Séance de VENDREDI 13/10/2017 à St-Elivet

Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France (plusieurs milliers) sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis). Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats vieux de près de deux siècles, qui s’est illustré en Terre sainte et s’est acquis puissance et richesse, s’attirant la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains.

L’ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, à l’initiative du chevalier champenois Hugues de Payns qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem. Il est officialisé par le concile de Troyes, neuf ans plus tard, à l’initiative de Saint Bernard de Clairvaux. Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d’une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades.

Au début du XIIIe siècle, l’ordre, chassé de Palestine, n’en dispose pas moins encore d’une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n’aurait pu en lever n’importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints. De considérables donations ont rendu l’ordre immensément riche et l’ont transformé en l’une des principales institutions financières occidentales, et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l’Église et des rois d’Occident.

L’opinion européenne commence à s’interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de Saint Louis lorsqu’il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers…

Qu’à cela ne tienne. Suivant une idée déjà ancienne, le roi souhaite la fusion de l’ordre du Temple avec celui, concurrent, des Hospitaliers afin de constituer une force suffisante pour préparer une nouvelle croisade à laquelle le roi de France et le pape Clément V sont très attachés. L’affaire est mise à l’ordre du jour de plusieurs conciles et l’on élabore en 1307 un projet dans lequel Louis de Navarre aurait été grand maître du nouvel ordre. Son dramatique échec résulte de l’opposition obstinée du grand maître Jacques de Molay et de l’agressivité du ministre Guillaume de Nogaret.

Déçu dans ses attentes, le roi de France presse le pape d’agir contre l’Ordre. Clément V ouvre une enquête le 24 août 1307 pour laver les moines-chevaliers de tout soupçon, mais l’affaire traîne en longueur et Philippe le Bel prend l’affaire en main. Il décide d’arrêter les Templiers sous l’inculpation d’hérésie, sans prendre la peine d’en référer au pape.

C’est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin du 13 octobre par les sénéchaux et baillis du royaume au terme d’une opération de police conduite dans le secret absolu. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains. Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L’opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l’impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal. Pour ne pas donner l’impression d’être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l’arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l’ouverture d’une enquête sur leurs crimes supposés.

Au terme d’un procès inique, le grand maître des Templiers, Jacques de Molay, sera lui-même brûlé vif à la pointe de l’île de la Cité le 19 mars 1314. Une légende reprise par Maurice Druon dans son célèbre roman-fleuve Les rois maudits veut qu’à l’instant de succomber dans les flammes, Jacques de Molay ait lancé une malédiction à l’adresse du roi et du pape, les invitant à le rejoindre dans la mort avant la fin de l’année. Et c’est bien ainsi que les choses vont se passer…

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710 ans après, en cet autre vendredi 13, il fut aussi question de rois, d’exodes, de Dieux et de trésors à St-Elivet.

Table 1, dite « à la porte de Dieu » : Mais pourquoi Baptiste, Thierry, Thomas, FR et le jeune Louane ont-ils laissé Julien-Paimpol peinard à Babylone, dans cette partie de Mare nostrum ? Faute de l’avoir attaqué, ils l’ont laissé maître du jeu, prophète observant le monde avec sérénité depuis la porte de son palais. Et c’est bien le cas de le dire, puisque le nom Babylone provient du grec dérivé de l’akkadien bāb-ili(m), signifiant « Porte (bābu(m)) du Dieu (ili(m)).

Table 2, dite « Victimes expiatoires » : à Scythe, Jeff, loin, très loin devant, n’a laissé aucune chance à ses victimes expiatoires que furent Jack, Gérard et Thibault.

Table 3, dite « La foire aux esclaves » : Nexus, en droit romain, désigne le citoyen attaché par esclavage à son créancier pour dettes car ne les pouvant acquitter au jour marqué. Les nexi devenaient les esclaves de leurs créanciers, qui pouvaient non seulement les faire travailler pour eux, mais encore les mettre aux fers. Sinon, c’est aussi un jeu, sorti pour la première fois à Parties Civiles ce soir, et estimé « trés trés bon » selon des avis convergents. A la foire aux esclaves, le grand maître Nicolas II a fait travailler pour lui Michal et Eric mais pas Florian, qui se libéra de ses chaînes avant l’heure, sauvé par son téléphone d’astreinte.

Table 4, dite « Révélation » : à Exodus, une sourde bataille dans l’aile ouest surchauffée et close de l’étage opposa Xof, Mickaël, Guillaume, et Bruno. Ce dernier, tel Moïse, fit office de guide vers la terre promise et la révélation divine.

Table 5, dite « Mystique » : dans cette partie de Paper Tales, la victoire n’a tenu qu’à un fil entre  Vincent (37), Nourdine (37), et votre modeste narrateur (36), Xel (25) et Sophie (23) étant distancées. C’est Vincent qui l’emporta grâce à un or départageant les égalités, réussissant à construire un terrain de plus grâce à son Notable, qui fut sauvé de la mort par son Mystique. Selon lui, il s’agit de la sixième victoire de sa carrière. Ce fut en tous cas la plus disputée.

Table 6, dite « Aux rois maudits » : la table 1 s’est élargie à Doc Nicolas pour un Arena for the gods, et a vu une fois de plus la victoire de Louane à la barbe des joueurs chevronés qui la composaient et se voyaient rois un peu trop vite. Une catégorie d’âge est réclamée, car à cette âme bien née, la valeur n’attend pas le nombre des années.

Table 7, dite « Baisers impudiques » : Watson & Holmes un face à face nuptial opposa ici Eric à Nicolas II à 7 Wonders – Duel. On ignore ce qu’ils y ont fait puisqu’ils étaient seuls. Cette histoire leur appartient et il ne nous viendra pas à l’esprit de les excommunier.

Table 8, dite « Interrogatoires sous contrainte » :  dans l’espace convivial de la cuisine, Doc Nicolas a rassemblé Nourdine, Xel, FR, Sophie, Vincent, et votre modeste narrateur pour une enquête de Watson & Holmes, un jeu en mode compétitif où il s’agit de résoudre une affaire en allant visiter différents lieux. Chaque joueur a une possibilité unique de résoudre l’affaire (mettant fin à la partie en cas de réussite). Une des originalités est la possibilité, en cas d’échec, d’imposer à ce joueur de révéler ses réponses et leur nombre exact de bonnes réponses. Il y a donc la stratégie des pionniers et celle des suiveurs. En l’occurence, aucun joueur ne put résoudre la totalité de l’affaire, mais des ambigüités subsistent sur la validité de telle ou telle réponse, et de l’avis général, Xel, voire FR, auraient fort bien pu être déclarés vainqueurs.

Table 9, dite « Grand maître » : à Expédition: Northwest passage Julien engrange une nouvelle victoire en exécutant Thierry, Thomas et Baptiste, et ceint sans discussion lJacques de Molay, grand maître des Templiers - Fleury François Richard - MBA Lyon 2014.jpga toge du Grand Maître de cette soirée. On ne lui demandera pas, comme dans le tableau de Fleury François Richard qui illustre les dernières heures du grand maître de l’Ordre des Templiers, d’avouer ses crimes supposés.

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Séance de VENDREDI 04/11/2016 à St-Elivet

Tel un phénix, le bon génie OuiMite était de retour en ce début novembre pour annoncer une belle séance avec près de 20 joueurs, de la nouveauté et de la diversité. Passons rapidement sur les rumeurs, rapidement démenties, comme quoi NIP boulotterait à l’occasion ses collègues de bureau pour arriver au récit de la soirée.

Table 1, dite « je suis Darwin » : Nicolas-Neox, Frank, Joan et VHN découvrent le tout nouveau Evolution Climate (version enrichie de Evolution publié il y a 2 ans, lui-même un jeu dérivé mais largement refondu par son éditeur américain de Evolution, the origin of species par l’éditeur russe Rightgames, ancêtre donc du jeu de ce soir… et que l’on trouve dans l’armoire de PC. La boucle est bouclée et nous voila déjà dans le thème).
Pas de cubes sans âme dans ce jeu mais un thème fort : on doit développer (en leur ajoutant des traits génétiques) et faire prospérer (en les nourrissant pour augmenter leur population) ses espèces animales. Oui mais la lutte pour la survie est impitoyable : les herbivores sont en concurrence pour se partager un pool de nourriture commun tandis que les carnivores se nourrissent des autres animaux (y compris ceux de leur propriétaire s’il a mal calculé son coup). Et comme si cela ne suffisait pas, les joueurs ont le moyen de faire évoluer le climat de la planète, rajoutant une couche d’imprévus et de contraintes venant contrarier le fait de faire croître et multiplier leurs petites bébêtes. Que dire d’autre ? que le matériel est illustré de magnifiques aquarelles psychédéliques et que le pion de premier joueur est un chouette diplodocus.
Evolution ClimatePour cette première partie, Frank a joué rapidement la carte du prédateur (mais au détriment de ses autres espèces) avec son Carnivore-Rongeur-Chassant en Meute-Intelligent. Malgré la tentative de Neox de lui mordre les mollets, il finit par devenir une machine à tuer qui parvenait à chaque tour à trouver une victime parmi la demi-douzaine d’espèces des autres joueurs. Face à lui, les trois autres joueurs ont fait assaut de combos et de traits défensifs pour décourager une attaque par le Frankausore. Côté climat, à part une mini ère glaciaire en milieu de partie, il resta dans une zone relativement habitable. Au final, les bons gros herbivores de VHN arrivent à se nourrir avec régularité et finissent avec 50 PV juste devant les 3 espèces de Joan qui avait passé la partie à râler mais a accumulé 46 PV. Suivent Neox (37 PV) et pour finir Frank (32 PV).

Table 2, dite « le roi Hiram » :  Jeff, Marie-Anne, Jean-Baptiste et Julien-Lannion, pour certains fondateurs de l’empire PC, s’affrontent à Mare Nostrum Empires. Sauf erreur, c’est Jeff qui l’emporte coiffé de la couronne des Phéniciens.

Table 3, dite « Jack Aubrey prend la mer » : Julien-Paimpol, François-René et Laurent inaugurent une campagne de Seafall, dernier membre de la famille legacy qui depuis quelques années renouvelle le jeu de plateau en introduisant une dimension de narration, de persistance et de développement des personnage de partie en partie qui rappele le jeu vidéo ou le jeu de rôles. Chaque joueur est un marin-aventurier qui va découvrir et explorer les  territoires environnants et essayer de s’enrichir, sans parler des séquences d’affrontement. Souhaitons qu’un des membres du groupe partage sur le forum le récit de chaque chapitre de Seafall.

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Table 4, dite « le retour des Grands Anciens » : une table de jeu de rôle à une séance PC, il y avait longtemps qu’on en avait pas vu (le plus souvent, les rôlistes s’organisent en dehors des créneaux officiels). Sylvain-dit-le-Jeune, Franck et Sylvain-un-nouveau-que-par-facilité-nous-appelerons-numéro-3 ont joué un scénario de l’Appel de Cthulhu dans une cuisine éclairée par la pâleur tremblotante de bougies.

Table 5, dite « Martin Wallace et ses cultistes » : A Study in Emerald est une acquisition récente mais le revoilà sur les tables de PC. Un jeu original à la fois par son thème (uchronie au XIXe siècle avec des Grands anciens, des zombies et des conspirateurs, tiré d’une nouvelle de Neil Gaiman) et par ses caractéristiques (deckbuilder où on enchérit pour acquérir de nouvelles cartes, jeu en équipe où on doit identifier son partenaire qui peut vous faire perdre si son propre score est trop faible, conditions variées de fin de partie). Autour de la table, Thomas, Nourdine, Paul, Tristan et Nicolas-2. Rien n’a filtré du déroulement des événements, mais il ont suffisamment aimé pour refaire illico une seconde partie.

Table 6, dite « Bilbo Baggins et compagnie » :  on les a presque oubliés tellement ils jouent calmement, mais Mickaël et Axel étaient face à face au rez-de-chaussée dans la Bataille des 5 Armées. Ils y passèrent la soirée sans parvenir à conclure ladite bataille avant que la réalité ne reprenne ses droits sur le monde de l’imaginaire.

Table 7, dite « Andropov contre Helms » : résistant au côté obscur de la table 8, Julien-Lannion et Nicolas-2 restent dans le thème de l’espionnage (parfum années 50) en jouant à Guerre froide : CIA vs. KGB. Sûrement plus immersif mais nul ne sait ce qui sortit du choc des blocs.

Table 8, dite « Félix et Josette Joan » : la soirée se termine avec Codenames dans son format maintenant classique en deux manches gagnantes. Côté Rouges, JiBee, F-R, Nourdine et Thomas; en face Joan, Paul et Dom et au milieu un Mickaël ne pouvant se résoudre à partir. L’ambiance était survoltée et il fallut 2 heures pour arriver au bout des 3 manches. Autant dire que les rires et les apartés furent nombreux, par exemple au sujet d’un dénommé Félix. Et en plus, la partie a tenu ses promesses avec des indices de haute volée, de la tension, des rebondissements et beaucoup de plaisir partagé. Ainsi dans la première manche serrée (F-R vs. Dom), les Bleus pouvaient conclure avec Zénith-2 (Jour, Centre). Mais à force de disserter et de spéculer, l’évidence cessa de l’être et les espions s’égarèrent sur des Planches instables. Le superbe retour gagnant de F-R, Louis XIV-2 (Eclat, Bureau) donna la victoire aux Rouges. La seconde manche, opposant JiBee à Julien-Paimpol, fut tout aussi riche. Il y eut des hésitations autour de Plongée-3 (Bouteille, Raie mais ni Gaz ni Nez) mais les Bleus parvinrent à égaliser. Dans la manche décisive (Thomas vs. Paul) Affamé-2 sema le doute chez des Bleus recomposés (Dom et Nicolas-2) : après Talon ce n’était pas Enceinte (pourtant Joan venait de mentionner ses fringales !). Mais un Petit-3 (Nain, Noir, Coupure) leur permit de reprendre l’avantage. Les Rouges, tentant le tout pour le tout avec leurs deux derniers mots, désignèrent simultanément un Blanc et l’Assassin !

Table 9, dite « Party boys » : les Bleus précédents (Paul, Nicolas-2, VHN) sont sur un nuage suite à leur victoire. Allez, encore une avant de rentrer. On sort Double Mot, party-game tout simple d’association d’images. Malgré l’heure tardive, VHN montre qu’il sait encore être réactif et créatif.

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Séance de VENDREDI 14/10/2016 à St-Elivet

Le 14 octobre 1066, à Hastings, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, défait les troupes du roi d’Angleterre, Harold qui meurt d’une flèche dans la bataille. Guillaume, qui après sa mort, en 1087, sera surnommé le Conquérant, est proclamé roi d’Angleterre sous le nom de William.  C’est la dernière tentative réussie de conquête de l’île, et la naissance de l’Angleterre moderne

La bataille de Hastings sera immortalisée dans l’une des cinquante-huit scènes de la célèbre tapisserie de Bayeux, brodée entre 1066 et 1077. Qui a eu l’idée de la Tapisserie de Bayeux… qui est d’ailleurs une broderie ? Les spécialistes du sujet sont partagés. Le commanditaire le plus communément évoqué est Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume,  pour orner la cathédrale de Bayeux  et conter par l’image les exploits de Guillaume à ses sujets, dont peu savent lire. Odon, reconnaissable à sa tonsure ecclésiastique, est lui-même en bonne place dans la tapisserie puisqu’il participe à la bataille en personne, muni d’un bâton au lieu d’une épée — les ecclésiastiques ayant le droit de frapper l’ennemi, mais pas de faire couler le sang.

A St-Elivet, le 950è anniversaire de cet événement qui inspira la tapisserie de Bayeux fut célébré à grands renforts d’une pâtisserie des aïeux, la gaufre (que, dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris pour un demi-dernier). Joan était à la manœuvre pour une réalisation parfaite sous forme d’oxymore géométrique entre les fameux petits carrés et sa propre rondeur, et aux doux parfums d’enfance, comme Proust a su les relater dans un passage célèbre du côté de chez Swann (où il était, bien sûr, question d’une madeleine).

Table 1, dite « sans motif précis » : Xel, Thierry, Agnès et Bruno lancent un Mystérium dont personne ne réussira à sortir vainqueur.

Table 2, dite « ça plane pour elle » : Baptiste engrange les cotisations mais trouve le temps de convier Xel, Joan, et Julien à Mission: planète rouge. Ce jeu semble faire l’unanimité et c’est Joan qui se fait sauter la gaufrette à l’issue d’une partie disputée.

Table 3, dite « cousue main » : dans l’espace clos de la cuisine propre aux préparations au longs cours, l’équipe de choc d’inspecteurs patentés (Dom, FR, Thomas, VHS) se lance dans le cinquième opus de Sherlock Holmes: Détective Conseil, intitulé Le mort mystérieux. On ne peut bien entendu pas dévoiler ici l’intrigue dans ses détails, mais sachez q’un message codé, présent dès l’exposition, nous aura donné du fil à retordre… Nous avons péniblement cherché à renouer le fil des différents événements, et terminons cependant avec le score très honorable de 35, grâce à une intuition fulgurante de Dom qui a permis au groupe de se refaire la pelote.

Table 4, dite « tapis volant » :  Agnès, Thierry, Bruno et Olivier se lancent dans Les voyages de Marco Polo, une partie studieuse remportée par le dernier cité.

Table 5, dite « décousue » : Paul, Julien – de Paimpol, Mickaël et Jeff explorent Mare Nostrum. Une partie dont Julien perdit le fil, troublé de laisser la victoire à Paul, au point qu’il en laissa son pull sur la chaise. Xel, qui s’en aperçut, le confiera aux bons soins de Joan.

Table 6, dite « aux conquérants » : Nicolas II, Jack, Tristan et Michal se lancent dans un Scythe que l’on imagine épique, forcément épique, et que le premier nommé s’adjuge.

Table 7, dite « embobinée » : Mickaël, Dom et VHS essaient Eternity. Voici un jeu de plis au principe simple: il s’agit de remporter des plis avec trois couleurs de cartes, dont l’une à un moment donné joue le rôle d’atout, mais avec un mécanisme vicieux de pari sur le nombre de plis réalisés qui influence énormément le jeu, car il attribue un bonus, bonus qui va croissant au fil des trois manches (2, 4 et 7 points). C’est Mickaël, avec 19 (avec le bonus à 7) qui remporte cette partie inaugurale devant Dom, 14 (gratifié également du bonus à 7), et VHS, 10. On devrait revoir ce jeu sur les étals de Scorfel, équipé d’un démonstrateur.

Table 8, dite « le cinquième aliment » : Agnès, Dom, et Joane, les bleus, affrontent Xel, Thierry et VHS, les rouges, dans un Codenames réclamé à grands cris nonobstant l’heure tardive. Une partie remportée sans équivoque par les rouges, emmenés par un Thierry au meilleur de sa forme dans un Varan 3 (Dragon, Peau, Dent), VHS étant au diapason sur un Colisée 3 (Rome, Cirque, Boxer) pendant que les bleus se gaufraient allègrement, échafaudant d’improbables coups de billard à trois bandes où Joan et Dom se répondaient étonnamment, à l’image de cet Aliment 5, qui dévoilait 4 mots, le cinquième restant enfoui à jamais, et ce n’était pas Pépin (ni Gaufre, qui n’est pas un mot du jeu mais pourrait le devenir). Une partie conclue sur un coup de poker de votre modeste narrateur, qui, avec 3 mots en main (Boxer, Mine et Livre)  lança un très tactique Mike Tyson 1 (même Xel identifia Boxer), pour laisser jouer les rouges (qui avec 5 mots restants n’avaient aucune chance de conclure). Le coup réussit: le Tissu 3 lancé par Joan élimina la Bande, intrus gênant, et qui me permit de proposer un Dessinateur 2, qu atteignit sa cible pour les deux mots restants.

Table 9, dite « bubble star » : Nicolas II mystifie Julien à Bubblee pop – je ne vois rien à ajouter à ce constat bleu comme une orange.

Table 10, dite « le dixième commandement » :  Julien mate Nicolas II à Alien menace – je ne vois rien à ajouter à ce constat vert comme une guêpe.

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Séance de VENDREDI 02/09/2016 à Ti-Koad

Le Grand Incendie de Londres de 1666 réduisit en cendres une bonne partie de la ville médiévale et brûla 3 jours durant. Il se déclencha le 2 septembre dans la boulangerie-pâtisserie de Thomas Farriner sur Pudding Lane (la bien nommée !). Heureusement, rien de tel ne se produisit ce soir dans la cuisine de Joan quand elle prépara de délicieux cakes chocolat-pistache pour les partager avec les joueurs de PC.

Table 1, dite « Beau comme l’antique » : Julien-Paimpol convie JiBee, Baptiste-Aureus, Nicolas-2, Frank et Laurent à une partie de Mare Nostrum-Empires. Partie qui dura fort tard et que le Président, nullement diminué par un changement de décennie, finit par emporter.

Table 2, dite « Sur le fil du rasoir » : Thomas ressort Mythotopia pour Olivier qui y a déjà joué et Paul et VHN qui découvrent. Après la phase de rush sur les cartes d’Amélioration, il ne faut pas beaucoup de temps aux autres pour réaliser que Thomas s’est constitué une main particulièrement guerrière : la Milice lui permet de recruter gratuitement des armées, la Cavalerie lui donne +1 en attaque, les Mercenaires servent de supplétifs… et il a une main de 6 cartes avec la Reine. Ceux qui se frottent à lui comprennent leur douleur et il se retrouve rapidement avec une confortable avance sur la piste de score. Pendant ce temps, Olivier et Paul s’épuisent dans une lutte pour Palmain qui permet néanmoins à Olivier de faire passer son message : « ici c’est MON quartier ».

Les autres joueur s’étant ressaisis, un semblant d’action concertée de leur part réduit nettement l’avance au score de l’impérial Thomas. VHN déclenche la phase de fin de partie en prenant la dernière Runestone et nous nous résignons à la victoire de Thomas quand je m’aperçois qu’un bateau providentiel permet d’envahir Ictus et empêche de mettre fin à la partie à ce tour. S’ensuit une série d’escarmouches (qui évoquent celles rapportées par François 2 semaines plus tôt) pour à chaque fois éviter que le joueur de tête (alternativement Thomas, Paul et VHN) ne puisse gagner. Finalement c’est Thomas, en vieux renard des plateaux (de jeu), qui débloque la situation en sa faveur et remporte après 3 heures (on est quand même loin des 90′ données pour une partie !) une victoire méritée avec 44 points.

Table 3, dite « Sur la terre comme au ciel » : un joyeux groupe composé de F-R, Julien-Lannion, Mickaël, Axel et Nicolas-Neox commence sa soirée par un Roll for the Galaxy. F-R se hâte de terminer de construire ses 12 tuiles et prend tous les autres de vitesse. Retour sur terre ensuite avec Quartermaster : les Alliés (F-R, Mickaël et Axel) viennent à bout assez vite de l’Axe (les 2 autres). Les restants jouent ensuite à Rumble in the house.

Table 4, dite « Deux fois deux » : Jeff et Joan enchaînent deux parties à deux, d’abord Splendor puis 7 Wonders-Duel.

Table 5, dite « Un Codenames et puis au lit » : malgré l’heure tardive, les derniers motivés (Rouge : F-R, Paul et Nicolas-2 / Bleu : Thomas, Olivier et VHN) sirotent 3 manches de Codenames. C’est toujours mieux qu’une camomille.

La première manche voit une victoire serrée et à la loyale des Rouges emmenés pas un F-R à son meilleur niveau. Dans la seconde manche, chaque équipe révèle un mot de l’autre et Paul, englué dans ses indices tendancieux, apprend à ses dépens que n’est pas F-R qui veut. Les Bleus s’y voient déjà mais un dernier indice en 1 seulement les condamne à choisir leur dernier mot par un mélange de hasard et de psychologie, sans succès. Dans la 3e manche pour l’honneur, VHN réussit à rattraper le retard de son équipe qui avait un peu trop visité des mots Blancs avec un « Beef 2 » (probablement limite du point de vue des règles) qui fait trouver Corne et Boîte. Les Rouges finissent par échouer sur un Service assassin, sans changer le résultat final de la partie.

Il reste à souhaiter que la promotion active assurée par la Direction au forum des associations (comment résister à une boîte de Caylus ?) ramène plein de nouveaux adhérent(e)s.

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Séance de VENDREDI 12/08/2016 à Ti-Koad

Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, le gouvernement de la RDA fait bâtir un « mur de protection antifasciste », en plein coeur de Berlin pour mettre fin à l’exode croissant de ses habitants vers la RFA. Plus qu’un simple mur, il s’agit d’un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut, un chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d’alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Les gardes-frontière est-allemands et des soldats soviétiques n’hésitèrent pas à tirer sur des fugitifs.

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55 ans plus tard, c’est entre quatre murs surchauffés que les hostilités commencèrent à Ti Koad.

Table 1, dite « construction express »
…où, dans un Mare Nostrum avec Julien-Paimpol, Mickaël, Michal, Dom et Nicolas 2, Michal gagne après seulement quelques tours de jeu en construisant les pyramides, avant même que le premier combat ait eu lieu. Les autres se regardent surpris et frustrés.

Table 2, dite « politique »
…où Tristan, Thomas et VHS s’embarquent pour deux parties de  Kardinal und König. C’est au comptage des points que l’on s’aperçoit de l’importance des conseillers: à chaque fois, Tristan, devancé sur les abbayes, fait le plein de points avec ses conseillers majoritaires et remporte la mise. Une victoire aussi calculée que politique.

Table 3, dite « anti-fasciste »
…où une partie de Hit z road rassemble des habitués de l’exercice : François-René, Xel, Nicolas-Neox et Julien-Lannion. Neox s’impose.

Table 4, dite « Heroes »
…où les protagonistes de la table 2 cherchent le héros qui sauvera le monde de Eaten by zombies ! Inspiré par le mythique concert de David Bowie à Berlin Ouest du 6 juin 1987, Thomas devient ce héros, juste pour un jour, car VHS puis Tristan rendent l’âme prématurément.

Table 5, dite « baptisée »
…où François-René, Xel, Nicolas-Neox et Michal tentent, pour la première fois à PC, un jeu nommé Sbires. Une partie remportée par Michal.

Table 6, dite « encartée »
…où fut joué Camelot avec Nicolas 2, les 2 Julien, Mickaël et Dom : un petit jeu de cartes plein de rebondissements, conçu par Reiner Knizia mais qui ressemble à un Bruno Faidutti. Julien de Lannion se distingue en jouant quasiment une carte spéciale à chaque tour, mais à la fin c’est Nicolas le plus méchant combattant.

Table 7, dite « check-point »

…où à Tobago, avec les mêmes moins Mickaël, Nicolas gère bien mieux les malédictions que Dom (le trésor dont il devait récupérer les 4/5 est annihilé, lui faisant perdre 6 PV au passage). Nicolas l’emporte donc avec 37 points. A noter que dans ce jeu, les 4×4 peuvent rouler dans les lacs ???

4x4

Table 8, dite « à deux c’est mieux »
…où la table 4 enchaîne sur Antler island. Les cerfs de l’Ile de la Ramure (Antler Island) sont prêts pour la saison des ruts. Seuls les plus élégants et les plus forts attireront le regard des belles biches pendant qu’elles se rendent vers les meilleurs endroits de reproduction. Un jeu où on se reproduit beaucoup, mais aussi où il faut avoir au moins remporté un combat contre ses congénères pour gagner, ce qui m’ota la victoire que je touchais du doigt. C’est finalement Tristan qui sera couronné du meilleur brâme.

Antler Island

Table 9, dite « coupée en deux »
…où François-René, Xel,  et Nicolas-Neox enchaînent à Deep sea adventure. Une première partie sous l’eau pour tout le monde, puis, à la seconde, François-René émerge.

Table 10, dite « yaltesque »
…où les bleus (Thomas, Tristan, François-René, VHS) affrontent les rouges (Xel, Dom et Julien-Lannion) à Codenames. La première manche fut un fiasco pour les bleus qui , sur un tirage compliqué, n’ont pas suivi mon raisonnement de maître espion dès le départ (Hôtel, Espace et Chaîne pour Suite 3), sont tombés dans la gueule d’un Loup qui évoquait trop les contes, et dans une Coupe de fruits assassine. La deuxième manche fut au contraire tout en maîtrise, avec Thomas à la baguette qui entame par un magistral Photographie 4 – mais sans voir le mot Canon, impair vite corrigé, tandis que les rouges s’égarent entre les ports, les vampires et les cages. Dans la manche décisive, le maître-espion bleu fait assaut d’imagination en ne donnant que des noms propres. Si l’on peut saluer le Zoff 2 (But, Dinosaure), il faut avoir l’esprit tordu pour proposer un Caroline Garcia 3 sur (Boulet, Chou, Double) – retenez qu’il s’agit d’une joueuse de tennis de double, mignone comme un chou, et qui traînera comme un boulet l’affaire du « textilegate » des jeux de Rio – et plus encore Kimi Raikonen (alias « Iceman » pour les intimes) pour juste faire trouver Glace ! En face, les rouges se ressaissisent, et gagnent au finish sur un joli Glotte 2 englobant Bec et Centre.

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Séance de MARDI 19/07/2016 à Ti-Koad

Ce mardi 19 juillet a vu battu le record historique de température à Lannion avec un thermomètre à 35,8°C. Les autres adhérents ayant exprimé le souhait de jouer à « ni oui ni changement climatique », passons sans faire plus de commentaires au compte-rendu de la soirée. Dans une salle Ti-Koad chauffée à blanc et d’humeur vacancière, nous avons vu encore de nouvelles têtes se présenter (et c’est bien ©). Bienvenue donc à Robin et Felipe. Nous avons aussi eu les impressions du représentant de PC au FLIP de Parthenay (qui y a eu le coup de cœur pour Evolution, un jeu dont on reparlera à la rentrée) et échangé divers commentaires sur le palmarès du Spiel des Jahres décerné la veille (go Codenames, go !). En début de soirée, la douzaine de présents se répartit en deux tables :

Table 1, dite « Plein soleil » : Le cagnard méditerranéen, il peut taper dur. Cela n’a pas dissuadé Julien-de-Paimpol, Xel, Neox, Olivier et Felipe de s’attabler devant Mare Nostrum. Beaucoup de conquêtes, d’occupations… et au final trois deux vainqueurs au cours du dernier tour de jeu (c’est l’école des fans ou quoi ?) : Julien et Xel capables de faire une pyramide et Neox qui termine sa cinquième acquisition de héros ! Autant dire que les anciens ont donné une leçon aux nouveaux (qui ne perdent rien pour attendre).

Table 2, dite « Cerveaux en surchauffe » : Vincent fêta sa réapparition en conviant, dans le rôle de fantôme, une assemblée hétéroclite de medium (tendance charlatan, vu que leurs visions se recoupèrent rarement et ce malgré les diverses substances psychotropes dont il se sont arrosés) à jouer à Mysterium (enrichi de sa récente extension) : Thomas, Bruno, Frank, Robin, François-René et VHN.

Malgré quelques traînards et grâce à un vrai coup de pouce du spectre qui retrouva une carte providentielle au fond des poches de son suaire, la petite bande parvient à récupérer avant la fatidique septième heure son triplet de présumés innocents. Dans la phase de vote, seul votre HN aura désigné le véritable coupable après avoir enduré la partie durant les vilénies de ses petits camarades sur le thème « c’est comme à Codenames, il ne faut jamais se laisser influencer par Dom ». Echec collectif, donc.

Table 3, dite « Hot stuff » : Codenames justement. Vincent propose de voir ce que donne en VO cette pépite ludique dont le succès déjà considérable ne pourra qu’être accentué par la consécration reçue la veille au soir. Robin et VHN le suivent pour 2 courts tours de chauffe. L’anglais rajoute à mon sens la difficulté que de nombreux mots peuvent être à la fois un nom et une forme verbale, le plus souvent avec des significations sans rapport (exemple ce soir : ground).

Table 4, dite « A l’ombre de ma hutte » : Thomas entraîne Bruno et F-R dans une partie de Clans, un jeu rapide, simple et malin, limite abstrait. C’est la tribu de Bruno qui l’emporte. Plus tard, on les a vus jouer aux Poilus.

Il faisait encore 25°C à l’heure où les derniers joueurs se séparèrent.

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Séance de VENDREDI 08/07/2016 à Ti-Koad

De mémoire de rédacteur, rarement a-t-on vu autant de parties jouées en une soirée ce qui rendra leur compte-rendu nécessairement sommaire. Autre info réjouissante, 3 nouvelles têtes sont apparues, dont l’une semble avoir enfin trouvé le groupe de joueurs qui lui fait défaut sur Guingamp. La séance a commencé par une petite bourse aux jeux (merci à Jeff pour l’organisation) dont la principale fonction est de libérer de la place dans les armoires pour permettre l’acquisition de nouveaux jeux !

Table 1, dite « Une fois Trois » : Thomas, Jack et Bruno essaient Mythotopia, opus  de Martin Wallace qui combine deckbuilding et contrôle territorial sur une carte d’Europe. Thomas a gagné et je ne pourrai en dire plus.

Plus tard on les a vus jouer à Black Fleet.

Table 2, dite « Deux fois Trois » : Nicolas-2, VHN et Tristan se laissent convaincre par ce dernier de tester Kardinal und König. C’est un jeu de placement/majorité typique de la production de qualité de l’industrie allemande il y a 10-15 ans, quand il n’était pas nécessaire d’avoir des figurines, Cthulhu ou des zombies pour qu’un jeu se vende : règles et matériel simples, temps de jeu raisonnable (moins d’1 h), tension forte et abstraction/thème absent (pour la culture, il a été ensuite réédité sous le nom de China). Pour cette première partie, Tristan colle un boulevard à ses deux adversaires mais c’est typiquement le genre de jeu avec une courbe d’apprentissage (lecture de la carte, rythme de placement des conseillers, optimisations de sa main de cartes) qu’il faudra réessayer. En tous cas un très bon jeu pour ceux et celles qu’une certaine aridité ne gêne pas.

Plus tard, on les a vus jouer au toujours sympathique (pour quiconque accepte le hasard des dés) Las Vegas, à un La fièvre de l’or tendu et à 2 manches de Tides of Time, intéressant petit jeu de draft pour 2 (dans une version Dom-made, re-thèmée en « Société Secrète »).

Table 3, dite « Une fois Cinq » : Xel, Mickaël, François-René, Nicolas-Neox et Axel découvrent La fureur de Dracula. La partie a été longue (pas mal de règles à expliquer) et l’infortuné narrateur a égaré le résultat.

Table 4, dite « Deux fois Cinq » : Jeff, Jérôme, Julien-Trégor, ainsi que 2 nouvelles têtes, Adrien et sa sœur Bérénice, jouent à The Island. Adrien l’emporte, marquant ainsi une absence notable de respect pour ses aînés.

Plus tard, on les a vus jouer à Welcome to the Dungeon, à Tony et Tino et enfin à Star Realms, excellent deckbuilder pour 2 joueurs.

Table 5, dite « Trois plus Un » : Baptiste, Julien-Goëlo et Hélène étrennent la superbe réédition de Mare Nostrum – Empires récemment livrée par notre ami Kickstarter. Alors qu’il sont en train de mettre en place le jeu, un nouveau joueur/futur adhérent, Olivier, se présente et rejoint la table. Julien s’impose dans cette première partie d’environ 2 heures et les mines réjouies des joueurs présagent un retour prochain du jeu.

Plus tard, on les a vus jouer à Croc et à Rumble in the Dungeon.

Table tardive, dite « Un dernier avant la route » : Une séance PC sans Codenames, c’est comme un repas de noce sans pièce montée. Les Bleus (F-R, Tristan et Dom), d’un collectif et d’une solidarité à réchauffer le cœur d’un entraîneur de football, ne font qu’une bouchée (3 – 0) de Rouges (Xel, Thomas et Jérôme) noyés dans un océan d’incompréhension mutuelle. Un présage pour dimanche soir ?

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 15/07

Une séance de vendredi à 2 tables (ça faisait longtemps…) et 3 nouveaux jeux :

Table n°1 dite « Un monstre dans la mare » …

… où le plateau de Mare Nostrum et son extension mythologique a réuni Christel, François, Flo, Julie et Fabien. La legende ne dit pas qui a gagné. Peut-être qu’elle le dira sur le forum.

Table n°2 dite « La folle pichenette de MadMax » …

… avec JiBee, Sly The Man So Old He Can’t Remember His Name et Votre Humble Serviteur se sont penchés sur le cas Ascending Empires. C’est un étonnant mélange du jeu de pichenette et de stratégie/dévéloppement. En gros : Pitchcar et Twilight Imperium ont fait un petit ensemble et cela donne un jeu assez profond et rapide à jouer (1h30 max), tout en étant fluide et tendu. En fait il semblerait que son seul défaut soit la pichenette, car à part les trois comparses cités personne n’avait le courage de s’y atteler. Ou alors ils font peur. Bref. Les protagonistes ont commencé à de développer tranquillement jusqu’à ce que JiBee alias ‘roi de la pichenette » (jaunes) viole l’espace orbital de Sly (verts) constatant qu’une ceinture d’astéroïdes limite trop son espace vital. Quelques hostilités plus tard et une planète conquise The King et son pas chaloupé se précipite pour violer l’espace orbital de VHS (rouges). Celui-ci ayant anticipé l’attaque – si vice pacem para bellum – la guerre fait rage ce qui profite au développement du 3e (autre principe bien connu). Au final la guerre s’arrête sur une prise d’une planète jaune par les rouges. Le vert continue sa progression et accède à l’imposant Croiseur Spatial Qui Fait Peur. La fin de la partie est incertaine et se joue sur une pichenette… ratée du vert. Après le calcul final le rouge remporte de qqs points devant le vert, le jaune ayant souffert des nombreux conflits reste plus en retrait.

Comme le jeu se termine tôt on enchaine avec un 2eme : le 51e état. L’apprentissage des règles est assez long, le jeu ressemble à Race For The Galaxy : il y a pas mal de symboles à assimiler. De plus les règles sont assez peu  précises ce qui amène quelques interprétations ou omissions. Cela étant j’aime bien le principe global et le thème (post-apocalyptique) malgré le fait d’avoir terminé dernier précédé par Sly qui lui même est précédé par JiBee – pour qui ce jeu est clairement taillé : combos + optimisations.

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