Séance de MARDI 25/02/2025 à Servel

Le 25 février 1429, la légende dit que Jeanne d’Arc reconnaît le roi de France Charles VII bien qu’habillé sans faste dans son refuge de Chinon, vêtu simplement au milieu de ses courtisans. En réalité, arrivée à Chinon le 23, elle n’est reçue par Charles VII que deux jours plus tard, dans ses appartements privés, lors d’une entrevue au cours de laquelle elle lui parle de sa mission: libérer le royaume de France de l’envahisseur et de conduire le dauphin sur le trône.

Quelques années plus tard, à Lannion, on sentit le souffle de l’histoire.

Table 1, dite « Les voies de Dieu » : à Tzolk’in – le calendrier maya, Xel, Mickaël, Marc et Olive font tourner la roue pour produire leurs précieuses ressources. Xel a une famille nombreuse, mais, peu nourrie et mal vêtue, ignore le temple quand ses compères se débrouillent avec moins d’ouvriers, mais mieux. C’est Mickaël qui l’emporte.

Table 2, dite « Un brâme à entendre » : après quelques tergiversations, Marie-Anne et Adélie invitent notre nouvel ami Nicolas – alias Dest38 (parce que ça commence à faire beaucoup de Nicolas) – à parcourir l’univers bucolique de Forêt mixte. L’impétrant s’en tira fort bien: avec 116, il en impose à Marie-Anne (79), mais ne put rien contre la puissance de feu d’Adélie, intouchable avec 147, grâce aux daims paraît-il, on parierait qu’elle fut seule à entendre leur brâme dans la forêt profonde.

Table 3, dite « Un sommet des arcs » : Younaël entraîne François et Steven dans six tours de A battle through history. A ce jeu qui revisite l’histoire du monde en quatre âges, on combat de près, de loin, ou en mêlée, mais surtout aux archers, des personnages ou bâtiments historiques – et même ses adversaires si on veut et qu’ils ont le malheur d’être dans le même âge. Les combats se règlent aux cartes, avec un mécanisme de deck building, et avec un soupçon d’incertitude, renforts et dés capricieux venant en accentuer le chaos. Au final, Younaël l’emporte avec 23, avec une chance insolente et une tactique maîtrisée. Steven, 18, n’a rien pu faire, et François, 11, a joué de malchance, d’une stratégie vacillante, et d’une règle mal expliquée mais qui au final n’aurait rien changé du tout.