Séance de VENDREDI à St-Elivet 14/12

4 Tables ce vendredi, sans doute pour fêter l’heureux évènement qui s’est produit chez deux de nos membres éminents.

J’ai évidemment pris des notes avant de quitter la salle, mais je ne les ai évidemment pas avec moi à l’heure où j’écris ces lignes.
Espérons que ma mémoire sera bonne.

Table n°1 dite « écervelée »…
… où des joueurs (allez, de mémoire, il étaient cinq : F-R, Maud, Marcin et la paire de Sly) se sont alliés pour étriper des Zombies. A part quelques blessures regrettables, je crois que les valeureux combattants ont terrassé tous les zombies et ont tous survécu. Tant mieux pour eux.

Table n°2 dite « petite » …
… où Jeff, Jibee et Julien se sont affrontés à Small World. Ce dernier fut le plus performant et remporta la victoire avec 103 points, devant Notre Illustre Président avec 96 points et Jeff avec 95.
La partie fut agréable si j’en crois cette citation de Notre Insouciant Président : « c’était sympa serré ».

Table n°3 dite « historiquement factuelle »…
… pour le résumé de laquelle je laisse la parole à François :

Une table, dite « Triplicée »

Après la défaite de Sadowa face à la Prusse, l’Empire d’Autriche devient en 1867 une « double monarchie » (impériale et royale) rassemblant l’Empire d’Autriche et le Royaume de Hongrie. Ainsi se mettaient en place des institutions qui dureront jusqu’en 1918: les « affaires communes » (guerre, armée, diplomatie) et les affaires à régler d’un commun accord: la Banque centrale, la monnaie, la politique commerciale, les chemins de fer, les postes et télégraphes. En 1879, l’Empire allemand et l’Autriche-Hongrie (les Empires centraux), constituent une alliance sous le nom de Duplice (Zweibund). Elle devint la Triplice (Dreibund) ou Triple-Alliance en 1882 quand l’Italie vient la rejoindre dans une optique défensive (après l’entrée des Français en Tunisie): elle ne doit fonctionner que dans la mesure où l’un des signataires est agressé.

Christel, Gérard, Baptiste « nuque longue » et François rejouèrent ce moment d’histoire à Impérial, se concentrant respectivement sur l’Autriche-Hongrie, l’Italie, L’Angleterre et la Russie, la France et l’Allemagne. Une Triplice se met en place implicitement, pendant que le pourtour du continent subit les assauts des Russes et des Anglais, qui cherchent à rompre leur isolement. Il est déjà fort tard quand les puissances, ayant bien peu avancé sur l’échelle de valorisation, amassent les armées dans un statu quo au pacifisme quasi-bêlant. La faute à une case Taxation peu visitée, et dont les règles ne seront vraiment comprises qu’en milieu de partie. C’est donc l’Autriche-Hongrie qui rompit la Triplice la première, attaquant sauvagement et sans raison apparente une usine Allemande. Les troupes attaquantes furent bientôt mises en déroute et cette aventure sans lendemain eut surtout pour effet d’affaiblir les deux puissances, qui déclinaient de concert. Christel, suivant les pas de François-Joseph, tenta de compenser les tensions créées par le compromis de 1867, en inaugurant le Drang nach Osten (expansion vers le sud-est, les Balkans) dans une logique de consolidation des positions acquises face à l’expansionnisme russe. Cette politique slave s’opposait aux visées de l’Empire russe sur fond de démembrement de l’Empire ottoman, antagonisme aux sources des causes du futur conflit mondial.

L’Italie, forte de sa base arrière protégée par son accord stratégique, lança alors un grand raid sur l’Atlantique, conquérant Espagne et Portugal, puis menaçant la France, qui ne dut son salut qu’à un raid des navires Anglais qui laissa en tout six unités sur le tapis. La France changea brièvement de mains, passant de François à Christel avant de faire le chemin inverse, mais sa stratégie brouillonne et un conflit incessant avec l’Angleterre l’épuisa rapidement, tout comme l’Allemagne, trop affairée sur le front Russe et Anglais. L’Italie, grand triomphateur de la Triplice quand l’Allemagne en fut la dupe, parvint ainsi rapidement à 25, mettant fin à la partie, et devançant les troupes Russes et Anglaises, bien placées. Son commandant, Gérard, fort chargé en obligations Italiennes, emporta donc logiquement la mise avec 93 points (dont 70 apportés par l’Italie!), devançant Baptiste, 82, et François, 71. Christel, victime de choix d’investissement malheureux, et bien qu’ayant les revenus les plus diversifiés, termina à 66.

Table n°4 dite « de la honte »…
… où Ania, Françoise et Votre Modeste Serviteur échouèrent lamentablement sur la septième enquête de Sherlock Holmes : Détective Conseil. Pour tout dire, nous ne répondîmes correctement qu’à 2 questions, tout en ayant lu de nombreuses pistes… Le score final s’avéra, bien sûr, négatif… Pas de quoi faire honneur à Sir Arthur Conan Doyle et à son illustre création.

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