Le 28 janvier 1393, un charivari organisé à Paris dans le but de distraire le roi de France Charles VI prit une tournure funeste, et restera désigné par l’histoire comme le Bal des ardents. Le spectacle tourna à la tragédie lorsque quatre membres de la noblesse périrent dans l’incendie causé par une torche apportée par Louis, duc d’Orléans, frère du roi. Seuls Charles et l’un des danseurs en réchappent. Déjà très fragile mentalement, le monarque sombrera définitivement dans la folie après cet épisode.
L’événement achève de saper la crédibilité du souverain dans sa capacité à assurer le gouvernement du royaume. Symbole de la décadence de la cour, il suscite la colère des Parisiens qui menacent de se rebeller contre les régents et les membres les plus importants de la noblesse. L’indignation de la population contraint le roi et son frère, le duc d’Orléans, qu’un chroniqueur contemporain accuse de tentative de régicide et de sorcellerie, à faire pénitence à la suite de l’évènement.
L’épouse de Charles, Isabeau de Bavière, avait organisé le bal en l’honneur du remariage de l’une de ses dames de compagnie. Les universitaires considèrent qu’il pourrait s’agir d’un charivari traditionnel, au cours duquel les danseurs sont déguisés en sauvages, créatures mythologiques couramment associées à la démonologie, représentées au cours de la période médiévale en Europe et documentées lors des festivités de l’époque des Tudor en Angleterre.
Quelques années plus tard, calme et concentration régnaient à Servel.
Table 1, dite « In cauda venenum » : belle trouvaille que ce Pax viking, un nouvel opus de la saga des Pax, qui nous transporte à l’époque des conquêtes des vaillants vikings, aux quatre coins de l’Europe. Le jeu semble d’un abord complexe, mais, une fois les premiers tours enchaînés, il se révèle fluide. Pour cette partie découverte, les conditions de victoire étaient simples: vider un de ses quatre tableaux d’icônes, que l’on gagne en conquérant des positions sur les territoires. Xel et François jetèrent leur dévolu sur le même, ce qui entraîna un épisode belliqueux où chacun perdit son énergie et son momentum. Pendant ce temps, Dom semblait bien parti, seul sur son objectif « Maisons ». Mais c’est Neox, qui, tel un Deus ex machina, régla l’affaire en évangélisant un territoire qui lui rapporta deux croix, dont l’une était cachée par un jeton, ce qui trompa son monde et notamment Dom, tapi dans l’ombre pour rafler la mise à son tour. On a hâte d’y revenir avec des règles plus musclées que pour cette partie découverte !
Table 2, dite « Jeunesse ardente » : à Cryptid on vit Frank, le petit Paul, Fabrice et Baptiste, remplacé ensuite par Guillaume. Le benjamin se distingue encore en damant le pion à ses aînés.
Table 3, dite « Fête galante » : à Infinity Code One, nous retrouvons Olivier L et Mickaël, qui poursuivent leur campagne en offrant, dans le décor somptueux de ce jeu, le spectacle de leur cordiale entente.
Table 4, dite « Mythe et légende » : à Res Arcana, Marianna, pour sa première, mystifie ses rivaux: Adrianne, Olivier B et Vincent. On les vit ensuite s’essayer à Die Crew 2,qui fait souvent office de digestif ludique ces derniers temps.