C’est le 30 septembre 1905 que naît Michael Powell, un réalisateur de cinéma anglais qui fut l’auteur de films classiques des années 40 qu’il cosigna fréquemment avec Emeric Pressburger. Il commença au bas de l’échelle en 1925 comme arpette aux studios de la Victorine à Nice. Après avoir travaillé un peu avec Hitchcock, il réalise ses premiers films dans les années 30 et rencontre Pressburger en 1939. Parmi leurs fameux films communs, Le narcisse noir, Colonel Blimp et Les chaussons rouges. Il y fit tourner plusieurs fois la rousse Deborah Kerr (elle-même née un 30 septembre, en 1921) avec qui il eut une liaison. Sa carrière reçut un coup d’arrêt avec Le voyeur, un film violent et sexualisé sur un meurtrier compulsif et obsessionnel qui fut très mal reçu en Angleterre. Ses dernières réalisations furent à l’étranger et pour la télévision. Travelling avant de 120 ans et zoom sur la salle de quartier de Servel. Meeples… Action !
Table 1, dite « Le Voyeur (1960) » : C’est plutôt de voyants qu’il s’agit ici. Nolwenn, Caroline, Sébastien, CarolineTh et Julien se lancent dans un Mysterium. C’est Nolwenn le gentil fantôme mais elle se heurte à un mur d’incompréhension et son équipe de mediums ne parvient pas à retrouver le trio meurtrier/lieu/objet. Sur ces entrefaites arrive Younaël et ils repartent pour une seconde séance avec cette fois Sébastien derrière le paravent. Avant la phase finale, tout le monde a trois indices sauf Younaël. Cette fois les soupçons convergent et c’est une victoire collective.
Table 2, dite « Le lion a des ailes (1939) » : Faut-il être surpris de constater que Mickaël, Stéven et BenjaminG s’isolent pour disputer un Ark Nova ? Avec ces trois carnassiers rodant dans les zoo, il ne va pas faire bon être un herbivore égaré. La partie est serrée mais c’est Benjamin qui déroule un dernier tour d’anthologie : il utilise sa vipère pour utiliser une action puissante de Stéven et son lion pour avancer d’un coup de 6 points de réputation. Dans la foulée il croise ses deux pistes et réussit à maintenir son avance dans le décompte final. Pas peu fier, il serre noblement la main de ses adversaires défaits et repart en poussant quelques rugissements qui ont réveillé le quartier.
Table 3, dite « Le Voleur de Bagdad (1949) » : Même jeu que mardi dernier mais nouvelles têtes pour une partie de l’Année du Dragon, cette fois à quatre : Gérard, Olive et VHN qui attirent Stéphanie qui sortait d’une autre activité et qui est déjà joueuse. Quel genre de jeux ? Oh rien de très compliqué, du Carcassonne ou de l’Azul. En fait elle va s’avérer redoutable dès sa première partie. Dom et Gérard investissent dès le début dans un Privilège qui vide leur caisse. Certes, il rapporte 2 PV à la fin de chaque tour mais, sans argent et jouant en 3e et 4e position, ils n’arrivent pas à agrandir leur palais et voient leurs personnages recrutés aussitôt défaussés. Stéphanie et Dom jouent les artificiers et en milieu de partie c’est elle qui prend la tête à la fois sur l’ordre du tour et au score. Olive, pénalisé par l’absence de Privilège, score moins à chaque tour. Dom continue à se lamenter de la perte de ses personnages, qui pour cause d’épidémie, qui pour cause d’invasions mongoles pendant que Gérard utilise habilement sa force militaire et décide de quitter l’inconfortable position de 4e dans l’ordre du tour. Notons aussi que la partie est très différente de la précédente, l’action « renflouer à 3 yuan » a été utilisée fréquemment et le nombre de persos survivants est nettement plus faible (9-10 la semaine dernière contre 5-7 ce soir). Stéphanie attaque le décompte final avec quelques points d’avance mais Dom remonte avec ses petits bouddhas. C’est la conversion de ses cinq sacs de riz qui lui permet de voler la victoire avec 90 PV contre 89 pour Stéphanie, 83 Gérard et 72 Olive.