Séance de MARDI 02/10/2018 à Servel

L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin) a été fondée par saint Josemaría Escrivá de Balaguer, un prêtre espagnol, le . Cette institution, qui a d’abord été une pieuse union, puis un institut séculier, est une prélature personnelle depuis 1982, qui compte environ 90 000 membres, dont 2000 prêtres. Elle promeut notamment la sainteté au milieu du monde, aussi bien pour les laïcs que pour les prêtres séculiers. Le principal message de l’organisation est que chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments de rencontre avec Dieu.

Elle a fait l’objet de différentes controverses, notamment en ce qui concerne son aspect secret et son influence politique, ainsi que l’étendue réelle de ses moyens financiers. Le fameux Da Vinci Code met notamment en scène un Opus Dei mythique, dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l’Église catholique au Prieuré de Sion (qui lui n’existe pas). Lors de la sortie de son adaptation au cinéma en 2006, l’Opus Dei a demandé sans succès à Sony d’insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction.

Certaines instances de l’Église catholique ont réagi à la sortie de ce livre et ont reproché à Dan Brown d’avoir entrepris une démarche visant à discréditer l’Église catholique et à faire passer l’Opus Dei pour une secte. En réponse à l’œuvre, l’Opus Dei a spécifié dans diverses publications que de nombreux points du portrait que Dan Brown fait de l’Opus Dei sont faux et ne correspondent en rien à la réalité de l’Œuvre. Et notamment ceci: en tant qu’organisation catholique, l’Opus Dei se conforme à la doctrine catholique et condamne le crime et, en général, tout comportement qu’elle juge immoral. A bon entendeur, salut et vérité !

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90 ans après, à Lannion, quelques Dieux et des petits maîtes étaient à l’oeuvre. A Parties Civiles, nous avons aussi un message: chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments ludiques !

Table 1, dite « La génèse » : Thibault apporte Civilization, un jeu déjà connu, peut-être dans une nouvelle version ? Avec Nicolas II, Vincent-du-93 et Pierre, ils ont refait l’histoire du monde sans qu’on en connaisse ici l’issue.

Table 2, dite « La secte » : à Gloomhaven, Dom raconte :

Du mouvement dans la composition du groupe de quatre aventuriers abonné aux soirées Gloomhaven : le premier personnage de Jack (un Mindthief) et Dom (une Spellweaver) part en retraite, ayant achevé sa quête personnelle. C’est l’occasion de découvrir des pouvoirs et des styles de jeu nouveaux, en l’occurrence avec une Berserker (Jack) et un Cragheart (Dom), tous les deux démarrant au niveau 3. Autre originalité ce soir : nous décidons de rejouer un scénario déjà réussi, the well of the unfortunate, à la fois pour permettre aux petits nouveaux de prendre en main leur perso et parce que Julien souhaite pouvoir taper quelques Forest Imps pour atteindre son propre objectif personnel.

Le début du scénario, joué au niveau 3, est laborieux : les ennemis des deux premières pièces ont des pouvoirs d’action à distance puissants et pénibles (soins, poison, désarmement etc.). Le groupe a tendance à quitter des pièces pas totalement nettoyées qui mettent parfois son arrière-garde dans une situation délicate. Enfin la porte de la grande pièce finit par être ouverte. Neox suivi de Julien, suffisamment mobiles, dépassent les lents mais costauds Stone Golems tandis que Jack et Dom ont du mal à s’extirper. Le dernier est sur le point de succomber quand Julien, lui-même pas mal amoché, dégage un accès au puits magique et met fin au scénario.

Table 3, dite « Les limbes » : ici, Maïwen et Baptiste ont entamé un pas de deux. L’objet de leur affaire reste inconnu, et son issue plus encore.

Table 4, dite « La quête » : un nouvel adhérent, Kree’nox, pseudonyme emprunté à la porte des étoiles, plus évocateur et moins ampoulé que son nom de baptème, et qui est une forme de paradoxe (car les Nox sont les détenteurs du pouvoir d’invisibilité dans Stargate), déballe avec l’entousiasme d’un marchand ambulant son Mice & mystics. Ce jeu ne nous est pas inconnu: il a fait l’objet de longues parties et de campagnes au sein de PC. Je n’étais pas forcément convaincu, étant plutôt dans un état d’esprit « no new rules », mais son bagout a fait le reste. A cette table, nous avions donc deux beaux parleurs et deux experts du jeu, Kree’nox donc, mais aussi Vincent, et deux taiseux néophytes, à savoir votre serviteur et Maïwen. A vrai dire cette dernière arriva en cours de jeu et nous observa d’un oeil discret. Nous avons démarré sur le premier scénario, et l’avons gagné d’un bel élan collectif, bien aidés par Kree’nox qui, joueur bicéphale pour le coup, incarnait l’empire du mal (rats, blattes, araignées et toutes ces créatures malfaisantes), tout en conseillant les souris. Au final ce fut une victoire, mais, plus que le jeu et son issue, je garderai surtout en mémoire l’agréable commerce de mes compagnons d’un soir.

Table 5, dite « Les diables et les dieux » : à , Xel, Camille, François-René, Guillaume et Olive se sont fracassés dans Les montagnes hallucinées – puis, lancés dans Arena for the Gods, où Xel et François-René ont scellé une alliance divine, forcément divine….

Table 6, dite « Terre des hommes » : à Projet Gaïa, deux hommes (Olive et Benjamin) ont labouré la terre. On n’est pas resté jusqu’au bout, mais sans doute étaient-ils encore à l’ouvrage à l’heure des laudes.

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Séance de MARDI 15/05/2018 à St-Elivet

Le 15 mai 1902, Georges Méliès présente Le Voyage dans la Lune. Il s’agit du premier film de fiction avec trucages. Sept ans après l’invention du cinéma, le 7e Art naît véritablement ce jour-là.

Lors d’un colloque d’astronomie, le professeur Barbenfouillis surprend l’auditoire en faisant part de son projet de voyage dans la Lune. Il organise pour ses confrères la visite de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant – 300 mètres de long. Le lancement réussi, six astronomes découvrent l’environnement lunaire et assistent à un lever de Terre.

De retour sur terre après moult péripéties, les savants accueillis en héros exposent triomphalement un Sélénite (population autochtone de la Lune) qu’ils ont capturé. Une statue représentant Barbenfouillis est érigée sur la place de la ville avec l’inscription latine Labor omnia vincit (Un travail acharné vient à bout de tout).

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116 ans après, on a joué à Lannion, et si deux jeux ont pris leur premier envol dans la galaxie Parties Civiles, on n’en n’a pas fait tout un cinéma.

Table 1, dite « Autochtone » : à 878 – Les vikings, dans la peau des anglais, Jack et Cédric s’adjugent une victoire mineure. Neox et Michal avaient de bonnes têtes de vikings mais se sont laissés déborder.

Table 2, dite « J’ai demandé à la lune » : à cette table de Arena for the gods on observa une foultitude de joueurs, François-René, Olivier, Vincent-2, Nourdine, et même Quentin et Maïwenn. Deux parties furent jouées avec des vainqueurs multiples, parmi lesquels Nourdine ne figurait jamais. Il demanda si on voulait encore de lui, et la lune lui dit « J’ai pas l’habitude de m’occuper des cas comme ça ».

Table 3, dite « Men on the moon » : Neox et Baptiste entament une lune de miel à Edenia (Neox régale), puis enchaînent un after sur une île déserte, où Baptiste reprend alors ses esprits et règle son partenaire en lui rafraîchissant la Memoarrr! – mais au fait, qu’est-ce qu’on fait là ?

Table 4, dite « Labor omnia vincit » : ici, Dom nous fait revivre, issu de ses doigts de fée, un jeu oublié, Neue Heimat que l’on peut présenter comme un poker immobilier. Neue HeimatUn jeu d’enchères avec un fort parfum d’alea car les maisons que l’on construit peuvent scorer leur couleur en positif  ou négatif selon que le lotissement est fini ou pas – mais ça on ne le sait qu’à la fin et d’autant que la taille du dit lotissement peut varier, et que sa variation est elle-même variable ! Voici un des rares jeux de ce type où l’on peut gagner sans dominer aucune couleur et avec un score négatif. En tous cas, c’est un jeu où il faut donc beaucoup travailler ses positions, surveiller ses couleurs (et les bien choisir), et, si la chance joue son rôle plus que de raison, le travail finit par payer – en témoigne la feuille de score que je domine avec 20 PV, le seul score positif ! Tombés du côté obscur, Jean-Yves (-5),  Thomas (-7), Dom (-13) et Xel (-20) ont sombré dans les affres de l’inachèvement.

Ah, j’oubliais: voici à quoi ressemble le lotissement une fois construit. Ce n’est pas évident à voir comme ça, mais tous les maisons bleues (mon unique couleur) étaient dans la seule allée comptée positivement (lotissement complet avec ses maisons construites, chaque maison devant bien entendu avoir un toît), ce qui suffit à expliquer ma victoire à cette partie qui restera comme une maison bleue accrochée à ma mémoire.

Table 5, dite « Sélennite » : à Nosferatu, nous retrouvons Dom dans un contre-emploi délicieux et un duo très humain avec Neox – qui avait fini par quitter Baptiste. Le vampire incarné par Maïwenn, efficacement secondée par Vincent, gagne cette première partie, puis la deuxième, qui finit abruptement par un coup en traître de Vncent, devenu humain et qui m’occit sans raison aucune dès potron-minet et alors même que je venais de défausser une Lune, signe patent de mon humanité !

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Séance de VENDREDI 13/10/2017 à St-Elivet

Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France (plusieurs milliers) sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis). Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats vieux de près de deux siècles, qui s’est illustré en Terre sainte et s’est acquis puissance et richesse, s’attirant la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains.

L’ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, à l’initiative du chevalier champenois Hugues de Payns qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem. Il est officialisé par le concile de Troyes, neuf ans plus tard, à l’initiative de Saint Bernard de Clairvaux. Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d’une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades.

Au début du XIIIe siècle, l’ordre, chassé de Palestine, n’en dispose pas moins encore d’une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n’aurait pu en lever n’importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints. De considérables donations ont rendu l’ordre immensément riche et l’ont transformé en l’une des principales institutions financières occidentales, et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l’Église et des rois d’Occident.

L’opinion européenne commence à s’interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de Saint Louis lorsqu’il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers…

Qu’à cela ne tienne. Suivant une idée déjà ancienne, le roi souhaite la fusion de l’ordre du Temple avec celui, concurrent, des Hospitaliers afin de constituer une force suffisante pour préparer une nouvelle croisade à laquelle le roi de France et le pape Clément V sont très attachés. L’affaire est mise à l’ordre du jour de plusieurs conciles et l’on élabore en 1307 un projet dans lequel Louis de Navarre aurait été grand maître du nouvel ordre. Son dramatique échec résulte de l’opposition obstinée du grand maître Jacques de Molay et de l’agressivité du ministre Guillaume de Nogaret.

Déçu dans ses attentes, le roi de France presse le pape d’agir contre l’Ordre. Clément V ouvre une enquête le 24 août 1307 pour laver les moines-chevaliers de tout soupçon, mais l’affaire traîne en longueur et Philippe le Bel prend l’affaire en main. Il décide d’arrêter les Templiers sous l’inculpation d’hérésie, sans prendre la peine d’en référer au pape.

C’est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin du 13 octobre par les sénéchaux et baillis du royaume au terme d’une opération de police conduite dans le secret absolu. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains. Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L’opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l’impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal. Pour ne pas donner l’impression d’être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l’arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l’ouverture d’une enquête sur leurs crimes supposés.

Au terme d’un procès inique, le grand maître des Templiers, Jacques de Molay, sera lui-même brûlé vif à la pointe de l’île de la Cité le 19 mars 1314. Une légende reprise par Maurice Druon dans son célèbre roman-fleuve Les rois maudits veut qu’à l’instant de succomber dans les flammes, Jacques de Molay ait lancé une malédiction à l’adresse du roi et du pape, les invitant à le rejoindre dans la mort avant la fin de l’année. Et c’est bien ainsi que les choses vont se passer…

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710 ans après, en cet autre vendredi 13, il fut aussi question de rois, d’exodes, de Dieux et de trésors à St-Elivet.

Table 1, dite « à la porte de Dieu » : Mais pourquoi Baptiste, Thierry, Thomas, FR et le jeune Louane ont-ils laissé Julien-Paimpol peinard à Babylone, dans cette partie de Mare nostrum ? Faute de l’avoir attaqué, ils l’ont laissé maître du jeu, prophète observant le monde avec sérénité depuis la porte de son palais. Et c’est bien le cas de le dire, puisque le nom Babylone provient du grec dérivé de l’akkadien bāb-ili(m), signifiant « Porte (bābu(m)) du Dieu (ili(m)).

Table 2, dite « Victimes expiatoires » : à Scythe, Jeff, loin, très loin devant, n’a laissé aucune chance à ses victimes expiatoires que furent Jack, Gérard et Thibault.

Table 3, dite « La foire aux esclaves » : Nexus, en droit romain, désigne le citoyen attaché par esclavage à son créancier pour dettes car ne les pouvant acquitter au jour marqué. Les nexi devenaient les esclaves de leurs créanciers, qui pouvaient non seulement les faire travailler pour eux, mais encore les mettre aux fers. Sinon, c’est aussi un jeu, sorti pour la première fois à Parties Civiles ce soir, et estimé « trés trés bon » selon des avis convergents. A la foire aux esclaves, le grand maître Nicolas II a fait travailler pour lui Michal et Eric mais pas Florian, qui se libéra de ses chaînes avant l’heure, sauvé par son téléphone d’astreinte.

Table 4, dite « Révélation » : à Exodus, une sourde bataille dans l’aile ouest surchauffée et close de l’étage opposa Xof, Mickaël, Guillaume, et Bruno. Ce dernier, tel Moïse, fit office de guide vers la terre promise et la révélation divine.

Table 5, dite « Mystique » : dans cette partie de Paper Tales, la victoire n’a tenu qu’à un fil entre  Vincent (37), Nourdine (37), et votre modeste narrateur (36), Xel (25) et Sophie (23) étant distancées. C’est Vincent qui l’emporta grâce à un or départageant les égalités, réussissant à construire un terrain de plus grâce à son Notable, qui fut sauvé de la mort par son Mystique. Selon lui, il s’agit de la sixième victoire de sa carrière. Ce fut en tous cas la plus disputée.

Table 6, dite « Aux rois maudits » : la table 1 s’est élargie à Doc Nicolas pour un Arena for the gods, et a vu une fois de plus la victoire de Louane à la barbe des joueurs chevronés qui la composaient et se voyaient rois un peu trop vite. Une catégorie d’âge est réclamée, car à cette âme bien née, la valeur n’attend pas le nombre des années.

Table 7, dite « Baisers impudiques » : Watson & Holmes un face à face nuptial opposa ici Eric à Nicolas II à 7 Wonders – Duel. On ignore ce qu’ils y ont fait puisqu’ils étaient seuls. Cette histoire leur appartient et il ne nous viendra pas à l’esprit de les excommunier.

Table 8, dite « Interrogatoires sous contrainte » :  dans l’espace convivial de la cuisine, Doc Nicolas a rassemblé Nourdine, Xel, FR, Sophie, Vincent, et votre modeste narrateur pour une enquête de Watson & Holmes, un jeu en mode compétitif où il s’agit de résoudre une affaire en allant visiter différents lieux. Chaque joueur a une possibilité unique de résoudre l’affaire (mettant fin à la partie en cas de réussite). Une des originalités est la possibilité, en cas d’échec, d’imposer à ce joueur de révéler ses réponses et leur nombre exact de bonnes réponses. Il y a donc la stratégie des pionniers et celle des suiveurs. En l’occurence, aucun joueur ne put résoudre la totalité de l’affaire, mais des ambigüités subsistent sur la validité de telle ou telle réponse, et de l’avis général, Xel, voire FR, auraient fort bien pu être déclarés vainqueurs.

Table 9, dite « Grand maître » : à Expédition: Northwest passage Julien engrange une nouvelle victoire en exécutant Thierry, Thomas et Baptiste, et ceint sans discussion lJacques de Molay, grand maître des Templiers - Fleury François Richard - MBA Lyon 2014.jpga toge du Grand Maître de cette soirée. On ne lui demandera pas, comme dans le tableau de Fleury François Richard qui illustre les dernières heures du grand maître de l’Ordre des Templiers, d’avouer ses crimes supposés.

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Séance de MARDI 08/08/2017 à Ti Koad

L’attaque du train postal (en VO Great Train Robbery), aussi célèbre au Royaume-Uni que l’est ici le casse du gang des égoutiers, eut lieu dans la nuit du 8 août 1963. On connaît l’histoire : une bande de 15 personnes dont le « cerveau » était Bruce Reynolds, ayant soigneusement préparé son coup avec l’aide d’une complicité interne, arrête le train postal Glasgow-Londres en pleine voie et le fait reculer de 800 m jusqu’à un pont. En un quart d’heure, ils transfèrent 2 tonnes et demi de sacs postaux en toile de jute du wagon contenant les valeurs vers un camion garé sous le pont. Le butin est de près de 3 millions de livres sterling, l’équivalent de 50 millions d’aujourd’hui. Après s’être dispersés dans la nature avec leur part du butin, la plupart des membres du groupe finissent arrêtés ; aujourd’hui il n’en reste qu’un survivant, Bobby Welch.

Pour la petite histoire (et la relation avec les jeux de plateau), la police utilisera des empreintes digitales laissées sur un jeu de Monopoly pour identifier les coupables. 54 ans plus tard, une bande de 12 personnes (plus Vincent dans le rôle du Messie) tente d’échapper à la claque du grain total (i.e. une grosse averse vers 23h30) en jouant  jusque tard dans la nuit.

Table 1, dite « Le cerveau » : Jérôme, Thomas, Nourdine et Tristan s’attablent devant Deus, un jeu conçu par un auteur daltonien (est-ce pour cela que le bois est vert sur les icônes mais marron sur les jetons ?) et dont l’esthétique divise. Mais Tristan, lui, additionne les points de victoire et finit largement détaché. De l’avis général, le jeu fait bien chauffer le cerveau par la frustration qu’il provoque. Selon le vainqueur, il faut être très réactif par rapport à la pioche et ne pas hésiter à changer de tactique en cours de partie.

Table 2, dite « Great Drakkar Robbery » : Neox, Xel, Baptiste et VHN jouent aux vikings avec Pillards de la Mer du Nord. Neox et VHN (ce dernier bien aidé par quelques lancers de dés fort chanceux) font la course en tête sur la piste de score mais Baptiste recolle au moment du décompte final : VHN finit 5 points devant la paire Baptiste/Nicolas à égalité. A noter ce conseil de Nicolas : éviter de jouer à un jeu de placement d’ouvriers juste derrière Xel, elle s’ingénie à faire l’action qu’on avait prévue !

Table 3, dite « Gang des égoutiers » : Mickaël enfile sa tenue d’Overlord et convie Nicolas-2, Axel et Emma à une petite visite dans les égouts souterrains de Conan, visite agrémentée par les figurines magnifiquement peintes par son propriétaire et un scénario entièrement fait main. Après avoir  pas mal transpiré, la petite équipe triomphe du mal.

Table 4, dite « Toile de jute » : Neox propose judicieusement à Xel et VHN de découvrir Patchwork, un grand classique du jeu à 2 du  fameux Uwe Rosenberg (auteur entre autres de Bohnanza et Agricola). Ici pas de légumes ni autres ressources mais des pièces de tissu qu’on assemble en mode Tetris sur son plateau individuel. Bon OK c’est un jeu abstrait. Mais aussi malin, avec en particulier une gestion du « temps » et de l’ordre du tour variable, à la Glen More. Dom encaisse de bons revenus avec ses nombreux boutons mais au prix de nombreux « trous » dans son ouvrage final un peu brouillon (-22 PV !) tandis que Xel  décroche le bonus de +7 PV pour son grand carré. Au final VHN l’emporte de 7 points, avec les félicitations de Nicolas aux deux participants pour ne pas avoir fini avec des points négatifs – chose pas rare à la première partie -. Mais comment donc pourrait-on le rethémer ?

Table 5, dite « Dans la nature » : Jérôme étrenne sa copie neuve d’Arboretum avec ses compères de la table 1. Après une explication tournant un peu au dialogue de sourds sur les règles de scoring, qui les a le mieux mises à profit ? vous le saurez probablement en consultant le forum de ce site très bien informé.

Table 6, dite « Le survivant » : au moment du départ du rédacteur au milieu des éléments déchaînés, la table 3 remettait ça avec une partie de Arena for the Gods, un jeu de baston par équipe. Qui y a survécu ? encore une fois, le forum est votre ami.

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