Séance de VENDREDI 10/01/2020 à Servel

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Le 10 janvier 1975, Bernard Pivot présentait le premier numéro d’Apostrophes. L’émission a été diffusée durant 724 numéros, établissant en quinze ans un record pour une émission culturelle en France. Attaqué en 1982 par Régis Debray, qui dénonçait l’ascendant pris par Apostrophes sur la vie intellectuelle en France, parlant de « l’arbitraire d’un seul homme », il prolongera cet arbitraire encore huit années, pour le plus grand bonheur de téléspectateurs livrés pieds et poings liés à leur libre-arbitre.

45 ans après, à Parties Civiles, nous rendrons à cette émission l’hommage qu’elle mérite en relatant notre soirée de jeux.

Table 1, dite « Invitée de marque » : en 1985, Bernard Pivot tombe sous le charme de l’actrice Jane Fonda, un peu, selon ses propres mots, « au détriment des autres invités, frôlant ainsi, ce jour-là, la faute professionnelle ». Pour notre part, embarqués dans la troisième aventure de Sherlock Holmes: Détective conseil sur les traces de Jack l’éventreur, nous avons pris des nouvelles de Maïwenn, en jetant un œil distrait sur l’enquête, où, comme disait Gotlib, les indices étaient plutôt maigres. Le sore flatteur de 50 ponctue notre prestation, grâce à quelques intuitions géniales et des paris au doigt mouillé.

https://www.lemonde.fr/blog/bandedessinee/files/2014/03/Lesindicessontmaigres.jpg

Table 2, dite « Mars brothers » : en 1977, Bernard Henri-Lévy et André Glucksmann proclament la mort de Marx, à une époque où c’était encore objet de débat. Quant au débat On Mars de cette table, il fut conclu par Nicolas II, devant Mickaël, et les jeunes Paul et Alexandre.

Table 3, dite « Cadavres sur ordonnances » : en 1987, le sinologue Simon Leys éreintait une écrivaine en direct en ces termes: « Il est normal que les imbéciles profèrent des imbécillités comme les pommiers produisent des pommes, mais moi qui ai vu chaque jour depuis ma fenêtre le Fleuve jaune charrier des cadavres, je ne peux accepter cette présentation idyllique par madame de la révolution culturelle ». Dans ce duel à trois à A song of ice and fire, Baptiste Jack et Jeff ont joué à la guerre, faisant pleuvoir les cadavre sous les coups de leurs ordonnances.

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Table 4, dite « Folie profonde » : le 22 septembre 1978, Charles Bukowski, ivre mort, caresse le genou d’une invitée et tient des propos incohérents, tandis que Cavanna tente vivement de le faire taire. Un symptôme de Deep madness qui mériterait l’intervention de Doc Nico. Celui-ci inflige à Sophie, Olivier, Frédéric, Neox et même François-René une consultation hors normes bien au-delà des heures d’ouverture.

Table 5, dite « Indisciplinée » : en 1975 à Apostrophes, Georges Brassens, au côté du général Bigeard, explique sa haine de la discipline et son antimilitarisme. Suivant son exemple, Xof s’affranchit de toute discipline et inflige à Tristan une défaite historique à The great Zimbabwe sous les yeux ébaudis de Olive, Thibault et Chi-Xhue.

Table 6, dite « Le retour du shériff » : en 1987, Bernard Pivot assura que Paul-Loup Sulitzer ne serait pas l’auteur de ses propres livres. A l’inverse du fondateur du genre western financier, les victoires de Tristan ne doivent rien à personne, et il signe le retour du shériff en infligeant à Olive deux défaites de rang à Ganymède.

Table 7, dite « Patience et longueur de temps » : fin 1986, Gainsbourg, interrogé sur son autre passion, la peinture, affirme à Apostrophes que la chanson est un « art mineur », ce qui fait s’insurger Guy Béart. Si l’art est autant affaire de transpiration que d’inspiration, cette table de Living planet poussée au-delà d’une heure fut une œuvre d’artiste, qui poussa la perfection à voir RomJé et Lucas se partager autant de points que l’age du Christ (le premier cité fut déclaré vainqueur). Audrey et Xel ont suivi la scène avec passion.

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Séance de VENDREDI 06/12/2019 à Servel

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Voici déjà quinze années que Raymond Goethals (1921-2004) nous a quittés. Surnommé « Raymundo », « Raymond-la-science », « le sorcier belge » ou encore « le magicien », il est l’entraîneur belge de football le plus titré et, rappelons-le, le seul à avoir offert à un club français la prestigieuse coupe des clubs champions, devenue aux temps modernes la Champions League.

A Lannion, sorciers et magiciens étaient au rendez-vous de Parties Civiles. Quant aux journalistes, ils avaient renoncé à couvrir l’événement faute de piges à la hauteur. Ce qui suit est donc le produit d’une rumeur incertaine, et, à coup sûr, insuffisante (mais le forum complètera).

Table 1, dite : « Une fois » : à cette table de Sherlock Homes: Détective conseil nous poursuivons Jack l’éventreur dans les affres de sa deuxième nuit. Lors de cet opus interdit aux moins de 12 ans (où certains passèrent juste la toise), l’équipe sombra dans le rouge avec un score de -20. Une fois c’est assez, on ne nous y reprendra pas.

Table 2, dite « Magic in the air » : A cette table de Wingspan Tristan commence par s’envoler, laissant loin les autres (Julien, Xel & Co). Il y avait un goût de reviens-y, mais il semblerait que notre magicien n’eut pas le temps de rentrer au nid pour engranger une deuxième victoire.

Table 3, dite « Mise en bière » : la soirée se termina par un Schwarzer Freitag très animé, où les variations de prix provoquèrent des réactions hystériques à la corbeille, malgré l’heure tardive. Seule survivante de cette mise en bière des boursicoteurs, Xel conclut victorieuse cette soirée.

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Séance de VENDREDI 15/11/2019 à Servel

Soirée dans le grande salle avec quelques refrains traînant dans l’air.

Table 1, dite : « Double je » : configuration inhabituelle pour Claustrophobia 1643, normalement un jeu à deux : face à OlivierL, Neox et Sébastien jouent à quatre mains. Olivier en rit, lui qui a récemment malmené Camille. Et pourtant les deux parties de la soirée se concluent par une nette correction infligée par la paire de compères.

Table 2, dite « Hit the road, Jack » : configuration resserrée pour la reprise des enquêtes de Sherlock Holmes : Yona remplace son frère tandis que François est retenu par une observation anatomique (sans même y convier Jasper Meeks, le célèbre légiste). Première soirée sur les traces de Jack l’éventreur sur le pavé mal famé de Whitechapel. A retenir, ce n’est pas parce qu’un individu est Docteur qu’il faut croire toute ce qu’il dit. Au moment des questions nous pensions avoir plutôt bien cerné le sujet ; au moment des réponses il a fallu concéder un excès de confiance, le score final étant de 35.

Table 3, dite « Un autre monde » : Mickaël, Frédéric et Eric ont rêvé d’un autre monde avec Dreamscape. Victoire onirique pour l’homme Eric.

Table 4, dite « Rebel rebel » : quatre amateurs de jeux velus (ou en l’occurrence barbus) se plongent avec Pax Pamir dans les luttes de pouvoir dans l’Afghanistan du XIXe. Deux connaissent et apprécient (Gérard et Tristan) tandis que deux découvrent et vont apprécier (Benoit et Christophe). La partie a duré jusqu’au dernier Dominance Check et c’est Christophe qui s’est imposé avec 12 points (et 0 à Tristan). Il ne faut pas sous-estimer les wargameurs qu’on invite à sa table.

Table 5, dite « Un peu plus près des étoiles » : une table avec Jeff, Jérôme et Elouann commence par un Ganymède. Ensuite, Smallworld pour finir par Secret Hitler. A chaque fois c’est Elouann, qui avait ce soir une bonne étoile, qui gagne. Ils sont pénibles, ces jeunes.

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Séance de MARDI 22/10/2019 à Servel

Le 22 octobre 1879, un bricoleur de génie inventait l’éclairage électrique. Après d’innombrables essais qui témoignent d’une rare détermination, l’Américain Thomas Edison réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide.

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Cette première lampe à incandescence dure quarante heures. Elle soulève les États-Unis d’enthousiasme et va révolutionner les sociétés humaines. C’en est fini de l’éclairage au gaz ou au pétrole, odorant et dangereux, qui avait remplacé un siècle plus tôt les chandelles de suif et les cierges de cire, apparus au Moyen Âge en substitution aux lampes à huile de l’Antiquité.

Selon ce véritable bourreau de travail, «Le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration». 140 ans plus tard à Parties Civiles, quelques génies étaient présents mais ils sont globalement restés dans leur lampe.

Table 1, dite « 99% de transpiration » : à cette table de Sherlock Holmes: Détective conseil on retrouva la bande habituelle des enquêteurs, à laquelle se joignit Guillaume. Pour cette enquête sur l’homme sans visage, on fut discipliné, sérieux et, à l’heure du gong, la copie qu’on tendit semblait solide. Il fallut lire la solution pour comprendre qu’on avait été hors sujet et qu’un petit 2 sur 100 gratifierait notre prestation !

Table 2, dite « Destin Aladin » : cette table découvre Ishtar avec Alice, Xel, Justine et Neox. Ce dernier se montra un président éclairé, gagnant sans vraiment l’avoir cru possible.

Table 3, dite « Générale électrique » : à Five tribes on vérifie que les femmes, aussi, ont une âme. Et entre Justine, Xel ou Alice cette dernière avait un petit supplément.

Table 4, dite « Noirceur divine » : à Deus nous sommes dans le noir pour dire qui de Lucas, Nicolas II, Frédéric ou Thibault-2 l’emporta.

Table 5, dite « Electron libre » : à Gugong, Mickaël accueille Axel, de passage en vacances, et pousse l’amabilité à lui faire croire qu’il pourra gagner. Notre électron libre, défait pile d’un point, repart sans avoir perdu la face.

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Séance de VENDREDI 27/09/2019 à Servel

Il y a 31 ans, l’athlète canadien Ben Johnson était déchu, pour dopage, de son titre de champion olympique acquis à Séoul sur le 100 mètres. Il tente ensuite un retour, mais est à nouveau reconnu positif à Montréal en 1993. L’IAAF le bannit alors à vie, et le ministre des sports canadien lui recommande de rentrer sur son île.

Son record du monde (9s79), invalidé, sera battu en 2002 par Tim Montgomery en 9s78 au stade Charléty de Paris. Cependant, on apprit plus tard que celui-ci était également dopé et ce record fut lui aussi invalidé. C’est finalement Asafa Powell qui battra le record du monde le 14 juin 2005.

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En 1993, Ben Johnson affirme avoir été victime d’un coup monté aux Jeux de Séoul. L’année suivante, il sera brièvement chargé de l’entraînement de Diego Maradona. Puis, en 1999, engagé par le dirigeant libyen Mouammar Khadafi comme préparateur physique de son fils, qui a rejoint un club italien. Mais celui-ci disputera un seul match, évoluant 15 minutes contre la Juventus, étant le reste du temps au mieux sur le banc des remplaçants, avant d’être, à son tour, contrôlé positif !

A Parties Civiles, pas de contrôles anti-dopage. Les produits qui circulent sont plus souvent chargés en glucose ou houblon qu’en stanozolol.

Table 1, dite « L’histoire sans fin » : cette table de Un monde sans fin rassembla Nicolas II, Olivier-3, Mickaël et Christophe. Le résultat nous en reste mystérieux.

Table 2, dite « Lent retour » : C’est le grand retour de Smallworld après près d’un an de pénitence sur nos tables. Audrey, Eric et son fils, Yann et Jérôme le neuf, pour un résultat toujours énigmatique.

Table 3, dite « Médaille d’or » : encore un retour à cette table de Russian Railroads, autre tsar déchu, mais que Baptiste ramène à la vie. Olive et Benoît ont assisté à une « victoire en or » de notre spécialiste, dont le score fabuleux de 363 autorise toutes les spéculations pharmacologiques.

Table 4, dite « Photo finish » : il fallut la photo finish pour départager Doc Nico et Tristan à Barrage. Le Doc s’impose 90 à 89 avant de filer au contrôle. Dans le bas du classement, même situation, et c’est Neox qui souffle l’accessit à Xel, 46 à 45.

Table 5, dite « L’impossible retour » : à la conclusion de ce tryptique à Queen’s Park, les détectives de Sherlock Holmes: Détective conseil ont pu enfin répondre aux questions. La note de 6/20 sanctionne tout à la fois les deux premières séances, où le retard d’informations probantes s’était déjà accumulé, le manque d’attention d’une classe fort dissipée avec des bonbons, des chopes de houblon, des insectes, des plaisanteries parfois drôles, et un manque d’inspiration certain, à l’exception d’une visite fructueuse qui fit que le navire ne sombra pas totalement. Bon, il est temps de passer à autre chose et de se ressaisir.

Table 6, dite « Attrape-moi si tu peux » : à Everdell, une nouveauté, Doc Nico, décidément très inspiré, prend un départ canon et finit en trombe. Son score de 54 lui suffit pour disposer de Xel, 52, Tristan, 50, et Paul, 49.

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Séance de VENDREDI 13/09/2019 à Servel

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Le 13 septembre 1592, on rapporte que Montaigne fit convoquer par écrit dans sa chambre sa femme et quelques gentilshommes du voisinage et que, pendant qu’on disait la messe en leur présence, il rendit l’âme au moment de l’élévation. Les idées de Montaigne sur la mort ont évolué depuis 1572 quand il pensait, en stoïcien, que la grande affaire de l’homme est de se préparer à bien mourir. Il pense maintenant en épicurien qu’il faut suivre la nature : « Nous troublons la vie par le souci de la mort. Je ne vis jamais un paysan de mes voisins réfléchir pour savoir dans quelle attitude et avec quelle assurance il passerait cette heure dernière. » « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie. » Et les Essais s’achèvent sur une invitation au bonheur de vivre : « C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être. Nous cherchons d’autres manières d’être parce que nous ne comprenons pas l’usage des nôtres, et nous sortons hors de nous parce que nous ne savons pas quel temps il y fait. De même est-il pour nous inutile de monter sur des échasses, car sur des échasses il faut encore marcher avec nos jambes. Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul.»

427 ans ont passé depuis que le moraliste a quitté ce monde, et à Parties Civiles, où jouir de son être n’est pas un vain mot, nous avons toujours beau jeu, soirée après soirée, de chercher d’autres manières d’être. En témoigne le récit de cette soirée où cohabitèrent différents arts de jouer et de vivre.

Table 1, dite « Occupation comique » : à Sherlock Holmes: Détective conseil la fine équipe des enquêteurs (Camille, Maïwenn, Vincent, Elouan, Franck, Paul, Thomas, Dom, François-René et votre humble serviteur) se retrouvent à Queen’s Park pour explorer le deuxième opus de ce spin off. Montaigne nous a incités à ne pas nous prendre au sérieux (« La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté. »), et c’est heureux au vu d’une journée qui prête surtout à rire, et dont le fruit apparaît bien maigre, laissant notamment derrière nous un code resté énigmatique.

Table 2, dite « Occasion à saisir » : rien n’a filtré de cette partie de Black Angel où Olivier-3, Jérôme-2, Vivien et Frédéric se disputaient la part des anges. L’un d’entre eux a pourtant gagné, peut-être à son détriment tout comme Montaigne devint maire de Bordeaux: « Messieurs de Bordeaux m’élurent maire de leur ville alors que j’étais éloigné de la France et encore plus éloigné d’une telle pensée. Je refusai, mais on m’apprit que j’avais tort, l’ordre du roi intervenant aussi en l’affaire. »

Table 3, dite « Esprit libre » : découverte de Barrage – du neuf, du lourd, du calculateur, et avec des clients costauds pour une table dominée par Tristan, sous les yeux de Xel, Neox et Mickaël. « Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même », conclut en esprit libre le vainqueur, paraphrasant les Essais.

Table 4, dite « Règle immuable » : un duel entre le bien et le mal oppose Audrey à Olivier-L à Claustrophobia 1643. L’équilibre éternel des forces fut encore une fois vérifié, chacun s’octroyant une victoire. C’est injustice de détériorer les règles de la nature, nous avait enseigné le philosophe.

Table 5, dite « Affaire de famille » : Kristell, Gérard, Yannick et Olive s’essaient à Inis – une victoire de la fille précédent une autre du père. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi  » aura-t-elle pu conclure, à l’instar de Montaigne parlant de La Boétie. Ou peut-être parce que le talent se cultive en famille, et que bon sang ne saurait mentir.

Tables 6 et 7, dite « Maison de tolérance » : « Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis » lit-on sous la plume de Montaigne. Reconnaissons donc que Julien, Baptiste, Benjamin et les autres protagonistes de ces tables imposantes, de ces livrets touffus, de ces règles pour initiés de Warhammer 40 000 ont, aussi, le droit à la tolérance. Et peut-être même, disons le mot, à l’admiration devant un monde que nous regardons sans le voir. Parties Civiles est aussi une grande maison de tolérance.

Table 8, dite « Bouts de vie » : interprétant à contresens le précepte du philosophe devenu épicurien, « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie », les protagonistes de ce Codenames final ont réussi l’exploit inédit de convoquer trois fois l’assassin dans les trois premières manches ! Cette partie historique voyait donc les Rouges (Gérard, Dom, François-René, Maïwenn, Xel) affronter les Bleus (Kristell, Yannick, Olive et votre serviteur).

Rouges 1-0 : les Bleus foncent sur le mot assassin Entrée pour un Pancarte 2 qui visait Carré et Carton. C’était Pancarte et non Panneau, notez bien !

Rouges 2-0 : les Bleus sont encore une fois punis par le choix de l’assassin Coupure pour l’indice Electricité (au lieu de Tableau: il fallait dire plutôt électrique !

Rouges 2-1 : Dom fonce à bras raccourcis sur l’assassin Bulle pour l’indice Abraracourcix, y voyant le personnage de BD qu’il est pourtant en effet !

Rouges 3-1 : voyages en tous genre avec Maïwenn à la manœuvre, qui enchaîne Fe….tion, Marco Polo et Taj Mahal ! En face les Bleus doivent rendre les armes malgré le joli Poule 2 (Oeuf, Peau).

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Séance de VENDREDI 23/08/2019 à Servel

Le 23 août 1939, le monde apprend avec stupéfaction la signature au Kremlin, à Moscou, d’un pacte germano-soviétique de «non-agression». Staline soupçonne les Occidentaux de vouloir détourner vers l’Est les appétits de conquête de Hitler. Il croit voir dans le lâchage de la Tchécoslovaquie à la conférence de Munich de septembre 1938 la confirmation de ses craintes. Hitler commence à émettre des revendications sur la Pologne et réclame en particulier Dantzig, «ville libre» selon les termes du traité de Versailles de 1919. Le «couloir de Dantzig» assure à la Pologne un accès à la mer mais présente pour les Allemands l’inconvénient de séparer la Prusse orientale du reste de leur pays. 

Le 15 mars 1939, la Wehrmacht entre à Prague et transforme ce qui reste de la Tchécoslovaquie en une colonie allemande. Le 23, elle occupe le district de Memel, en Lituanie, petit territoire germanophone derechef rattaché à la Prusse orientale. Pour circonvenir la menace allemande, Staline négocie d’abord un rapprochement avec Français et Britanniques. Un projet d’accord est bouclé le 22 juillet, mais le dictateur refuse de le signer car les Occidentaux n’autorisent pas ses troupes à entrer en Pologne et en Roumanie en cas d’agression allemande.

Résultat de recherche d'images pour "pacte germano sovietique cartoon"De dépit, Staline change son fusil d’épaule et, le soir du 19 août, annonce à son Politburo son intention de signer un pacte de «non-agression» (et non une alliance qui implique un engagement militaire commun) avec son turbulent voisin. À Berlin, Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères, convainc Hitler que les Occidentaux sont trop timorés pour répondre aux provocations allemandes, et l’entraîne dans un rapprochement avec Staline, en vue du dépeçage de l’Europe centrale. Lui-même se propose d’aller à Moscou négocier un partage de la Pologne et des pays baltes.

Le 21 août 1939, Berlin propose officiellement à l’URSS un pacte de non-agression sous le prétexte de mettre un terme aux provocations… de la Pologne ! Le pacte est conclu pour une durée de dix ans. Il inclut une aide économique de l’URSS à l’Allemagne avec d’importantes livraisons de blé, pétrole et matières premières. Deux clauses secrètes prévoient le partage de la Pologne en zones d’influence allemande et soviétique, et la livraison à l’Allemagne nazie de militants communistes allemands réfugiés en URSS. Hitler, débarrassé de la crainte d’avoir à combattre sur deux fronts, envahit la Pologne dès le 1er septembre. Les dirigeants  français et britanniques comprennent alors que la guerre est devenue inéluctable.

50 ans plus tard, « La Voie balte » secouait le monde : une immense chaîne humaine relia Estonie, Lettonie et Lituanie dans une lutte non violente pour la liberté. Entre 1,5 et 2 millions de personnes, soit le quart de l’ensemble de la population des trois pays participèrent à cette manifestation qui amènera un durcissement de l’attitude de Moscou vis-à-vis de ces républiques soviétiques. Le choix de la date est dû à la célébration du cinquantenaire du pacte germano-soviétique, qui annulait l’indépendance Baltique par un protocole secret définissant la répartition des territoires situés entre les frontières des deux pays, dont les trois États baltes. C’est seulement le 23 août 1988 que le contenu de cet accord a été rendu public. Une année plus tard, un rassemblement massif est organisé par les mouvements nationaux des trois pays baltes.

Ainsi naquit la voie balte, spectaculaire et pacifique acte de solidarité qui interpella le monde. Elle montra que les trois pays baltes, indépendamment de leur identité nationale propre, pouvaient unir leurs forces pour trouver le chemin de la liberté. L’impressionnante chaîne humaine, associée à la pression internationale grandissante en faveur de la révélation de la vérité historique, a donné une impulsion décisive au rétablissement de l’indépendance nationale de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie (qui survint en septembre 1991), encourageant dans le même temps les mouvements démocratiques dans toute l’ancienne Union soviétique.

80 ans plus tard, à Hong Kong, les contestataires formèrent une « chaîne humaine » en se tenant par la main dans différents districts de la ville semi-autonome, sur le modèle de la voie balte.

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A Parties Civiles, pas besoin de se tenir la main pour se sentir libres de batifoler sous les yeux de notre président débonnaire. Nous saisissons ce double anniversaire devenu universel pour clamer notre alliance libre et indéfectible !

Table 1, dite « Le partage des eaux » : Tel un bateleur de foire, voici Jack qui nous présente Underwater cities : « c’est comme Terraforming Mars, mais sous l’eau ! » Alléchés par ce programme de choix, deux visiteurs, Jérôme et Chloé, rejoignent Olivier-3 dans l’aventure. A l’heure du compte, cinq longues heures ont passé, et les eaux n’ont pas été partagées: c’est bien le possesseur du jeu qui sort vainqueur. A tout seigneur tout honneur.

Table 2, dite « Tout ira bien et si tu veux » : un petit Taluva rassemble Jeff et Neox, qui la jouent cool. Ce dernier se fait battre, tend la joue gauche, puis se fait battre encore. Mais il est débonnaire, on vous dit.

Table 3, dite « Lutte inégale » : dans cette aventure de Mythic battles, le Sphinx (Mickaël) est venu se venger d’œdipe (Axel), mais s’est fait rouler dessus, à cause, dixit le vainqueur, d’un scénario très déséquilibré.

Table 4, dite « Chaîne de valeur » : Gérard invite à se plonger dans l’Italie de la Renaissance: à Signorie, il faut gérer les hommes et les femmes de votre famille, envoyant les uns se former aux carrières politiques, cléricales et militaires et mariant les autres à des membres de nobles familles. Une partie que Xel conclut avec 181, devant Nicolas II, 161, Gérard, 156, et la méritante Yona, 139, pour une feuille de marque d’un niveau historique !

Table 5, dite « Histoire à écrire » : dans la dernière ligne droite, la fine équipe d’enquêteurs de Sherlock Holmes: Détective conseil se déplace à Queens Park. Ce quartier du Nord de Londres est le théâtre d’un opus inédit se déroulant sur trois jours, et dont les questions ne sont posées qu’à la fin du troisième jour. Mécanisme retors, le temps de chaque journée est compté: déplacements et visites prennent un temps qui grignote peu à peu le budget. Nous repartons un peu frustrés de cette première journée qui a déroulé deux pistes parallèles, sans vraiment aboutir sur aucune, et qui nous laisse avec des questions sans réponses !

Table 6, dite « Le sens de l’histoire » : le Codenames final-même -sil-est-tard-mais-ça-fait-longtemps voit donc les Rouges (Gérard, Dom, VHS) affronter les Bleus (Xel, Nicolas II, François-René).

Bleus 1-0; : malgré un beau début avec Harpon 3; (Baleine, Pêche, Pointe), les Rouges calent au dernier tour, hésitant sur l’association Noix / Note: l’indice proposé, Riche visant à la fois les calories et l’argent, de manière trop sybilline. Un habile Muscadé aurait fait l’affaire, suggéra avec à-propos un espion. En face, les Bleus; confient à leur joker de luxe (Nicolas II bien sûr) le soin de trancher entre Course et Salade pour l’indice Champ, ce qu’il fit avec un zeste de réussite en choisissant Salade (il semble que mettre Champ à tout bout de champ soit un bretonnisme, mais la question n’est pas tranchée nettement il me semble)

Rouges 1-1 : tandis que les Bleus s’égarent dans des plans Drague mal barrés, les Rouges déroulent, à l’image du joli Week-end 3 (Temps, Londres, Langue). L’inquiétude change de camp.

Rouges 2-1 : Un très bel enchaînement thématique Dépression 3 (Bar, Noir, Cafard) et Torricelli 2 (Bar, Appareil) permet aux Rouges de conclure victorieusement en suivant le sens de l’histoire. C’est à ma connaissance la première fois que Bar est pris dans son sens atmosphérique: il ne faut jamais oublier qu’à ce jeu, les mots à trouver ont toujours plusieurs sens, et parfois même les indices comme ici !

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Séance de MARDI 09/07/2019 à Servel

Le 9 juillet 1955, le manifeste Russell-Einstein était rendu public à Londres. Il mettait en lumière les dangers créés par les armes nucléaires et appelait les principaux dirigeants du monde à rechercher des solutions pacifiques aux conflits internationaux. Signé par 11 intellectuels et scientifiques de premier plan, parmi lesquels Albert Einstein qui l’a signé en avril 1955 (quelques jours avant sa mort), il est aussi connu pour une phrase du manifeste en particulier, citée notamment par Joseph Rotblat, un de ses artisans et le seul scientifique à avoir quitté en cours le projet Manhattan pour des raisons morales, lors de la cérémonie au cours de laquelle il reçut le prix Nobel de la paix en 1995 :

Remember your humanity, and forget the rest.

7 ans plus tard jour pour jour, l’essai nucléaire Starfish Prime à 400 km d’altitude fut à l’origine de ceintures de radiations d’électrons à hautes énergies dans l’espace, qui restèrent présentes pendant plusieurs décennies. L’impulsion électromagnétique due à l’explosion induisit une surtension dans une trentaine de lignes de l’éclairage public de Hawaï, situés à 1 500 km de la détonation, provoquant la fusion des fusibles qui protégeaient les installations de 300 réverbères.

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Starfish prime (vue d’artiste)

Atmosphère électrique à Lannion et ce double anniversaire, avec une table en pleine fission atomique, et une autre en fusion totale.

Table 1, dite « Fission incontrôlée » : La fine équipe des enquêteurs de Sherlock Holmes Détective conseil, Dom, Thomas, Vincent, Elouann, FR, Camille, Maïwenn et VHS, était évidemment trop nombreuse et dispersée pour mener une enquête sérieuse comme le méritait cette recherche Des masques africains. Aussi, elle opéra une fission incontrôlée avec l’objet de sa réunion, parlant de la grand-mère de Dom (et sa fameuse maxime), de Dick Pics (on ne vous fait pas un dessin), des motos-crottes de Paris (une page d’histoire que vous retrouverez ici), ou encore de la blague du gars qui sait faire rire et pleurer les chevaux (trop scabreuse pour être développée dans nos pages fréquentées par les bonnes familles). De plus, on avait beau se sentir voyageurs immobiles comme dans la fameuse parabole d’Einstein, l’heure tournait, et les décisions ne venaient pas. Votre serviteur, aidé d’un téléphone qui fit pousser de hauts cris aux puristes, s’attela à decoder un message chiffré, pendant que ses compères divaguaient. Il était point d’heure quand, à l’heure de rendre la copie, nous écopâmes d’un petit 35 qui nous enverra directement au rattrapage.

Table 2, dite « Electron libre » : à cette table de Piliers de la terre on vit Olivier-3 enchaîner les tours primés (5 points à chaque fois) tant et si bien que l’électron libre qu’il devint se libéra sans retour du noyau atomique de ses poursuivants, autour duquel gravitaient Neox, Xel, Vivien et Yannick. De ce peloton de particules élémentaires, seul Neox émergea, tel un neutrino voguant sur un voile de chaleur estivale, pour prendre la place d’honneur.

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Séance de VENDREDI 15/06/2019 à Servel

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Jules Cesar

Après avoir vaincu son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, Jules César se rue avec son armée en Asie mineure (la Turquie actuelle). À Zéla, aux alentours du 15 juin 47 avant JC, il bat Pharnace II, fils et successeur de Mithridate, roi du Pont (la région de l’actuel détroit du Bosphore), un roi qui donna du fil à retordre aux Romains. Commémorant cette victoire par un défilé triomphal à Rome (son quatrième triomphe), Jules César se fera précéder par un porteur qui présente une pancarte où sont écrits les trois mots : « Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). Rarement slogan aura été aussi élégant qu’éloquent.

1975 longues années après, à Lannion, il fut question de batailles, de victoires, et de champs de vision.

Table 1, dite « Vue perçante » : dans la grande salle se déployaient plusieurs champs de bataille, à commencer par celui de Warhammer 40 000 – un jeu où une vue perçante est nécessaire pour embrasser une situation d’ensemble plutôt complexe. Julien, Benjamin et Romain sont venus, ont vu, mais l’un seul d’entre eux a vaincu.

Table 2, dite « WAR + VAR » : juste à côté se disputait un Descent avec assistance vidéo sous forme d’un ordinateur, une sorte de WAR aveec VAR. Olivier-3 et Nicolas II y ont entre autres été aperçus.

Table 3, dite « Salade César » : Jeff apporte Le trône de fer – un jeu de figurines et des personnages de la fameuse série, aussi riche en ingrédients ludiques qu’une salade César. Jack et Maxime ont également été surpris à attendre l’hiver.

Table 4, dite « Un triomphe » : abordant la 17ème affaire de Sherlock Holmes: Detective conseil l’équipe de choc mais cette fois 100% masculine (Dom, Thomas, FR, Vincent, Elouan, VHS) sortit de ce ‘triple homicide’ avec le score triomphal de 95 points ! Un score qui doit beaucoup à Dom dans son double rôle de meneur de revue et de grand argentier, ainsi qu’à une discipline de groupe indéfectible. Pour l’anecdote, on discuta de noms de bars (Le pingouin rieur, Le poney fringant), de EROEI (Energy Return On Energy Invested) à propos de l’utilité des visites, et (*SPOIL*) on fit une visite au bureau de Post pour être affranchis !

Table 5, dite « Visionnaire » : seul jeu classique de la soirée, Keyflower vit, à l’issue d’un dernier tour interminable, une victoire nette et sans bavure de Olivier-L qui médusa Neox, Mickaël, Baptiste et Vivien par sa stratégie visionnaire !

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Séance de VENDREDI 22/03/2019 à Servel

Le 22 mars 1594, à 7h, Henri IV entrait triomphalement en armure à Paris, « sans effusion de sang ni qu’un seul bourgeois ait reçu incommodité en sa personne ni en ses biens », selon ses propres termes. Son retour dans la capitale, dont il avait dû s’enfuir vingt ans plus tôt, met un terme à cinq ans de guerre civile et trente ans de guerres religieuses. «Paris vaut bien une messe», lui aurait dit son ami, futur duc de Sully.

Comprenant que la majorité catholique du royaume n’accepterait jamais un souverain protestant, si légitime soit-il, Henri IV avait accepté l’année précédente de se convertir à la foi catholique (sixième et dernière de ses conversions !). Les catholiques modérés avaient alors manifesté leur lassitude de la guerre et leur souhait d’un compromis.

Le 22 février, Henri IV s’est fait sacrer à Chartres (faute de pouvoir se rendre à Reims, lieu traditionnel des sacres, aux mains des ligueurs). Là-dessus, ses troupes, qui assiègent Paris depuis plusieurs années, accordent une trêve de dix jours aux habitants, qui en profitent pour goûter le bonheur des escapades à la campagne. Leur aspiration à la paix n’en devient que plus grande.

Enfin, à la suite de tractations secrètes et sur la base de promesses sonnantes et trébuchantes, le roi obtient du gouverneur de la ville de Paris qu’il lui ouvre les portes de la capitale. Dans la nuit du 21 au 22 mars, le gouverneur fait dégager les hauts talus qui défendent l’accès de la porte Neuve et de la porte Saint-Denis. À l’aube, les troupes royales entrent ainsi dans la capitale, enseignes déployées et tambours battants, conduites par le roi en pourpoint de satin blanc. Sur son passage, le peuple à genoux crie : « La paix ! La paix ! ».

Le roi se rend à l’hôpital et selon la tradition capétienne, touche les malades des écrouelles. Au total plusieurs centaines ! Ce rite contribue à renforcer sa légitimité. L’après-midi même, les 4 000 mercenaires du roi d’Espagne Philippe II, venus prêter main-forte aux ligueurs catholiques, prennent le chemin du retour. Encouragés par l’indulgence du roi et ses généreux subsides, ses ennemis se rallient sans difficulté. Le comte de Brissac, gouverneur de Paris, sera récompensé par la somme colossale de 1,695 millions de livres et la dignité de maréchal.

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Entrée d’Henri IV à Paris, 22 mars 1594, tableau de François Gérard, château de Versailles

Quelques années après, à Lannion, beaucoup attendaient devant Servel qu’on leur ouvrit les portes. Quand le porteur de clé se présenta enfin, tous se rallièrent à son panache. La soirée se déroula avec douceur jusqu’à ce qu’au bout de la nuit, les bourgeois encore présents reçurent incommodité en la personne du bâtiment, qui fut molesté par de jeunes désoeuvrés. On fit venir la maréchaussée, et elle vint. Les ligueurs prirent alors dans l’ombre le chemin du retour.

Table 1, dite « Une guerre fort civile » : dans l’immense salle de réception, seulement deux joueurs, mais quels joueurs: Julien-de-Paimpol et Benjamin, et quel jeu: s’y déployait en majesté Warhammer 40 000 – un univers peuplé de figurines comme tout droit sorties de Mad Max. D’un côté, beaucoup de troupes peu puissantes, de l’autre des effectifs en petit nombre mais bien entraînés. La ruse de Julien a eu raison de la force de Benjamin.

Table 2, dite « Conversion salutaire » : au contraire, dans l’espace exigu de l’aquarium, se pressait une myriade d’enquêteurs au chevet d’une nouvelle affaire de Sherlock Holmes: Détective conseil. Pour résoudre le cas du Colonel en retraite, la fine équipe visita pas moins de 12 lieux. Mais on y buvait aussi des boissons acides, un rhum vénérable, on s’empiffrait qui de bonbons chargés en glucose et d’une pointe d’arôme de radis, qui de hamburgers, on pianotait sur son smartphone, on parlait de tout et de rien. A la table des fins limiers, pas d’uniformes, on vient comme on est. Heureusement, certains poussèrent la réflexion un peu plus loin que le bouchon et, se convertissant subito de noceurs en penseurs, découvrirent grosso modo les ressorts de l’intrigue. Le score de 60 couronna leur très honorable prestation.

Table 3, dite « Trésor de guerre » : à L’île au trésor c’est la St-Nicolas en mars, puisque Neox et le Doc enquillent chacun une victoire, sous l’œil médusé de Olivier L, Maxime, et Xel.

Table 4, dite « Pas très catholique » : Olive, Jack, Mickaël, Armand et Tristan s’attablent autour de Terraforming mars – du bon gros jeu comme on les aime, et avec des gens sérieux qui plus est. C’est Mickaël qui l’emporte 69 à 66 devant Tristan. Le nombre de la bête se cache dans ce score pas très catholique, et c’est tout sauf un hasard: les réformés assimilaient le pape, « vicaire du Fils de Dieu » (Vicarius Filii Dei), au nombre de la Bête, selon le calcul : VICarIUs fILII DeI = 5 + 1 + 100 + 1 + 5 + 1 + 50 + 1 + 1 + 500 + 1 = 666 !

Table 5, dite « Incommodité en sa personne » : Pour finir, nous découvrons Greenville 1989 – un jeu coopératif narratif et d’horreur aux petits accents de Mysterium, où votre modeste narrateur fit office de bouc émissaire, malgré son imagination débordante, et sortit de table quelque peu incommodé. On a donc tous perdu mais on rejouera, c’est promis car l’horreur peut aussi, sachez-le, engendrer le rire.

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Greenville 1989

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