Séance de MARDI 15/11/2016 à St-Elivet

Le 15 novembre 1793 (26 brumaire de l’An II), un décret de la Convention stipulait que tous les Français doivent manger le même pain : Tous les boulangers seront tenus, sous peine d’incarcération, de faire une seule sorte de pain : le pain égalité. La baguette de 80 cm et 250 g se généralisera après la seconde guerre mondiale, mais il y a belle lurette que le « pain égalité » n’est plus seul à occuper les fourneaux. 223 ans après et à l’heure où, de l’autre côté de l’Atlantique, un président peut être élu avec près de 800.000 voix de moins que son opposant, l’égalité n’est pas non plus à la fête. Le nouveau locataire de la Maison blanche mènera-t-il son pays à la baguette ? Quoi qu’il en soit, cette élection surprise aura mis sous le feu des projecteurs les « trumpismes », dignes héritiers des « bushismes », et dont le plus célèbre a même donné lieu à un jeu représenté ci-dessous. Nous en baptiserons les tables jouées ce soir en honneur de l’heureux élu, et je conclurai cette introduction par un américanisme bien connu: « So help him God ».

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Table 1, dite « I try to learn from the past, but I plan for the future by focusing exclusively on the present » :
Xel, Jean-Yves, Bruno et VHS découvrent le tout nouveau Evolution Climate que Dom et Frank ont inauguré il y a peu, et déjà abondamment présenté ici par le premier cité. A la relecture de ce premier CR, je ne peux m’empêcher de revisiter la phrase qui dit « les carnivores se nourrissent des autres animaux (y compris ceux de leur propriétaire s’il a mal calculé son coup) »: c’est en effet précisément la stratégie qui m’a conduit à une victoire de prestige. En effet, rapidement possesseur du seul carnivore du jeu (en dehors d’une créature mal aboutie de Frank que je m’empressai de dévorer en début de partie), je me trouvai confronté à une armée d’herbivores hyper-protégés, notamment avec le redoutable trait Symbiose, qui est à mon avis l’une des cartes les plus puissantes du jeu, en tous cas en l’absence de l’Intelligence qui ne sortit pas à cette partie. Je fus donc tout aussi rapidement réduit à me nourrir sur ma propre bête, mais ce n’est pas une stratégie si mauvaise: elle permet, au prix d’un point de population, de rassasier rapidement son carnivore et donc d’engranger des points…. Ainsi, chassant en meute (encore un trait très puissant), je réussis à conserver l’ascendant sur Jean-Yves, dont les 2 herbivores, protégés comme un coffre-fort Suisse, s’empiffraient sans vergogne. Côté climat, il a suffi d’enfiler une polaire en fin de partie, pas de quoi faire frissonner un mammouth. Au final, je domine donc sur les deux tableaux (nourriture + plateau de jeu), avec 45 (31+14), devançant donc Jean-Yves, 39 (28+11), Xel, 35 (27+8), Bruno, 34 (22+12), Dom, 32 (25+7), et enfin Frank, 16 (9+7). Les deux derniers du classement furent donc aussi les seuls à connaître le jeu, et,  s’ils ont essayé d’apprendre du passé, ils trouveront surtout matière à apprendre du présent ! Une partie très enlevée pour un jeu prometteur, et où des visiteurs de passage ont pu relever des interpellations étranges, sorties de leur contexte, comme « Mets ta graisse  » !

Table 2, dite « Nobody builds walls better then me » :
Camille se frotte à Nicolas-Neox, François-René, et Mickaël au royaume de Kingsburg. FR ceint ses reins pour la bataille et l’emporte de haute lutte avec 55 PV, reléguant Mickaël à 10 longueurs, et les autres à quelques coudées de plus. Les murs du château n’ont pas de secrets pour lui.

Table 3, dite « Perhaps the most important thing I learned at Wharton was not to be overly impressed by academic credentials » :
Noureddine s’attaque à Jibee & Jack à Roll for the galaxy, et, s’il n’a pas été impressionné par les titres académiques de ses adversaires, il ne s’en est pas moins incliné dans un hommage présidentiel très à propos.

Table 4, dite « Good publicity is preferable to bad, but from a bottom-line perspective, bad publicity is sometimes better than no publicity at all » :
Dans le confort douillet du RDC, Baptiste corrige Jérôme, Nicolas II et Yvan à Keyflower. Nous ne donnerons pas plus de publicité, bonne ou mauvaise, à cette leçon de choses.

Table 5, dite « My leverage came from confirming an impression they were already predisposed to believe » :
Dire aux gens ce qu’ils sont disposés à entendre, c’est une définition possible de la démagogie, mais aussi une stratégie victorieuse à Codenames. Dans son format maintenant classique en deux manches gagnantes, mais en format commercial, nous retrouvons côté Rouges Xel, F-R, et Nicolas II – en face, JiBee, Jean-Yves, Dom et VHS. Votre humble maître-espion entame la partie sur un Dark Vador 3 (Hollywood, Gorge, Fantôme) qui suscite de lâches railleries auxquelles il ne peut répondre, étant silencieux et impassible. Le point débattu fur notamment celui-ci: Dark Vador est-il un fantôme ? Peut-être pas, mais les thuriféraires de Star Wars ont-ils pensé un instant au titre du premier opus ? Il s’agissait bien sûr de La menace fantôme… Bref, mes coéquipiers trouvèrent le moyen de faire chou blanc sur cette proposition, en désignant Espace ! Le mot suivant, Bouquet 2 (Rose, Ensemble) ne rencontra pas un grand succès. Pourtant, ils s’adjugèrent la manche, les rouges trébuchant sur Héros, le mot assassin, qu’ils associèrent imprudemment à Justice. La seconde manche fut une formalité, les rouges sous la houlette d’une maître-espionne peu inspirée, étant en perdition pendant que JiBee enchaînait les petites combinaisons de 2 mots sur un train de sénateur, provoquant une interrogation comique: Marée doit-il être associée à Rat ? Non, bien sûr, c’était Cycles, foi de météorologue ! Mais le plus drôle est que Rat était bel et bien un mot bleu, la partie se finissant sur un Souris 1 sans ambigüité…

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Séance de VENDREDI 02/09/2016 à Ti-Koad

Le Grand Incendie de Londres de 1666 réduisit en cendres une bonne partie de la ville médiévale et brûla 3 jours durant. Il se déclencha le 2 septembre dans la boulangerie-pâtisserie de Thomas Farriner sur Pudding Lane (la bien nommée !). Heureusement, rien de tel ne se produisit ce soir dans la cuisine de Joan quand elle prépara de délicieux cakes chocolat-pistache pour les partager avec les joueurs de PC.

Table 1, dite « Beau comme l’antique » : Julien-Paimpol convie JiBee, Baptiste-Aureus, Nicolas-2, Frank et Laurent à une partie de Mare Nostrum-Empires. Partie qui dura fort tard et que le Président, nullement diminué par un changement de décennie, finit par emporter.

Table 2, dite « Sur le fil du rasoir » : Thomas ressort Mythotopia pour Olivier qui y a déjà joué et Paul et VHN qui découvrent. Après la phase de rush sur les cartes d’Amélioration, il ne faut pas beaucoup de temps aux autres pour réaliser que Thomas s’est constitué une main particulièrement guerrière : la Milice lui permet de recruter gratuitement des armées, la Cavalerie lui donne +1 en attaque, les Mercenaires servent de supplétifs… et il a une main de 6 cartes avec la Reine. Ceux qui se frottent à lui comprennent leur douleur et il se retrouve rapidement avec une confortable avance sur la piste de score. Pendant ce temps, Olivier et Paul s’épuisent dans une lutte pour Palmain qui permet néanmoins à Olivier de faire passer son message : « ici c’est MON quartier ».

Les autres joueur s’étant ressaisis, un semblant d’action concertée de leur part réduit nettement l’avance au score de l’impérial Thomas. VHN déclenche la phase de fin de partie en prenant la dernière Runestone et nous nous résignons à la victoire de Thomas quand je m’aperçois qu’un bateau providentiel permet d’envahir Ictus et empêche de mettre fin à la partie à ce tour. S’ensuit une série d’escarmouches (qui évoquent celles rapportées par François 2 semaines plus tôt) pour à chaque fois éviter que le joueur de tête (alternativement Thomas, Paul et VHN) ne puisse gagner. Finalement c’est Thomas, en vieux renard des plateaux (de jeu), qui débloque la situation en sa faveur et remporte après 3 heures (on est quand même loin des 90′ données pour une partie !) une victoire méritée avec 44 points.

Table 3, dite « Sur la terre comme au ciel » : un joyeux groupe composé de F-R, Julien-Lannion, Mickaël, Axel et Nicolas-Neox commence sa soirée par un Roll for the Galaxy. F-R se hâte de terminer de construire ses 12 tuiles et prend tous les autres de vitesse. Retour sur terre ensuite avec Quartermaster : les Alliés (F-R, Mickaël et Axel) viennent à bout assez vite de l’Axe (les 2 autres). Les restants jouent ensuite à Rumble in the house.

Table 4, dite « Deux fois deux » : Jeff et Joan enchaînent deux parties à deux, d’abord Splendor puis 7 Wonders-Duel.

Table 5, dite « Un Codenames et puis au lit » : malgré l’heure tardive, les derniers motivés (Rouge : F-R, Paul et Nicolas-2 / Bleu : Thomas, Olivier et VHN) sirotent 3 manches de Codenames. C’est toujours mieux qu’une camomille.

La première manche voit une victoire serrée et à la loyale des Rouges emmenés pas un F-R à son meilleur niveau. Dans la seconde manche, chaque équipe révèle un mot de l’autre et Paul, englué dans ses indices tendancieux, apprend à ses dépens que n’est pas F-R qui veut. Les Bleus s’y voient déjà mais un dernier indice en 1 seulement les condamne à choisir leur dernier mot par un mélange de hasard et de psychologie, sans succès. Dans la 3e manche pour l’honneur, VHN réussit à rattraper le retard de son équipe qui avait un peu trop visité des mots Blancs avec un « Beef 2 » (probablement limite du point de vue des règles) qui fait trouver Corne et Boîte. Les Rouges finissent par échouer sur un Service assassin, sans changer le résultat final de la partie.

Il reste à souhaiter que la promotion active assurée par la Direction au forum des associations (comment résister à une boîte de Caylus ?) ramène plein de nouveaux adhérent(e)s.

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Séance de VENDREDI 19/08/2016 à Ti-Koad

Comme bien souvent, Français et Anglo-Saxons se sont disputé la paternité de cette invention considérable, la photographie. Celle-ci est au croisement de plusieurs techniques : la « chambre noire », dont les propriétés ont été identifiées dès l’Antiquité, et la fixation des couleurs sur papier par voie chimique.

Les Anglais soulignent que les premiers résultats dans ce domaine sont obtenus vers 1800 par l’un des leurs, Thomas Wegwood, fils d’un potier qui eut l’idée d’enregistrer une image produite par une « chambre noire » de son père sur une feuille de papier imprégnée de chlorure d’argent, une substance photo-sensible. Mais il meurt en 1805 avant d’avoir obtenu des résultats satisfaisants.

Nicéphore Niépce, un Français passionné par la lithographie (impression sur pierre) reprend l’idée d’imprégner une plaque d’impression métallique avec du chlorure d’argent mais, pour fixer l’image durablement, ajoute une couche de vernis également photo-sensible à base de bitume de Judée (une sorte d’asphalte). Dès 1822, il produit de premières « héliographies » qui ont la vertu de ne pas s’effacer au bout de quelques minutes mais c’est en 1826 ou 1827 qu’après avoir exposé une plaque d’étain poli pendant huit heures, il produit la première photo digne de ce nom : une vue (très floue) de la fenêtre de sa maison. Vu le temps d’exposition, le procédé n’est pas prêt pour la photographie instantanée mais Niépce n’en a cure : il s’intéresse avant tout à la lithographie.

L’inventeur modeste de Chalon-sur-Saône entre en relation, par l’intermédiaire de son opticien, avec un fantasque décorateur de théâtre parisien, Jacques Daguerre. De vingt-deux ans plus jeune, celui-ci utilise habilement les ressources de la chambre noire dans ses arrangements théâtraux. Il perçoit tout l’intérêt commercial du procédé de fixation des images de Niépce et le convainc de signer un contrat d’association en 1829. Voilà réunies les deux techniques à la base de la photographie

Après la mort de Niépce, en 1833, Daguerre réussit avec des produits ad hoc à ramener les temps de pose à quelques minutes et conçoit en 1837 un appareil de prise de vues qu’il baptise avec modestie «daguerréotype». Comme il manque d’argent mais pas d’entregent, il convainc l’astronome François Arago de soutenir son projet. Celui-ci s’empresse de jouer de son influence pour pousser l’État à se rendre acquéreur de l’invention puis à « en doter libéralement le monde entier », lors de la séance historique du 19 août 1839. La France prend ainsi de vitesse l’Angleterre de Fox Talbot (1800-1877). Ce dernier, qui était en concurrence avec Niépce, mettra toutefois au point un procédé permettant de multiplier les épreuves positives à partir d’un négatif.

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177 ans après, nous avons eu droit à une séance de jeu qui fit, par une de ses tables, forte impression.

Table 1, dite « Pour l’histoire »
…où Thomas et François ont convié deux aprentis de choc, Jeff et Franck, à une table de Mythotopia. Ce jeu est déjà devenu, au-dela de son nom, un mythe du jeu de plateau, réunissant les propri&tés du deck building et de la conquête de territoires sous la houlette du maître Martin Wallace. Mais cette partie en particulier fera date. D’abord par sa durée, car elle prit fin à 0h21. Durée exceptionnelle qu’explique l’intensité exceptionnelle de la bataille, où chacun des quatre joueurs aurait pu prétendre à gagner. Tout d’abord Franck le rouge, parti bille en tête dans ses conquêtes navales, domina le score. Son expansion incontrôlée lui vit quelques revers dans les terres, et Thomas le jaune étendit son emprise sur le plateau tel un Marspilami. Pour ma part, j’étais bon dernier, cantonné dans la montagne, et pris à revers dans ma citadelle, que j’avais peu opportunément placée près d’un lac. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot: je remontai la pente en grignotant la montagne avec la carte du Ranger, mais subissant le feu des jaunes, bardés de boucliers, puis des bleus dans ma citadelle. Je réussis surtout à acquérir deux cartes qui allaient se révéler décisives dans un voyage au long cours: l’Alchimiste et le Scribe. Au bout de trois heures de jeu, il y avait trois joueurs à égalité et la fin de partie approchait. Le rouge, attaqué de toutes parts, déclina. J’ouvris, sur une dernière construction, le chemin vers la fin de partie en vidant une quatrième carte de ses jetons. Manoeuvre diabolique car elle obligea Jeff à attaquer Thomas pour qu’il ne puisse mettre fin au jeu, délaissant donc la bataille où nous étions opposés. A plusieurs reprises, les conditions de fin de partie semblaient réunies, mais à chaque fois, la résolution des conflits en cours l’empêcha. Je me détachai peu à peu, pilonnnant la piste de score avec l’Alchimiste, faisant des constructions lucratives avec le Scribe, et plantant mon piolet dans les cités escarpées avec mes bottes de Ranger. Franck, épuisé, avait le masque de Diniz et lâcha prise avant la fin. Ironiquement, je mis fin à la partie au tour suivant, qu’il n’aurait donc pas pu jouer. Le score final (Vert 51, Jaune 47, Rouge et Bleu 37) reflète mal cette dernière heure de jeu irrespirable, où l’on avait l’impression irréelle de jouer une partie d’échecs à 4 mains. Une partie pour l’histoire.

Table 2, dite « Disputée »
…Mickaël souffle d’un petit point la victoire à Elaine dans un Roll for the galaxy des plus disputés.

Table 3, dite « Irrégulière »
…où Nicolas-Neox, Hélène, Xel, Bpatiste et Jérôme s’affrontent à Shipwrights of the North sea. Une partie presque aussi longue que celle de la table 1, la sauce des règles ayant été allongée par Baptiste, qui au passage, s’impose de concert avec Nicolas.

Table 4, dite « Chambre noire »
…Axel, Nicolas II et Julien.L s’opposent à Crisis Expansion avec des scores respectifs de 54, 36 et 43. Comme de juste, la jeunesse a donc pris le pouvoir dans cet univers Marvel deckbuildé.

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Table 5 dite « Révélée »
…où Mickaël, Axel, Nicolas II et Julien.L s’affrontent à Welcome to the dungeon (victoire du premier cité) puis à Manchots Barjots (l’antépénultième de cette liste s’impose) .

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Séance de VENDREDI 05/08/2016 à Ti-Koad

5 tables, 4 retardataires, 3 barbus, 2 cyclistes et 1 Président : tel fut le compte à rebours pour lancer notre séance de jeux en cette soirée d’ouverture des jeux olympiques. Pas de pause estivale cette année à PC, mais plein de joueurs motivés et désireux de concourir dans leur catégorie favorite.

Table 1, dite « Triathlon Wallacien » : un carré de récidivistes, Xel, François, Thomas et Tristan décident de se relancer dans leur jeu favori du moment, Mythotopia. Thomas, bien décidé à reprendre sa couronne à Tristan attaque le concours avec un mental de vainqueur. Après une lutte intense, il coiffe Tristan d’un point et décroche l’or. Histoire de reprendre son souffle, les mêmes sortent P.I., jeu de déduction du même Martin Wallace. François et Tristan luttent en tête mais le premier s’effondre dans le dernier round, laissant l’inévitable Tristan triompher (NDLA : Il serait temps de l’envoyer au contrôle antidopage !). Pour finir , le troisième temps de cette soirée les enverra valser dans la boue de  In Flanders fields. François prend de nouveau un départ canon mais Xel, telle la tortue de la fable, le coiffe au poteau à grands coups de tanks.

Table 2, dite « Triangle olympique » : Nicolas-II, Michal et VHN disputent une partie de Roll for the Galaxy. Avec 58 points contre 52 à Nicolas et 49 à Dom, Michal finit sur la première marche d’un podium très regroupé. Plus tard, ils font le trou normand en avalant une partie vite fait de Celestia.

Table 3, dite « Arrivé comme un roi » : Bruno, Jean-Baptiste et Jeff s’affrontent à New York Kings. La victoire revient au premier cité. Plus tard, avec Jeff en moins et Neox en plus, ils ont joué à Sea of Clouds que Neox a remporté.

Table 4, dite « Reparti comme une légende » : Mickaël et Julien-de-Lannion se lancent dans l’épopée qu’est Star Wars Rebellion sous le regard intéressé de Frank (qui a redémontré pendant la soirée son proto de jeu coopératif). Après 5 heures d’escarmouches et de chat et souris, l’Empire semblait avoir réussi le break mais le résultat final reste à confirmer.

Table 5, dite « Lutte libre -97kg Hommes » : Thierry ressort un jeu qui lui est cher, l’Age des dieux, et y convie Nicolas-Neox, Olivier et François-René. Avec, je cite un témoin, « une bonne stratégie, un placement favorable et de la moule aux dés », c’est Nicolas qui domine les débats.

Table 6, dite « 50 km marche Hommes » : La salle se recompose et Thierry propose à Bruno, J-B, F-R, et VHN de parcourir avec Tokaido la route reliant Kyotô à Edô, Neox jouant le rôle de coach (et de banquier !). A cinq joueurs, on joue des coudes pour les emplacements, il devient difficile de s’en tenir à un plan et l’atmosphère y perd un peu en zenitude. Une fois la dernière boulette de riz gluant dégustée dans la quatrième auberge, VHN s’impose au tableau de marque.

Table 7, dite « Dynastie d’olympiens » : tranquillement, Nicolas-II et Olivier se lancent dans une partie tardive de Descendance. Tardive au point que seul le forum permettra d’en savoir plus sur leurs affaires de famille. Ont-ils seulement pensé à la famille danoise Keller, de fameux joueurs de hockey, où Andreas (Or, 1992), Carsten (Or, 1972) et Erwin (Argent, 1936) ramenèrent tous trois une médaille des JO ?

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Séance de MARDI 05/07/2016 à Ti-Koad

Parties Civiles a pris ses quartiers d’été à Ti-Koad pour une soirée même pas en concurrence avec le foot. Plusieurs jeux inédits et neufs d’aspect font leur apparition, mais il serait hardi de faire un lien avec la période des soldes.

Table 1, dite « Panzer galactique » : On se bouscule pour tester Roll for the Galaxy, les heureux élus étant Mickaël, Franck, Jean-Baptiste, Jack et VHN. Il s’agit là d’une réadaptation sous forme de jeu de dés du classique Race for the Galaxy (qu’on ne voit plus trop ces temps-ci à PC, NDLR). C’est toujours malin : dans le jeu original, les cartes pouvaient servir non seulement de planètes/technologies à acquérir mais aussi de ressources et d’argent. Ici ce sont les dés qui sont à la fois des ouvriers et des ressources. Bien vu aussi, les tuiles recto/verso laissant le choix entre une planète et une technologie. On retrouve la possibilité de construire des combos puissantes et le fait de lire/bluffer les adversaires dans la sélection des actions (parmi 5) qui seront exécutées dans le tour. Tous ont apprécié cette première partie qui a vu Jack rouler sur tout le monde en jouant résolument et habilement la carte des développements. Il finit la partie avec 15 tuiles et 61 points, loin devant le peloton regroupé entre 31 et 39 points.

Table 2, dite « Carcassonne sous la pluie » : Autre première apparition pour Isle of Skye, jeu allemand poids moyen dégusté par Nicolas-Neox, Baptiste-econome-comme-un-Ecossais, Hélène et Jeff. C’est un jeu de placement de tuiles situé en Ecosse avec un mécanisme original de mise en vente des tuiles par chaque joueur aux autres joueurs. Des objectifs de fin de partie tirés au hasard garantissent un renouvellement élevé et l’exploration de stratégies variées. Les participants avaient l’air fort contents après cette première partie (gagnée par Neox) et on peut prédire qu’on le reverra prochainement.

Les mêmes poursuivent dans la thématique Braveheart en faisant une partie de Lords of Scotland remportée par Jeff.

Table 3, dite « Hôpital fatal » : Le toujours apprécié Dead of Winter réunit Xel, Nicolas-2, Bruno, F-R et une visiteuse, Clara. Le traître Nicolas mit du temps à sortir du bois mais lui comme les autres perdirent la partie, abattus par une fatale chute de moral suite à une méchante descente des zombies dans l’hôpital qui laissa trois morts sur le carreau glacé et ensanglanté.

Table 4, dite « Langues vivantes » : Le Président, le rouge au front de n’avoir pas encore essayé le jeu vedette du premier semestre, Codenames, se laisse entraîner par la table 1 dans une partie en 4 manches de la version série limitée du DUC. Le quatuor de départ fut bientôt complété par divers participants issus des tables 2 et 3. Les Bleus (Mickaël, VHN, Xel, Bruno et Nicolas-2) ne purent se départager des Rouges (J-B, Jack, F-R, Jeff et Clara) compte tenu du manque de temps et de la fatigue de ceux qui devaient se lever le lendemain.

Les 3 premières manches virent des victoires nettes (Bleu/Rouge/Bleu) avec des contributions décisives de Xel et Clara, pour qu’à la fin les Bleus se fracassent sur une Ville (ou vile ?) assassine. Comme souvent, c’est F-R qui avec son « Bolton 2 » a donné l’indice le plus remarquable. Son équipe, apparemment bien au fait des derniers rebondissements de la saison 6 de GoT –no spoilers, please !– désigna sans mal Arc et Peau. Xel quant à elle frappa fort en entamant sa manche avec un « Corps 5 » dont les Bleus trouvèrent 4 mots.

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