avec les Harkonnen. Ces derniers ont fait sauter entre-temps la barrière rocheuse qui protégeait deux forteresses sur les cinq que compte la planète. L’absence de cette barrière a permis à VHS de faire balayer une belle quantité de troupes par un évènement climatique et prendre d’assaut une 3e forteresse, terminant ainsi le jeu. Le jeu est un brin hazardeux à mon goût mais rien de trop prégnant pour ne pas y revenir…

Pour discuter de cette session RDV sur le forum