Séance de VENDREDI 25/01/2019 à Servel

Le 25 janvier 42, saint Paul était terrassé par une force surnaturelle sur le chemin de Damas. Si le christianisme n’est pas resté une secte juive parmi d’autres mais est devenu une grande religion universelle, c’est à Paul de Tarse qu’il le doit. Il naît citoyen romain d’origine juive et de langue grecque à Tarse, en Anatolie, vers l’an 9. Son nom est Saül.

Saint Paul sur le chemin de Damas, par Brueghel l'Ancien (Flandres, XVIe siècle), détail

La Conversion de saint Paul (détail),
Pieter Brueghel l’Ancien,1567.
Musée d’histoire de l’art de Vienne

Il fait de solides études hébraïques puis, devenu rabbin, enseigne les Écritures juives à Jérusalem. C’est l’époque où les disciples de Jésus commencent à prêcher la doctrine chrétienne. Saül prend violemment parti contre eux. Il obtient du Sanhédrin, le tribunal juif qui siège au Temple, la mission de pourchasser les chrétiens de Syrie.

Sur le chemin de Damas, une voix lui crie : «Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ?» Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. » Paul sortit de cette rencontre profondément bouleversé et définitivement persuadé que celui qu’il persécutait était le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple. Selon les Actes des Apôtres, suite à ce bouleversement, il perdit la vue pendant trois jours. À la suite de ces trois jours, il fut baptisé au nom du Christ. Immédiatement après, il recouvra la vue. Saül se convertit peu après. Il prend le nom de Paul, traduction latine de Saül, pour se faire mieux accepter dans le monde gréco-romain, puis effectue au total trois grands voyages d’évangélisation en Asie mineure, en Grèce et jusqu’à Rome, multipliant partout les conversions.

1977 ans après, à Lannion, où la religion particivilienne fait de nouveaux adeptes chaque jour que Dieu fait, il était question de conversions, d’illuminations et de voyages épiques.

Altiplano
Altiplano

Table 1, dite « Là-haut » : suivant Nicolas II sur les sentiers tortueux de l’Altiplano, nous récoltons le maïs, coupons le bois, manions la pierre, tondons les alpagas pour en faire des chandails, en nous déplaçant perpétuellement entre montagnes, forêts, maisons, lacs et plaines. Dans notre sac, ces ressources se mélangent, sont produites, consommées, vont dans un petit panier puis y reviennent: c’est un jeu de bag building.
Outre ce mécanisme original pour un jeu de gestion de ressources, et la question des déplacements, l’existence de l’entrepôt est une autre trouvaille: on peut y stocker ses biens – ce qui fait marquer des points et évite de pourrir son deck. Ce jeu qu’on annonçait court mais que nous bouclons en trois heures à quatre est une réussite indiscutable. Essouflé par l’altitude de la haute route, je parvins un peu tard au haut plateau, lesté de 101 PV, devancé par Thibault (123), et Nicolas II (124), mais surtout par Tristan (197), qui, seigneur du verre et du cacao, nous toisait de là-haut.

Table 2, dite « Là-bas » : Inis se déroule à l’époque des Celtes anciens, quand histoire et mythologie ne faisaient qu’un. Les joueurs sont des chefs conduisant leurs clans au-delà des mers, depuis l’Irlande jusqu’à une île récemment découverte. Ils s’y installent, l’explorent, rallient des clans, construisent citadelles et sanctuaires, cultivent la terre, exploitent les mines. Les bardes content les récits des dieux et des héros, le druide les conseille, le maître-artisan immortalise leur grandeur. A l’issue de cette partie serrée, Xof ne fut pas contesté comme Brenn (chef provisoire), ce qui lui donne la victoire car il était à égalité avec Dom. Olive et Mickaël ont apprécié le voyage.

Table 3, dite « Ailleurs » : à Burn Out, qui est la première extension d’Eden, le jeu d’escarmouche post-apocalyptique, Sébastien prend sa revanche après sa correction de la semaine dernière, et mate Olivier L. sur le score de 65 à 60. Cette semaine, la vérité était ailleurs.

Table 4, dite « Du chemin de Damas » : revisitant l’histoire tragique des guerres du monde, et plongé dans l’obscurité d’un Twilight struggle chaotique comme un champ de bataille syrien, Maxime ne retrouva pas la vue. Le Doc Nico, pourtant sur les lieux, n’y put rien faire, remportant ainsi une victoire par forfait.

Table 5, dite « Essentielle » : L’homme se définit de manière négative pour Sartre, en opposition à ce qui n’est pas lui. Un cendrier a été pensé pour une fonction précise, prédéterminée: l’essence du cendrier précède son existence. Il en va de même de l’homme si on pose Dieu comme créateur de l’Univers. Le concept d’homme étant dans l’esprit de Dieu, l’homme devient cendrier, c’est-à-dire objet, et non sujet. C’est la raison pour laquelle, chez Sartre, Dieu ne peut pas exister. Car l’existence signifierait que l’homme a une essence, donc n’est pas libre, ni responsable de ses actes. A cette table de Battlestar Galactica, nous trouvons un leader cylon, à tout seigneur tout honneur Neox, leader d’une résistance héroïque, mais surtout deux traîtres néophytes: Elisa et Kaelig. La première brûla comme une biscotte hérétique dans un grille-pain en révélant sa nature dès le premier tour, le second persista dans sa fourberie, mais fut vite démasqué. Et comme c’est sur une panne de carburant que les humains perdirent le combat, on en conclura que ceux-là (Vivien, François-René, Xel, Jérôme) n’étaient pas assez chrétiens: à se focaliser sur leur existence, ils en oublièrent l’essence.

Table 6, dite « Evangéliste » : muni de son bâton de pélerin, Dom fait deux nouveaux convertis à Innovation – à savoir Xof et Mickaël, deux futurs évangélistes à coup sûr. Le quatrième évangéliste en jeu, Olive est plutôt ce qu’on appelerait un catholique malgré lui: s’il en connaît les règles, il n’en partage pas les préceptes et on doute qu’il suive les chemins de Saint-Paul pour en propager la foi. D’ailleurs, formant équipe avec Mickaël, il l’entraîna dans sa chute (2-6 face à la paire victorieuse Dom et Xof).

Table 7, dite « Aux heures canoniales » : Dieu ne joue pas aux dès, mais les apôtres de Parties Civiles si: passé les mâtines et à l’approche des laudes, Tristan, Thibault, Doc Nico et Nicolas II se lancent dans un Dice forge frénétique dont il vous faudra lire l’issue dans les saintes écritures du forum.

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Séance de VENDREDI 09/11/2018 à Servel

Résultat de recherche d'images pour "mort de gaulle cartoon"Le 9 novembre 1970, à 19h15, Charles de Gaulle meurt paisiblement dans sa maison de La Boisserie, à Colombey-les-deux-Églises, pris d’un malaise en faisant une réussite aux cartes (et non pendant un bal comme un hebdomadaire facétieux l’écrivit à l’époque). Comme quoi jouer, qui semble une activité paisible de premier abord, peut vous être fatal.

48 ans après, heureusement, aucune issue tragique n’a été recensée lors de cette nouvelle soirée de Parties Civiles.

Table 1, dite « Je vous ai compris ! » : l’équipe historique des enquêteurs de choix (Dom, François-René, Thomas et votre serviteur) se retrouve pour un nouvel opus de Sherlock Holmes Détective conseil, etoffée de Eric, Vincent et son fils Elouann, sans oublier Maïwen pour la touche de glamour. Autrement dit, le trop plein d’enquêteurs guette pour cette enquête N°12 intitulée « La piste tordue ». Mais de la multiplicité des points de vue jaillit la lumière et tous les talents se sont conjugués: un éclair de génie de Vincent, la science de la synthèse de Dom, les intuitions de Maïwen, et le fameux doigt mouillé de François-René, pour un score final honorifique de 95 !

Table 2, dite « Ballotage favorable » : le plateau imposant de Dominant species voit s’affronter une cohorte de joueurs chevronnés, à l’image de Tristan ou Kree’Nox, et de débutants complets. Une partie indécise et qui se prolongea loin dans la nuit – on parierait que Tristan, qui était en ballotage favorable, est sorti vainqueur du scrutin, mais rien n’est moins sûr et un passage par le forum s’impose !

Table 3, dite « Résistance organisée » : Battlestar Gallactica ressort d’un profond sommeil particivilien (7 mois selon nos archives, qui sont sûres), avec deux connaisseurs (Michal et Xel), et une floppée de débutants (Camille, Olive & Co). Une partie entachée de nombreuses bizarreries (dont une révélation au premier tour !) et qui a tourné à la confusion des cylons, pourtant plus nombreux numériquement !

Table 4, dite « La chienlit » : à Kill team – un dérivé du célèbre Warhammer – c’est la chienlit: Neox battit Julien mais fut ensuite défait par Mickaël.Résultat de recherche d'images pour "chronicles of crime jeu"

Table 5, dite « Mémoires d’espoir » : en fin de soirée, Neox présenta à divers compagnons et compagnes de fortune l’excellent Chronicles of crime. Un jeu sous forme d’enquêtes one shot basé sur une application mobile, et une consommation compulsive de QR codes. On a fait le tuto, qui ne nous a opposé aucune résistance, puis on a discuté. Il parait que les vraies enquêtes peuvent atteindre des abîmes de complexité, mais qu’on peut toujours espérer en venir à bout en pariant sur sa mémoire. Car, c’est un point crucial à ce jeu, le temps est votre ennemi et il vaut mieux être formatté éléphant que poisson rouge….

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Séance de VENDREDI 06/04/2018 à St-Elivet

La date du 6 avril 1722 marquerait l’abolition de la taxe sur les barbes instaurée par Pierre le Grand le 5 septembre 1698, à son retour de son long voyage d’observation en Europe. Elle s’inscrivait dans son ambition de moderniser son pays en lui faisant adopter les techniques, mais aussi les modes de l’Occident. Le paiement de la taxe se matérialisait par une pièce en métal qu’il fallait garder sur soi, faute de quoi la police avait le pouvoir de vous raser de force.

Quelques siècles plus tard, au moins un barbu (à jour de sa taxe cotisation) figurait à chacune des tables de jeu.

Table 1, dite « 1 barbu c’est un barbu, 3 barbus c’est des barbouzes » : à la table de Rising Sun se joue une épopée nippone avec alliances, luttes et intrigues (mais pas de coups tordus ?). Parmi Neox, Julien, Elouan, Anthony, Mickaël et Cédric, on retrouve trois barbus et c’est le second nommé qui est vainqueur (avec le clan Bonsaï).

Table 2, dite « Pas rasoir » : une séance de Battlestar Galactica, on s’y ennuie rarement. Cette fois au sein du groupe formé par Michal, François-René, Frank (featuring Paul Jr), Xel, Maël et Guillaume, les cylons ont pris la forme d’un binôme père-fils bientôt rejoint par LE cylon (barbu) de PC. Ajoutez-y une Xel pas claire et un Guillaume-boulet (dixit ses collègues) : les humains ont passé un sale moment.

Table 3, dite « Moustache et favoris » : à Grand Austria Hotel, VHN convie Thomas, Eric, Christophe à gérer un hôtel-café viennois à coup de lancers de dés et sous le regard sévère de l’Empereur (François-Joseph 1er, qui a donné son nom à un fameux style de barbe) qui débarque par trois fois distribuer ses bons et mauvais points. Y avoir déjà joué a été certainement avantageux pour l’heureux narrateur qui, ayant collecté les trois objectifs à 15 PV, finit avec 165 points devant Eric et Christophe réunis dans un mouchoir de poche autour de 110 points. Le malus de 5 PV par convive encore en salle en fin de partie en a fait couiner plus d’un !

Table 4, dite « Au nez et à la barbe » : Nicolas-2 a convaincu Thibault et Victor bientôt rejoints par Quentin et Maïwenn qu’il détenait les clés des règles de Munchkin. Après un bon moment de jeu chaotique, un cas de figure improbable (une « intervention divine à deux », ne me demandez pas) désigne deux vainqueurs-surprise, N2 (qui en rit encore dans sa barbe) et Maïwenn (dont un Codenames récent a révélé toute l’expertise en techniques d’épilation).

Table 5, dite « Au poil » : la table 4 continue avec un Hanabi qui semble s’être parfaitement déroulé, mais avec le tourbillon du lancement de la table 7, son résultat n’a pas été consigné.

Table 6, dite « A un poil près » : la table 3 moins Xof poursuit avec Gipsy King, intéressant jeu semi-abstrait de placement sur un territoire renouvelé de partie en partie et où la gestion de l’initiative (ordre du tour) est clef. Au terme de la première moitié, Dom creuse l’écart grâce à un groupe de 10 tentes qui lui rapporte 55 PV. Dans le seconde, Eric fait le meilleur score et finit avec un total juste inférieur de 3 points à Dom.

Table 7, dite « Pas un poil de sec » : le Codenames vespéral attire son lot d’amateurs et la joute en 3 manches a été serrée, loin du désastre de la semaine passée. Les maîtres-espions se cantonnent pour l’essentiel à des indices en 2 avec quelques déviations en 1 (ce qui est habituellement rare par ici) ou en 3. En présence on trouvait des Bleus (Guillaume, Eric, VHN, Victor puis Maïwenn) et des Rouges (Xel, F-R, Thibault puis N2 et Quentin).

La première manche ouvre sur un Lumière 3 (Aube, Ampoule et ???) et se termine par un tour où il ne reste plus qu’un mot aux Bleus à trouver pour l’emporter, probablement un reliquat de Lumière 3 ou de Route 2. Hélas, raisonnant que par un trou on peut voir de la lumière (ou, moins convaincus, qu’une lumière est un trou dans un moteur deux-temps), ils se noient dans le Trou fatal (c’était Bombe). 01

La 2e manche voit Mineurs 3 (Nain, Fer, Pelle) répondre à Architecture 3 (Pont, Pilier et ???). Les Rouges sont convaincus que Arc est le 3e mot (mais ne se décident pas à le toucher de toute la partie), ce qui n’empêche pas les Bleus, face à Recourbé.e 2, d’être longtemps tentés avant d’aller sur Corne et Crochet.  Pour le dernier tour, il ne manque qu’un mot aux Bleus, situation confortable s’il en est. Mais quand avec Démangeaison 1 son équipe se rue sur Croûte (blanc !), le maître-espion transpire un bon coup. Heureusement, ils finissent bien par lui préférer Puce ! 11

Dans la manche décisive affrontant Xel à Maïwenn, la tension monte encore. Les Rouges prennent l’ascendant après le raté du Meuble 2 initial (Table et Planche) et déroulent avec supériorité. Les Bleus, sur la défensive et sous la pression, proposent un Chocolat 1 (pour Suisse). Mais le Lorient 2 ne parvient à révéler que Bretagne. Le dernier indice, Chaudron 2, révèle Asterix et Vapeur et les Bleus touchent enfin Verre (le Meuble manquant) et se retirent sur le score final de 21.

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Séance de VENDREDI 17/11/2017 à St-Elivet

L’étage de Saint-Elivet a fait le plein en cette soirée d’un vendredi consacré à Sainte Elisabeth (de Hongrie, morte à 24 ans).

Tables 1 & 2, dites « Plein soleil » : avec Funforge, c’est du sérieux. Pour la seconde année, nous organisons des événements autour des jeux de ce sympathique éditeur partenaire de l’association. Match aller ce soir avec un tournoi de Fight for Olympus avec en maître des cérémonies Nicolas-dit-Neox (merci pour ses efforts !). Il a rameuté une quinzaine d’adhérents qui, après avoir studieusement écouté les règles, se sont succédé autour de ce jeu d’affrontement entre héros et demi-dieux grecs. Deux heures plus tard, le tableau de marque s’était décanté sur un trio très divers : le costaud DocNico, le menu Elouan et le poids-moyen François-René. C’est ce dernier qui sort vainqueur de la phase finale et gagne une boîte du jeu sous les applaudissements. Est-ce la pratique de Smallworld qui l’a préparé à la victoire ? Un champion polyvalent en tous cas, que dis-je un décathlète du jeu, après ses coups d’éclats passés à Formule Dé, BSG ou encore Codenames. Rendez-vous dans 2 semaines pour le match retour avec Grand Austria Hotel.

Table 3, dite « Dicton » : autrefois on disait « À Sainte-Élizabeth, tout ce qui porte fourrure n’est point bête ». Pourtant ce sont bien des bêtes à poil (chats, lapins, souris, renards et raton-laveur) et à plume (oiseaux de proie chamailleurs) qui se sont mené une guerilla sans merci dans le royaume forestier de Root. Il s’agit de la version beta imprimée maison d’un jeu en cours de Kickstarter. Nettement plus de combat que de gestion de ressources, des alliances rapidement dénoncées et des factions très asymétriques contrôlées par chaque joueur (Xel, Sophie, Thomas et VHN). Il y a une courbe d’apprentissage pour bien assimiler les forces et les faiblesses de chacune, donc on a cherché ses marques dans cette première partie qui n’a pas déçu par ses rebondissements. Alors que les Chats et les Oiseaux faisaient la course en tête, RoXel-le-Raton-Laveur a pris la mesure de la puissance de son alliance conclue (imposée ?) avec le FLPF (Front de Libération du Peuple de la Forêt) et, réussissant à marquer près de 10 PV en un tour, a bondi jusqu’aux 40 points signant sa victoire.

Table 4, dite « Tissu » : dans cette salle partagée avec un cours de couture, DocNico et Nourdine puis Nourdine et Julien se sont affrontés à Patchwork. Lequel a taillé un slip à l’autre ?

Table 5, dite « Treizième colonie » : trop de joueurs pour les nommer à bord du Battlestar Galactica. Certains (F-R) n’ont pas hésité à taper vite et fort (sur Guillaume en l’occurrence). D’autres, Cylons semi-professionnels (Michal), ont parfaitement mené leur affaire et conduit les robots à la victoire.

Table 6, dite « Association d’idées » : des individus parmi lesquels Vincent ont joué à Concept.

Table 7, dite « Un barbu et un chevelu » : Nicolas-2 et Axel ont joué à DC Comics Deck Building.

Table 8, dite « Des lettres et des chiffres » : au cœur d’une nuit déjà bien entamée, votre correspondant se retira parmi les éclats d’une table de Codenames qui promettait.

Table 9, dite « Mais encore » : selon certains témoignages photographiques (depuis corroborés par une déposition écrite), une partie de Andor Chada & Thorn a regroupé Julien et Christophe.

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Séance de VENDREDI 05/05/2017 à St-Elivet

Le 5 mai 2007 disparaissait Theodore Maiman qui en 1960, aux laboratoires Hughes, fabriqua le premier laser et en fit entrer le rayon lumineux dans l’histoire. Lannion ayant une petit industrie photonique (« dans le photon, tout est bon ! »), son nom y est familier. Dix ans plus tard, des adhérents rayonnants ont laissé les lumières briller fort tard.

Table 1, dite « Six » : de nombreux joueurs embarquent dans le vaisseau spatial Battlestar Galactica : Nourdine, François-René, Frank, Michal, Anthony et Armand. La partie démarre fort avec une double attaque, puis les deux cylons F-R et Armand se dévoilent et l’emportent en ayant fait tomber le moral des humains à 0.

Table 2, dite « Cinq » : Christophe, Tristan, Bruno, Thomas et VHN s’attablent autour de Hansa Teutonica, un classique des jeux de stratégie germaniques avec des règles simples, un thème minimal, un hasard quasi-absent et pas mal d’interactions entre joueurs qui se disputent des routes commerciales à grands coups de cubes. De la réflexion, des coups bas et peu de fantaisie pour ce jeu néanmoins excellent, une sorte de Kardinal und König en plus riche. Des 3 conditions de fin de partie, c’est « premier joueur à 20 points » qui s’active. Et c’est une victoire de Tristan, bien détaché de ses suivants avec 64 points.

Table 3, dite « Quatre » : A Dice Masters joué en équipe, la paire Julien+Axel a fait de la charpie de Jérôme+Nicolas-2. Puis les mêmes ont joué à Trains.

Table 4, dite « Trois » : ils sont trois (Neox, Xel et DocNicolas) à avoir poussé leurs troupeaux de bovins sur la piste de Great Western. « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses » dit-on parfois, mais ledit comptage n’a pas été remonté à la rédaction.

Table 5, dite « Deux et demi » : pendant ce temps, une partie de 7 Wonders Duel opposait Vincent à Joan pendant que Robin dormait du sommeil paisible du futur adhérent.

Pour le Codenames lancé au terme de ce compte à rebours, les Bleus alignent la redoutable charnière Nourdine/F-R avec Jérôme, tandis que l’effectif des Rouges regroupe Joan (Robin tentant avec succès un « Glouc 2 »), Christophe, VHN, DocNicolas rejoints par Xel. Première manche serrée où en ouverture, Haiti 4 répond à Végétal 4. Elle finit sur un Attente 1 qui rappelle étonnamment le mardi précédent (où le même mot avait fait trouver File et Poste). File et Poste sont de nouveau là, les Bleus touchent File et gagnent ! Eussent-ils choisi Poste, ils perdaient. La seconde manche commence mal pour les Rouges qui choisissent Bouquet en réponse à Bulbe 2. L’adversaire, lui, propose des mots à la sémantique trop large (Bricolage, Bâtiment). Malgré les efforts de Jérôme et en passant sur un Cardiovasculaire 2 (Cœur, Pompe) un peu limite, les Rouges l’emportent de justesse. Dans le manche décisive, les Bleus attaquent fort avec un Vieillard 4 mais se dispersent ; face à eux, le pragmatisme de DocNicolas (malgré son David Hasselhof 2 hermétique à certains) conclut triomphalement avec Jugulaire 2 (Veine, Figure).

Mais la soirée n’était pas finie : quand le rédacteur prit le large à une heure fort avancée, on jouait encore à Titan Race tandis que DocNicolas organisait une table de Small World.

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Séance de VENDREDI 10/02/2017 à St-Elivet

Elle est l’ultime vigie de la langue française. Le 10 février 1635, l’Académie française est portée sur les fonts baptismaux par lettres patentes du roi Louis XIII, sur les conseils de Richelieu. Le cardinal est nommé « chef et protecteur » de l’institution, censée fixer les règles du bon français. Installée quai de Conti, à Paris, l’Académie a pour devise « A l’immortalité » – d’où le surnom de ses membres : les immortels.

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482 ans plus tard, la langue française a été parfois honorée, souvent maltraitée, et parfois ignorée dans une séance de jeux d’une grande diversité.

Table 1, dite « Les trésors du temple » : Tikal est le premier jeu de la série dite « du masque », comprenant aussi Java et Mexica, trilogie fameuse dans le monde du jeu et basée sur un même principe, inspiré du jeu Torres des mêmes auteurs : des points d’actions limités à gérer à chaque tour, du placement tactique et des luttes de majorité. Les joueurs incarnent des explorateurs qui mettent à jour des trésors dans des pyramides mayas perdues dans la jungle du Guatemala, aux alentours du site archéologique de Tikal. Nous avons joué avec la version avancée des règles, qui prévoit des enchères pour l’attribution des tuiles en début de tour. Une version qui change la donne, car il faut faire la bonne enchère au bon moment pour placer les tuiles les plus juteuses près de chez soi. Après une lutte homérique, Tristan remporta la partie avec 104, devançant Neox, 101, et Thomas, 98. Bien que chargé de précieux trésors, j’échouai pour ma part au pied du podium avec 88, penalisé par une tente trop tardive qui ne me permit pas d’amasser mes troupes aux endroits stratégiques.

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Table 2, dite « Grillée à point » : Dans une partie de Battlestar Gallactica longue comme un jour sans pain grillé, la coalition des cylons (Nicolas III – alias Doc Choucroute pour les intimes – Nourdine et François-René, compatissant) s’imposent aux humains (Xel, Michal, Jean-Louis).

Table 3, dite « Le coup d’épée » : Jeff et Julien de Paimpol s’opposent à 7 Wonders: Duel en duo, une partie qui voit le second nommé porter l’estoc.

Table 4, dite « Le coup du bicorne » : La table 3 enchaîne sur Splendor, en duo, mais l’issue du duel n’en fut point changée.

Table 5, dite « Le coup du chapeau » : Réalisant le coup du chapeau, Julien inflige une troisième défaite de rang à Jeff à Small World ??? (si notre reporter sur place a bien compris le nom du jeu, car au moment de la transcription, une interférence dans la transmission lui a brouillé l’écoute).
Postscriptum: on me souffle dans l’oreillette qu’il s’agissait en fait de Star Realms, un jeu de deck building. Ce qui ne change rien en tout cas au résultat.

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Table 6, dite « A l’immortalité » : à la table de Deus, Nicolas II, Sophie, Olivier et Mickaël ont livré une bataille à l’issue incertaine, que le forum dévoilera peut-être.

Table 7, dite « L’île de la tentation »:  Elaine se joue de Joan et Gael, ses opposants malheureux à une partie de The island.

Table 8, dite « Fumée blanche » : Joan s’impose avec brio (40) à Tobago. Un heureux avénement que Jeff (33)  et les deux Julien (32 et 26) n’ont pas osé contredire.

Table 9, dite « Coup de pouce » : si, à l’académie, un coup de pouce du destin s’avère nécessaire pour entrer, à la table de Flick em up, vous ne pourrez compter que sur le votre. A ce jeu où les brigands et les shérifs s’affrontent à coup de chiquenaudes, Mickaël a rassemblé une équipe large comme une porte de saloon: Thomas, Tristan, Neox, Dom, Xel, N II, Jeff et VHS. Sur le scénario 1, les brigands, plus adroits, ont gagné.

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Table 10, dite « Académique » : Point besoin du dictionnaire de l’académie (la première édition en date de 1694) pour prendre place à la table de Codenames. Dans sa version ducifiée, les Bleus (Dom, Thomas, Mickaël, Nourdine) affrontent les Rouges (VHS, Jeff, Joan, FR) pour un match serré en trois sets et une victoire des plus académiques :

  • 1-0 pour les Rouges sur une manche serrée, conclue par un Lactée 2 (Fusée, Crème) qui donna lieu à bien des hésitations sur le deuxième mot (Fusée, Base, ou Pavé ?), et des controverses, le maître-espion ayant pris la peine d’épeler le mot deux fois dans une interprétation libérale de la règle (ce qui n’est pas interdit est permis, n’est-ce-pas ?). En face, pour les mêmes mots, on aurait plutôt vu suppositoire…
  • Les Bleus égalisent, sur un Herbier 2 (Livre, Iris) tout en maîtrise
  • Les Bleus prennent l’avantage 2-1, dans une manche pourtant commencée avec audace par les Rouges sur un Prolifération 4 (Colonie, Cafard, Culture et Puce), qui aurait même pu être un 5 avec Bombe. Mais les Bleus concluent avec brio sur un Homme 3 (Docteur, Pirate et Gaule) !

Table 11, dite « Douce nuit » : Tristan et Nicolas II s’opposent à 7 Wonders: Duel en duo, une partie qui voit le premier nommé conclure victorieusement cette soirée.

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Séance de VENDREDI 30/12/2016 à St-Elivet

Un siècle exactement après l’assassinat retentissant de Raspoutine, la petite confrérie de Parties Civiles se réunit dans une ambiance quasiment mystique, marquée par un fugace retour d’exil (Audrey), des inititations (Elaine à Codenames, Guillaume à BSG), un retard aussi inquiétant que mystérieux (Dom), et deux tables de rebelles grognards en quête de revanches sur un Empire.

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Table 1, dite « Arbitrage vidéo » : Xel, Nourdine, FR, Franck et MKS initient Guillaume à Battlestar Galactica. Les humains ont semble-t-il gagné cette partie sur un coup fourré qui sera longtemps discuté, leur carburant étant tombé subitement à 0 avant de remonter, ce qui aurait du causer leur perte. On demandera le ralenti et l’arbitrage vidéo pour valider ce résultat.

Table 2, dite « Je sais » : Jeff, Laurent et Jack mobilisent la salle Radio pour déployer le gigantesque plateau de Star wars Rebellion. Ils ont quitté les lieux fort tard, et sans révéler l’issue de leur joute. Seuls ceux qui ont joué la savent. Mais on les aime quand même.

Table 3, dite « Format Normandie » : une table précoce de Codenames avait été commandée. Dom avait aquiescé, mais il n’était point là. L’inquiétude grandissait à vue d’oeil, mais pour conjurer le mauvais sort, nous sortîmes quand même la version commerciale du jeu, le temps de rancarder Audrey, venue de sa Normandie avec Nicolas (quatrième du nom), quand Dom apparut enfin, à notre soulagement mutuel. Plusieurs manches s’enchaînèrent. Les bleus avaient le cou bourré de nouilles (selon une expression un peu déformée qui sortit de la bouche d’une joueuse ingénue), et remportèrent cette partie, où l’on nota le très joli Chocolat 3 de Julien (Mars, Crème, Cirque), tandis que je desespérai mes partenaires en lançant un Nautamine 3 (Bateau, Assiette, Temps) qui fut totalement incompris – au point qu’ils tirèrent un mot au sort.

Table 4, dite « Grand seigneur » : Lords of Scotland, voilà une belle idée de voyage pour la dernière table de l’année. C’est Xel qui passera l’hiver au chaud en confortant son classement ATP (45), devant FR (37), Nourdine (36), et VHS (33).

Lords of Scotland

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Séance de VENDREDI 17/06/2016 à St-Elivet

A la mort de Staline, le 5 mars 1953, dans les pays soumis au joug soviétique, on se prend à espérer. C’est ainsi qu’éclate en RDA l’insurrection ouvrière du 16 juin 1953. À Berlin-Est, 60.000 manifestants s’en prennent aux symboles du pouvoir communiste. Cette initiative des ouvriers du bâtiment qui travaillent sur la Stalinallee s’étend le lendemain à toutes les villes de la RDA. Les ouvriers dénoncent l’augmentation des cadences dans les usines et chantiers, à salaire constant, imposées par le gouvernement communiste mis en place dans sa zone d’occupation militaire après l’effondrement de l’Allemagne nazie.

Les chars Soviétiques noient l’insurrection dans le sang, au prix d’un grand nombre de victimes: au moins 80 morts et 25.000 arrestations. Ce soulèvement démocratique et anticommuniste vaut à Beria, successeur de Staline, d’être évincé le 26 juin, arrêté, et aussitôt exécuté sur les ordres de Nikita Khrouchtchëv.

La répression laissera les Occidentaux indifférents. Au plus fort de la guerre froide, quelques mois à peine après les éloges dithyrambiques qui ont accompagné les funérailles de Staline, ils se résignent à la coupure de l’Europe en deux. Les Allemands de l’Est échappent comme ils le peuvent à la répression. Sur 19 millions d’habitants, plus de 3 fuiront à l’Ouest avant la construction du mur de Berlin,  le 13 août 1961.

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63 ans plus tard, si le mur de Berlin est tombé, les murs sont revenus partout ailleurs, et l’Europe est plus que jamais menacée d’éclatement. Cherchez l’erreur….

Table 1, dite « épurée »
…où, dans un Battlestar Galactica tendu comme l’élastique d’une trique, les humains (Xel, FR, Nicolas II) finissent par épurer les traîtres Paul, qui passa longtemps en prison avant de réclamer sa libération et Michal, serial cylon.

Table 2, dite « de guerre froide »
…où Julien de Lannion expose les rudiments d’Arctic scavengers, un jeu de deck building où l’on doit survivre dans le froid polaire tout en faisant des escarmouches. Une partie pour polyglottes avec des cartes en anglais et en français, et où Thomas, serial deck builder, s’impose avec 38 PV, devant Xel, 37, VHS, 33 et Julien, 21.

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Table 3, dite « à bas bruit »
…où Nicolas-Neox (63) s’impose sans bruit à Barony pendant que JiBee (40), Tristan (55) et Baptiste (54) se tirent la bourre mutuellement, sans prendre garde à l’eau qui dort…

Table 4, dite « de la vendetta»
…où l’Auberge sanglante accueille des tauliers qui ne font pas dans la dentelle. Mickaël repart plus riche de 79 francs, devant Baptiste, 66, Jibee, 63, et Tristan, 60.

Table 5, dite « des ouvriers »
…..où une partie de Deck building (un jeu qui est une forme de tautologie puisqu’on y construit vraiment des bâtiments, tout en suivant les mécanismes du deck building) oppose Tristan à Mickaël sans que le résultat nous parvienne à l’heure du bouclage. Mais ça avait l’air mieux bâti chez Mickaël…

Table 6, dite « embastillée »
…où Thomas, Axel, Julien et VHS se retrouvent à Welcome to the dungeon. A ce jeu, on combat des monstres qui arrivent dans un donjon..ou pas. Tout l’art est de se retirer à temps du combat, ou d’y aller si on s’en sent capable. Une partie très très serrée où VHS s’impose sur le fil, et repart avec deux beaux diplômes à accrocher dans son salon.

Table 7, dite « coupée en deux »
…où Elaine remporte un 7 wonders (duel) face à Mickaël.

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Séance de VENDREDI 15/01/2016 à St-Elivet

Créé en 1753,  le British Museum a été ouvert au public le 15 janvier 1759 à la Montagu House, au même emplacement qu’aujourd’hui, et comptait alors quelque 80 000 objets. Ils sont plus de 7 millions aujourd’hui, exactement 257 ans après. Une occasion en or d’en examiner quelques échantillons.

Table 1, dite « du temps et des astres »

…où un Blood rage réunit Baptiste, Julien de Paimpol, Dom et votre humble serviteur, qui découvrait le jeu.  Après une période de flottement au premier âge suite à un draft déséquilibré, je finis par une manoeuvre tactique diabolique, contrant tout d’abord l’offensive imprudente de Baptiste sur Yggdrasil par une Force 6, puis, une fois la place nette, m’en emparant sans même combattre, fait d’arme qui me rapporta 30 points de gloire car mes trois échelles atteignirent ensemble la barre fatidique des 10 points. Cette partie fut également marquée par mon coup de sang, summum du role play, face à une carte particulièrement retorse de Dom qui détruisait tous mes guerriers sauf un dans la province que je convoitais, ainsi que par le hold-up du même Dom sur les points de rage qui lui donna des tours à rallonge.

Outil aux fonctions multiples, l’astrolabe permet de mesurer la hauteur des astres et de lire l’heure en fonction de la position des étoiles ou du soleil. Il nous aurait dit que, pendant que nous comptions le temps des tours de Dom, l’astre de Julien, comboteur en chef, était très haut sur la piste de gloire (142), tenant en respect Dom (123), VHS (97) et enfin Baptiste (69).

L’astrolabe de Chaucer (Salle 40), est le plus ancien en Europe (1326).

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Table 2, dite « empoisonnée »

…où Nicolas, Michal, Xel, Frank et Jérôme s’attablaient avec François-René pour un BSG lorsqu’ils virent apparaître Hélène, porteuse d’un panier de cookies maison au savant goût de chocolat caramélisé. Pour cette raison même, elle fut invitée à rejoindre leur assemblée et se tint sage au début, mais c’était un cadeau empoisonné. En effet, plus tard, sur un ordre de pilotage, elle dévoila sa véritable nature de cylon, rejoignant ainsi Michal et François-René. Ce puissant attelage permit une mort lente mais sûre des humains, à l’instar de celle de l’empereur romain Claude, mais, s’agissant de ce dernier, la plupart des historiens antiques s’accordent à dire que Claude est mort empoisonné par des champignons.

Salle 49, trône une effigie en bronze de Claude, retrouvée dans le Suffolk (Ier siècle)

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Table 3, dite « échec et mat »

…où, arrivé sur le tard, Axel fit sentir à Jack que le talent n’attend pas le nombre des années en le matant à Dead zone. Le matériel de ce jeu est beaucoup plus imposant que les figurines de Lewis, un ensemble de pièces de jeu d’échecs datant du Moyen Âge sculptées en Norvège (salle 40), mais il est peut-être moins impressionant.

Presque toutes les pièces de cette fameuse collection sont gravées dans de l’ivoire de morse, et quelques-unes sont faites à partir de dents de baleine.

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Table 4, dite « emmerveillée »

…où Elaine (69 PV) impose sa loi à 7 wonders malgré Françoise (61), Sylvain (55), Baptiste-au-poil-dru (51), Thomas (50), et Jeff (49). La gagnante se verra remettre un billet gratuit pour la salle no 21, représentant des fragments du Mausolée D’Halicarnasse, une de ces 7 merveilles (milieu du IVe siècle av. J.-C.).

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Table 5, dite « splendide, forcément splendide »

…où Thomas (15 PV) devance Jeff (10), François (7) et Baptiste (2) à un  Splendor réunissant des survivants de la table 4. Comme il ne croit que ce qu’il voit, il est invité à se rendre en salle 40 pour admirer une véritable splendeur: la coupe de Sainte-Agnès (Paris, années 1370–80)

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Table 6, dite « à déchiffrer »

…où les bleus (Thomas, Julien et VHS, plus Axel en guest star) affrontèrent les rouges (Jeff, Françoise, Dom) pour un dernier Codenames. On retiendra de cette partie la maîtrise collective des bleus, même dans l’adversité.

Décoder les messages de certains put se révéler digne de la pierre de Rosette, ce fragment de stèle portant trois versions d’un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes et qui comporte un décret promulgué en 196 av. J.-C., écrit en deux langues (égyptien et grec anciens) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en démotique, et alphabet grec.

Ainsi, Axel utilisa pas moins de trois mots différents pour faire deviner « Culture »: souk, chinois, et bretonne. Dans ce dernier cas, le mot concurrent « Boule » (tout aussi bretonne) était l’assassin, que nous avions déjà failli choisir pour chinois (on ne s’épanchera pas ici sur la notion de boules chinoises, Google le fait déjà fort bien). Après avoir écouté notre jeune ami, un petit tour en salle 4 s’impose !

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Séance de VENDREDI 06/11/2015 à St-Elivet

Une folle effervescence reignait ce soir-là à St-Elivet. Certains étaient venus de loin, pour d’autres c’était la première fois, Thierry arpentait les couloirs à la recherche du webmaster pour lui soumettre un Change Request à ouiMite visant à pouvoir créer des alias distincts des login, et François-René avait amené à boire pour fêter son anniversaire, mais ça datait déjà de la veille.

En fait, celle qui avait vraiment son anniversaire ce  jour là, c’était Emmma Stone. La nouvelle égérie de Mr. Woody était trop occupée pour venir, mais on avait promis de donner à chacune de nos tables un de ses titres de films. Ce qui commence à faire un joli paquet, mais il faut dire que la gamine a commencé tôt dans le métier.

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Table 1, dite « Super Grave »

Il ne fait pas bon faire étape à L’auberge sanglante, récente acquisition que Mickaël nous invite à visiter. Il s’y passe même des trucs super graves, comme de la corruption, des meurtres et des enterrements. Et plus on enterre un voyageur huppé, plus ça rapporte (des francs, comme dans un bon vieux film noir des sixties). Bref, aucune morale à ce jeu original, avec un dispositif où chacune des cartes représente à la fois un voyageur, un corps de métier, et un bâtiment (qui sera une future pierre tombale). La vie est courte, et la fin du jeu nous saisit de notre vivant, quelques cadavres encore fumants reposant sur le trottoir en attente d’une digne sépulture.  Dominique fut le fossoyeur le plus zélé et repart lesté de 83 nouveaux francs, devant Jeff (9,91 €), Mickael (5200 anciens francs) et VHS (3900 Francs CFA).

Table 2, dite « La couleur des sentiments »

Summoner wars est un jeu de combat tactique où, dans la peau d’un Invocateur, on constitue ses troupes pour ensuite les mener au champ de bataille (où, en général, on trouve des ennemis), et sans trop faire de sentiments. Jérôme et Jacques dament le pion à Thierry et Thomas.

Table 3, dite « Super blonde »

A Shadow Hunters, nous étions 7: 3 Neutres (Baptiste au Trésor, Julien H le novice, VHS), 2 Shadow (Xel et Hélène) et 2 Hunters (Nicolas et François-René). Dans le rôle de la super brune, Hélène n’a pas compté pour des prunes, car, même si elle se fit occire d’entrée sous les coups fatals de…en fait, d’un peu tout le monde, elle fit partie, avec Xel, du clan victorieux des femmes de l’ombre. Portant le masque d’Allie, la plus frêle des Neutres (8 points de vie), je tire les ficelles de cet imbroglio en étouffant François-René, l’avant-dernier autre survivant, d’une étreinte trop poussée. Méfiez-vous aussi des blondes…

Table 4, dite « The amazing Spider-man »

1949: la guerre dure depuis trente-cinq ans lorsque les fouilles archéologiques de l’Obscura Korps mettent à jour une relique révélant l’emplacement de l’un des quatre points cardinaux obscurs du globe. Véritable porte des enfers, ce lieu maudit: Tannhäuser se trouve enfoui dans les cryptes. Et c’est ainsi que ce jeu d’affrontement uchronique vit la victoire d’une équipe de winners improbable (Hélène entraînant Axel, Baptiste-au-Trésor et Franck) contre une équipe de losers tout aussi improbable (Baptiste-au-chef-luisant, les deux Julien – F et H- et Laurent).

Table 5, dite « Sexe entre amis »

On ne présente plus BSG, et ses afficionados: Michał et François-René, plus humains que jamais, épaulaient Xel et Nicolas. A ce jeu, les couples se font et se défont comme dans un bon club échangiste, mais il faut veiller à garder du carburant et du moral si on ne veut pas mal finir. Les humains ne furent pas de trop pour vaincre 2 cylons en mal d’accouplements: Franck et Marie-Anne.

Table 6, dite « Gangster squad »

Avec vos bateaux pirates, à  Korsar, partez à l’abordage de gallions remplis de doublons. Mais vos adversaires veulent aussi remporter le magot. Baptiste-je-veux-de-l’or s’est logiquement le plus enrichi (35), devançant Hélène (26) et Julien F (22).

Table 7, dite « Magic in the Moonlight »

A-t-on assez parlé de la magie des fonds sous-marins sous la lune ? A Abyss, les protagonistes de la table 6 enchaînent, et c’est une cordée serrée qui voit remonter en tête Julien F (69) devant Bapiste-je-veux-mes-sous (66) et Hélène sur ses talons (65).

Table 8, dite « Hanté par ses ex  » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Mikael, Jeff et Dom se replongent dans la Gloire de Rome. Dom précipite la fin de la partie en construisant les Catacombes avant que les moteurs à combos de ses adversaires ne soient lancés. Il l’emporte avec 14 PV, Jeff 9, Mikael 8.

Table 9, dite « Bienvenue à zombieland » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Une bande de joyeux fêtards (Thierry, Thomas, Jérôme, Dom) sirote 3 tournées au Beasty Bar, offertes par les gagnants Thierry (1) et Jérôme (2).

Table 10, dite « Birdman »

A Level Up, faites comme l’oiseau en volant de niveau en niveau. A cette partie « ouverte », Votre Humble Serviteur coiffe sur le poteau Axel, qui allait l’emporter depuis au moins 2 tours, Julien H (notre nouvel ami) et Baptiste (l’homme au cuir d’airain).

Table 11, dite « L’homme irrationnel »

Spyfall était le jeu approprié pour clore cette soirée mémorable. Réunissant, outre Votre Humble Serviteur, Xel, Dom, Thomas, Thierry et Jérôme, cette partie nous permit de faire de belles découvertes sur les uns et les autres:

  • Dom ne passe jamais plus d’une ou deux heures à l’hôtel, et, quand il y est, demande comment sont les filles
  • Xel va toujours au Casino avec un sac à dos, dont elle prend soin d’ôter le révolver
  • Thierry n’est jamais rentré dans un hôpital, mais, quand il va à la plage, il mange aussi des crêpes
  • Votre Humble Serviteur trouve normal que les animaux d’un studio de cinéma soient adaptés à cet environnement, et, en général, fréquente les studios situés dans le Trégor
  • Quant à Thomas, n’étant jamais espion -bien que régulièrement suspecté-, il sut toujours se tenir du bon côté de la limite des réponses bizarres. Mais on l’aura aussi, on l’aura !

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