Le 14 janvier 1930, André Maginot fait voter une loi en vue de construire une ligne fortifiée sur les frontières orientales de la France. Très décriée après l’invasion de 1940, cette initiative n’en est pas moins approuvée dans l’instant par la grande majorité de la classe politique et du corps des officiers, y compris le capitaine Charles de Gaulle.
Ce réseau de fortifications à demi-enterrées comporte une cinquantaine de gros ouvrages équipés d’artillerie et quelques centaines de casemates et d’observatoires isolés. Il inaugure une conception purement défensive des stratèges français, à l’opposé de la conception offensive de leurs homologues d’Outre-Rhin. Il témoigne aussi d’une perte de confiance de la classe politique dans l’avenir des relations franco-allemandes.
Les fortifications débutent sur les bords de la Méditerranée, au-dessus de Menton, et s’égrènent jusqu’à la frontière belge et au-delà, y compris le long du Rhin. Mais dans le massif des Ardennes, jugé infranchissable par le haut commandement français, les autorités se contentent de fortifications légères. Les Belges refusent par ailleurs que les Français prolongent la ligne Maginot le long de leur frontière car ils craignent d’être sacrifiés en cas de nouveau conflit entre la France et l’Allemagne. C’est ainsi que le long de la frontière avec la Belgique, elle se réduit à quelques modestes ouvrages fortifiés.
Quand la guerre est déclarée à l’Allemagne de Hitler, moins de dix ans après la construction, les fortifications ont parfaitement joué leur rôle défensif lors de l’offensive allemande de 1940, leur seul vrai défaut étant de n’avoir pas été prolongées jusqu’à la mer. On peut s’interroger sur les résultats de l’offensive allemande si la frontière belge et les Ardennes avaient été plus solidement fortifiées.
La ligne Maginot aura finalement péché moins par ses insuffisances techniques que du fait d’avoir servi servi d’alibi aux pacifistes de tout poil, qui ont successivement abandonné l’Autriche et la Tchécoslovaquie, au prétexte que la France n’avait de toute façon rien à craindre.
92 années plus tard, à Lannion, même si le port du masque autorise les doutes, on estime en général qu’il n’y avait que des amis autour des tables.
Table 1, dite « Union sacrée » : à Infinity Code One, cent quatre-vingts ans dans le futur, l’Humanité s’est répandue à travers les étoiles, mais les querelles internes et une menace extraterrestre venue du vide entre les étoiles pourraient mettre fin à son existence même. Deux grands amis s’affrontent pour la sauver, et Olivier L et Mickaël poussent leur mutuelle admiration à s’adjuger chacun un scénario.
Table 2, dite « Défense imparable » : les protagonistes de cette quête du Seigneur des anneaux (François-René, Baptiste, Neox, Steven) ont gagné. Baptiste a été aperçu fouillant des cadavres de nains perclus au fond de grottes (non, ne cherchez pas, il n’y a pas de contrepèterie dans cette phrase). Avait-il bu ? Gare aux vins acides et à l’abus de caves !
Table 3, dite « Offensive éclair » : alchimistes, druidesses, nécromanciennes, en immersion dans le monde de Res Arcana, rivalisent pour la possession d’antiques monuments et de lieux de puissance. Une femme qui se croyait puissante, Lucie, prit conscience en un instant de l’œuvre de Beauvoir, en se faisant dépasser par une offensive éclair menée par Olivier B, sous les yeux impuissants de Fred et Vincent.
Table 4, dite « Dominus ex cathaedra » : après plus de 30 mois de purgatoire, l’excellent Keyflower fait son retour sur nos tables, apporté par JiBee. La victoire du maître (68) s’est construite sur une manœuvre stratégique au dernières heures de l’hiver, lui permettant de rafler la carte Cathédrale, que François (53) pensait avoir sécurisée par un jeu subtil de billard à trois bandes. Samuel (48) a apprécié en connaisseur ce classique à redécouvrir.
Table 5, dite « Ne vois-tu rien venir ? » : Camille et Xel s’enferment dans un tête-à-tête volubile entre âmes soeurs. L’indémodable Splendor servit de décor à leurs papotages, Xel y rencontrant le succès.
Table 6, dite « Sous la mer comme au ciel » : Xel, François-René et l’inattendu Neox font équipage à Die Crew 2 (version sous-marine), bientôt rejoints par François, dont l’arrivée coïncida avec une splendide série de succès. Même s’ils durent descendre ensuite des cieux pour essuyer quelques échecs, l’exercice fut plus qu’honorable pour un aréopage aussi fraîchement constitué.