Séance de MARDI 06/03/2018 à St-Elivet

Le 6 mars 1946 naissait à Cambridge un petit baby-boomer nommé David Gilmour. Guitariste, chanteur et songwriter, il a fait un long bout de chemin avec les Pink Floyd dont il fut l’un des génies créatifs avec Roger Waters et Syd Barrett. 72 ans plus tard, pas de sonorités progressives mais le calme d’un autre groupe indémodable, les partieciviliens.

Table 1, dite « Astronomy domine » : Vincent-2, JulienLC, Neox et Cédric ayant réclamé un jeu de plateau, ils se retrouvent autour d’un jeu de cartes, Dominion. Malgré le style délibérément confrontationnel de Vincent, c’est Nicolas qui rappelle c’est qui le patron de la planète deckbuilding avec toute l’efficacité et la bonhommie dont il est capable.

Table 2, dite « Any colour you like » : Guillaume, Oriane (venue découvrir), Olive et VHN disputent deux parties de Splendor , un jeu de cartes dans une magnifique version Halloween avec des sorcières, des squelettes et des fantômes, où on peut faire son marché parmi les jetons de couleur (le vert fut fort recherché).

Deux victoires nettes. Dans la première, Guillaume parvient tôt à acheter une carte de niveau trois à 5 PV et finit avec 17 points sans contestation et malgré certaines tentatives, vite recadrées, d’ « innover » dans les règles (bien tenté Olive, mais non). Dans la seconde c’est Oriane qui discrètement mais efficacement construit son avance et finit la première (et la seule) à 15 points. Bien sûr les trois autres expliquent que à un tour près, on aurait vu ce qu’on aurait vu.

Table 3, dite « See Emily play » : après départ des partants et mise en retrait des regardants (qui n’ont vu aucune Emily jouer), Vincent2, Cédric, Guillaume, Oriane et Olive choisissent histoire de changer un jeu de cartes, Citadelles (dans son édition « boite carrée » de 2016). La partie commence par une vive controverse sur les règles avec l’argument imparable « j’ai toujours joué comme ça » échangé par les protagonistes. Il a fallu déployer la diplomatie et l’autorité morale du Président pour ramener le calme. Comme quoi les classiques, c’est comme le Monopoly : on a tous appris à y jouer par bouche à oreille et on est surpris quand on ouvre le livret de règles ! Une fois les esprits refroidis, Vincent fait parler la poudre (et la couronne, et la dague, et la mitre etc.) et remporte la partie.

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Séance de MARDI 23/01/2018 à St-Elivet

En ce 23 janvier, en l’honneur de Christophe Dechavanne, qui fêtait son soixantième anniversaire, chacune des tables de cette soirée sera baptisée en écho à un des épisodes de la vie déjà fort tourmentée du néo-sexagénaire.

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Table 1, dite « Secrets d’histoire » : à cette table, on ressortit un Olympos trop souvent oublié, un jeu à base de conquête où il s’agit de voyager dans la Grèce antique sans perdre trop de temps, et surtout de faire des découvertes, plaire aux Dieux et récolter des merveilles. Votre modeste serviteur réussit à s’imposer sur le fil avec 42, devant Nicolas II (41), et Guillaume (37), ayant réussi l’exploit de conquérir deux merveilles, le secret de ce succès !

Table 2, dite « Le journal du hard  » : attention, ici on cogne dur: une brochette de joueurs aguerris au mal se confrontent à Blood rage. Baptiste l’emporte 3 points devant Neox, sous l’oeil admiratif de Hélène, François-René et Olivier.

Table 3, dite « La roue de la fortune » : à Tzolk’in – Le calendrier maya, Xel inflige une petite pâtée à Thibault, derrière elle à quelques points, Julien-the-third un peu plus loin et Vincent-the-second – qui a atteint 11 après avoir passé tout le jeu à 0 puis à 2. La roue de la fortune a bien tourné pour elle.

Table 4, dite « Faites entrer l’accusé » :  à Citadelles, Xel sert une bonne pâtée à F-R, Nicolas II, Thibault et Vincent. La stratégie de la défense sera compliquée.

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Séance de VENDREDI 12/01/2018 à St-Elivet

C’était la séance à ne pas rater, celle où on déguste les fameuses galettes (des rois, pas saucisse !) faites maison par Hélène. L’affluence était là et on a eu le plaisir de (re)voir des anciens et des occasionnels. Et bientôt, ce sera l’AG annuelle de l’association.

Table 1, dite « Mijotez à couvert » : les amateurs de plats de résistance (en occurrence Neox, Tristan, DocNico et Marie-Anne, la seule y ayant déjà joué, il y a bien longtemps) inaugurent la nouvelle édition d’Antiquity de Splotter Spellen. On pouvait s’y attendre, la partie dura fort tard. Selon des témoins, Marie-Anne a su à quelques tours de la fin se tourner vers la théologie stratégiquement et se convertir à une nouvelle croyance (Santa Barbara) qui lui a octroyé la victoire grâce aux bâtiments. Elle a suggéré que ses adversaires avaient joué plus « bisounours » que son Jack de mari.

Table 2, dite « Aplatissez au rouleau » : une brochette de joueurs moustachus (JiBee, Jack, Jeff et Jourdine) se confrontent à Scythe. La maîtrise dudit Jack (aux commandes de la faction Polonia) s’est comme souvent imposée.

Table 3, dite « Incorporez délicatement » : Baptiste rameute l’essentiel des femmes présentes (Xel, Sophie et Hélène) auxquelles s’adjoint Vincent pour jouer au classique Lords of Waterdeep. Le Gentleman-aux-poches-pleines finit en tête, devançant Hélène de 2 PV.

Table 4, dite « Hachez menu » : pour jouer à Mythic Battles Pantheon, il faut presque une salle entière mais il faut dire que le travail de peinture des figurines réalisé par Mickaël et consorts est remarquable. A ce jeu en équipe il  y a eu deux batailles qui ont vu d’abord Mickaël et Paul-le-jeune battre Guillaume et Axel, puis F-R et Axel battre Thierry et Mickaël.

Table 5, dite « Battez énergiquement » : Nicolas-2 rassemble Frank et Thibault autour de Olympos. Cela aura été une quasi-constante ce soir, le propriétaire du jeu remporte la partie.

Table 6, dite « Faites couler » : à l’écart pour ne pas déranger par son raffut, une configuration idéale à 8 joueurs (jaunes : Paul, Michal, Maël et François-René / bleus : Christophe, Hugo, Thierry et VHN) pour découvrir Captain Sonar. Mine de rien, il faut être ultra-concentré dans ce faux party-game. Les joueurs ont pu tourner entre les postes de combat, les parties ont été riches et les victoires réparties entre les équipages.

A éviter : se prendre un dégât par sa propre torpille ce qui non seulement endommage votre sous-marin mais dévoile dangereusement votre position. Et n’hésitez pas à consulter Thierry au sujet de sa méthode brevetée de localisation de l’ennemi, très maline mais qui ne pardonne pas les erreurs.

Table 7, dite « Piquez à l’ail » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Citadelles (dans une édition ancienne sans extension et avec bien peu de cartes violettes) N2, Maël, Guillaume, Thibault, Paul et VHN. Après quelques précisions de règles issues de joueurs chevronnés qui n’étaient pas là pour rigoler, le ballet habituel des coups bas commence. Guillaume est le seul à avoir 8 quartiers et finit détaché avec 34 PV.

A noter : en début de partie, il construit la Taverne, ridicule petite carte à 1 PV. Il la défend vaillamment en prenant le condottiere (qui peut la détruire gratuitement), en tuant le condottiere, en prenant l’évêque (qui protège du condottiere) pour finir par la voir disparaître. Mais en fin de partie, alors qu’il avait 7 quartiers, 1 carte en main et peu d’argent et que les autres joueurs spéculaient sur sa capacité à construire à ce tour son dernier quartier, il a eu la joie de nous poser devant le nez une Taverne qui lui a donné la victoire.

Table 8, dite « Flambez et servez chaud » : nous ne tenterons pas de compter les multiples parties de Codenames (boîte du commerce) qui ont eu lieu en clôture, étant donné que la composition des équipes a pas mal varié (allez je tente : Baptiste, Hélène, Xel, Nourdine, Jack, Thierry, Jeff, VHN, Maël, Thibault), ni de résumer chacune. Mentionnons juste le désastre du Baby-Foot 2 dès le premier indice (But puis Partie ou Bar ? vous avez compris ce qui a été choisi) et l’apprécié Chasse 3 (Cartouche, Canard et Neige).

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Séance de MARDI 19/12/2017 à St-Elivet

Il s’est passé des choses. Voici la dépêche reçue de Neox :

Table 1 (Neox, F-R, Sophie, Thibault): Burgle Bros. Casse réussi avec des lingots, un gobelet maudit et je ne sais plus quoi. On a pratiqué le mode facile breveté par Thomas (6 pts de furtivité au lieu de 3), et Thibaut a quand même failli nous claquer entre les pattes pendant que F-R et Sophie étaient caché dans les WC.

Table 2 (Nicolas2, Guillaume, Cecile, Julien-the-third, une autre personne): Citadelles. On ne sait pas ce qu’il se passait autour de cette table.

Table 12 (oui oui, 1+2 ca fait 12): Shadow Hunters. C’était beau, les alliés s’entre-tuaient… Il n’y avait rien a comprendre.

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Séance de VENDREDI 10/11/2017 à St-Elivet

Le 10 novembre 1630, en présence de Louis XIII, le cardinal de Richelieu se confronte à la reine mère Marie de Médicis qui est devenue son adversaire le plus déterminé. Il l’emporte le lendemain, au terme d’une « Journée des Dupes », et peut dès lors mettre son intelligence au service de la monarchie.

À la tête du Conseil du roi, ou Conseil d’En Haut, depuis 1624, Armand Jean du Plessis, cardinal et duc de Richelieu, a mis au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes. Il a aussi combattu avec efficacité les protestants de l’intérieur et leurs alliés anglais. Après le siège de La Rochelle et l’Édit d’Alès, il ne reste plus grand-chose de l’ancienne grandeur des protestants français. Richelieu voudrait maintenant garantir la tranquillité de la France sur ses frontières. Il se dispose à combattre la maison catholique des Habsbourg qui, d’un côté, gouverne l’Espagne et, de l’autre, les États autrichiens et se dit prêt à s’allier aux protestants allemands en guerre contre l’empereur Habsbourg.

C’est plus que n’en peut supporter le parti dévot de la Cour, regroupé autour de la reine-mère Marie de Médicis. La reine elle-même, Anne d’Autriche, sensible aux attraits de son beau-frère, est proche de ce parti autrichienne par sa mère. Le 10 novembre, en son palais du Luxembourg (l’actuel siège du Sénat), la reine-mère sermonne son fils et l’adjure de se séparer de Richelieu. Elle lui reproche de ménager les protestants, d’opprimer la noblesse, et de se désintéresser du bien-être du peuple.

Le cardinal, devant l’importance de l’enjeu, tente d’entrer dans la pièce où se déroule l’entretien. Mais Marie de Médicis a commandé à ses huissiers d’en tenir toutes les portes fermées. Toutes ? Non. Une porte dérobée s’offre à Richelieu. Dans ses Mémoires, le cardinal raconte : « Dieu s’est servi de l’occasion d’une porte non barrée qui me donna lieu de me défendre lorsqu’on tâchait de faire conclure l’exécution de ma ruine ».

Marie de Médicis dira plus tard : « Si je n’avais pas négligé de fermer un verrou, le cardinal était perdu ». Il semble en fait que l’habile cardinal ait usé de son influence sur une femme de chambre pour approcher le roi. Il se fait injurier en italien par la reine-mère, qui s’adresse à son fils en ces termes : « Préférez vous un laquais à votre propre mère ? ». Richelieu s’agenouille devant le roi et la reine-mère et, dans une humilité calculée, baise le pan de robe de celle-ci.

Louis XIII tourne les talons et se retire à Versailles, où il possède un modeste relais de chasse (son fils Louis XIV en fera le palais que l’on connaît). Les courtisans croient en la victoire de la reine et s’inclinent devant elle. Là-dessus, le roi fait appeler Richelieu. D’un naturel timide et hypocondriaque, Louis XIII déteste son ministre qui est tout son contraire, intelligent, distingué, ambitieux, travailleur. Mais en son for intérieur, il approuve sa politique, qui préserve la France de la guerre civile et des menaces étrangères. Aussi lui renouvelle-t-il sa confiance dans l’intimité de son relais de chasse, promettant de ne jamais se séparer de lui, en quoi il tiendra parole.

Un courtisan, Bautru, comte de Serrant, prononcera alors une phrase promise à la postérité : « C’est la journée des dupes ! ». Vainqueur du bras de fer, le cardinal obtient du roi l’éloignement de la reine-mère, qui devra se résoudre à l’exil aux Pays-Bas.

387 ans après la journée des dupes, St-Elivet ressembla parfois à un débit de boisson, version café du commerce, ambiance sonore  la clé. Bière et cidre coulèrent à flots en prévision d’un prochain déménagement, maintes parties y furent jouées, maintes conversations y furent menées, de sorte que l’on ne craindra pas de qualifier le centre, en cette joyeuse soirée de novembre, de riche lieu.

Table 1, dite « Légende des siècles » : où François-René, Jack, Nolwenn (remplacée par Nicolas II à la 89 ème), et votre modeste narrateur ont embrassé un scénario de  Mechs vs. Minions, un jeu coopératif dans l’univers de League of Legends s’appuyant sur une mécanique de base et des scénarios spécifiques (10 au total), qui proposent aux héros de remporter des objectifs spécifiques aux scénarios. La mécanique principale est celle de la programmation (à la RoboRally) sur la base de cartes d’action draftées en temps limité.

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Mechs vs Minions reprend l’univers de League of Legends bien sûr, mais place les joueurs dans une situation bien différente. On reprend les 4 héros typiques, mais qui seront ici les étudiants fréquentant une école de conduite de Mechs et aux prises avec des événements très étranges se déroulant dans leur école. Notre équipe de choc n’a eu aucune peine à faire de cette partie un succès.

Table 2, dite « Guerre triangulaire » : où Julien de Paimpol sort victorieux d’un duel triangulaire à Warhammer 40 000, avec Baptiste dans le rôle de la victime expiatoire.

Table 3, dite « Portes barrées » : où Thomas dévoile avec fierté sa dernière acquisition, Burgle bros, petit jeu coopératif dans l’univers du cambriolage. Le plateau est constitué de tuiles posées face cachée, représentant 3 étages à explorer. Des murs délimitent des espaces, et à chaque étage un garde va se déplacer vers un objectif ! Mais avant d’arriver au coffre, des pièges vous attendent (alarmes, caméras de surveillance, voire risque de chute à l’étage inférieur !). La fine équipe également composée de Neox, Xel et Louane, est parvenue à ses fins.

Table 4, dite « La soirée du dupe » : où nous retrouvons Le mystère de Whitehall – petit frère du célèbre Lettres de Whitechapel – avec Michal dans le rôle de Jack l’éventreur, Mickaël en MC, Vincent et Armand et Jean-Louis étant enquêteurs. On retrouve le même système de jeu mais en plus rapide et dynamique. En effet, ici, Jack programme quatre emplacements dans les quatre coins différents de la carte. Il n’a que 15 tours pour passer de l’un à l’autre. S’il réussit à déposer les quatre jetons comme prévu il a gagné, mais c’est clairement très chaud car même si les inspecteurs sont moins nombreux, le plateau est plus serré et les enquêteurs savent dans quel coin Jack sera pour son dernier coup. Plus rapide, plus fluide et tendu que son grand frère en somme. Au point que Jack, qui s’y voyait déjà, n’a pu passer sa dernière nuit au chaud, s’étant fait coffrer au dernier tour !

Table 5, dite « Cardinale » : où Saint-Paul s’impose sans forcer à Ciao Dino. Nicolas II, Jeff, Hugo et Christophe ont admiré la ruse cardinalice.

Table 6, dite « Hôtel des monnaies » : où Grand Austria Hotel voit débarquer Dom, Guillaume, Joan et Olive. Guillaume cs’imposera grâce à une combinaison de cartes machiavélique, qui fera dire à l’un des protagonistes: « il y a un suceur à l’Austria Hotel ».

Table 7, dite « Défendue » : où Paul remet le couvert à Citadelles. Hugo et Christophe ont découvert et apprécié.

Table 8, dite « Vivre ou survivre » : où, à Galaparegos, Thomas a sauvé sa peau sinon son âme, en laissant sur le carreau d’innocents naufragés tels que Xel, Paul, François-René, Nicolas II et VHS. Bon, d’accord, ils ne sont pas tous innocents…

Table 9, dite « Changement de main » : où, après une longue pause entrecoupé de paroles et de boissons frelatées, on s’accorde pour un nocturne Codenames. Pour les Bleus: Joan, Vincent, Nicolas II, Thomas, et les Rouges: Xel, François-René,VHS, Neox, Dom, Guillaume.

  • 1-0 pour les Rouges: une victoire très tactique emmenée par VHS qui gagne tout en retenue avec des indices en 2, misant sur les méprises répétées des Bleus, et qui conclut en beauté par deux indices aux antipodes: Cancre 2 (Retenue, Double), et Macron 1 (Marche).
  • 1-1: les Bleus égalisent de manière invraisemblable, en trouvant trois blancs de suite ! Une manche entamée par une fellation inachevée sur une Langue oubliée, et conclue par une autre fellation, cette fois-ci aboutie (Hôtel, Flûte) ! Les Rouges se sont fracassés sur un Echecs 2 qui visait Pion, facile, et Guide, moins évident alors que Main, choisi, était sur la table.
  • 2-1: après un beau départ (Tête 4), les Rouges l’emportent sur un Alcool 2 (Poire, Bouchon).

Une partie qui se conclut sur deux aphorismes dont on vous laissera le soin d’identifier les protagonistes:

  1. Ce qui me fait peur, c’est que je comprends … plus facilement que …
  2. …, faut le laisser parler, mais pas le laisser conclure

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Séance de MARDI 28/02/2017 à St-Elivet

Le 28 février 1946 paraissait le premier numéro de L’Equipe, journal sportif créé par Jacques Goddet et qui a été à l’origine de la création notamment de la Coupe d’Europe des clubs champions, dans la lignée de son ancêtre L’Auto, qui avait auparavant créé le Tour de France en 1903.

Le chroniqueur se mettra pour un soir dans l’ombre des plumes mythiques de l’Equipe, de Pierre Chany à Antoine Blondin, d’Alain Lutzenficher à Robert Parienté, de Dider Braun à Jean-Philippe Réthacker, pour faire revivre cette séance de la plus belle équipe de jeu de Lannion !

Table 1, dite « Perchée » :

En 1703, le tsar Pierre le Grand fondait Saint-Petersbourg, ville qui fut rapidement surnommée le « Paris de l’Est ».

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Encore aujourd’hui le palais d’Hiver, l’Ermitage, et plusieurs autres monuments impressionnent par leur architecture.

Une aventure que l’on revit à Saint-Petersbourg, le jeu, pour ériger des bâtiments, construire un palais et faire grandir la ville.

C’est perchée sur les coupoles de la cathédrale sur-le-Sang-Versé que Xel fit rendre gorge à Dom, Neox et Doc Nicolas, deux Nicolas pas tsars en leur palais sur le coup !

Table 2, dite « Ils ont tout tenté ! » : Un groupe composé de Jacques Ferran, François-René, Franck, Nicolas II, Nourdine, Jean-Yves et New Jackchap1970-une-1976-saintetienne s’engouffre dans l’univers carcéral de Room 25.

Les deux gardiens (Nicolas II et Vincent Duluc) ont tranquillement baladé les prisonniers, les laissant longtemps dans le doute (Nourdine faisant office de leurre par des manoeuvres douteuses), pour finir par se dévoiler par quelques poussettes non sollicitées…

Les captifs ont tout tenté, mais la découverte tardive de la tuile Room 25 ne leur laissait aucune chance.

Table 3, dite « Gouel ar Gelted» : point n’est besoin d’être linguiste pour réussir à Codenames mais il vaut mieux avoir un peu de vocabulaire quand même.

Pour les Rouges, Johnny Rives, Dom, Nicolas II, Jean-Yves et New Jack défient les Bleus, François-René (objet d’une interview parue le matin même non pas dans l’Equipe mais sur un sujet sportif !), Xel, Vincent et Nourdine. Un match en trois Résultat de recherche d'images pour "une l'equipe une 9 mai 2009"sets fut décidé pour respecter le sommeil des quinquagénaires.

  • 1-0 pour les Rouges sur un Huile assassin, glissé par erreur dans un Lumineuse 3 (Or, Ampoule, Paris), pendant que les Bleus restaient bloqués par une queue blanche qui parasitait les combinaisons.
  • 1-1 après une manche commencée avec une ambition démesurée par les Bleus (Sadomasochisme 8 !!), alors que les Rouges coinçaient sur le mot Bleu, qu’ils associaient, à tort, au masochisme, et qu’ils ne purent décoder le subtil Germination 3 (Mars, Pépin, Docteur)
  • 1-2 pour les Bleus, les Rouges trébuchant sur un Coeur assassin qu’ils associèrent à Nucléaire (c’était beaucoup plus technique: Charme et Noyau !), et ce malgré un remarqué Mer 3 (Puce, Voile, Mousse).

Table 4, dite « Regrets éternels » : Finir par un Citadelles n’était pas très raisonnable, d’autant que parmi cette table de rescapés ont comptait des quinquagénaires et des quadras bientôt mûrs…

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Alors que Gabriel Hanot mit fin à la partie sur son huitième bâtiment, il pourra ruminer des regrets éternels d’avoir laissé la partie à New Jack, qui le devança 28 à 25, ses constructions étant plus richement dotées ! Suivirent Nicolas II, 23, François-René, 22, Nourdine, 17, Doc Nicolas, 13, et Xel, 10.

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Séance de VENDREDI 4/09/2015 à Ti Koad

En cette soirée de rentrée, un choix cornélien fut proposé aux parti-civiliens: République ou Empire ? A l’entrée de Ti Koad, deux groupes se formèrent. A droite, un quarteron de factieux s’apprêtait à mener un Imperial Assault en direction de Ploumillau (on vous en dit plus ici sur cette expédition). Tandis qu’à gauche, à l’instar de Léon Gambetta 145 ans plus tôt sur le parvis de l’Hôtel de ville, la plèbe choisissait de célébrer la République sur le perron (certes légèrement moins prestigieux) de Ti Koad. En effet, rappelons à nos jeunes lecteurs que, le 4 septembre 1870, naissait ainsi la Troisième République, le régime politique le plus long que la France ait connu (70 ans) après le rêgne des rois capétiens, et celui qui permit à la République de s’installer dans la durée.  Il fut donc décidé par les constituants des Parties civiles  de baptiser les tables du nom des ministères de ce Gouvernement de la Défense nationale, car telle fut son appelation.

Table 1, dite « des Affaires étrangères »

François-René, Michał, Elaine, Nicolas et Franck le jeune pourchassent Jack l’éventreur (joué par Gael) à Lettres de Whitechapel. L’éventreur sera démasqué.

Table 2, dite « de l’Instruction Publique, des Cultes et des Beaux Arts »

Mickaël, Julien et Joane  s’exercent à Pixel Lincoln.Dans ce classique jeu d’aventures, on voyage à travers l’espace et le temps, à la recherche d’éléments pour restaurer l’équilibre temporel… Mickaël l’emporte.

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Table 3, dite « de la Guerre »

Les mêmes enchaînent un Colt Express, où Julien dégaine le plus vite.

Table 4, dite  » des Travaux publics »

Axel, Xel, Thomas et VHS commencent par un Sushi go. L’honorable Xel se distingue (44), Thomas fait de la résistance en prenant le maki mais échoue à un grain de riz (37), et Axel (32) et VHS (25) traînent dans l’arrière-cuisine. Le mêmes bâtissent The City, un jeu de cartes qui permet de construire une ville en 20 minutes. Xel urbanise à tout va et finit vainqueur à 63 PV, devant VHS, 46, Axel, 31 et Thomas, 24. S’ensuit un Citadelles très serré, où Axel ressort victorieux à 27, devançant Xel (25), VHS (24) et Thomas (15).

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Table 5, dite « de la Marine et des Colonies »

Minuit passé, Axel nous quitte et Ti Koad se dépeuple. L’heure de Brass a sonné. Autant dire, l’heure des braves. Pendant que Xel inaugurait une tactique nouvelle (construction d’acieries et développements à tout va), bientôt imitée par Thomas, je tissais ma toile de rails fort lucratifs. Nous réussimes tous deux à bâtir un chantier naval. Pourtant, Thomas prit une revanche sur le sort funeste qui s’acharnait sur lui en l’emportant avec 166, devant VHS (159) et Xel (158). Reste une question insondable: mais comment Thomas a-t-il pu gagner cette partie ? Il faudra sans doute faire appel à Gary Lineker pour la réponse: « Brass is a simple game, and at the end… ».

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Séance de VENDREDI 31/07/2015 à Ti Koad

Un compte-rendu à quatre mains: Dominique et François.

Table 1, dite « chez Colombo »: à P.I., Jeff, Nolwenn, Xel et VHS, rejoints par Vincent en auditeur libre, arpentent les rues de New York. Xel triomphe avec 17 points, devant Thomas, 10 puis VHS, 6.
Bonus: pour ceux qui ne connaissent pas encore ce jeu, Martin Wallace himself vous présente le matériel:
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Les mêmes enchaînent:
Table 5, dite « du côté de chez Trump »: à Minivilles, Jeff l’emporte d’un ticket d’aéroport. Je manque de lui voler la victoire en faisant deux doubles successifs, mais j’avais épuisé mon argent dans les restaurants de Vincent et les pizzerias de Nolwenn.
 minivilles
Tables 2 à 6, dites « à la Lucky Luke » : Dom, Audrey, F-R, Cédric, Frank, Kelly : Colt Express x2 (F-R et probablement Cédric sont vainqueurs) puis Citadelles (Frank gagne d’une courte tête).
Vous avez remarqué que les tables ne sont pas dans l’ordre ? Poursuivons, l’ordre nait du chaos.

Tables 3 à 4, dites « Gödel l’avait dit » : Axel, Mikael, Elaine, Gael se disputent Un monde sans fin. La partie ne finissant jamais, son résultat restera indéterminé à jamais.

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Tables 7, dite « rugissante »: à Linko, les fauves se lâchent dans une série de 3 manches dont la table de score a retranscrit: Xel 53 / Dom 36 / François 29 / Thomas 9
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Séance de MARDI 28/04 à Ti Koad

Séance relatée par François :

Table 1, dite « encombrée »
Une table de spécialistes pour une partie de Brass très disputée, avec un plateau fort encombré dès le début de la période des rails. Le charbon et l’acier vinrent à manquer en fin de partie, où tout ce qui était rare devenait très cher. Xel l’emporte sur le fil en posant un port sur le dernier emplacement libre, avec 174 PV, devançant Thomas, 169 PV (malgré 2 chantiers navals !), et VHS, 160 PV.
 
Table 2, dite « envolée »
Hélène, Baptiste, Audrey et Jérôme s’envoient en l’air dans l’univers intersidéral d’Alien Frontier. On me souffle dans l’oreillette que le vainqueur l’a emporté « haut la main ».
 
Table 3, dite « dominée »
Jeff, Nicolas, et Frank se disputent les trésors du royaume de Dominion. Le plus aventureux a gagné.
 
Table 4, dite « after hours »
Les rescapées non endormis des tables précédentes restent pour un Citadelles, dont l’issue ne nous était pas parvenue au moment du bouclage.

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Séance de MARDI à St Elivet 07/04

Séance racontée par François :

Une table,dite « entrée-plat »
Une table réunit Frank, David, Xel, et VHS qui entrent en catimini (sans clé ni jeux) dans l’atmosphère doucereuse de St-Elivet, puis entament un petit Citadelles en guise d’apéritif. Il faut attendre l’arrivée de François-René pour que s’organise un jeu plus consistant, interrompant la partie en cours que Xel s’apprêtait à remporter. Ce fut un Dungeon Raiders, que je m’adjugeai de concert avec Xel (mêmes nombres de pièces et d’or et de point vie), à l’issue d’une partie indécise émaillée de coups de bluff, comme c’est l’usage à ce jeu. De dessert, il n’y eut, et le digestif non plus ne s’imposait point.

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